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en arret maladie et menaces par un parent dans la rue : recours?


kaena

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Je rebondis, effectivement dans ce cas précis on n'est pas dans le cadre de la fonction, donc la dirlette ne peut pas faire grand chose.

Mais je me souviens d'un prof qui avait été agressé physiquement par un de ces élèves,( il y a 1 ou 2 ans, au moment de la rentrée, les journaux ne parlaient que d'agressions de profs, proviseurs et autres à ce moment là ), il disait qu'il avait laisser passer les "broutilles" jusqu'au jour où ça avait dépasser les bornes. Je crois qu'il est plus facile d'éteindre une allumette qu'un incendie. Agression verbale, dépôt de plainte, l'agresseur prend un taquet de la part de la police ou de l'autorité qui y ressemble ( j’éteins l'allumette), agression physique ( l'incendie), j'en garde des séquelles voire je suis mort ( trop tard !!!!). Je noirci le tableau à dessein, mais je crois que ce genre de truc c'est sans pitié. On est entré à l'éducation nationale, pas dans les ordres et pour ma part je ne tendrais pas l'autre joue.

Tu as raison ! On a tort de se dire que "ça ira mieux" ce n'était pas si important. Pour ma part, si ça se reproduit, je n'hésite plus : je porte plainte.

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Je pense comme ta directrice, à mon avis il ne t'a pas reconnu( ce qui n'est pas une excuse en soi, c'est sûr).

A ta place je ferai remonter à l'autonome ( en même temps tu n'étais pas dans ta fonction alors je ne sais pas si ça peut être pris en compte).

Par contre je ne porterai pas plainte ( attention je n'excuse pas ce monsieur ni ne lui donne des alibis bien qu'il sorte d'HP)

J'attendrai le moment de revenir en classe, s'il continue son manège, là je porterai plainte sinon j'oublierai si les rapports deviennent normaux et cordiaux ( il ne t'aura alors pas reconnu effectivement)

Ces personnes là ( sans porter de jugement hein) n'ont aucune limite et n'ont même pas conscience de ce qu'elles font, il est apparemment alcoolique, a des problèmes psychiatriques. Si tu portes plainte maintenant, sa haine va s'attiser inutilement envers toi et l'année risque d'être dure.

Il n'a pas à parler comme ça, c'est sûr mais il ne devait pas être dans son état normal, tu dis toi même qu'il respecte les maitresses, s'il t'avais reconnu il n'aurait certainement pas bronché.

Calme-toi et dis toi que ce n'était pas dirigé contre toi, il doit certainement faire un complexe d'infériorité, et se sentir constamment agréssé.

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  • 2 semaines plus tard...

Moi je ferai une main courante et j'attendrai de revenir en classe pour voir son attitude. S'il récidive, il y a la main courante pour signaler que tu as déjà été victime de cette personne et qu'il te voyait comme une enseignante et pas comme un individu lambda, même en arrêt maladie, son agression envers un fonctionnaire existera.

Ensuite, égoistement, tout dépend de ta forme, c'est bien de se défendre contre les exces de la société mais en attendant, c'est toi qui sera en face de lui tous les jours (même avec le soutien de l'autonome), auras tu la force de gérer ce conflit ? Il y a un moment où il faut te préserver pour retrouver des forces et ensuite mener les combats !

Bon courage...

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Pourquoi est-ce que c'est pire dans le privé? ( je ne connais rien au privé, c'est juste une question, pas une attaque hein :happy: )

Est-ce qu'ils ont moins de soutien? Sont-ils plus décriés (j'aurais pensé le contraire)?

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L'autre jour, j'ai cherché à comprendre quand on pouvait porter plainte pour menaces (à titre perso, mais rien à voir avec l'école pour mon cas). Si j'ai bien compris le texte de loi, il faut que la menace soit (ré)itérée (il faut qu'il y ait menaces 2 fois ou plus dans un laps de temps de 3 ans) pour qu'il y ait plainte possible.

En ce qui te concerne, il faudrait voir s'il y a un lien avec ta fonction ou pas et si ça change quelque chose niveau textes de loi.

Le minimum serait de faire une main courante, ne serait-ce qu'à titre indicatif. S'il recommence, au moins, il y a une trace de ce qu'il s'est déjà passé.

Si vous comprenez les textes différemment, dites-le moi, ça m'intéresse ;)

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Si j'ai bien compris le texte de loi, il faut que la menace soit (ré)itérée (il faut qu'il y ait menaces 2 fois ou plus dans un laps de temps de 3 ans) pour qu'il y ait plainte possible.

Pourrais-tu indiquer les références du texte que tu as consulté ?

Parce que moi, j'ai toujours cru que le dépôt de plainte était un droit, pour tous, et quelle qu'en soit la raison, et que les policiers qui refusent de prendre notre plainte étaient en tort.

Mais je n'ai pas de texte l'affirmant !

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http://www.legavox.fr/blog/maitre-haddad-sabine/menaces-injures-quel-fondement-poursuivre-1653.htm#.UshF09GA200

Articles 222-17/18/19 du Code Pénal.

je cherche ailleurs (ce n'est pas sur ce site que j'avais été, il me semble). A relire les textes, ça indique la peine encourue s'il y a réitération des menaces, mais pas forcément qu'on ne peut pas porter plainte directement...

Pour mon cas, malgré une plainte précédente pour violences effectives, la police a juste pris une main courante lorsque je suis revenue pour menaces et injures (de la part du même individu). C'est pour ça que je cherche à comprendre le pourquoi du comment le policier m'a dit qu'il ne pouvait pas prendre de plainte. Mais n'étant pas juriste...

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parce que ça le faisait suer... un gendarme ou un policier n'ont pas le droit de refuser de prendre une plainte... meme si tu viens porter plainte parce qu'un extraterestre vert à 8 bras t'a menacé.

Le seul juge dela recevabilité d'une plainte c'est le procureur et tu peux d'ailleurs adresser ta plainte directement à lui

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Alors, soit je passe par un avocat afin d'être bien sure de mes droits, soit j'en reste là pour ne pas "attiser" la haine et la violence de l'autre... Mais si ça devait se reproduire alors j'insisterai fortement pour déposer plainte et rien d'autre.

(désolée, je dévie un peu le sujet du post :blush: )

Ceci dit, s'il n'y a menace "qu'une" fois mais qu'une peine ne peut être prononcée qu'à partir de deux menaces, qu'advient-il de la première plainte ? A quoi sert-elle si au final ça en revient à une main courante niveau conséquence pour l'accusé ?

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un gendarme ou un policier n'ont pas le droit de refuser de prendre une plainte...

C'est ce que je crois aussi... mais je ne sais plus d'où je tire cette information. aurais-tu un texte qui le confirme ?

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Je sais pas si ça t'a été conseillé mais tu devrais faire une trace écrire et explique a ton ien ce qu il s est passé ! Comme c est dans l'enceinte de l école et que tu y travailles en tant normal !!

Au moins il y a une trace ! Et ton supérieur qui est au courant !

Après en effet tu peux déposer une main courante !

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