Zarko Posté(e) 3 mars 2014 Posté(e) 3 mars 2014 http://www.vousnousils.fr/2014/03/03/enseignant-le-metier-dont-personne-ne-veut-barometre-jobintree-2014-552652 Vu le salaire et les réformes ubuesques, pas étonnant... On peut aussi critiquer la méthodologie de cette étude....
calia Posté(e) 4 mars 2014 Posté(e) 4 mars 2014 Mouais... Alors justement sur la méthodologie : le recrutement des prof se fait principalement par concours et à la marge par des annonces telles que celles proposées par le site; deuxièmement, j'imagine que les recrutements de vacataires se font plus avant la rentrée (juin 2013) qu'en décembre. C'est surtout en voyant baisser le nombre de candidats au concours qu'on peut se rendre compte de la baisse d'attrait de notre profession...
prof désécol Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Le Parisien 29/04/14 http://www.leparisien.fr/societe/sondage-les-instits-ont-peur-des-parents-29-04-2014-3803203.php Sondage : les instits ont peur des parents " [...] c'est « la méfiance, voire la défiance » qui domine le discours des directeurs vis-à-vis de ces parents qu'ils croisent tous les jours ou presque à la grille de l'école. Pour 40,3 % d'entre eux, les liens se sont détériorés ces dernières années. Six sur dix pensent aussi que les parents « ne savent pas ce qu'il faut faire pour aider leurs enfants à la maison ». Mais, surtout, le chiffre est édifiant : près d'un sur deux affirment s'être fait agresser verbalement ou physiquement par des parents lors de l'année écoulée. [...] "
nola Posté(e) 29 avril 2014 Posté(e) 29 avril 2014 Franchement, c'est un peu fourre-tout, cette enquête qui met sur le même plan le parent qui scrute à la loupe l'emploi du temps de la classe et les programmes scolaires, et celui qui veut t'étriper.
tara13 Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Un article aujourd'hui dans le Café Pédagogique sur le manque d'enseignants reçus aux concours par rapport au nombre de postes ouverts : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/04/30042014Article635344377409854771.aspx
cyrille1 Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Et leur solution : recruter à bac + 2, voire bac + 1. Ou comment dévaloriser encore plus le métier.
nola Posté(e) 30 avril 2014 Posté(e) 30 avril 2014 Et leur solution : recruter à bac + 2, voire bac + 1. Ou comment dévaloriser encore plus le métier. Pas nécessairement si une formation bac+5 payée existe après le recrutement.
Krystalin33 Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 Etant dans un cursus en sciences de l'éducation, on nous a appris à nous méfier des "sondages" et autres baromètres d'opinion dont on peut en effet critiquer la méthodologie +++. Il me paraît plus réaliste de réaliser de vraies études sur le sujet, et il y en a eu de par le passé qui sont malheureusement toujours d'actualité. Si cela était aussi simple qu'une histoire de salaire et de valorisation/dévalorisation, le problème serait réglé depuis longtemps, non ? C'est éminemment plus complexe que cela car ça fait appel à de multiples variables (sociologiques, démographiques, économiques...). Il serait temps que l'on parle de vraies recherches sur le sujet, et qu'on mette à jour une nouvelle façon de repenser l'école : en prenant en compte les recherches actuelles sur l'école. Mes enseignants nous ont fait voir des choses qu'on est à des lieues de savoir dans la presse ou les sondages. Lisez plutôt des ouvrages issus de la recherche : Durkheim, Bourdieu, Passeron ou encore Dubet, Charlot (pour ne citer qu'eux). Il y a des recherches écrites dans les années 60, qui sont encore d'actualité. Un comble, quand on voit le nombre de réformes (soi-disant efficaces qui ont eu déjà lieu depuis... et qui se sont en fin de compte révélées plus un désastre qu'une avancée)...
mra Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 Etant dans un cursus en sciences de l'éducation, on nous a appris à nous méfier des "sondages" et autres baromètres d'opinion dont on peut en effet critiquer la méthodologie +++. Lisez plutôt des ouvrages issus de la recherche : Durkheim, Bourdieu, Passeron ou encore Dubet, Charlot (pour ne citer qu'eux). Il y a des recherches écrites dans les années 60, qui sont encore d'actualité. Un comble, quand on voit le nombre de réformes (soi-disant efficaces qui ont eu déjà lieu depuis... et qui se sont en fin de compte révélées plus un désastre qu'une avancée)... sans être en sciences de l'éducation, je suis d'accord sur le fait qu'en ce qui concerne les statistiques, il faut toujours connaitre l'entièreté de la démarche pour analyser...Du protocole au conclusions en passant par le public cible...Il est "facile" de faire dire ce que l'on veut à un sondage en anticipant... Sauf que cela reflète une partie de la réalité de terrain à mon sens. La souffrance au boulot due aux agressions de certains parents (verbales....) est réelle. Ensuite je ne suis pas certaine de bien comprendre la suite de ton message: Est-ce que tu critiques le fait que certaines recherches des années 60 soient encore d'actualité dans les classes, que les enseignants les utilisent et que c'est ça le comble: c'est désuet maintenant? Ou alors ces recherches sont encore d'actualité et on ne les utilise plus et c'est un comble. Je voulais une précision car je suis un peu fatiguée. Ne le prends pas mal, mais je suis enseignante depuis 1995 et je pense que je me mets un minimum au courant de ce qui se passe en terme de recherches, déjà parce que je tente de trouver des solutions pour remédier au difficultés rencontrées par mes élèves, voire mieux essayer d'anticiper avant que ces difficultés ne surviennent, d'autre part parce que je suis agent d'Etat et que cela fait partie des missions dûment notifiées dans le référentiel des compétences du professeur des écoles que je suis obligée de connaître... Enfin, je vais te raconter une petite histoire parce qu'on s'est déjà croisées sur ce forum et tu n'es pas dénuée de bon sens: Au début de ma carrière, j'ai été recrutée sur liste complémentaire et en deux jours je me suis retrouvée projetée remplaçante dans un autre département. Mon père, un vieux coucou enseignant et surtout réaliste quant à mon statut de débutante de surcroit défaillante dans le domaine scientifique (y'a qu'à voir mes notes au concours), m'a écrit toutes les fiches de prep de démarrage de nouvelles notions en maths du CP au CM2 (première séance sur la technique de l'addition à deux chiffres....) Il y avait le thème avec "première leçon sur la proportionnalité" qui en fait proposait 4 fiches de début de séances différentes. L'une d'entre elle avait l'annotation: à faire devant un conseiller péda, ou IMF ou inspecteur", deux ne comportaient aucune mention, et la 4° comportait "à ne pas faire devant un IMF, inspecteur ou conseiller péda mais marche à tous les coups"... Je pense en effet qu'un bon enseignant va savoir choisir entre toutes les méthodes proposées (sur les plans diachroniques et synchroniques) celles qui ont le plus de pertinence avec les élèves, en gardant celles qui ont fait leurs preuves, même si ce n'est pas avec la majorité des élèves, et revenir par exemple à d'autres méthodes pour ceux qui n'ont pas compris... Il ne faut pas tout jeter dans ce qui se faisait avant, et tout n'était pas mieux avant. Je pense qu'il en est de même partout dans le domaine de la pensée...Sinon les citations de Terence, de Platon et de Diderot on les jette et on ne garde que les propos de Bernard Henri Levy, par exemple... Evidemment qu'il faut se tenir au courant de la recherche (par exemple dans le domaine de "l'autisme", en sciences exactes, en géographie...Tant sur les connaissances que les procédures), mais je pense qu'il faut que nous fassions preuve de discernement.
abel27 Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 Il me paraît plus réaliste de réaliser de vraies études sur le sujet, et il y en a eu de par le passé qui sont malheureusement toujours d'actualité. Si cela était aussi simple qu'une histoire de salaire et de valorisation/dévalorisation, le problème serait réglé depuis longtemps, non ? C'est éminemment plus complexe que cela car ça fait appel à de multiples variables (sociologiques, démographiques, économiques...). Ben, justement, je ne crois pas que la variable salaire ait jamais été utilisée... Alors, nous faire croire que ça n'a aucun rapport, c'est au mieux un écran de fumée, au pire, du foutage de gueule.
nola Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 En fait, si, la variable salaire a été utilisée avec la création du corps des PE: augmentation salariale contre recul de l'âge de la retraite, perte du logement de fonction, alourdissement des obligations de service, blocage du point d'indice, qui de toute manière avait déjà cessé de suivre l'inflation depuis un moment. Reste à savoir si ça nous a été réellement favorable sur le long terme.
abel27 Posté(e) 1 mai 2014 Posté(e) 1 mai 2014 En fait, si, la variable salaire a été utilisée avec la création du corps des PE: augmentation salariale contre recul de l'âge de la retraite, perte du logement de fonction, alourdissement des obligations de service, blocage du point d'indice, qui de toute manière avait déjà cessé de suivre l'inflation depuis un moment. Reste à savoir si ça nous a été réellement favorable sur le long terme. Non. Dernière étude à l'appui (faudra que je remette la main dessus). Il faut plus de temps aux Pe pour atteindre un salaire qu'aux anciens instits. Donc, j'attends encore la variable salaire. Là, elle est utilisée à la baisse (augmentations des cotis) et on en voit les résultats.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant