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Posté(e)

Il n'empêcher que Pedro Cordoba a mille fois raisons ! L'homosexualité est très largement rentrée dans les moeurs dans les pays occidentaux ! Pas besoin d'en faire un un fromage ou un programme dès l'école primaire !!!

Là , j'en suis persuadé !

Et surtout, surtout, que l'école ne s'en occupe pas !

Non. La violence est mieux contrôlée, c'est tout, ou plus exactement l'état occidental réussit mieux à exercer son monopole de la violence physique. Un tour en collège ou en lycée et un regard sur les statistiques de suicide des jeunes homosexuels suffit à comprendre que les discriminations homophobes sont plus dans les mœurs que l'homosexualité.

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Mais non ! L'homosexualité était considérée comme un délit jusque dans les années 50 puis comme maladie jusque dans les années 80... De nos jours, les homos s'affichent et se revendiquent. Seuls qq arriérés ne les reconnaissent pas. Pour les cas de suicides, je pense que c'est lié au contexte familial et je ne crois pas que ce soit le rôle de l'école de palabrer sur l'identité sexuelle.

Posté(e)

Il ne s'agit pas de palabrer sur l'identité sexuelle, il s'agit juste d'éduquer à ce sujet.... Si ce n'est pas l'Ecole qui le fait, qui le fera ???? Dans certaines familles, pas de problème. Mais dans d'autres.... aujourd'hui, en France, tous les jours, des jeunes sont mis à la porte de chez eux parce qu'ils ont fait leur coming out. "Pas de ça dans ma famille !!!"

http://www.le-refuge.org/

Posté(e)

Il ne s'agit pas de palabrer sur l'identité sexuelle, il s'agit juste d'éduquer à ce sujet.... Si ce n'est pas l'Ecole qui le fait, qui le fera ???? Dans certaines familles, pas de problème. Mais dans d'autres.... aujourd'hui, en France, tous les jours, des jeunes sont mis à la porte de chez eux parce qu'ils ont fait leur coming out. "Pas de ça dans ma famille !!!"

http://www.le-refuge.org/

Tu crois sincèrement que l'école peut et doit se mêler du sexe des anges ??? A moins de vouloir une dictature étatique, je ne crois pas....

Posté(e)

Ouh là, on atteint presque le point Godwin, là. Farida, sors de ce corps....

Posté(e)

L'homosexualité est très largement rentrée dans les moeurs dans les pays occidentaux !

????? Heuuu tu as déjà bossé en usine ou sur des chantiers ???? Tu as vu ce qui arrive à des types qui se tiennent par la main et qui croisent des beaufs alcoolisés le soir dans la rue ??? ....

Posté(e)

...il faut donc que l'école fasse de la lutte antialcoolique sa priorité. :)

Posté(e)

Vraiment, je trouve ta position sur ce sujet consternante Zarko. Je ne sais pas où tu vis, ni sur quelle planète. C'est tellement rentré dans les moeurs comme tu dis qu'il devient commun que certains d'entre nous ne soient même pas capables de reprendre les insultes comme "pd" ou "encul..." sur les cours de récréation. Tellement bien accepté que quand un couple s'installe dans certaines campagnes, on retrouve des insultes tagguées sur la maison. Tellement commun que marcher dans la rue sans même se tenir la main peut déclencher une baston. Le rêve ! Toi qui le dis si bien, le contexte familial joue un rôle sur les suicides des jeunes homosexuels. A un moment de leur scolarité, il me semble, moi, au contraire, primordial que les élèves homosexuels ( ainsi que les hétérosexuels) entendent au moins une fois dans leur vie qu'être homosexuel n'est pas une tare, que ce n'est d'ailleurs pas un choix. C'est donc bien le rôle de l'école de former des citoyens éclairés. Ce n'est pas simplement pour les homosexuels eux mêmes ( et pourtant, une parole forte de l'école pourrait certainement redonner de l'espoir à certains) mais aussi pour les hétérosexuels qui ne sont pas toujours informés sur la question ( combien considèrent que c'est un choix?): 1 heure dans la scolarité de l'élève, c'est quand même pas la mer à boire. Et ça permettrait aussi à certains enseignants d'être moins coincés avec cette question. Quand je pense que ça peut sauver des vies de jeunes, je trouve cela consternant de devoir se heurter à un positionnement à ce point conservateur... "on peut pas, c'est pas mon job..."

Quant à cette remarque, "il faut que l'école fasse de la lutte antialcoolique sa priorité", elle pourrait être drôle si cette question ne faisait pas mourir quelques centaines de jeunes homosexuels tous les ans.

Posté(e) (modifié)

Vraiment, je trouve ta position sur ce sujet consternante Zarko. Je ne sais pas où tu vis, ni sur quelle planète. C'est tellement rentré dans les moeurs comme tu dis qu'il devient commun que certains d'entre nous ne soient même pas capables de reprendre les insultes comme "pd" ou "encul..." sur les cours de récréation. Tellement bien accepté que quand un couple s'installe dans certaines campagnes, on retrouve des insultes graphées sur la maison. Tellement commun que marcher dans la rue sans même se tenir la main peut déclencher une baston. Le rêve ! Toi qui le dis si bien, le contexte familial joue un rôle sur les suicides des jeunes homosexuels. A un moment de leur scolarité, il me semble, moi, au contraire, primordial que les élèves homosexuels ( ainsi que les hétérosexuels) entendent au moins une fois dans leur vie qu'être homosexuel n'est pas une tare, que ce n'est d'ailleurs pas un choix. C'est donc bien le rôle de l'école de former des citoyens éclairés. Ce n'est pas simplement pour les homosexuels eux mêmes ( et pourtant, une parole forte de l'école pourrait certainement redonner de l'espoir à certain) mais aussi pour les hétérosexuels qui ne sont pas toujours informés sur la question ( combien considèrent que c'est un choix?): 1 heure dans la scolarité de l'élève, c'est quand même pas la mer à boire. Et ça permettrait aussi à certains enseignants d'être moins coincés avec cette question. Quand je pense que ça peut sauver des vies de jeunes, je trouve cela consternant de devoir se heurter à un positionnement à ce point conservateur... "on peut pas, c'est pas mon job..."

Une fois de plus, on demande aux enseignants d'assumer un positionnement fort alors même que :

- l'administration les lâche à la première occasion en cas de conflit avec les parents,

- la dernière réforme signe l'affaiblissement définitif de l'institution École via son transfert annoncé aux collectivités locales

- le métier d'enseignant n'est plus vraiment un modèle pour grand monde et, en se féminisant à l'extrême, n'est en tout cas pas un modèle de "parité"

- les élèves sont enfermés dans des grilles et autres livrets de compétences qui les met sous la pression sociale dès l'âge de trois ans et on affirme dans le même temps vouloir préserver leur santé mentale par une certaine information supposée préventive en matière sexuelle ou autre

- l’École n'est plus l’ascenseur de quoi que ce soit, donne souvent l'impression d'avoir renoncé à la notion de "savoirs", se perd dans une agitation frénétique en multipliant à l'envi ses "missions" ; bref, voit sa légitimité se réduire à peau de chagrin.

Les enseignants assistent, impuissants, à l'affaiblissement programmé de l’École ; et ils devraient feindre de croire à la pertinence de ce qui ne pourra être, dans ces conditions, qu'un énième gadget éducatif d'ailleurs bien vite abandonné à la première occasion par opportunisme politique ?

Modifié par prof désécol
Posté(e)

Les problèmes que tu soulèves méritent bien d'être abordés mais personnellement, je ne vois pas le rapport. En quoi cela peut-il empêcher les enseignants dans leur classe d'aborder ces questions. Moi, je le fais bien depuis plus de dix ans. Je suis en maternelle et au cours de l'année, oui, je lis un ou deux albums sur ce sujet. Parfois, quelques élèves en parlent d'eux mêmes. Je n'ai jamais eu aucun problème avec les parents d'élèves. Même en ce temps troublés où il est de bon ton de pointer celui qui est différent. Et même si c'était le cas? Les familles homoparentales sont elles à ce point infréquentables qu'il faille ne pas les voir ou simplement faire avec. Ce n'est pas parce que j'ai les nouveaux rythmes ou que j'ai des évaluations à faire que c'est à ce point irréalisable. Et ce n'est pas parce que belghoul ou de La Rochère ne sont pas d'accord que ça va m'empêcher de le faire: elles ont les écoles privées hors contrat pour cela. Mais oui, il faut une volonté à la base. Sommes nous à ce point sclérosés dans notre métier pour fuir tout ce qui ne va pas nous apporter personnellement un confort immédiat? Il y a parfois des moments où je ne reconnais plus mon métier. J'ai pourtant l'impression d'être davantage dans mon rôle d'enseignant quand je lis un de ces albums que lorsque je fais des croix dans des cases ou que j'assiste à une animation pédagogique. Tu penses que c'est un gadget? Je ne suis pas certain que les familles qui ont perdu un de leur enfant pour cause d'homosexualité apprécient cette comparaison. On pourrait penser que oui, c'est de leur faute, parce qu'elles n'ont pas su voir, qu'elles n'ont pas su parler à leur enfant. Mais c'est aussi parce qu'il y a la plupart du temps, surtout chez les jeunes,il n'y a pas eu de parole possible sur cette question, nulle part, ni à la maison, ni à l'école.Parfois, il n'y a même pas eu le temps pour cette parole, parce que les questions chez ces jeunes se posent plus tôt qu'on le pense. Certains préfèrent passer à l'acte, pour appeler à l'aide et malheureusement n'y réchappent pas, d'autres parce qu'ils ne supportent pas cette idée, d'autres encore parce qu'ils imaginent la peine que cela va engendrer chez leurs parents. Oui, pour moi, il faudrait que les élèves entendent au cours de leur scolarité qu'on peut être homosexuel, et qu'on peut aussi être heureux. Suite à cette reculade du gouvernement, j'ai bien compris qu'il faudra attendre. Mais, ce n'est pas grave, ces élèves ne vous embêteront pas: en général, ils ne font vraiment pas de bruit et préfèrent qu'on les oublie. Ca laissera du temps pour remplir les livrets d'évaluation.

Posté(e)

Je me le garde pour demain ce post, il est tard et je n'arrive plus à me concentrer.

Posté(e)

Cela fait longtemps que sur de nombreux sujets (je pense à la lutte contre les sectes et au sexisme, par exemple), l'école ne joue plus son rôle républicain et ne permet plus élèves d'entendre des points de vue différents de la maison afin de se forger un libre arbitre.

Les élèves n'entendent déjà plus depuis un moment qu'être une fille, ce n'est pas être inférieur à un garçon, et qu'à l'âge primaire, il n'y a pas lieu de faire de différenciation.

Dans combien d'écoles accepte-t-on que les filles ne fassent pas de rugby ou de football et ne fait-on pas de danse avec des CE-CM pour ne pas froisser les garçons ?

Dans combien d'écoles maternelles favorise-ton les activités poupées-dînette pour les filles et garage-bricolage pour les garçons ?

Alors aborder les problèmes liés à la sexualité, et plus encore, à l'homosexualité, on en est loin, très loin !

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