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Posté(e)

Oui, et il semble malheureusement que le "handicap" soit parfois une notion ... assez ouverte et floue pour permettre quelques abus.

Depuis 2005, le handicap (sans les guillemets) est reconnu et ouvre des droits, de façon encadrée... est-ce malheureux ?

Posté(e)

Bonjour,

Ce post s'adresse à celle et ceux qui ont pu passé par ineat/exeat les années précédentes.

N'ayant pas eu ma permutation de l'Hérault dans les PO (66) : 2 personnes sont passées et j'étais la 3ieme ….à la mauvaise place quoi !!!

Comment faire le forcing pour rentrer dans les PO. L'Herault me donnera mon exeat sans souci ..le problème est de rentrer dans le 66 en fait.

Qui appelé à l'inspection académique???? combien de fois ..bref je chercheur moyen de me faire connaître pour qu'il me prenne parce que là j'en peux plus de me faire 2h de trajet quotidien sans compter que l'on passe à la semaine de 5 jours !!!!!!!!!

HELP ..je sais que certaines sont déjà passées par là alors aidez moi (aidez nous). Pour info j'ai 397 points cette année…c'est ma 3ieme demande de permutation consécutives pour les PO (2ieme pour rapprochement de conjoint)…. mais ça va bientôt faire 10 que j'essaie de rentrer chez moi en fait (vu que j'ai eu le concours a LYON, il a fallu faire par étapes quoi!!)

Merci pour vos réponses

Bonjour

pas de solution à t'apporter, mais un témoignage : Je suis originaire de Perpignan, et j'ai plus de 30 ans d'ancienneté. Je demande depuis plus de 10 ans une permutation pour les P.O., mais je n'ai pas de points de séparation de conjoint (divorcé, ça ne compte pas).

Je ne peux donc pas obtenir de permutation par la voie normale du mouvement interdépartemental, puisque tous les rapprochements de conjoints me passent devant, alors qu'au départ, ce mouvement interdépartemental était fait pour que les collègues qui ont mangé leur pain blanc en ayant accepté depuis x années d'enseigner dans un autre département puissent revenir vers leurs racines.

Bref, je suis à 5 ans de la retraite et n'obtiendrai jamais ma permutation pour les P.O.

J'ai donc depuis plusieurs années fait des demandes d'exeat/ineat à la suite du mouvement interdépartemental. Normalement, cette procédure se fait par examen de dossiers, certains I.A. en profitant d'ailleurs -c'est de bonne guerre- pour "récupérer" des collègues à profil particulier. L'an dernier, j'ai eu un entretien avec le responsable du service concerné à l'I.A. de Perpignan. Il m'a indiqué que les dossiers ne sont même pas lus dans les P.O, quels que soient les arguments qu'ils contiennent, parce le département est excédentaire depuis plusieurs années et ne souhaite qu'une chose : voir partir plus d'enseignants qu'il en rentre.

Bon courage.

Pierre Noguer

Pour autant un collègue a obtenu le 66 cette année avec un barème de 81 points.

Tu as moins de points? De quel département viens-tu?

Mais non, j'ai bien plus de points puisque j'en ai 147. Je suis enseignant dans l'Isère depuis 1979. Mais le système de permutation ne garantit plus que les points d'ancienneté soient un critère suffisant pour muter. De quel département est le collègue en question ?

Du Tarn je crois….

Posté(e)

Oui, et il semble malheureusement que le "handicap" soit parfois une notion ... assez ouverte et floue pour permettre quelques abus.

Depuis 2005, le handicap (sans les guillemets) est reconnu et ouvre des droits, de façon encadrée... est-ce malheureux ?

oui c malheureux car des dossiers handicap traitent à la fois des cas lourds..mais

Posté(e)

aussi des cas qui n'ont absolument pas nécessité de muter a cause de leur maladie….

En gros le handicap sert de prétexte pour entrer dans des départements très convoités !!!!!! Parce que on avoir une maladie chronique et continuer à travailler dans son école (j'ai moi même le cas dans mon école….une collègue pourrait prétendre à monter CE dossier car elle a une maladie chronique mais cela ne l'empêche pas de travailler !!!!!)

Posté(e)

Effectivement, c'est bien à ce genre de cas que faisait allusion mes guillemets.

Pour faire bien comprendre mon témoignage, je reprends la situation :

Lorsque j'étais jeune instit, les permutations permettaient à des enseignants ayant une certaine ancienneté de pouvoir revenir dans leur département d'origine, département de naissance dans la plupart des cas, lorsque les aléas de la vie les avaient amenés à passer le concours dans une autre région, et qu'ils désiraient retrouver leurs racines, ou par exemple se rapprocher de parents vieillissants...

Ont été ensuite, à juste titre et pour résoudre des situations douloureuses, introduits en plus du barème basé sur l'ancienneté, des systèmes de points prenant en compte le handicap, soit de la personne concernée, soit d'un membre de sa famille (enfant par exemple), et également favorisant le rapprochement de conjoints.

Sur ces 2 plans, malgré l'encadrement que mentionne sssylvestre, il y a parfois des abus.

Par exemple sur le rapprochement de conjoint, j'ai lu et entendu des témoignages de jeunes collègues (jeunes au sens de l'entrée dans le métier, ce qui ne correspond plus forcément à jeune en âge aujourd'hui) qui ont choisi d'aller passer le concours dans un département réputé plus facile sur ce plan (concours) en faisant l'impasse de tout ou partie d'une vie commune pour 1, 2, 3 ans et qui tablaient sur les points supplémentaires au titre du rapprochement de conjoint pour pouvoir muter assez vite dans un autre département.

Et hélas, et je souligne et appuie fortement ce hélas, cela fonctionne parfois, permettant à des T2 qui ont effectué ce type de manoeuvre de muter, au détriment d'un vieux célibataire comme moi, qui ne peut rien obtenir, puisque ces personnes, avec leurs points supplémentaires, ont un total supérieur au mien, avec mes 34 ans d'ancienneté dans le département de l'Isère.

Je maintiens que je trouve cela injuste dans ces cas particuliers, soit de dossiers de handicap un peu abusifs (il existe des médecins très complaisants, comme dans toute profession sans doute) ou de séparation de conjoints calculés.

Sans doute certains ont moins de scrupules que d'autres.

Posté(e)

Il a quand même bon dos le mythe de la collègue "qui va très bien" et qui a établi un faux PACS avec un handicapé du sud de la France... :closedeyes:

Il a au moins le mérite de conforter les décideurs dans leur choix de division des personnels...

Car finalement, c'est bien de ça dont on cause.

Plutôt que de désigner des boucs-émissaires pour expliquer la détérioration des possibilités de mutation, il vaut mieux regarder l'évolution des politiques publiques. On a clairement changé de système, et l'ensemble des fonctionnaires subissent un changement dans leur gestion. J'entends ceux qui disent ici "moi de mon temps - j'ai 50 ans - il était plus facile de muter" et c'est vrai... Comme il était aussi plus facile de bénéficier d'un stage de formation continue, d'une carrière transparente, ou d'une retraite à date fixe. Nous sommes passés d'une logique de gestion collective à une gestion individualisée. L'individualisation des parcours est aujourd'hui poussée à son extrême, que ce soit par la complexification des barèmes, des indemnités, des primes ou des bonifications au mérite.

Du coup, cela a des répercussions sur les modes de pensée des enseignants : aujourd'hui on pense pour soi, plutôt que de penser au bien de tous. Et il n'y a pas à jeter la pierre à qui que ce soit car c'est comme ça que le système mis en place nous fait penser... Et les détériorations des conditions de travail ne nous poussent pas à penser autre chose. Ni même le gel des salaires...

Bref, la culture dans la Fonction publique a été complètement bouleversée : les ficelles utilisées aujourd'hui sont les mêmes que dans le privé. On ne cherche pas à faire des fonctionnaires, heureux, bien dans leur peau, dont les missions s'en ressentiraient. Non, on tient les gens sous la coupe, en leur disant individuellement qu'un jour ce sera leur tour (mutation/poste/salaires/retraite...), qu'aujourd'hui c'est l'austérité et que l'âge d'or reviendra (quoi que non, parce que ce serait discriminatoire par rapport aux salariés du privé). Ils ont les moyens d'obtenir notre grande sagesse en nous contraignant chaque jour davantage.

Donc les mutations, on met en place un numerus clausus dans chaque département (comme ça on a peu d'élus, et plein de déçus, voire des déçus qui tapent sur des élus... :blush: ) au nom de l'équilibre d'emplois. Alors qu'on pourrait tout aussi bien faire tourner la machine et la stopper dès qu'il y a une atteinte à l'équilibre (ratio volume d'entrées/volume de sorties), ce qui permettrait sûrement un taux de satisfaction supérieur.

Quand je vous dis qu'ils ne cherchent pas à satisfaire...

Posté(e)

Il faut aussi arrêter de se voiler la face.

Oui il y a des personnes qui profitent du système. Cela n'empêche pas qu'il y a aussi de réels handicaps.

Beaucoup de personne connaissent au moins un cas de tricherie au rapprochement de conjoint ou au handicap. Donc c'est que ça existe.

Et dire cela, ce n'est pas contre les personnes qui sont réellement handicapées, c'est que l'on souhaite une meilleure régulation et un meilleur contrôle pour que tout le monde ait réellement sa chance au mouvement inter ou intra et que les dés ne soient pas pipés.

Mo, j'ai connu "l'arnaque" au handicap avec le conjoint d'un PE qui s'était cassé une jambe et qu'on a reconnu comme handicapé car cela l'avait diminué et ne pouvait plus faire de trajet en voiture...Tout ça pour obtenir la ville la plus demandée du département, comme par hasard.

Posté(e)

Effectivement, c'est bien à ce genre de cas que faisait allusion mes guillemets.

Pour faire bien comprendre mon témoignage, je reprends la situation :

Lorsque j'étais jeune instit, les permutations permettaient à des enseignants ayant une certaine ancienneté de pouvoir revenir dans leur département d'origine, département de naissance dans la plupart des cas, lorsque les aléas de la vie les avaient amenés à passer le concours dans une autre région, et qu'ils désiraient retrouver leurs racines, ou par exemple se rapprocher de parents vieillissants...

Ont été ensuite, à juste titre et pour résoudre des situations douloureuses, introduits en plus du barème basé sur l'ancienneté, des systèmes de points prenant en compte le handicap, soit de la personne concernée, soit d'un membre de sa famille (enfant par exemple), et également favorisant le rapprochement de conjoints.

Sur ces 2 plans, malgré l'encadrement que mentionne sssylvestre, il y a parfois des abus.

Par exemple sur le rapprochement de conjoint, j'ai lu et entendu des témoignages de jeunes collègues (jeunes au sens de l'entrée dans le métier, ce qui ne correspond plus forcément à jeune en âge aujourd'hui) qui ont choisi d'aller passer le concours dans un département réputé plus facile sur ce plan (concours) en faisant l'impasse de tout ou partie d'une vie commune pour 1, 2, 3 ans et qui tablaient sur les points supplémentaires au titre du rapprochement de conjoint pour pouvoir muter assez vite dans un autre département.

Et hélas, et je souligne et appuie fortement ce hélas, cela fonctionne parfois, permettant à des T2 qui ont effectué ce type de manoeuvre de muter, au détriment d'un vieux célibataire comme moi, qui ne peut rien obtenir, puisque ces personnes, avec leurs points supplémentaires, ont un total supérieur au mien, avec mes 34 ans d'ancienneté dans le département de l'Isère.

Je maintiens que je trouve cela injuste dans ces cas particuliers, soit de dossiers de handicap un peu abusifs (il existe des médecins très complaisants, comme dans toute profession sans doute) ou de séparation de conjoints calculés.

Sans doute certains ont moins de scrupules que d'autres.

Je me permets de t'apprendre PIerre qu'un dossier handicap ne se monte pas avec un médecin complaisant mais au moins deux médecins plus celui dep révention du rectorat. Ensuite, ce dossier, super rigolo à monter, je parle en connaissance de cause, est passé en commission à la MDPH (donc encore autant de médecins complaisants? )? POur continuer, quand la RQTH est acceptée, il repasse en CAPD après une proposition de bonification par le médecin de prévention du rectorat (en général si la mutation de l'agent permet d'améliorer sa vie professionnelle: si tu es malade et que la mutation ne change rien à la maladie, benh.... pas de bonif...). A l'issue de la CAPD (encore que de gens complaisants nombreux ;-)) C'est beau, je ne savais pas qu'on vivait vraiment au pays des bisounours), les points de bonif, 800 actuellement si je ne me trompe pas, sont attribués.

Enfin, vous avez l'oeil bien aiguisé pour reconnaître en un clin le handicap: moi-même à Sotchi, je ne le voyais pas toujours de premier abord.....

Posté(e)

Exemple d'une collègue avec un enfant atteint d'un handicap. Après quelques années sur le même poste (à titre définitif), elle a envie de changer d'air (mouvement intra). Elle a 2 options :

A) Demander les points supplémentaires pour le handicap de son enfant et être assurée d'obtenir le poste qu'elle veut .

B) Jouer le jeu du mouvement, ne pas demander les points car le changement n'est pas demandé en vue de faciliter la prise en charge du handicap

Posté(e)

et donc?

comme tu dis "demander les points supplémentaires".... rien n'assure de les avoir et en plus il s'agit du mvt intra donc rien à avoir avec l'extra.......

:heat:

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