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Posté(e)

Ce SCCC n'a aucune chance de prendre et, au contraire, risque bien de braquer les PE (qui sont déjà bien remontés pour une immense majorité) et les maires qui ne le sont pas encore contre ce gvt !

Posté(e)
onsultation sur le socle commun de compétences La participation des enseignants doit s’effectuer sur le strict respect du volontariat. 18 septembre 2014
18 SEPTEMBRE 2014
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vendredi 19 septembre 2014
Texte seulement
Le ministère a décidé d’organiser une consultation sur le projet de « socle commun de connaissances, ce compétences et de culture », rendu public par le Conseil Supérieur des Programmes le 10 juin dernier.
Le ministère a prévu un temps dédié, sous forme d’une demi-journée banalisée dans les collèges et les écoles ainsi qu’un questionnaire mis en ligne.
S’agissant de la demi-journée banalisée, dont la date sera fixée localement fin septembre-début octobre, c’est le ministère qui prend la responsabilité de supprimer des cours ou de demander aux professeurs de revenir à un moment où les élèves n’ont pas cours (mercredi après-midi...).
Pour Force Ouvrière les réunions ainsi organisées ne sauraient devenir une obligation de service, et les enseignants rester libres d’y participer ou non, sauf à considérer que le décret redéfinissant les obligations de service des enseignants du secondaire publié le 23 août et pourtant applicable seulement à la rentrée 2015 définit de telles obligations.
Les enseignants s’interrogeront légitimement sur la portée et l’intérêt de cette consultation.
Ils constateront qu’au travers du socle l’un des objectifs affichés est d’organiser des projets et services croisés entre l’école et le collège, par le biais du conseil écolecollège. Ils constateront que le socle, qui prolonge le socle de la loi Fillon de 2005, définit un minimum (qui serait en même temps un maximum) délivré à l’issue de la scolarité obligatoire qui n’a plus aucune entrée disciplinaire, dont les programmes devront découler.
Ils comprendront qu’alors que les tâches annexes pour les professeurs (réunions, livret de compétences....) et le temps de présence ne cessent de s’alourdir, la situation devrait encore s’aggraver (classes sans notes et évaluation par compétences). Les conclusions sont données par avance, les nouveaux programmes étant déjà en cours d’élaboration.
Quant aux conditions de travail, alors que les conditions concrètes de la rentrée 2014 se traduisent par une nouvelle dégradation, notamment par l’augmentation du nombre des élèves dans les classes, leur amélioration n’est pas à l’ordre du jour de la mise en place du socle commun.
Force Ouvrière a explicité sa position sur le socle, ses objectifs et ses conséquences (http://www.fo-snfolc.fr/Vers-un-soc...) Force Ouvrière estime que le ministère serait mieux inspiré de mettre fin à des réformes qui ont déjà fait la preuve de leur échec, comme le socle commun de la loi Fillon ou la réforme du lycée général et des STI2D.
Il serait mieux inspiré de retirer le décret du 20 août 2014 redéfinissant les obligations de service des professeurs dans le cadre de la réglementation fonction publique sur le temps de travail (les 1607 heures annuelles). Le socle n’est pas une revendication des personnels.
L’augmentation des salaires, bloqués par le pacte de responsabilité, l’abaissement des effectifs dans les classes, le retrait du décret du 20 août sur les obligations de service, l’arrêt des contre-réformes (LPC, lycée....) sont des revendications.
Le SNFOLC appelle les personnels à se réunir, notamment en heure d’information syndicale, pour les exprimer.

http://www.fo-snfolc.fr/Consultation-sur-le-socle-commun

Vers un socle sans Ecole ?

L’article 32 de la loi Peillon n°2013-595 du 8 juillet 2013 a chargé le Conseil Supérieur des Programmes de formuler des propositions sur le contenu du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Après bien des remous et la démission de son éminent président, Alain Boissinot, cet organisme a rendu public le 10 juin 2014 un premier projet qui fait défiler de manière presque caricaturale les poncifs mis en oeuvre depuis au moins quatre décennies pour détruire l’Ecole de la République.

la suite:

http://www.fo-snfolc.fr/Vers-un-socle-sans-Ecole-18

Posté(e)
Le fétichisme de la modernité
Le vide laissé par cette mise à l’écart des contenus est censé être comblé par les nouvelles technologies, le « numérique », « internet », « logiciels », « tableur » autant de mots magiques destinés à impressionner le public un peu comme les mots latins servaient aux médecins de Molière pour en imposer à leurs patients. Sans plus de résultat.
Le recours aux signes de la modernité dissimule de plus en plus mal une triste vérité : les élèves d’aujourd’hui ne maîtrisent plus les savoirs essentiels possédés pourtant par les écoliers d’autrefois. A quoi bon apprendre les tables de multiplication à l’ère des calculatrices ?
La mission première de l’Ecole n’est pas d’être à la pointe de la nouveauté mais d’enseigner les connaissances pérennes.

http://www.fo-snfolc.fr/Vers-un-socle-sans-Ecole-18

Posté(e)
Le fétichisme de la modernité
Le vide laissé par cette mise à l’écart des contenus est censé être comblé par les nouvelles technologies, le « numérique », « internet », « logiciels », « tableur » autant de mots magiques destinés à impressionner le public un peu comme les mots latins servaient aux médecins de Molière pour en imposer à leurs patients. Sans plus de résultat.
Le recours aux signes de la modernité dissimule de plus en plus mal une triste vérité : les élèves d’aujourd’hui ne maîtrisent plus les savoirs essentiels possédés pourtant par les écoliers d’autrefois. A quoi bon apprendre les tables de multiplication à l’ère des calculatrices ?
La mission première de l’Ecole n’est pas d’être à la pointe de la nouveauté mais d’enseigner les connaissances pérennes.

http://www.fo-snfolc.fr/Vers-un-socle-sans-Ecole-18

Amen !

Posté(e)
Le fétichisme de la modernité
Le vide laissé par cette mise à l’écart des contenus est censé être comblé par les nouvelles technologies, le « numérique », « internet », « logiciels », « tableur » autant de mots magiques destinés à impressionner le public un peu comme les mots latins servaient aux médecins de Molière pour en imposer à leurs patients. Sans plus de résultat.
Le recours aux signes de la modernité dissimule de plus en plus mal une triste vérité : les élèves d’aujourd’hui ne maîtrisent plus les savoirs essentiels possédés pourtant par les écoliers d’autrefois. A quoi bon apprendre les tables de multiplication à l’ère des calculatrices ?
La mission première de l’Ecole n’est pas d’être à la pointe de la nouveauté mais d’enseigner les connaissances pérennes.

http://www.fo-snfolc.fr/Vers-un-socle-sans-Ecole-18

Amen !

Cela n'a rien à voir avec un sermon et c'est un triste constat...Puis tu as déjà dit alleluia pour les compétences et la réforme des rythmes, :tongue::angel_not:

  • J'adhère 1
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Une idée de pédago (que j'invente mais qu'ils sont capables de ressortir :tongue: !)

"Puisque le socle est maintenant structuré en domaines au lieu de piliers (au fait, un socle avec des domaines, c'est déjà bancal !), on parlera de compétences domaniales" :sort:

  • J'adhère 1
Posté(e)

Au fait , qq exemples de copies d'élèves de collège (trouvées sur un autre forum) ...ou de lycée ! Sûr qu'avec un SCCC, le niveau va monter !!

img_1312.jpg

img_4712.jpg

img_4714.jpg

.Est ce que le MEN se rend compte que le naufrage dure depuis des années avec leurs "nouveautés" ?bouh.gif

  • 5 semaines plus tard...
Posté(e)

Est-ce que le SCCC est vraiment la priorité ? :getlost:

L'Unicef alerte : la pauvreté des enfants s'aggrave dans les pays richesINÉGALITÉSpauvrete-enfant-grece.jpgLa Grèce fait partie des pays les plus touchés. Le taux de pauvreté plus jeunes est passé de 23 à 40,5%. (Crédits : Reuters)latribune.fr (avec AFP) | 28/10/2014, 13:12 - 273 mots En France, le taux de pauvreté des enfants est passé de 15,6 à 18,6%. Il a également augmenté dans 23 des 41 pays les plus riches entre 2008 et 2012, alerte un rapport de l'Unicef.

La crise au sein des pays développés a particulièrement touché les enfants. Ainsi, 2,6 millions d'enfants supplémentaires sont tombés dans la pauvreté, ce qui porte le total à 76,5 millions. Parmi les 41 pays les plus riches, 23 ont connu une aggravation de la pauvreté des enfants, explique Unicef dans un rapport publié mardi 28 octobre.

L'association explique comment les effets de la crise ont atteint les enfants. La chute de revenus par foyer a amené à l'épuisement des finances. Suite à cela, l'accès aux services dédiés aux enfants et leur qualité s'est détériorée. La crise a aussi mené les plus jeunes à "l'exclusion sociale", subir des "violences domestiques" et connaître plus de lacunes dans l'éducation.

La France, 9e pays le plus touché

Sans surprise, ceux qui ont connu la plus forte augmentation sont les pays du sud de l'Europe (l'Espagne, la Grèce et l'Italie), ainsi que la Croatie, les pays baltes et trois autres États fortement touchés par la récession (l'Irlande, l'Islande et le Luxembourg).

Classée 11e pays le plus touché, la France a vu son taux de pauvreté passer de 15,6% en 2008 à 18,6% en 2012. Unicef juge que cette aggravation au sein de l'Hexagone a mis 444.000 enfants dans une situation de pauvreté ou de fort risque de pauvreté.

Risques de ralentissements démographiques

"L'absence de riposte audacieuse" des États "pourrait avoir des conséquences négatives à long terme pour les sociétés", conclut l'agence de l'ONU, qui cite par exemple un ralentissement possible de la croissance démographique avec de jeunes adultes susceptibles de repousser la constitution d'une famille en raison des conditions économiques.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20141028trib2a10d215c/la-pauvrete-des-enfants-s-est-aggravee-dans-la-moitie-des-pays-riches.html

Posté(e)

Au fait , qq exemples de copies d'élèves de collège (trouvées sur un autre forum) ...ou de lycée ! Sûr qu'avec un SCCC, le niveau va monter !!

img_1312.jpg

img_4712.jpg

img_4714.jpg

.Est ce que le MEN se rend compte que le naufrage dure depuis des années avec leurs "nouveautés" ?bouh.gif

Mais oui, bien sûr, le niveau était meilleur avant... Ah non ! Il n'y avait juste pas internet pour diffuser ces copies...

Posté(e)

J'ai dans mes archives persos, des reproductions de cahiers d'élèves des années 50 avec des écritures horribles, plein de fautes, bref, sans doute des dys- de l'époque, ou tout simplement des élèves en très grande difficulté dont on ne s'occupait pas.....

Cependant, il y a bien plus d'enfants en difficulté aujourd'hui, mais c'est mathématique, puisque, depuis la massification de l'enseignement et surtout le collège unique, TOUS les enfants vont à l'école jusqu'à 16 ans....

Alors, non, ce n'était pas mieux avant. C'était complètement différent. Mais l'objectif n'était pas 80% d'une classe d'âge au bac.....

Quant au niveau, on ne compare que ce qui peut l'être : oui, on écrivait mieux avant, tout simplement parce qu'il y avait davantage d'heures consacrées au français.... Avec les 24 heures hebdomadaires, les élèves ont perdu 72 heures d'heures de classe par an, ça doit bien faire un an sur toute une scolarité ça, non ? Mais aujourd'hui, on fait également davantage de choses en classe, c'est sûr. Est-ce mieux ? Je dois dire que je préférerais que les élèves sachent correctement lire, écrire et compter au sortir du primaire et je fais hélas le constat que ce n'est pas toujours le cas. Entre 15 et 20% des élèves qui arrivent en 6è sont en échec, mais pas assez pour aller en SEGPA.... Et ça, ça fait des années que ça dure et que ça n'évolue pas, au contraire.

Il n'empêche, il est clair qu'avec des heures de français en moins, en présence d'enfants qui ne lisent pas ou peu en dehors de l'école, le niveau en activités d'écriture ne va pas aller en s'améliorant, bien au contraire..... Quant aux activités mathématiques, les programmes désastreux de 2008 instaurant la division au CE1 au détriment de la nécessaire manipulation, ces programmes ont augmenté les difficultés d'abstraction, puisque des étapes ont été éliminées.

Posté(e)

J'ai dans mes archives persos, des reproductions de cahiers d'élèves des années 50 avec des écritures horribles, plein de fautes, bref, sans doute des dys- de l'époque, ou tout simplement des élèves en très grande difficulté dont on ne s'occupait pas.....

Cependant, il y a bien plus d'enfants en difficulté aujourd'hui, mais c'est mathématique, puisque, depuis la massification de l'enseignement et surtout le collège unique, TOUS les enfants vont à l'école jusqu'à 16 ans....

Alors, non, ce n'était pas mieux avant. C'était complètement différent. Mais l'objectif n'était pas 80% d'une classe d'âge au bac.....

Quant au niveau, on ne compare que ce qui peut l'être : oui, on écrivait mieux avant, tout simplement parce qu'il y avait davantage d'heures consacrées au français.... Avec les 24 heures hebdomadaires, les élèves ont perdu 72 heures d'heures de classe par an, ça doit bien faire un an sur toute une scolarité ça, non ? Mais aujourd'hui, on fait également davantage de choses en classe, c'est sûr. Est-ce mieux ? Je dois dire que je préférerais que les élèves sachent correctement lire, écrire et compter au sortir du primaire et je fais hélas le constat que ce n'est pas toujours le cas. Entre 15 et 20% des élèves qui arrivent en 6è sont en échec, mais pas assez pour aller en SEGPA.... Et ça, ça fait des années que ça dure et que ça n'évolue pas, au contraire.

Il n'empêche, il est clair qu'avec des heures de français en moins, en présence d'enfants qui ne lisent pas ou peu en dehors de l'école, le niveau en activités d'écriture ne va pas aller en s'améliorant, bien au contraire..... Quant aux activités mathématiques, les programmes désastreux de 2008 instaurant la division au CE1 au détriment de la nécessaire manipulation, ces programmes ont augmenté les difficultés d'abstraction, puisque des étapes ont été éliminées.

Il est vrai que le discours permet de rejeter la faute sur l'enseignant primaire et sur les enseignants en particulier. Dans ma classe de CM2 (j'ai 59 ans) nous étions deux à aller en 6ème sur une classe de 28. Alors mieux avant .............. :secret:

Maintenant dans notre secteur pour aller en SEGPA c'est avoir le niveau CE mais plus besoin d'avoir redoublé ... Alors en 4ème les élèves n'ont pas l'âge des stages professionnels.....

Il est temps que je parte .......

Posté(e)

Déjà si on n'a plus besoin de redoubler pour aller en SEGPA, c'est déjà une avancée cohérente. Dans le 45, on te dit qu'il ne faut pas faire redoubler mais un enfant qui n'a pas redoublé ne peut prétendre à la CLIS, la SEGPA et l'ULIS...

Sur les 2 heures supprimées en 2008, je suis entièrement d'accord et je me suis déjà exprimé sur le sujet sur ce forum.

Pour ce qui est de l'enseignement, je n'aime pas cette vision réductrice de l'école qui doit apprendre à lire, écrire et compter. C'est la vision que défendent les réactionnaires (Zemmour, Brighelli, Le Pen, Sarkozy...). Ce n'est pas la mienne. L'Ecole doit amener les enfant à un objectif bien plus grand : la citoyenneté. Et l'apprentissage de la citoyenneté passe par la lecture, l'écriture et les mathématiques. Ce sont des moyens de grandir pas des fins en soi. C'est pourquoi il faut combattre le socle qui s'inscrit dans cette vision utilitaire de l'éducation.

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