Goëllette Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 Ce n'est pas toujours le vendredi après-midi qui est libéré ... Oui, mais à choisir ... Effectivement, si c'est un autre jour, ça n'a aucun sens ni intérêt. C'est comme le système de Paris.
Polythene Pam Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 En attendant, ce texte ferait rire s'il n'était pas à pleurer, surtout ceux et celles qui auront une semaine avec une après-midi libérée, ce qui sous-entend trois journées à 6 heures et deux matinées de 3, une splendeur pour les enfants.... Pour être extrêmement franche, je ne pense pas que ce soit pire que 4 journées de 5h15 de classe+3/4 d'heure minimum de périsco intercalées des 3h du mercredi. Et non seulement ça évite le vendredi après-midi de trop (un calvaire pour mes collègues déjà passés à 4 jours et demi), mais en plus, puisque la réforme est irrespectueuse de l'intérêt des élèves, autant que son application soit favorable aux adultes. Et moi, j'aurais bien aimé avoir mon vendredi après-midi de libre,puisqu'on m'oblige à travailler le mercredi matin ! Autant je ne suis pas pour cette réforme-là des rythmes, et je considère que, pour que les élèves soient sereins, il faudrait que les profs le soient aussi, ce qui est loin d’être le cas, autant je ne cautionne pas du tout l'attitude suivante : puisque c'est la merde de toutes manières, je vais penser à moi avant tout, alors va pour un week-end de deux jours et demi, ça sera toujours ça de pris. Je comprends ce point de vue, mais je ne l'approuve pas, tout simplement parce que cette idée des we de deux jours et demi ne va certainement pas aider les enfants en difficulté, quand je vois déjà l'état dans lequel ils sont le lundi après un we de deux jours..... C'est d'ailleurs sur les intérêts personnels que les communes qui ont décidé de s'engouffrer dans les expérimentations Hamon ont misé pour proposer d'autres horaires/horreurs, avec l'assentiment des hyènes, toujours prêts à accepter tout et n'importe quoi, pourvu qu'il n'y ait pas de vagues : bingo, ça a souvent marché, surtout quand on propose de finir plus tôt le vendredi... Bel exemple de notre unité, belle image aussi. Après, effectivement, on peut penser que, à force de se faire (là, vous mettez le verbe qui vous fait plaisir, celui auquel je pense est d'une grossièreté infini, alors je le pense mais ne l'écris pas), il est temps de penser à nous. Mais à quel prix ? Si c'est pour se retrouver avec un jardin potager en guise de classe tous les débuts de semaine, on n'aura rien gagné, au contraire, on aura perdu davantage. Mais bon, hein, moi ce que j'en dis, j'attends juste les soldes pour faire le plein de vaseline avant la rentrée prochaine, j'en aurai vraiment besoin.
nola Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 Pour la grève à la pré rentrée, e rappelle que les 2 syndicats majoritaires (plus de 70% des voix aux dernières élections), sont favorables à cette réforme et prêts à accepter n'importe quoi (la preuve) pour qu'elle passe. Ajoute les médias (le Monde, le Nouvel Obs entre autre) et le découragement des collègues, et c'est compliqué de se lancer dans une grève dure, seule à même de faire reculer le gouvernement. Sinon, on sait que c'est une cata, mais comme le PS conduit une politique néo-sarkozyste, une petite victoire contre les salariés, surtout s'ils sont fonctionnaires et enseignants, c'est toujours ça de pris: http://www.vousnousils.fr/2014/06/13/a-belfort-une-large-majorite-s%E2%80%99oppose-a-la-semaine-de-45-jours-a-lecole-553764 La ville, qui applique la réforme des rythmes scolaires depuis la rentrée 2013 dans 17 écoles maternelles et 15 écoles élémentaires, s'est en effet prononcée à une large majorité pour un retour à la semaine de quatre jours, selon les résultats d'un communiqué. En effet, sur le tiers des 3.404 parents que compte la ville invités à s'exprimer, 77,51% se sont opposés à la semaine de 4,5 jours. Et les 77,06% des 231 enseignants de la ville ayant donné leur avis, se sont dit favorables à 73,60% au retour de la semaine de 4 jours.
zao35 Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 J'ose prendre la défense de la vaseline et je rappelle quand même qu'elle ne sert pas forcément à se faire du mal... Moi, je dis ça, je ne dis rien...
Polythene Pam Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 J'ose prendre la défense de la vaseline et je rappelle quand même qu'elle ne sert pas forcément à se faire du mal... Moi, je dis ça, je ne dis rien... Justement : avec la vaseline, ça passe mieux, et ça peut effectivement faire du bien..... n’empêche.... ça reste de la vaseline....
Goëllette Posté(e) 14 juin 2014 Posté(e) 14 juin 2014 En attendant, ce texte ferait rire s'il n'était pas à pleurer, surtout ceux et celles qui auront une semaine avec une après-midi libérée, ce qui sous-entend trois journées à 6 heures et deux matinées de 3, une splendeur pour les enfants.... Pour être extrêmement franche, je ne pense pas que ce soit pire que 4 journées de 5h15 de classe+3/4 d'heure minimum de périsco intercalées des 3h du mercredi. Et non seulement ça évite le vendredi après-midi de trop (un calvaire pour mes collègues déjà passés à 4 jours et demi), mais en plus, puisque la réforme est irrespectueuse de l'intérêt des élèves, autant que son application soit favorable aux adultes. Et moi, j'aurais bien aimé avoir mon vendredi après-midi de libre,puisqu'on m'oblige à travailler le mercredi matin ! Autant je ne suis pas pour cette réforme-là des rythmes, et je considère que, pour que les élèves soient sereins, il faudrait que les profs le soient aussi, ce qui est loin d’être le cas, autant je ne cautionne pas du tout l'attitude suivante : puisque c'est la merde de toutes manières, je vais penser à moi avant tout, alors va pour un week-end de deux jours et demi, ça sera toujours ça de pris. Je comprends ce point de vue, mais je ne l'approuve pas, tout simplement parce que cette idée des we de deux jours et demi ne va certainement pas aider les enfants en difficulté, quand je vois déjà l'état dans lequel ils sont le lundi après un we de deux jours..... C'est d'ailleurs sur les intérêts personnels que les communes qui ont décidé de s'engouffrer dans les expérimentations Hamon ont misé pour proposer d'autres horaires/horreurs, avec l'assentiment des hyènes, toujours prêts à accepter tout et n'importe quoi, pourvu qu'il n'y ait pas de vagues : bingo, ça a souvent marché, surtout quand on propose de finir plus tôt le vendredi... Bel exemple de notre unité, belle image aussi. Après, effectivement, on peut penser que, à force de se faire (là, vous mettez le verbe qui vous fait plaisir, celui auquel je pense est d'une grossièreté infini, alors je le pense mais ne l'écris pas), il est temps de penser à nous. Mais à quel prix ? Si c'est pour se retrouver avec un jardin potager en guise de classe tous les débuts de semaine, on n'aura rien gagné, au contraire, on aura perdu davantage. Mais bon, hein, moi ce que j'en dis, j'attends juste les soldes pour faire le plein de vaseline avant la rentrée prochaine, j'en aurai vraiment besoin. Je ne crois pas non plus qu'un weekend de 2 jours et demi soit pire pour les élèves qu'une semaine de 5 jours, même raccourcis, d'affilée. Je pense que dans cette histoire, tout le monde essaie d'avoir le moins de mal possible, mairies y compris, et particulièrement celles qui ont tenté de revoir l'organisation.
Frédo45 Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 Pour la grève à la pré rentrée, e rappelle que les 2 syndicats majoritaires (plus de 70% des voix aux dernières élections), sont favorables à cette réforme et prêts à accepter n'importe quoi (la preuve) pour qu'elle passe. Ah bon ? C'est nouveau ça...
nola Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 Pour la grève à la pré rentrée, e rappelle que les 2 syndicats majoritaires (plus de 70% des voix aux dernières élections), sont favorables à cette réforme et prêts à accepter n'importe quoi (la preuve) pour qu'elle passe. Ah bon ? C'est nouveau ça... Non, c'est la suite logique de ça: http://www.villeseducatrices.fr/ressources/page/APPELDEBOBIGNY_synthese.pdf
Zarko Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 Réforme des rythmes scolaires dans le Gard : les syndicats durcissent le ton il y a 19 heures 0 PHILIPPE BERJAUD La réforme des rythmes scolaires doit s'appliquer lors de la prochaine rentrée scolaire. TWITTER Un appel à manifester a été lancé pour mercredi 18 juin. Selon les syndicats, la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans 27 communes gardoises s'est avéré catastrophique. Le syndicat majoritaire des instituteurs et des professeurs d'école (SNUipp-FSU) et les syndicats CGT, Sud et FO de la fonction territoriale, appuyés par la CGT Éducation, Sud Éducation et FO Enseignants, appellent maîtres, maîtresses, parents d'élèves et fonctionnaires territoriaux à se rassembler devant la préfecture, mercredi 18 juin à 17 h 30. Un premier bilan jugé "catastrophique" Ils vont demander la suspension immédiate de la réforme sur les rythmes scolaires qui sera en vigueur à la rentrée prochaine dans la totalité des écoles primaires du département. Ils estiment que le bilan est catastrophique pour les 27 communes gardoises (dont 17 pour la seule communauté des communes de Sommières) ayant appliqué la réforme dès 2013, soit 7 % des mairies : enfants épuisés, enseignants découragés et écœurés, coût prohibitif pour les communes, extrême précarité et manque de qualification des personnels requis, dégradation des conditions de travail des employés municipaux (emplois du temps, flexibilité et compétences pas toujours complémentaires entre le ménage, l'entretien des locaux, la garderie, l'organisation des animations et la cantine), augmentation inévitable des impôts locaux et déstabilisation du tissu associatif qui s'appuyait sur le mercredi pour organiser ses activités. Ils estiment d'autre part, en l'absence des gros moyens que nécessiterait cette réforme, qu'elle va contraindre les enfants à des heures et des heures de garderie fastidieuses et inutiles, lesquelles s'ajouteront aux heures de garderie qu'ils font déjà quand leurs parents ne peuvent pas les récupérer sitôt la fin des classes. Une levée de boucliers ? Les syndicats déplorent aussi, alors que la mise en œuvre de la réforme approche, qu'il faille attendre les décisions de l'Éducation nationale, soit début juillet, pour en connaître les modalités d'application école par école, ce qui promet, disent-ils, un niveau d'improvisation qui va faire mal, à la rentrée. Enfin, les syndicats estiment que cette réforme, qui ne touchait jusqu'à présent qu'une toute petite proportion de familles, risque de susciter une levée de boucliers des parents d'élèves quand ils vont découvrir de quoi il retourne.
Zarko Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 ndre-et-Loire - Écoles primaires Rythmes scolaires : la fronde s'amplifie13/06/2014 05:46 réagir(0) Les élus réfractaires estiment ne pas avoir les moyens de mettre œuvre les activités périscolaires dans de bonnes conditions. - (Photo archives NR, Hugues Le Guellec) Plus de trente communes ont rejoint le collectif départemental qui demande le report de la réforme. Le bras de fer est engagé avec la préfecture. Rythmes : Benoît Hamon matte la guérilla des maires Ils ont mis leur menace à exécution. La semaine passée, plusieurs maires d'Indre-et-Loire avaient annoncé leur intention de se regrouper dans un collectif pour demander le report, voire « la suspension », de la réforme des rythmes scolaires. Hier, 33 élus du département avaient rejoint la fronde. Parmi eux, les maires de Saint-Pierre-des-Corps, Loches, Chinon, mais aussi de nombreux élus du monde rural, « de sensibilités différentes ». « Nos protestations ne sont pas politiques », souligne le collectif qui dénonce la mise en œuvre de la réforme, tout au moins dans la forme. « Cette réforme qui était censée améliorer les conditions d'apprentissage de l'enfant ne répond nullement à ses objectifs…, écrivent-ils dans une motion commune. Elle fragilise les principes fondateurs de l'école républicaine qui avait pour mission de réduire les inégalités au travers d'un service obligatoire et gratuit, identique sur l'ensemble du territoire… Elle reporte sur les élus que nous sommes des responsabilités et des conséquences dont nous n'avons pas la charge et la maîtrise. » Autrement dit, les maires réfractaires estiment ne pas avoir les moyens d'appliquer la réforme suivant ses ambitions initiales. « Nous ne voulons pas d'une réforme au rabais », répète Marie-France Beaufils, la sénatrice maire de Saint-Pierre. « Nous n'avons pas à financer une réforme d'État par le budget des collectivités locales », estime de son côté Alain Esnault, le président de la communauté de commune du Val de l'Indre. Ce dernier n'hésite pas à faire une contre-proposition : réintégrer les trois heures hebdomadaires des activités périscolaires (TAP) dans l'emploi du temps des enseignants. Ce qui permettrait de réduire d'autant le recrutement des animateurs extérieurs. Quoi qu'il en soit, l'épreuve de force est engagée. Dès hier, le ministre de l'Éducation nationale – Benoît Hamon – a mis en garde les maires réfractaires en brandissant la menace de poursuites. Une menace qui ne semble guère effrayer les frondeurs.« Aujourd'hui, le préfet ne nous accorde pas beaucoup de respect mais, demain, il faudra bien qu'il nous écoute », prévient Alexandre Chas, le jeune maire de Ballan-Miré, bien décidé à se faire entendre. les communes réfractaires Artannes-sur-Indre, Ballan-Miré, Berthenay, Betz-le-Château, Chanceaux-sur-Choisille, Château-la-Vallière, Chezelles, Chinon, Druyes, Esvres-sur-Indre, La Ville-aux-Dames, Les Essards, Loches, Louestault, Luynes, Monts, Montbazon, Nazelle-Negron, Neuvy-le-Roi, Pont-de-Ruan, Reugny, Saint-Branchs, Saint-Flovier, Saint-Martin-le-Beau, Saint-Paterne-Racan, Saint-Pierre-des-Corps, Savonnières, Sorigny, Truyes, Veigné, Villandry, Villiers-au-Bouin, Villebourg.
prof désécol Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 Pour la grève à la pré rentrée, e rappelle que les 2 syndicats majoritaires (plus de 70% des voix aux dernières élections), sont favorables à cette réforme et prêts à accepter n'importe quoi (la preuve) pour qu'elle passe. Ah bon ? C'est nouveau ça... Non, c'est la suite logique de ça: http://www.villeseducatrices.fr/ressources/page/APPELDEBOBIGNY_synthese.pdf Sans aller aussi loin dans le temps, voici par exemple une page du Snuipp initiée un peu avant la rentrée 2013 : http://rythmes.snuipp.fr/ " Pourquoi cet espace ? Les nouveaux rythmes scolaires se mettent en place dans un peu plus de 20% des écoles à la rentrée prochaine, les autres devant passer en 2014. Portant l'exigence d'une réforme réussie pour tous les élèves, le SNUipp-FSU souhaite connaître la réalité de ce qui se met en oeuvre concrètement aujourd'hui dans les écoles en matière d'organisation de ces nouveaux rythmes scolaires. Il entend mettre en lumière les exigences des personnels en matière de conditions de travail, d'activités périscolaires de qualité et gratuites, de financements pérennes... [...]" A noter le bandeau qui annonce avec gourmandise les écoles qui passeront aux nouveaux rythmes en 2013...
prof désécol Posté(e) 15 juin 2014 Posté(e) 15 juin 2014 (modifié) Modifié 15 juin 2014 par prof désécol
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