Goëllette Posté(e) 29 janvier 2014 Posté(e) 29 janvier 2014 Non, je crois que la petite n'est suivie qu'en libéral (kiné). Pas de demande de faite, la demande de PPS est prévue. Je précise que cette petite fille n'a pas de retard intellectuel, et qu'elle marchera... un jour ! Super ! Je pense néanmoins qu'il est impératif de faire se réunir une équipe éducative avant son entrée à l'école afin de définir tous les points de sa scolarité. Elle doit bien être suivie par des médecins spécialistes dans le privé, cette petite. Pas que par un kiné.
Goëllette Posté(e) 31 janvier 2014 Posté(e) 31 janvier 2014 Je pense aussi que c'est super chouette, mais il n'est absolument pas normal que ça se fasse uniquement à cause de l'insistance et la bonne volonté des enseignants. Et il ne faut surtout pas que l'insistance et la bonne volonté de l'un laisse supposer que ce sont ceux qui refusent qui sont des vilains. Ce sont les différentes administrations qui ne sont pas à la hauteur !
Pascal Oudot Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Pas d'accueil de handicap sans passage par la MDPH, et élaboration d'un PPS.
gihem Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Pas d'accueil de handicap sans passage par la MDPH, et élaboration d'un PPS. Quand le handicap est avéré, OK, mais parfois il y a handicap manifeste mais déni des parents (exemple: autisme) et si ceux-ci insistent pour que leur enfant soit inscrit, on est obligé d'accueillir.
Pascal Oudot Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Alors à l'enseignant de contacter son référent pour faire bouger les choses. Il est impensable d'accueillir un enfant sans projet alors qu'il va monopoliser des grandes énergies pour la collectivité. Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'on admet d'abord, et qu'on pose les questions ensuite. Mais dans ce cas-là, il est nécessaire de convaincre que la MDPH est un passage obligé, et je n'aurais pas peur personnellement de refuser l'accueil sans cette condition. L'admission est une chose, l'accueil en est une autre. Si l'administration veut une admission, pas de souci! Cela ne signifie pas qu'on doive admettre qu'une famille pose ses conditions à l'école publique, surtout si celles-ci doivent être au détriment des autres élèves. Et pour couper court à tout reproche qui pourrait mettre en doute mes compétences de directeur ou ma façon de voir les choses, je précise que sur les deux classes qui restent dans mon école nous avons deux handicaps (un en fauteuil, et un autre qui réclame des soins médicaux plusieurs fois par jour), un par classe.
dada Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Il faut d'abord que le handicap soit reconnu, pour certains c'est simple , par exemple l'enfant en fauteuil ou une trisomie pour d'autre bcp plus complexe... J'ai cette année un petit en PS qui nous interroge, pour nous, il est dans le handicap mais les parents ne disent rien et il n'est pas encore passé par les cases médecin de PMI...J'ai un autre élève qui est en situation de handicap mais en attente de passage devant la commission depuis aout dernier.... il est en GS .... Je fais quoi, je le laisse à la porte??? L'an dernier j'avais deux enfants dans ces situations dans ma classe, pour l'un ok dossier fait et étudier, pour le second, maman dans le déni complet malgré les rendez-vous, les EE, le maintien et la prise en charge psy... Elle refusait de déposer le dossier... J'ai dû faire les papiers pour que ce soit l'IA qui fasse cette démarche, dans ces cas là tu fais quoi tu inscris sans admettre???
graindecafé Posté(e) 1 février 2014 Posté(e) 1 février 2014 Certaines familles peuvent être dans le déni pendant des années, pour des raisons compréhensibles. Il est plus "facile" de monter de bons dossiers MDPH lorsque le handicap de l'enfant est "visible" de tous, et déjà connu avant l'entrée en maternelle. Pour les troubles qui se révèlent plus tard, et qui parfois peuvent avoir échappé aux médecins, PMI, pédiatres, amener les familles à prendre en compte les difficultés réelles, accepter les tests, les réunions, le handicap, puis parfois les décisions d'orientation qui vont avec.... ça peut durer longtemps. J'en ai plusieurs exemples dans ma carrière, dont un en ce moment. Alors, je scolarise, oui, je remue ciel et terre, et je mesure ma réussite à celle des élèves qui d'un coup prennent goût à l'école.
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