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Posté(e)

SCCC...comme ils l'appellent, j'ai envie de rajouter un quatrième C ;) (vous devinerez ce qu'il signifie...)
Pour moi c'est la énième tentative pour nous faire gober ces indigestes compétences... Et bien entendu, ce n'est certainement avec ces technocrates que le niveau des élèves s'améliorera. Je sais que le SE ou le SGEN vont nous dire que c'est très bien, preuve que c'est bien du pipeau ;)

Posté(e)

Je sais que le SE ou le SGEN vont nous dire que c'est très bien, preuve que c'est bien du pipeau ;)

Je ne suis copine ni avec le SE, ni avec le SGEN, mais c'est pénible tes attaques gratuites sur tous les sujets...

Donne ton avis, mais arrête de provoquer les autres. ça ne fait absolument pas avancer le débat.

ça fait longtemps que j'avais "juste envie" de te le dire. (Je précise : mon ton n'est pas agressif, mais plutôt "lassé"...)

Posté(e)

J'ai très honnêtement tenté de lire les 19 pages du "socle " dont Zarko donne le lien. Ben j'ai pas pu aller jusqu'au bout.C'est clair dans l'esprit mais ça me soule dans le vrai.

Avant qu'on nous ponde toutes ces belles idées, qu'on vienne un peu regarder la réalité dans nos classes et tous ces enfants pour lesquels il faut 20 réunions et 2 ans pleins avant qu'ils n'obtiennent une aide quelconque s'ils l'obtiennent.

Je sais que ce n'est pas la réalité pour tout le monde mais dans ma classe cette année c'est un tiers des mômes concernés (7 sur 21, oh que 21 quelle chance ! je suis dans la moyenne de l'OCDE) et moi j'essaie juste de faire le lien entre les différentes instances et des parents angoissés ou absents.

Le socle ? Je m'en tape ! Je vais aller à la réunion pour ne pas perdre mon salaire. Mon vrai travail est ailleurs.Il est dans le lien.

Vous trouvez peut-être Zarko lourdingue mais il donne une sonnette d'alarme : PIMPON PIMPON il y a le feu chez les PE ! Arrêtons de nous diviser et gueulons.Nous sommes vraiment les plus mal lotis que ce soit au niveau national ou internationnal et franchement on ne ressemble à rien sauf à des bonnes soeurs ou à des serpillères. Si nous acceptons tout, nous dévalorisons nous même notre travail.

Posté(e)

Le projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture va nous être soumis.

Des principes pour repenser l'approche de l'évaluation :

5. Rechercher une procédure simple et cohérente associant une évaluation progressive des acquis des élèves à chaque fin de cycle et une validation terminale du socle commun. Mettre fin à la concurrence entre l'évaluation des programmes et l'évaluation du socle et assimiler la délivrance d'un brevet redéfini et la validation du socle

..."assimiler la délivrance d'un brevet" ??

Posté(e)

J'ai très honnêtement tenté de lire les 19 pages du "socle " dont Zarko donne le lien. Ben j'ai pas pu aller jusqu'au bout.C'est clair dans l'esprit mais ça me soule dans le vrai.

Avant qu'on nous ponde toutes ces belles idées, qu'on vienne un peu regarder la réalité dans nos classes et tous ces enfants pour lesquels il faut 20 réunions et 2 ans pleins avant qu'ils n'obtiennent une aide quelconque s'ils l'obtiennent.

Ou comment transformer une belle idée en horreur pour tous.

La belle idée : l'intégration dans les classes de tous les enfants.

L'horreur : ne pas mettre en face les moyens humains pour réaliser ce projet.

Le résultat : l'intégration n'existe pas et ces enfants sont mis en plus grande difficulté et ceux qui les accompagnent dans la classe aussi. Le résultat est à l'opposé de celui souhaité.

Je sais que ce n'est pas la réalité pour tout le monde mais dans ma classe cette année c'est un tiers des mômes concernés (7 sur 21, oh que 21 quelle chance ! je suis dans la moyenne de l'OCDE) et moi j'essaie juste de faire le lien entre les différentes instances et des parents angoissés ou absents.

Le nombre est un élément majeur si et seulement si la classe ne présente pas des caractères particuliers.

Lorsque l'on multiplie les enfants à problèmes, 21 n'est pas un nombre viable.

Le 1/3 de ta classe présente des caractéristiques individuelles qui font qu'ils accaparent une énergie considérable. Ce 1/3 ne peut pas forcément avoir assez d'énergie dans le temps prévu.

Mais en plus ce même 1/3 monopolise tant l'énergie que les 2/3 à côté en sont en partie privés.

Et il est impossible de réussir à faire autrement sans de nombreuses aides que l'on obtient pas forcément.

Donc, non, ton sort n'est pas enviable, même si tu n'as que 21 élèves.

Le socle ? Je m'en tape ! Je vais aller à la réunion pour ne pas perdre mon salaire. Mon vrai travail est ailleurs.Il est dans le lien.

Un article sur le site du café pédagogique restituait bien l'importance du socle en une phrase : "Le problème du premier socle c'était la coupure entre les disciplines et leurs programmes et lui. A trop ignorer les disciplines, le nouveau socle risque la même marginalisation."

( http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/09/23092014Article635470538904755801.aspx )

Marginalisation : le mot est lancé. Le socle de 2005 est resté dans la marginalité.

Et c'est un problème pour l'Education Nationale, car la plupart des textes restent dans la marginalité et tout le monde fait comme si tout fonctionnait normalement.

Les livrets de compétences sont des leurres quasi inutiles (demandez à votre collège ce qu'ils en font), les projets d'école et portfolios associés sont dans une grande majorité des réponses administratives à une demande administrative et ne sont pas en lien avec la réalité de l'école (dans certaines écoles, il est même difficile de connaître l'intitulé de la chose tant elle ne sert pas), les enquêtes sont parfois remplies dans l'unique but de satisfaire l'administration (l'important étant d'avoir une réponse correcte pour qu'elle nous laisse tranquille (je me souviens même d'une enquête où notre directrice n'avait pas répondu à une question, un nombre d'élèves dans un cas particulier, car elle n'en avait aucune idée. La secrétaire de l'inspection l'avait seriné jusqu'à avoir une réponse et remplir ses cases, elle avait fini par en donner une au hasard, et ce fut bon!).

Aujourd'hui, l'important n'est pas le résultat mais l'illusion.

Vous trouvez peut-être Zarko lourdingue mais il donne une sonnette d'alarme : PIMPON PIMPON il y a le feu chez les PE ! Arrêtons de nous diviser et gueulons.Nous sommes vraiment les plus mal lotis que ce soit au niveau national ou internationnal et franchement on ne ressemble à rien sauf à des bonnes soeurs ou à des serpillères. Si nous acceptons tout, nous dévalorisons nous même notre travail.

Et effectivement, nous pouvons continuer à faire semblant et à dire que tout va bien.

On peut reprocher à celui qui nous montre que nous avons des boutons de le faire.

Nous pouvons continuer à masquer la maladie et à faire comme si tout allait bien.

C'est se tromper de combat que d'attaquer celui qui montre cette maladie plutôt que la maladie.

Peut-être que la manière de faire est déplaisante, mais cela ne change pas le fond et c'est la maladie que nous devons combattre.

Posté(e) (modifié)

La création d'un brevet m'effraie. La RRS aggravait les inégalités, les villes riches pouvant plus facilement répondre au cahier des charges vendu par le MEN que les villes de pauvres.

Le brevet ne fera que consacrer la dévalorisation d'une scolarité effectuée dans ces communes, poussant ceux qui peuvent se le permettre d'intégrer le privé., renforçant ainsi la ghetto-isation.

"Mon ennemi, c'est la finance".

Modifié par zouar
Posté(e)

Organisation du temps scolaire: les maires de France ne sont pas les supplétifs de l’Education nationale

> Les récents courriers adressés aux maires et aux présidents des associations départementales de maires par les recteurs leur annonçant qu’ils auraient à prendre en charge les enfants une demi-journée début octobre et, semble-t-il, trois autres demi-journées plus tard, pendant le temps scolaire afin de permettre aux enseignants de se rendre à des réunions de concertation sur le socle commun suscitent la plus vive indignation chez les maires. Cela est inacceptable.

>

> En effet, les maires, respectueux des lois et décrets de la République, ont accompagné la mise en place de ces nouveaux rythmes scolaires. Ils ont, en dépit des difficultés d’organisation et de financement, assuré au mieux l’accueil des enfants sur des temps périscolaires organisés et adapté le temps de travail de leurs agents pour assurer le fonctionnement de l’école le mercredi ou le samedi matin.

>

> Les maires ont assumé leur responsabilité sur ce temps périscolaire qui relève de leur libre compétence ainsi que leur obligation au regard de la mise à disposition de locaux pour le service de l’Education nationale. Toutefois, les maires refusent de se substituer à l’Etat pour l’exercice de ses responsabilités. Ils ne sont pas les supplétifs de l’Education nationale.

>

> Comme l’a précisé la circulaire du 4 février 2013, le temps de service des enseignants comporte, en sus des 24 heures hebdomadaires à ASSURER DEVANTarrow-10x10.png la classe, 108 heures dédiées à diverses actions dont la concertation. L’AMF estime que la consultation interne engagée par l’Education nationale doit se dérouler sur ce volume horaire et que l’Education nationale doit assurer la prise en charge des enfants sur la durée totale de leur temps scolaire.

>

> Aussi, l’AMF demande solennellement, au nom des maires, de revoir le mode d’organisation des concertations avec les enseignants afin qu’elles se déroulent partout en dehors des heures scolaires des enfants. L’AMF attend de l’Etat qu’il assume ses responsabilités au regard du temps scolaire.

http://cocq.wordpress.com/2014/09/25/et-najat-valaud-belkacem-privatisa-le-temps-scolaire/

Posté(e)

J'aurais aimé être consulté sur l'organisation des rythmes scolaires mais je ne l'ai pas été... Alors, pour quelles raisons, réfléchirais-je sur le "socle commun" ?. Je préférerais rester dans ma classe avec mes élèves. J'en ai assez des manipulations, des mascarades ou des tartuferies ... Si seulement, je pouvais refuser d'être associée à ces palabres.

Je crois que je vais finir par être malade ce jour-là ...

Posté(e)

J'aurais aimé être consulté sur l'organisation des rythmes scolaires mais je ne l'ai pas été... Alors, pour quelles raisons, réfléchirais-je sur le "socle commun" ?. Je préférerais rester dans ma classe avec mes élèves. J'en ai assez des manipulations, des mascarades ou des tartuferies ... Si seulement, je pouvais refuser d'être associée à ces palabres.

Je crois que je vais finir par être malade ce jour-là ...

:applause:

Posté(e)

J'aurais aimé être consulté sur l'organisation des rythmes scolaires mais je ne l'ai pas été... Alors, pour quelles raisons, réfléchirais-je sur le "socle commun" ?. Je préférerais rester dans ma classe avec mes élèves. J'en ai assez des manipulations, des mascarades ou des tartuferies ... Si seulement, je pouvais refuser d'être associée à ces palabres.

Je crois que je vais finir par être malade ce jour-là ...

J'aurais aimé être consulté sur l'organisation des rythmes scolaires mais je ne l'ai pas été... Alors, pour quelles raisons, réfléchirais-je sur le "socle commun" ?. Je préférerais rester dans ma classe avec mes élèves. J'en ai assez des manipulations, des mascarades ou des tartuferies ... Si seulement, je pouvais refuser d'être associée à ces palabres.

Je crois que je vais finir par être malade ce jour-là ...

+1

Posté(e)

J'ai très honnêtement tenté de lire les 19 pages du "socle " dont Zarko donne le lien. Ben j'ai pas pu aller jusqu'au bout.C'est clair dans l'esprit mais ça me soule dans le vrai.

Avant qu'on nous ponde toutes ces belles idées, qu'on vienne un peu regarder la réalité dans nos classes et tous ces enfants pour lesquels il faut 20 réunions et 2 ans pleins avant qu'ils n'obtiennent une aide quelconque s'ils l'obtiennent.

Ou comment transformer une belle idée en horreur pour tous.

La belle idée : l'intégration dans les classes de tous les enfants.

L'horreur : ne pas mettre en face les moyens humains pour réaliser ce projet.

Le résultat : l'intégration n'existe pas et ces enfants sont mis en plus grande difficulté et ceux qui les accompagnent dans la classe aussi. Le résultat est à l'opposé de celui souhaité.

Je sais que ce n'est pas la réalité pour tout le monde mais dans ma classe cette année c'est un tiers des mômes concernés (7 sur 21, oh que 21 quelle chance ! je suis dans la moyenne de l'OCDE) et moi j'essaie juste de faire le lien entre les différentes instances et des parents angoissés ou absents.

Le nombre est un élément majeur si et seulement si la classe ne présente pas des caractères particuliers.

Lorsque l'on multiplie les enfants à problèmes, 21 n'est pas un nombre viable.

Le 1/3 de ta classe présente des caractéristiques individuelles qui font qu'ils accaparent une énergie considérable. Ce 1/3 ne peut pas forcément avoir assez d'énergie dans le temps prévu.

Mais en plus ce même 1/3 monopolise tant l'énergie que les 2/3 à côté en sont en partie privés.

Et il est impossible de réussir à faire autrement sans de nombreuses aides que l'on obtient pas forcément.

Donc, non, ton sort n'est pas enviable, même si tu n'as que 21 élèves.

Le socle ? Je m'en tape ! Je vais aller à la réunion pour ne pas perdre mon salaire. Mon vrai travail est ailleurs.Il est dans le lien.

Un article sur le site du café pédagogique restituait bien l'importance du socle en une phrase : "Le problème du premier socle c'était la coupure entre les disciplines et leurs programmes et lui. A trop ignorer les disciplines, le nouveau socle risque la même marginalisation."

( http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/09/23092014Article635470538904755801.aspx )

Marginalisation : le mot est lancé. Le socle de 2005 est resté dans la marginalité.

Et c'est un problème pour l'Education Nationale, car la plupart des textes restent dans la marginalité et tout le monde fait comme si tout fonctionnait normalement.

Les livrets de compétences sont des leurres quasi inutiles (demandez à votre collège ce qu'ils en font), les projets d'école et portfolios associés sont dans une grande majorité des réponses administratives à une demande administrative et ne sont pas en lien avec la réalité de l'école (dans certaines écoles, il est même difficile de connaître l'intitulé de la chose tant elle ne sert pas), les enquêtes sont parfois remplies dans l'unique but de satisfaire l'administration (l'important étant d'avoir une réponse correcte pour qu'elle nous laisse tranquille (je me souviens même d'une enquête où notre directrice n'avait pas répondu à une question, un nombre d'élèves dans un cas particulier, car elle n'en avait aucune idée. La secrétaire de l'inspection l'avait seriné jusqu'à avoir une réponse et remplir ses cases, elle avait fini par en donner une au hasard, et ce fut bon!).

Aujourd'hui, l'important n'est pas le résultat mais l'illusion.

Vous trouvez peut-être Zarko lourdingue mais il donne une sonnette d'alarme : PIMPON PIMPON il y a le feu chez les PE ! Arrêtons de nous diviser et gueulons.Nous sommes vraiment les plus mal lotis que ce soit au niveau national ou internationnal et franchement on ne ressemble à rien sauf à des bonnes soeurs ou à des serpillères. Si nous acceptons tout, nous dévalorisons nous même notre travail.

Et effectivement, nous pouvons continuer à faire semblant et à dire que tout va bien.

On peut reprocher à celui qui nous montre que nous avons des boutons de le faire.

Nous pouvons continuer à masquer la maladie et à faire comme si tout allait bien.

C'est se tromper de combat que d'attaquer celui qui montre cette maladie plutôt que la maladie.

Peut-être que la manière de faire est déplaisante, mais cela ne change pas le fond et c'est la maladie que nous devons combattre.

Merci ! :blush: J'essaie simplement de montrer aux plus jeunes que l'on se fait leurrer depuis belle lurette. On prétend vouloir changer les pratiques, méthodes, évaluations , rythmes etc.dans lintérédézenfants. Vous avez vu à quel point on en est arrivé ? A nous faire remplir n'importe quoi, à réunionner sans arrêt simplement pour avoir la paix avec l'administration... au détriment du vrai travail de classe ! :unsure:

  • J'adhère 1
Posté(e)

Merci ! :blush: J'essaie simplement de montrer aux plus jeunes que l'on se fait leurrer depuis belle lurette. On prétend vouloir changer les pratiques, méthodes, évaluations , rythmes etc.dans lintérédézenfants. Vous avez vu à quel point on en est arrivé ? A nous faire remplir n'importe quoi, à réunionner sans arrêt simplement pour avoir la paix avec l'administration... au détriment du vrai travail de classe ! :unsure:

Pourtant, là encore, l'idée de base était bonne : permettre une travail collectif.

Mais cela ne s'improvise pas. Travail ensemble se construit. Cela demande une formation, cela demande aussi des compétences particulières que tout le monde n'a pas. Donc c'est très difficile et il ne suffit pas de mettre des gens dans une salle pour qu'ils travaillent ensemble, parfois on obtient même le résultat inverse.

L'erreur a été une nouvelle fois de faire comme si tout marchait sans le vérifier, ou plutôt en le vérifiant et en omettant volontairement de voir que cela ne fonctionnait que rarement.

Ce mauvais fonctionnement a été traduit par certain comme un temps de réunion insuffisant alors que c'est la qualité de ces réunions qui est insuffisante.

Travailler ensemble s'apprend. Pour cela, il faut des personnes compétentes pour le faire (et non des personnes qui partent du principe qu'en tant que fonctionnaire on doit faire ce que l'on nous dit (même si on ne sait pas le faire)).

Nous sommes très loin du compte et nous n'allons pas forcément dans la bonne direction.

Les réunions restent pour une majorité d'enseignants une perte de temps et d'énergie surtout lorsqu'elles sont associés à des documents administratifs.

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