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lettre ien


Myriellh

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Son fils a des soucis. Tu en es responsable.

C'est malheureusement assez "classique" comme réaction de la part de parents.

J'ai un enfant en grosse difficulté cette année (comme toutes les années maintenant). Au bout de plusieurs mois où je fais part des difficultés de l'enfant, les parents voyant arriver l'étiquette "handicap" ont commencé à suggérer que je ne savais peut-être pas le prendre...

C'est facile et ça permet aux parents de fermer les yeux sur les problèmes de leurs enfants.

Il faut réussir à trouver le recul nécessaire et à se dire que ce n'est pas nous en tant que personne/professionnel que les parents remettent en cause mais tout simplement qu'ils ne sont pas capables de voir que leur enfant ne va pas bien ou n'est pas dans la "norme".

Bon courage.

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Personnellement, je ne crois pas que j'aurais envie de lire le courrier, à quoi bon s'il émane d'une maman en colère et en souffrance face aux difficultés de son enfant, on imagine ce qu'elle peut écrire, et ça me ferait mal même si non fondé.

Par contre, je ne laisserais pas passer, dans le sens où il faut lui expliquer que cela ne se fait pas !!! Donc rdv toi + elle + le directeur. Parce que les coups de fil où on parle de toi sans que tu puisses dire qqch...

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Et voilà, c'est toujours la même chose, les responsables sont toujours les mêmes..... Je ne comprends pas pourquoi c'est le CPC qui a appelé, c'est à l'IEN à le faire. Encore un exemple du détournement des missions des CPC (il me semble que le P de CPC signifie pédagogique).

Alors moi, ce que je ferais, c'est écrire un courrier explicatif à l'IEN, en collaboration avec le directeur (et pourquoi pas le CM tout entier !), courrier où tout ce qui a été fait est relaté (rencontres avec les parents, travail avec l'enfant, etc...) et puis basta. On n'a pas à culpabiliser pour ça.

Et après ça, équipe éducative, histoire de consigner par écrit tout ce qui est mis en œuvre, les difficultés des uns, des autres. Les écrits, signés par tous, sont très importants dans des cas comme celui-là....

Et puis, si ça ne va toujours pas, on peut suggérer un changement d'école, puisque l'herbe est toujours plus verte ailleurs.....

Surtout, ne pas se laisser abattre, et si c'est vraiment trop dur, rencontrer l'IEN (éventuellement avec un représentant syndical, même si on n'est pas syndiqué)

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Son fils a des soucis. Tu en es responsable.

C'est malheureusement assez "classique" comme réaction de la part de parents.

J'ai un enfant en grosse difficulté cette année (comme toutes les années maintenant). Au bout de plusieurs mois où je fais part des difficultés de l'enfant, les parents voyant arriver l'étiquette "handicap" ont commencé à suggérer que je ne savais peut-être pas le prendre...

C'est facile et ça permet aux parents de fermer les yeux sur les problèmes de leurs enfants.

Il faut réussir à trouver le recul nécessaire et à se dire que ce n'est pas nous en tant que personne/professionnel que les parents remettent en cause mais tout simplement qu'ils ne sont pas capables de voir que leur enfant ne va pas bien ou n'est pas dans la "norme".

Bon courage.

En général, ce n'est pas quand tu parles de handicap, c'est justement quand tu parles de difficultés dues à une cause les impliquant, qu'ils sont les plus vilains.

Un handicap, ma foi, ça les disculpe et ça disculpe leur enfant, donc ils s'en accommodent ... sauf quand cela signifie orientation en CLIS ou IME !

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Et voilà, c'est toujours la même chose, les responsables sont toujours les mêmes..... Je ne comprends pas pourquoi c'est le CPC qui a appelé, c'est à l'IEN à le faire. Encore un exemple du détournement des missions des CPC (il me semble que le P de CPC signifie pédagogique).

Alors moi, ce que je ferais, c'est écrire un courrier explicatif à l'IEN, en collaboration avec le directeur (et pourquoi pas le CM tout entier !), courrier où tout ce qui a été fait est relaté (rencontres avec les parents, travail avec l'enfant, etc...) et puis basta. On n'a pas à culpabiliser pour ça.

Et après ça, équipe éducative, histoire de consigner par écrit tout ce qui est mis en œuvre, les difficultés des uns, des autres. Les écrits, signés par tous, sont très importants dans des cas comme celui-là....

Et puis, si ça ne va toujours pas, on peut suggérer un changement d'école, puisque l'herbe est toujours plus verte ailleurs.....

Surtout, ne pas se laisser abattre, et si c'est vraiment trop dur, rencontrer l'IEN (éventuellement avec un représentant syndical, même si on n'est pas syndiqué)

Parce que les CPC sont à la fois des collègues mais qu'ils se sentent un peu IEN, donc ils font souvent copain-copain ou petit chef, ou les deux.

Et puis ils tournent davantage dans les écoles, sont plus en contact avec les PE. Donc ça bavasse un max.

C'est peut-être aussi tout simplement parce que c'est anecdotique, et que le CPC et le directeur ne se sont pas rendu compte des conséquences de cette "bonne blague" pour la collègue.

Je crois que si ça avait vraiment de l'importance, l'IEN lui-même aurait contacté la collègue directement ou aurait demandé qu'elle le(la) rappelle.

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Son fils a des soucis. Tu en es responsable.

C'est malheureusement assez "classique" comme réaction de la part de parents.

J'ai un enfant en grosse difficulté cette année (comme toutes les années maintenant). Au bout de plusieurs mois où je fais part des difficultés de l'enfant, les parents voyant arriver l'étiquette "handicap" ont commencé à suggérer que je ne savais peut-être pas le prendre...

C'est facile et ça permet aux parents de fermer les yeux sur les problèmes de leurs enfants.

Il faut réussir à trouver le recul nécessaire et à se dire que ce n'est pas nous en tant que personne/professionnel que les parents remettent en cause mais tout simplement qu'ils ne sont pas capables de voir que leur enfant ne va pas bien ou n'est pas dans la "norme".

Bon courage.

En général, ce n'est pas quand tu parles de handicap, c'est justement quand tu parles de difficultés dues à une cause les impliquant, qu'ils sont les plus vilains.

Un handicap, ma foi, ça les disculpe et ça disculpe leur enfant, donc ils s'en accommodent ... sauf quand cela signifie orientation en CLIS ou IME !

J'en connais pas beaucoup qui se sont accommodés du handicap de leur gamin dès le début. La réaction immédiate, c'est quand même bien de rejeter la faute sur l'enseignant.

Mais pour ne pas le prendre à coeur, c'est aussi important de se dire que c'est une réponse classique de la part des parents et qu'il leur faut faire un chemin pour entendre les difficultés de leur enfant.

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Je ne dis pas que c'est facile d'entendre le handicap de son enfant, mais simplement que c'est PLUS facile pour nous à gérer car un handicap les disculpe et disculpe leur enfant, tandis que des raisons directement liées à l'éducation qu'ils donnent à leurs enfants provoque à coups sûr une responsabilisation ... de l'enseignant !

D'ailleurs, il y a énormément de familles défaillantes qui cherchent à tout prix à prouver que leur enfant est handicapé (dys, hyper, ...) afin de se déculpabiliser des difficultés scolaires ou comportementales de leurs enfants, et c'est quand cette cause n'arrive pas à être trouvée (la majorité des cas, fort heureusement), qu'elles deviennent extrêmement pénibles avec les enseignants et que les choses s'enveniment.

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Oui, note tout, et fais-le savoir.

Curieusement, on attaque moins les gens qui ne sont pas seuls ...

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Bonsoir à tous,

J'ai contacté l'autonome cet après midi qui m'a conseillé d'écrire une lettre à l'ien en relatant les faits et en lui demandant conseil pour régler le conflit avec cette maman.

Lundi en réunion, elle a a nouveau affirmé en présence du directeur que son fils était un bouc émissaire, que je ne lui disais pas bonjour et qu'elle préférait le laisser au centre le matin plutôt que de l'amener à 8h20 car ça l'angoissait de me rencontrer... sachant que jusqu'à présent elle ne m'avait fait aucun reproche quand on s'était rencontrés.

L'autonome m'a vivement conseillé d'écrire cette lettre car ne sachant pas ce que la maman a écrit à l'ien, il vaut mieux me protéger en envoyant un courrier de mon côté et en exposant les faits de mon point de vue.

Voilà pour la suite de l'histoire...

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Tu as bien fait. Il faut TOUJOURS écrire à l'IEN en cas de problème.

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