yoyo1827 Posté(e) 4 mai 2014 Posté(e) 4 mai 2014 Merci Eleais pour cette précision qui a effectivement son importance. Les 2 situations m'intéressent. C'est vrai que la notion d'information préoccupante a changé beaucoup de choses. Au niveau des centres d'appel du 119, il y a eu une augmentation des appels dans ce sens. Par contre cela rend les données beaucoup plus complexes à analyser. Dans le questionnaire effectivement je ne différencie pas les deux, sauf dans la façon dont l'information va être traitée: AS du conseil général ou bien procureur de la République. Et effectivement , il y a aujourd'hui plus d'informations préoccupantes que de signalements. Maintenant, pour ce que j'en ai vu, suivant les académies, la terminologie employée n'est pas toujours la même. Dans l'une on utilisera la fiche navette 1 plutôt que la 2, etc... Je me suis donc autorisée des raccourcis, peut-être pas très judicieux. C'est aussi l'intérêt d'avoir des interlocuteurs à même de me faire remarquer ce genre de chose.
marikikou Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 bonjour je remonte le post. Savez-vous la procédure à suivre en cas d'IP? Faut-il faire part de nos doutes à l'IEN qui prend la décision de faire une info ou non??? merci
dada Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 bonjour je remonte le post. Savez-vous la procédure à suivre en cas d'IP? Faut-il faire part de nos doutes à l'IEN qui prend la décision de faire une info ou non??? merci Au choix, tu peux appeler ton IEN ou une autre personne ressource ,comme les puer de PMI si la famille est suivie par exemple, pour avoir un autre regard que le tien ou celui de ton équipe, sinon tu fais seule mais dans tous les cas ( ici au moins) tu dois envoyer une copie à ton IEN. La dernière que j'ai faite , j'ai pris la décision seule après concertation avec ma collègue, l'IEN a été averti a posteriori.
Polythene Pam Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Je me fais aider par le maître G (youpi ! Il y en a encore un !!!), ou le médecin scolaire (beuuhhhh.... on n'en aura plus d'ici une semaine...). Bien sûr, copie à l'IEN.
El Popo Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Suite à un oeil au beurre noir sur un élève de PS, j'ai conseillé à une collègue de faire un RIP et de le faire remonter dans la journée à l'IEN. Une autre collègue me soutient que non, car selon elle, le RIP ne s'envoie qu'après avoir discuté avec les parents... je ne suis pas de cet avis. Connaissez-vous un texte qui régisse les conditions d'envoi un tel document ?
dada Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Donc si on suit ta collègue, un enfant arrive, tu ne vois rien mais à la sieste hop tu constates de multiples ecchimoses bien marquées et bien pas de soucis, tu attends le lendemain matin pour voir les parents avant de faire l'IP ( parce que bien entendu cet enfant va au TAP).....Je n'ai pas de texte mais comme dirait l'ours, mon bon sens paysan.... Regarde sur le site de ton inspection, ici on a un lien pour l'enfance en danger.
Moustache Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Lors d'une animation péda sur le sujet, il y a déjà quelques temps, on nous avait précisé qu'il valait mieux éviter d'en parler à la famille. Car il y avait risque qu'elle fasse disparaitre des traces, voire déménage dans les cas les plus graves... C'est une question qui m'a souvent posé problème, mais nous avons la chance d'avoir une "équipe locale" qui peut faire intervenir quelqu'un dans l'école au moindre doute et dans un délai très raisonnable. Mais il vaut mieux s'en tenir aux textes officiels : Conformément à l’article L. 226-2-1 du Code de l’action sociale et des familles, les personnes qui mettent en œuvre la politique de protection de l'enfance ainsi que celles qui lui apportent leur concours (partenaires institutionnels, autorité judiciaire, services publics, établissements éducatifs publics et privés…) ont l’obligation, sauf intérêt contraire de l’enfant, d’informer préalablement, selon des modalités adaptées, le père, la mère, toute autre personne exerçant l’autorité parentale ou le tuteur de la transmission d’une information préoccupante.
El Popo Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Disons qu'on a déjà eu un RIP pour un autre enfant de la fratrie l'an dernier, et on n'avait pas prévenu la famille... le type a déboulé comme un missile en incendiant tout le monde, pas commode. Et comme on nous a rappelé en animation que le RIP préjuge d'une volonté de dialogue avec les parents, nous avons pensé qu'il serait mieux de faire ainsi. Après, un signalement au procureur, là, c'est autre chose... mais nous n'en sommes pas là pour le moment. Là, j'espère juste que ma collègue (très pressée, pas le temps pour ça ce midi... hum) a bien envoyé le RIP à l'IEN... je vois bien l'utilité maintenant, comme l'évoquait graindecafe dans un message précédent, de faire en sorte que ce soit le direteur qui se charge de centraliser tout ça : au moins, on est sûr que c'est fait. :-/
dada Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Disons qu'on a déjà eu un RIP pour un autre enfant de la fratrie l'an dernier, et on n'avait pas prévenu la famille... le type a déboulé comme un missile en incendiant tout le monde, pas commode. Et comme on nous a rappelé en animation que le RIP préjuge d'une volonté de dialogue avec les parents, nous avons pensé qu'il serait mieux de faire ainsi. Après, un signalement au procureur, là, c'est autre chose... mais nous n'en sommes pas là pour le moment. Là, j'espère juste que ma collègue (très pressée, pas le temps pour ça ce midi... hum) a bien envoyé le RIP à l'IEN... je vois bien l'utilité maintenant, comme l'évoquait graindecafe dans un message précédent, de faire en sorte que ce soit le direteur qui se charge de centraliser tout ça : au moins, on est sûr que c'est fait. :-/ Ici nous n'avons pas à signaler au procureur, c'est la cellule qui centralise toutes les IP et qui décide des suites. Il y a quelques années, nous devions décidé si les IP relevaient de l'ASE ou du procureur. Pour ma part je suis bien heureuse que ce soit la cellule qui s'en charge maintenant, même si en cas d'urgence nous pouvons toujours appelé directement le procureur. Je ne connaissais pas le texte de Moustache, j'ai toujours fait et envoyé les IP seulement ensuite j'informe les familles , sauf en cas de suspicion de pédophilie car là nous avons ordre de ne rien dire à la famille.
Moustache Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Un complément d'info : Faut-il avertir les parents en cas d’information préoccupante ?http://www.autonome-solidarite.fr/articles/information-preoccupante
graindecafé Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Tu peux trouver ici les procédures en usage dans notre académie (il y a sans doute l'équivalent dans la tienne) : lhttp://buldep13.ac-aix-marseille.fr/consult/index.php?page=2&id=51 Je site : Pour toute suspicion de violence sexuelle, la question de l’information à la famille doit se poser. Il est conseillé de se rapprocher des personnels médico-sociaux, missionnés dans la protection de l’Enfance, afin d’évaluer au mieux la conduite à tenir. Généralement les parents sont informés, sauf : Dans les situations de violence intra familiales graves Dans le document que nous devons compléter, il y a une case à cocher : les parents ont-ils été avertis ? Oui, non. Par oral ou par écrit. Pour la dernière IP que j'ai faite, fin novembre, j'avais dans un premier temps fait se déplacer le médecin scolaire pour effectuer le constat, et dans la foulée convoqué le père en présence du médecin (curieusement, en appelant le père le matin, je lui ai dit que j'exigeais sa présence à 14h30, il n'a pas protesté et s'est présenté à l'heure dite). Je lui avais montré l'IP que j'allais faire s'il ne modifiait pas son comportement. Il s'est engagé à ne plus lever la main sur son fils. Un mois plus tard, c'est la petite sœur de CP qui a alerté elle-même sa maitresse : j'ai convoqué les parents et je leur ai annoncé que je faisais l'IP. Les parents ont tout fait pour essayer de me faire changer d'avis, je vous passe les détails. Je leur ai envoyé un courrier papier prévu dans la procédure. Les services sociaux ont vite réagi. La mère est revenue me voir, l'AS lui avait faire lire mon IP, ce qui est normal. Je suis directrice, j'assume. Toujours bien mesurer la portée de ce qu'on relate : les faits, rien que les faits, la chronologie, les citations exactes... Éviter les hypothèses, les avis persos. Ça fend le coeur parfois, rien que rédiger tout ça en pensant aux élèves que nous connaissons de si près et dont le sort nous touche...
Nao Posté(e) 28 janvier 2015 Posté(e) 28 janvier 2015 Chez moi, on ne prévient la famille que si l'on sent que l'on ne sera pas menacé par elle. En gros, c'est au jugé.
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