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Posté(e)

On devrait débuter une liste des bienfaits de la réforme. ça aiderait les collègues! :yahoo:

Posté(e)

Pourquoi la loterie ? Pour pouvoir ne plus travailler ?


On devrait débuter une liste des bienfaits de la réforme. ça aiderait les collègues! :yahoo:

Laisse donc ses partisans faire leur boulot !

Posté(e)

De l'ironie ça fait parfois du bien Goëlette, il ne faut pas tout prendre au premier degré :smile:

Sinon bien sur la loterie pour pouvoir lâcher ce boulot qui devient torture !

L'avantage c'est que cette année l'ensemble des parents chez nous s'est mis à estimer que nous avions grandement mérité nos vacances !! (et leurs petits épuisés également !!)

De plus, après y avoir mis le temps et à force de les renvoyer sur les responsables mairie/périsco, ils ont aussi bien compris d'où venaient les décisions et du coup ne nous tiennent absolument plus rigueur de leurs petits tracas causés par les rythmes, ils s'adressent désormais à la source :devil: :devil: !

Enfin, le discours des doléance est en train de se transformer quand chéri d'amour a un soucis avec d'autres enfants etc non réglé à l'école, ils précisent très souvent d'eux-même quand ça s'est passé à la cantine/périsco/garderie du soir (très souvent nous intervenons aussi à ce moment car nos "petits durs" ont besoin de savoir que quoi qu'ils fassent où que ce soit nous sommes au courant et sanction il y aura (et protection des autres enfants il y aura!)) En gros tacitement ils savent que sur le temps scolaire les adultes assurent et que sur les autres moments ... ça dépend des adultes et de leur force d'inertie !!

Posté(e)

Ca dépend certainement des communes et des accords.

A paris, il y a les REV qui sont responsables....

Dire qu'en constatant que c'était nul une année, on remet ça......pffft !

J'en suis malade....!!! Pire: Je joue au loto pour la première fois de ma vie!!!

Je viens de dormir de 19h45 à 9h30.......Je n'ai pas fait la fête ce weekend.......mais bon je vais pas tout mettre sur la tête des rythmes !

En attendant, je cherche un texte régissant nos droits concernant le partage de la classe.

Des rumeurs d'invasion de nos classes ( à laquelle nous échappions cette année pour les MS et GS et qui s'est faite sans protestation chez les PS) ont circulé....Evidemment, la REV nous annoncera ça le 1er septembre pour une rentrée le 2.......Avoir le droit à qch exempte de prévenir courtoisement les personnes concernées.

Posté(e)

Et on continue à détricoter !

Accueils périscolaires : de nouveaux assouplissements réglementaires en préparation

08 juillet 2014Catégorie : Jeunesse Éducation populaire Ministères et institutions Réglementation

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De nouveaux changements réglementaires sont en préparation pour faciliter la mise en place de la réforme des rythmes éducatifs à la prochaine année. Quelques pistes, avec toutes les réserves d’usage puisque ces mesures ne sont pas encore entérinées.
La règlementation ça change tout le temps

« La règlementation ça change tout le temps. » fait partie des remarques qui ont le don de m’agacer, tant je trouve le plus souvent justifiés, voire pertinents, les aménagements réglementaires proposés par l’administration. Mais il faut bien reconnaître que sous la pression des collectivités locales qui ont de réelles difficultés financières pour mettre en œuvre la réforme des rythmes, notre petit Ministère de tutelle n’est pas en position de force. Il a dû « lâcher du lest », pas qu’un peu, et ça n’est pas fini…

Les changements 2013

Récapitulons pour commencer les aménagements réglementaires « à titre expérimental » que la réforme des rythmes a occasionnés en 2013 :
desserrement des taux d’encadrement du périscolaire (1 animateur pour 14 enfants de moins de 6 ans, 1 animateur pour 18 enfants à partir de 6 ans) en cas de PEDT (décret du 2 août 2013),
• déclaration possible de l’accueil périscolaire dès une heure d’ouverture au lieu de deux heures (décret du 2 août 2013),
• prise en compte des intervenants ponctuels dans le taux d’encadrement (décret du 2 août 2013),
• possibilité de diriger, sur dérogation, avec le BAFD un accueil périscolaire accueillant plus de 80 enfants (arrêté du 12 décembre 2013).

L’évaluation du dispositif au bout des trois ans d’expérimentation permettra de décider si ces mesures provisoires seront ou non pérennisées.

Ce qui reste à venir

Ce chantier n’est pas clos. Sous toute réserve de finalisation, nous vous dévoilons ici les nouvelles mesures à l’étude pour faciliter encore plus la mise en œuvre de la réforme par les collectivités. En effet quatre projets de modifications réglementaires sont à l’ordre du jour de la réunion du Conseil national de l’éducation populaire et de la jeunesse (CNEPJ) du 16 juillet 2014.

Simplification de la distinction entre périscolaire et extrascolaire

Dès lors qu’il y a classe dans une journée (par exemple le vendredi matin pour les collectivités qui regroupent les TAP sur 3 heures le vendredi après-midi comme le permet le décret Hamon ; ou beaucoup plus généralement lorsqu’il y a école le mercredi matin), les activités d’accueil de loisirs du reste de la journée seront considérées comme du périscolaire et non plus de l’extrascolaire.
Ce qui signifie que ce sont les taux d’encadrement plus souples du périscolaire qui s’appliqueront l’après-midi. Ce changement à venir permettra sans doute aux collectivités de faire des économies substantielles. Mais il est à craindre que cette décision de généralisation d’un encadrement « desserré » signifie la mort de l’accueil de loisirs du mercredi dans sa forme actuelle, avec la qualité éducative qui lui est reconnue unanimement.
De plus, le projet de décret relie « définitivement » l’accueil de loisirs périscolaire à l’école : « En accueil de loisirs périscolaire, ces activités sont complémentaires du projet d’école. » Y compris donc, si le texte est adopté, pour le mercredi après-midi.
Bien sûr la cohérence éducative est toujours à rechercher dans l’intérêt de l’enfant. Le lien avec le projet d’école est aussi une évidence dans les TAP. Par contre cette complémentarité risque d’être plus difficile à mettre en œuvre dans les petites communes où l’accueil de loisirs est commun à des écoles au projet différent (public-privé par exemple).

Dérogation au seuil de 300 enfants

Selon l’article R.227-1 du Code de l’action sociale et des familles, un accueil de loisirs peut accueillir de 7 à 300 mineurs.
Un projet de décret est à l’étude, permettant de dépasser ce seuil de 300 enfants en périscolaire, dans le cadre de la réforme des rythmes. Cela permettrait de s’adapter à la taille de certains groupes scolaires, sans devoir recourir à plusieurs déclarations pour un même établissement. L’effectif maximum de l’accueil de loisirs périscolaire serait alors celui de « l’effectif maximum de l’école à laquelle il s’adosse ».
Par contre, lorsque l’accueil se déroule sur plusieurs sites ou lorsqu’il regroupe des enfants de plusieurs écoles, l’effectif maximum accueilli resterait limité à 300.

Extension des qualifications pour être animateur
Afin de permettre d’embaucher en tant que personnes qualifiées davantage d’animateurs, le Ministère étudie une extension de l’arrêté du 9 février 2007.
Pourraient ainsi être reconnues comme pouvant exercer des fonctions d’animation dans un accueil de loisirs ou un séjour de vacances les personnes titulaires des diplômes suivants :
• le Bapaat (toutes options),
• le diplôme d’animateur de section de jeunes sapeurs pompiers,
• le diplôme d’Etat de moniteur éducateur (Deme),
• le diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi).

Allongement de la durée de la dérogation Bafd

Un projet de modification de l’arrêté du 12 décembre 2013 a également été porté à l’ordre du jour de la séance du CNEPJ. Rappelons que cet arrêté permet aux titulaires du Bafd de diriger, sur dérogation, un gros accueil périscolaire accueillant plus de 80 enfants. L’arrêté actuel limite à un an cette possibilité.
Il s’agit là d'allonger de 1 à 2 ans la première dérogation à l’obligation de détention d’un diplôme professionnel pour la direction d’un gros accueil de loisirs périscolaire accueillant plus de 80 enfants, sur une durée de plus de 80 jours. Au-delà des 2 ans, cette période pourrait être prorogée pendant un an, ce qui correspondrait au total aux 3 ans de la période transitoire fixée par le texte.
Réserves et publication des textes
Ces projets de textes sont présentés avec toutes les réserves que le lecteur comprendra, puisque des modifications peuvent être effectuées à la suite de l’avis du CNEPJ.
Par ailleurs, aucune date de publication ne peut être avancée à ce jour : outre l’avis du CNEPJ sont requis celui du Commissaire à la simplification et du Conseil national d’évaluation des normes. Chacune de ces étapes peut prendre un certain temps.
Enfin et surtout, la partie « décret », qui modifie le Code de l’action sociale et des familles, doit passer par la case Conseil d’État, dont on se souvient que la moulinette a parfois été féroce pour le texte initial.
Roselyne Van Eecke
Posté(e)

Tiens le SGEN semble vouloir passer à confesse !

http://www.cfdt.fr/portail/sgen/metier/enseignants-du-premier-degre/vrai-/-faux-la-reforme-des-rythmes-scolaires-srv1_212814

Il manque une grande précision! Le SGEN continue de prétendre que la semaine de 4 jours aurait des conséquences sur le classement PISA !!! Sans développer sur la stupidité d'une telle affirmation, on peut déjà leur rappeler que les élèves PISA 2012 ont justement connu la semaine des 4,5 jours !!!....Il faudrait arrêter avec les affirmations erronées, non ?

Posté(e)

Chose curieuse en 2013 : le ministre lui-même, beaucoup plus mesuré après la publication des résultats PISA, n’a plus évoqué que des « résultats préoccupants » sans même mettre en avant les progrès, ce dont tout ministre de l’Education se serait naturellement pourtant empressé. Il faut dire que l’« électrochoc » avait été fort heureusement anticipé, avec un argumentaire bien rodé dans un communiqué presque immédiat du ministère de l'Éducation nationale : « PISA 2012 donne raison à la refondation de l'école ». Sur son site officiel, une belle infographie, entretenant la confusion sur la baisse en mathématiques et la baisse en général (« Des résultats qui s’aggravent », « la France perd cinq places au classement PISA »), apporte ainsi, le jour même de la publication des résultats PISA, des solutions prêtes à l’emploi.

Une telle prévoyance forcerait l’admiration si elle n’était pas le produit d’une forme d'idéologie. Avant même la publication de PISA 2012, Vincent Peillon ne s’appuyait-il pas sur ses résultats pour justifier sa grande réforme des rythmes scolaires… même si les élèves évalués par PISA n’ont jamais connu que la semaine de quatre jours et demi ?

http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/60-nouvelle-livraison-de-pisa

Posté(e)

A force de changer des trucs par-ci, par là on finira par de nouveau avoir le droit à la semaine de 4 jours....:D

Posté(e)

Je corrige et précise : Le SE UNSA dit la même chose que le SGEN concernant PISA....Tu pourras le rappeler aux PE avant les élections pro ! :sweatingbullets::secret:

Posté(e)

A force de changer des trucs par-ci, par là on finira par de nouveau avoir le droit à la semaine de 4 jours.... :D

Avec les pseudos syndicats qui demandent justement 4,5 jours, ça m'étonnerait; sauf si on les sanctionne lourdement aux élections professionnelles. On s'est fait empapaouter comme jamais !

Posté(e)

Petit rappel pour comprendre comment on a pu arriver à une telle catastrophe:

La FCPE change de tête sous tension
Laurent Mouloud
Mercredi, 5 Juin, 2013
Paul Raoult a remplacé Jean-Jacques Hazan à la présidence de la première fédération de parents d’élèves. Une nomination qui intervient sur fond de contestation de
la ligne politique.

Après le départ de Jean-Jacques Hazan, entériné en mai dernier, Paul Raoult a été porté, ce week-end, à la présidence de la première fédération de parents d’élèves. La nomination de ce proche de l’ancienne figure médiatique de la FCPE intervient alors que de profondes dissensions ont éclaté depuis des mois à propos de la ligne politique suivie par la direction nationale.

Lors du congrès de Toulouse, il y a trois semaines, le collectif Ambitions FCPE, qui regroupe d’anciens administrateurs et un actuellement en poste, a une nouvelle fois déploré le « suivisme » et « l’alignement quasi fusionnel » de Jean-Jacques Hazan sur les positions du ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon. « Ce n’est pas juste une affaire de personne mais bien des divergences sur les idées, précise Sébastien Léger, administrateur et membre du collectif. La politique de la FCPE ne peut pas se résumer à applaudir tout ce que dit le gouvernement alors qu’il existe aujourd’hui un décalage énorme entre le discours et la réalité. »

Le dossier des rythmes scolaires a révélé l’ampleur de la fracture. Alors que de nombreux parents dénonçaient une mise en œuvre précipitée et dangereuse, l’équipe nationale a continué de défendre vaille que vaille cette application. Jean-Jacques Hazan est même allé jusqu’à appeler ses concitoyens à « sanctionner », lors des municipales de 2014, les élus qui traîneraient des pieds.

une direction en retrait

sur la gratuité, la laïcité

Un soutien aveugle, selon ses détracteurs, qui escamote les sujets réels de critiques. « À Rouen, assure Sébastien Léger, comme dans beaucoup de villes, la réforme des rythmes va se traduire par un quart d’heure de pause méridienne en plus et une demi-heure de goûter en fin d’après-midi, à l’heure où les enfants sont censés avoir un regain d’attention ! Une aberration et pourtant, à aucun moment, je n’ai entendu Jean-Jacques Hazan dire que cela n’allait pas... »

Au-delà des rythmes, Ambitions FCPE estime que l’actuelle direction est en retrait sur la défense de certaines valeurs fondatrices comme la gratuité ou encore la laïcité. Lors du congrès, la ligne Hazan a proposé une modification des statuts, finalement rejetée, qui aurait permis d’accueillir, au sein de la fédération, les parents d’élèves de tout « établissement de formation initiale », et non plus seulement des établissements publics. Ouvrant ainsi la porte aux prépa, aux BTS tout comme aux familles du privé confessionnel. Une modification avortée qui faisait écho à la décision du tribunal de grande instance de Paris. Saisi par Ambitions FCPE, celui-ci avait déjà annulé, en décembre dernier, l’élection de quatre administrateurs proches de Jean-Jacques Hazan dont les enfants étaient apprentis, en classe prépa ou en BTS.

Malgré ces tensions, la majorité issue du dernier congrès est restée largement acquise à la direction sortante. « Faute d’un scrutin proportionnel, nous n’avons qu’un administrateur sur vingt-quatre alors que nos motions ont obtenu entre 30 et 40 % des suffrages ! » déplore Sébastien Léger. Quant au bureau national, sept des huit membres sont issus de la précédente équipe. C’est le cas de Paul Raoult, ancien vice-président. Le nouveau responsable de la fédération relativise ces reproches et rappelle que sous les cinq ans de présidence Hazan, la fédération a gagné 15 % d’adhérents supplémentaires. « Je m’inscris entièrement dans sa ligne politique, prévient-il. Même si j’ai une personnalité différente, je travaille toujours à trouver un consensus, à fédérer. »

- See more at: http://www.humanite.fr/societe/la-fcpe-change-de-tete-sous-tension-543057#sthash.It2KCQdU.dpuf

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