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Farida Belghoul remercie Benoît Hamon d'avoir suivi les revendicat


Zarko

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Je suis d'accord sur ton analyse sur ce qui ne se fait pas à l'école Goélette mais selon toi, qu'est ce qui fait si peur à la Mme Belhgoul et à ses comparses? Pourquoi, cette théorie fumeuse du genre à l'école? Qu'est-ce qui leur fait si peur? je pense qu'on n'est pas si éloignée que cela, pour elles, de ce que tu considères comme un sujet très lointain.

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Cela fait longtemps que sur de nombreux sujets (je pense à la lutte contre les sectes et au sexisme, par exemple), l'école ne joue plus son rôle républicain et ne permet plus élèves d'entendre des points de vue différents de la maison afin de se forger un libre arbitre.

Pour moi, tout le débat est dans ce pluriel. Faire entendre des points de vue différents, et apprendre aux futurs citoyens à les écouter et à se forger le leur propre, cent fois oui, c'est au cœur de la mission éducative — et républicaine, si tu veux — de l'école.

Mais en l'occurrence, c'est presque le contraire que le gouvernement cherche à imposer : faire entendre exclusivement la doxa institutionnelle, et disqualifier a priori tous les discours déviants, ou simplement réservés. Combattre (c'est le terme des instructions officielles !) par tous les moyens, les "stéréotypes" non conformes, y compris, le cas échéant, ceux des parents. D'un côté, les gentils progressistes, aux idées si justes qu'elles sont désormais des "principes" indiscutables ; de l'autre les méchants racistes/sexistes/homophobes/xénophobes/intégristes (rayez les mentions inutiles...) (tiens ? il n'y a pas de terme consacré pour l'hostilité aux handicapés ?) dont il faut éradiquer la parole, voire la pensée, répugnante...

Les élèves n'entendent déjà plus depuis un moment qu'être une fille, ce n'est pas être inférieur à un garçon, et qu'à l'âge primaire, il n'y a pas lieu de faire de différenciation.

Ce sont deux idées différentes. Assurer les filles de ce qu'elles sont égales en dignité aux garçons me semble une évidence première — et une mission de l'école qui dérive tout droit de la Constitution. Décider à la place des parents du moment où il convient de les "différencier", et comment, non.

Dans combien d'écoles accepte-t-on que les filles ne fassent pas de rugby ou de football et ne fait-on pas de danse avec des CE-CM pour ne pas froisser les garçons ?

Il me semble que c'est encore un autre problème, qui relève cette fois de la compétence de l'enseignant. Il y a de toute évidence des conceptions initiales à l'œuvre qu'il convient de contourner pour amener les garçons à acquérir les bases de la danse. C'est un travail utile mais pas des plus simples : nous savons tous que la pédagogie du passage en force ne marche presque jamais dans ces cas-là. Mais si on ne sait pas le faire, ou si l'on n'en prend pas la peine, "froisser les garçons" délibérément pour marquer un point moral sur l'égalité des genres, ou que sais-je, est totalement contre-productif en termes d'enseignement de la danse. Et probablement aussi de lutte contre les stéréotypes.

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à vomir, ici sur le terrain dans le privé sous contrat, on fait notre possible pour éviter l'homophobie car justement les valeurs chrétiennes sont logiquement dans l'ouverture aux autres et à la différence,

euh, oui...l'ouverture aux autres et à la différence, je veux bien, à l'homosexualité étant hors limite de ces valeurs chrétiennes à mon humble avis.

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Tu penses que c'est un gadget? Je ne suis pas certain que les familles qui ont perdu un de leur enfant pour cause d'homosexualité apprécient cette comparaison.

Je trouve assez malsain d'asséner ainsi à longueur de posts ces choses terribles pour justifier ton argumentation.

Les problèmes que tu soulèves méritent bien d'être abordés mais personnellement, je ne vois pas le rapport. En quoi cela peut-il empêcher les enseignants dans leur classe d'aborder ces questions.

Cela ne les empêche pas de le faire. Mais qu'ils ne s'imaginent pas être soutenus par leur hiérarchie en cas de cabale contre eux...

Moi, je le fais bien depuis plus de dix ans. Je suis en maternelle et au cours de l'année, oui, je lis un ou deux albums sur ce sujet. Parfois, quelques élèves en parlent d'eux mêmes. Je n'ai jamais eu aucun problème avec les parents d'élèves.

Très bien. Essaye donc dans un CM2 un peu "chaud" d'un quartier populaire.

On pourrait penser que oui, c'est de leur faute, parce qu'elles n'ont pas su voir, qu'elles n'ont pas su parler à leur enfant.

On pourrait le penser, mais ce serait peut-être faire le même raccourci un peu facile que celui qui consiste à attribuer à l’École la responsabilité du mal-être identitaire chez ces jeunes.

Ce n'est pas parce que j'ai les nouveaux rythmes ou que j'ai des évaluations à faire que c'est à ce point irréalisable.

Justement, concernant les nouveaux rythmes, une foule d'animateurs recrutés localement vont pouvoir participer aux nouvelles formes éducatives sur les temps périscolaires dégagés.

Souhaitons que ta parole d'enseignant et ton autorité morale vont s'en retrouver renforcés et que l'ensemble des organisations adoptés ici ou là vont renforcer le positionnement de l’École républicaine...

Sommes nous à ce point sclérosés dans notre métier pour fuir tout ce qui ne va pas nous apporter personnellement un confort immédiat ?

Combien de fois avons-nous entendu cette phrase pour nous culpabiliser de ne pas accepter les reculs présentés comme des progrès ?

Il y a parfois des moments où je ne reconnais plus mon métier.

Moi non plus.

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Dans combien d'écoles accepte-t-on que les filles ne fassent pas de rugby ou de football et ne fait-on pas de danse avec des CE-CM pour ne pas froisser les garçons ?

Il me semble que c'est encore un autre problème, qui relève cette fois de la compétence de l'enseignant. Il y a de toute évidence des conceptions initiales à l'œuvre qu'il convient de contourner pour amener les garçons à acquérir les bases de la danse. C'est un travail utile mais pas des plus simples : nous savons tous que la pédagogie du passage en force ne marche presque jamais dans ces cas-là. Mais si on ne sait pas le faire, ou si l'on n'en prend pas la peine, "froisser les garçons" délibérément pour marquer un point moral sur l'égalité des genres, ou que sais-je, est totalement contre-productif en termes d'enseignement de la danse. Et probablement aussi de lutte contre les stéréotypes.

Là, on sent l'homme qui parle, et ne voit pas d'inconvénient à ce qu'on ne fasse pas faire de rugby à une fille et de danse à un garçon ...

Mais comme tu es un érudit, tu l'enrobes de plein de blabla.

(Tout comme je fais exprès de parler "peuple" en réaction.)

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Je suis d'accord sur ton analyse sur ce qui ne se fait pas à l'école Goélette mais selon toi, qu'est ce qui fait si peur à la Mme Belhgoul et à ses comparses? Pourquoi, cette théorie fumeuse du genre à l'école? Qu'est-ce qui leur fait si peur? je pense qu'on n'est pas si éloignée que cela, pour elles, de ce que tu considères comme un sujet très lointain.

Je crois que tout leur fait peur, sauf que certains sujets sont à la mode et d'autres non, car hélas, on a reculé de 50 ans dessus dans l'indifférence générale.

C'est le cas de la lutte contre le sexisme et les dérives sectaires.

Et nous nous positionnons selon nos priorités personnelles.

Il me semble qu'il faudrait lutter contre toutes les intolérances, de façon générale, et ne pas oublier de dénoncer les reculs dans la lutte contre les préjugés, parce que tout recul fait reculer l'ensemble des causes.

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Il y a eu dans ma classe une famille composée de deux papas..

Et il y a eu aussi, il y a quelques temps, un papa devenu femme (en cours de transformation pendant l'année)

Le gamin de 3 ans hurlait "bonjour papa" à l'arrivée d'une superbe blonde...

Réaction obligatoire des autres enfants: "c'est pas ton papa!!"

Il a bien fallu reprendre tout ça... mettre des mots.. même si c'est affreusement difficile. ET j'ai pas de recette.

Quand aux enfants concernés, à 3 ans, ils en parlent assez facilement.

Ecouter, être attentif, être présent, c'est déjà pas mal je trouve.

L'an prochain, je sais déjà qu'il y aura 2 mamans d'un petit nouveau inscrit.

Ce qui me parait hallucinant, c'est qu'on me "prévienne"!!!

Quand aux enfants, à cet âge, je ne vois rien. Les ptits gars jouent à la poupée et les filles au train...

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Exact, nous devrions être formés à ne pas avoir de paroles de jugement.

J'ai déjà eu des enfants ayant des pères ou des mères homosexuels donc des beaux-parents du même sexe qu'eux et, franchement, sauf à être militant d'une cause ou son contraire, le meilleur service qu'on puisse rendre aux enfants est justement de ne pas faire de différence et ne pas causer un problème là où il n'y a pas lieu d'en créer.

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Exact, nous devrions être formés à ne pas avoir de paroles de jugement.

J'ai déjà eu des enfants ayant des pères ou des mères homosexuels donc des beaux-parents du même sexe qu'eux et, franchement, sauf à être militant d'une cause ou son contraire, le meilleur service qu'on puisse rendre aux enfants est justement de ne pas faire de différence et ne pas causer un problème là où il n'y a pas lieu d'en créer.

Exactement. J'ai déjà eu des élèves de famille homoparentale, je ne faisais strictement aucune différence, aucune allusion et je n'en parlais pas. Je ne vois pas d'ailleurs pourquoi il faudrait l'évoquer...Pour moi , c'est plus dramatique et destructeur qu'un enfant sur cinq en France, vive sous le seuil de pauvreté et dans certaines écoles c'est la majorité....Et c'est bien là un vrai combat et une priorité politique, bien plus que ces théories socialo-boboïdes !

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Il me semble que c'est encore un autre problème, qui relève cette fois de la compétence de l'enseignant. Il y a de toute évidence des conceptions initiales à l'œuvre qu'il convient de contourner pour amener les garçons à acquérir les bases de la danse. C'est un travail utile mais pas des plus simples : nous savons tous que la pédagogie du passage en force ne marche presque jamais dans ces cas-là. Mais si on ne sait pas le faire, ou si l'on n'en prend pas la peine, "froisser les garçons" délibérément pour marquer un point moral sur l'égalité des genres, ou que sais-je, est totalement contre-productif en termes d'enseignement de la danse. Et probablement aussi de lutte contre les stéréotypes.

Là, on sent l'homme qui parle, et ne voit pas d'inconvénient à ce qu'on ne fasse pas faire (...) de danse à un garçon ...

Tu caricatures. Je disais qu'il valait mieux ne pas faire faire de danse à un garçon que de l'en dégoûter à vie par une pédagogie inadaptée. Si ce n'était pas implicite pour toi : donner aux petits garçons le goût de la danse me semble une excellente chose, et je regrette de ne pas y avoir eu droit, enfant.

Cela dit, très généralement, en dehors du socle de base, je vois rarement d'inconvénient sérieux à ce qu'on ne fasse pas faire ceci ou cela : il y a une infinité d'activités à découvrir, y compris dans les domaines artistiques et sportifs, et un temps de découverte fini. Du moment que les enfants ont leur dose d'activités nouvelles, je suis content, quelles qu'elles soient.

Là, on sent l'homme qui parle, et ne voit pas d'inconvénient à ce qu'on ne fasse pas faire de rugby à une fille (...)

Non. Là, c'est le Béarnais qui parle. Il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas ! :devil:

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C'est "rigolo" le débat danse / rugby.

J'ai jamais eu de garçon qui ont refusé de faire danse. La seule fois où un élève a refusé d'entrer dans cette activité, c'était une petite obèse (disons le mot) qui du coup était super mal à l'aise avec son corps. Et sincèrement j'ai pas trop su quoi faire à part essayer de la rassurer un maximum.
Le rugby par contre ça m'est arrivé avec deux filles, à chaque fois, c'est la mère qui considérait que ce n'était pas pour sa fille. Les deux filles n'y ayant jamais trouvé problème. Elles ont continué le rugby. Et l'une m'a menacé d'enlever sa fille de l'école, les deux après midis de semaine où il y avait l'intervenant.

Mot bien salé en retour que l'école est obligatoire et que le rugby fait partie des programmes. Appuyé par le directeur aussi. Du jour au lendemain plus de menace.

Tout ça pour dire que oui c'est pas toujours facile ces activités pour la mixité mais que ça se prépare en amont avec et sans les élèves.

Par contre Goëlette je pense qu'on ne fait que progresser dans la mixité à l'école.

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Mais il faut arrêter ces délires de bobo sur les différences ou sur la pseudo théorie du genre â l'école primaire ! Marre de ces fumisteries ! En attendant , on bousille l'école publique comme jamais ! Et on fait semblant de ne rien voir !!

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