Goëllette Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Ne crois-tu pas que leurs louvoiements sont uniquement guidés par l'approche des élections professionnelles mais que dans le fond, comme ils sont en accord avec le gouvernement, ils font tout pour nous étouffer, en perdant un maximum de temps ?
Frédo45 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Ils sont vilains, au SNUipp... Non, ils n'ont jamais appelé à la grève. Non, ils n'ont pas lutté contre le décret... Et c'est vrai que les mobilisations ont été gigantesques. Des centaines de milliers d'instits dans les rues à chaque fois... Alors, oui, le SNUipp a un problème avec cette réforme. Dès le début, j'ai expliqué le malaise. Le SNUipp reste favorable aux 4 jours et demi et certains arguments (qu'on entend moins d'ailleurs) ne nous convenait pas. C'est marrant comment certains autres syndicats s'en sortent, eux qui fustigeaient les 4 jours et qui les défendent aujourd'hui. Mais bizarrement, pour eux, aucune incohérence n'est relevée...
Goëllette Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 C'est très récent, comme lutte, justement, et pour la seule vraie grève contre la réforme, en février 2013, ils n'ont pas appelé nationalement.
Frédo45 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Ne crois-tu pas que leurs louvoiements sont uniquement guidés par l'approche des élections professionnelles mais que dans le fond, comme ils sont en accord avec le gouvernement, ils font tout pour nous étouffer, en perdant un maximum de temps ? C'est vrai qu'ils adorent le SNUipp au ministère. Là aussi, c'est drôle, comme un jour, on dit de nous qu'on est considéré comme des traitres par le MEN et comme, le lendemain, nous devenons son meilleur allié. La FSU est l'une des organisations qui a le plus souvent appelé à la grève cette année, c'est bien entendu la preuve de notre servilité...
Frédo45 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 C'est très récent, comme lutte, justement, et pour la seule vraie grève contre la réforme, en février 2013, ils n'ont pas appelé nationalement. En février 2013 ? Tu perds la mémoire ? Appel national pour la CGT, SUD-Educ, SNUDIFO et SNUipp-FSU...
Zarko Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 C'était en décembre...Frédo, je n'ai rien contre le Snuipp, mais avoue qu'ils n-ont pas été très clairs avec cette arnaque...Je pense aussi qu'il y a plusieurs courants et ne me dis pas que certains membres du snuipp ne sont pas aussi adhérents de la FCPE , ce qui rajoute à la confusion...Puis entre le SNES et le Snuipp, pas toujours d'accord (jour de rentrée....) http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/12/05/rythmes-scolaires-le-principal-syndicat-d-instituteurs-appelle-a-la-greve_3525168_3224.html http://www.letrouble.net/t59142-sos-syndicat-au-bord-de-limplosion
Zarko Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Rythmes scolaires : le principal syndicat d’instituteurs appelle à la grève LE MONDE | 05.12.2013 à 07h05 • Mis à jour le 05.12.2013 à 08h06 |Maryline Baumard Le SNUipp appelle à une grève nationale jeudi. Mais seuls 21,5 % des professeurs des écoles devraient y répondre. | AFP/JEFF PACHOUD SOS ! syndicat au bord de l’implosion. Le SNUipp-FSU, majoritaire chez les enseignants du premier degré, appelle à la grève jeudi 5 décembre contre lesrythmes scolaires. Mais seuls 21,5 % des professeurs des écoles devraient yrépondre. Derrière l’unité de façade, c’est la cacophonie au sein du syndicat.« Nous traversons aujourd’hui des heures difficiles, sans doute sans précédent dans l’histoire du SNUipp-FSU et je pèse mes mots. Nous n’avons pas été capables d’analyser et d’anticiper une situation. Nous n’avons pas été en situation de l’organiser et pour la première fois de notre existence, une partie des événements nous a échappé, laissant le champ libre à d’autres qui s’en sont largement emparé [FO et SUD] ». A un an des élections professionnelles, l’attaque est d’autant plus violente que ces mots ont été prononcés lors du dernier conseil national, les 19 et 20 novembre, par le secrétaire général adjoint de l’organisation, Christian Navarro, le numéro deux derrière le secrétaire général, Sébastien Sihr. Les nouveaux rythmes scolaires auront-ils la peau du SNUipp ? Officiellement, Sébastien Sihr estime normal « que des voix discordantes se fassent entendre ». Christian Navarro, lui, se refuse à répondre au Monde, précisant par SMS que « Sébastien Sihr est porte-parole ». Lire aussi : Rythmes scolaires : tout comprendre de la réforme EN QUÊTE D'UNE LIGNE Le SNUipp, qui a perdu un millier d’adhérents cet automne, comme le reconnaît M. Sihr, se cherche une ligne. S’il appelle à une deuxième grève nationale le 5 décembre, aux côtés de quelques syndicats minoritaires – CGT, FO, SUD et des parents de la PEEP, classée à droite –, il ne s’était pas mobilisé au niveau national le 14 novembre, alors même qu’une trentaine de ses antennes départementales participaient au mouvement. De quoi perdre son latin. Le SNUipp est une mosaïque de courants de pensée. Son secrétaire général a pour mission de « faire la synthèse », selon le vocabulaire en vigueur. Sébastien Sihr appartient au courant Unité et action (UA), majoritaire avec 64 % des voix, réélu au congrès de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) en juin. A ses côtés, il a deux adjoints. Christian Navarro représente le courant Ecole émancipée (EE) et Aline Becker fait partie d’UA. Les représentants d’Ecole émancipée, bien que toujours minoritaires, se font de plus en plus entendre et obligent Sébastien Sihr au grand écart. En juin, ils ont gagné un sixième secrétaire national parmi les vingt qui dirigent le syndicat. SIHR EN MAL D'APPUIS Si le SNUipp appelle à la grève après s’être abstenu le 14 novembre, c’est que quelque chose a bougé. « Nous avons alerté le ministre, lui avions demandé des réponses qu’il ne nous donne pas. Aujourd’hui, l’heure est à la grève », explique Sébastien Sihr. Voilà pour la version officielle ; en fait, l’intervention de Christian Navarro a obligé Sébastien Sihr à changer de tactique. Qu’un cosecrétaire général adjoint accuse ouvertement son syndicat d’avoir fait « le minimum syndical », et l’enjoigne de «redresser la barre », explique le changement de stratégie. D’autant que Christian Navarro avait pris des accents solennels, rappelant que « ce conseil national est important, sans doute le plus important pour notre organisation syndicale depuis très longtemps ». Le secrétaire général était donc acculé à appeler à ce mouvement national, qui sera peu suivi, car Sébastien Sihr est en mal d’appuis. « Pourquoi n’a-t-il pas tapé du poing sur la table ? Au sein de la FSU, des secrétaires généraux l’ont fait en leur temps. Pourquoi n’était-ce pas possible aujourd’hui au patron du SNUipp d’imposer sa ligne ? », demande un bon connaisseur de la fédération majoritaire. « C’ÉTAIT COMME UN SOS LANCÉ AU MINISTRE » Sébastien Sihr a tenté des rapprochements avec le SE-UNSA et le SGEN-CFDT. Sans résultat, puisque ces derniers veulent que la réforme des rythmes soit améliorée, pas retirée. Le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a désormais rangé M. Sihr dans le lot des « non-fiables » puisque sa position a peu à peu glissé de l’assentiment à la demande d’amélioration, puis à la demande de retrait déguisée – le mot d’ordre est la réécriture du décret. « Le 18 novembre, a eu lieu au cabinet une réunion sur le métier avec le ministre. A la fin, Sébastien Sihr a fait une intervention qui restera dans toutes les mémoires syndicales. C’était comme un SOS lancé au ministre », racontent des représentants d’autres syndicats présents. « Les rythmes ont mis tous les syndicats sous tension, tempère pour sa part Frédéric Sève, le secrétaire général du SGEN-CFDT. Chez nous, quelques départements seront en grève le 5 décembre. » Le SE-UNSA aura aussi au moins un département mobilisé. Mais dans ces deux syndicats, les positions nationales sont plus suivies. « C’est là qu’on voit ce qu’est le syndicalisme réformiste »,souligne Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA. A l’époque de la création du SNUipp, en 1993, Ecole émancipée disposait de 15,5 % des voix et Unité et action de 67 %. Le premier courant arrive aujourd’hui à 28 %, le second a perdu du terrain à 64 %. Ces glissements expliquent en partie les tergiversations. Même si ce qui paraît surtout difficile, au fond, c’est d’être un syndicat de gauche sous un gouvernement de gauche.
Zarko Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Le SNUipp, qui a perdu un millier d’adhérents cet automne, comme le reconnaît M. Sihr, se cherche une ligne. S’il appelle à une deuxième grève nationale le 5 décembre, aux côtés de quelques syndicats minoritaires – CGT, FO, SUD et des parents de la PEEP, classée à droite –, il ne s’était pas mobilisé au niveau national le 14 novembre, alors même qu’une trentaine de ses antennes départementales participaient au mouvement. De quoi perdre son latin. http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/12/05/rythmes-scolaires-le-principal-syndicat-d-instituteurs-appelle-a-la-greve_3525168_3224.html
Goëllette Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 C'est très récent, comme lutte, justement, et pour la seule vraie grève contre la réforme, en février 2013, ils n'ont pas appelé nationalement. En février 2013 ? Tu perds la mémoire ? Appel national pour la CGT, SUD-Educ, SNUDIFO et SNUipp-FSU... C'est curieux, ce n'est pas du tout ce dont je me souviens. Comme quoi. En 2014, pour les grèves fourre-tout, oui, mais pas pour LA grève sur les rythmes. Je me souviens de réunions intersyndicales auxquelles des militants snuipp anti-statut assistaient, très mal à l'aise entre leur national et nous. Tu l'as conservé cet appel ? Je ne le retrouve plus. Je précise que ce n'est pas une agression mais une question.
nola Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Certaines sections du SNUIPP ont été en pointe. Le national ne souhaitait clairement pas se mouiller.
Goëllette Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 Oui, je viens de retrouver sur le site un sujet où il est fait allusion à la non participation du snuipp à l'appel du 12 février 2013 : http://forums-enseignants-du-primaire.com/topic/291482-6-regroupons-nous-ne-soyons-pas-les-dindons-de-la-refondation/ avec notamment ce post qu'on ne peut plus citer : Extrait d'une interview de Sihr, secrétaire national du snuipp sur le café padagogique du 30/01/2013, il me semble :"Vous n'avez pas voulu vous associer à l'appel de trois syndicats pour une grève le 12 février. Pourquoi ?Contrairement à la plateforme de cet appel, nous ne sommes pas pour le retrait de la loi d'orientation. Cette loi donne la priorité au primaire, crée 60 000 postes. On sait aussi que la loi ne fait pas tout. L'application est importante et on sera exigeant pour que le quotidien professionnel des enseignants change. "Des postes de contractuels et d'étudiants, qui remplacent seulement les départ à la retraite + une avance des postes de titulaires de 2014
Frédo45 Posté(e) 28 juillet 2014 Posté(e) 28 juillet 2014 C'est très récent, comme lutte, justement, et pour la seule vraie grève contre la réforme, en février 2013, ils n'ont pas appelé nationalement. En février 2013 ? Tu perds la mémoire ? Appel national pour la CGT, SUD-Educ, SNUDIFO et SNUipp-FSU... C'est curieux, ce n'est pas du tout ce dont je me souviens. Comme quoi. En 2014, pour les grèves fourre-tout, oui, mais pas pour LA grève sur les rythmes. Je me souviens de réunions intersyndicales auxquelles des militants snuipp anti-statut assistaient, très mal à l'aise entre leur national et nous. Tu l'as conservé cet appel ? Je ne le retrouve plus. Je précise que ce n'est pas une agression mais une question. http://78.snuipp.fr/spip.php?article1402
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