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Propositions de programme pour la maternelle


Moustache

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Bonjour.

L'équipe pédagogique "organise son travail en concertation avec d’autres personnels, en particulier les ATSEM" :

Dans l’élaboration collective du projet d’école, l’équipe pédagogique prend en compte la pluralité des publics et des contextes d’enseignement et tire parti des ressources de son environnement. Elle

met en place un dialogue avec toutes les familles. Elle organise son travail en concertation avec d’autres personnels, en particulier les ATSEM (Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles).

Qu'est-ce que cela implique exactement comme changement ?

Je dirais pas grand chose. Je crois que cette phrase ou quelque chose d'approchant était déjà présente dans les programmes 2002 ou avant. Une façon de dire que c’est un travail en partenariat, un dialogue qui s'enrichit entre tous les adultes qui s'occupent des enfants.

Du moins c'est comme ça que je le comprends.

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Les documents d'application/d'accompagnement (les anciens) pour la maternelle peuvent être trouvés facilement sur le web, par exemple :

Vers les mathématiques : http://www.uvp5.univ-paris5.fr/TFM/Aide/TFM-mathematiquesMaternelles.pdf

Le langage à la maternelle : http://www2.cndp.fr/doc_administrative/essentiel/b_le_langage_en_maternelle.pdf

Agir et s'exprimer avec son corps : http://dpernoux.chez-alice.fr/Docs/eps_mater.pdf

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Écrire son prénom et son nom en écriture cursive... ? (page 15)

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Si je puis me permettre, ce sujet est dans la section "débat sur l'école" et l'autre dans une autre section "l'école primaire - autres".

Il me semble que ce sujet dépend totalement du débat sur l'école et non d'un vague "autres sujets". Pourquoi mettre la suite de ce fil ailleurs?

.

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Il a été créé ailleurs par les membres. Mais je le fusionnerai avec celui-ci plus tard. :)

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Je trouve le tout peu lisible. C'est un mélange entre programme et blabla qui me rappellent ce qu'est un enseignant... et je pense qu'au bout de 20 ans dans ce boulot, je n'ai pas besoin qu'on me rappelle toutes les 2 lignes et demi que la maternelle est une école bienveillante.

On parlait d'allègement, je ne trouve pas trop. Effectivement, je suis perdue dans ce magma de compétences....

Beaucoup plus d'items que dans les programmes 2008, pour construire un livret d'évaluation (compréhensible bien sûr) ça va être coton.

Pareil que Delff pour le langage écrit, je trouve prématuré le travail sur la cursive en MS, il y a tellement d'enfants qui ont du mal à coordonner leurs gestes encore, il me semble que c'est les mettre en difficultés sans aucune nécessité.

L'item écrire un texte (une ou plusieurs phrases) en écriture cursive me dérange aussi. Il va rester quoi à faire en CP ? Si on veut que les enfants aient encore des trucs à apprendre en élémentaire et qu'ils y prennent goût, il faut arrêter de faire du pré-CP en GS.

Je ne suis pas d'accord : en GS le travail de la cursive est important, de sorte que les CP soient bien concentrés sur l'encodage. C'est à dire que quand les CP encodent ou rédigent, je trouve hyper énervant (pour eux !) de les voir galérer avec une écriture peu assurée et malhabile. Ils perdent le fond au profit de la forme.

Évidemment, l'apprentissage de la cursive commence en mater et est repris et amélioré en CP.

En maths : les solides, je trouve ça complètement idiot. Qu'on parle du cube, pourquoi pas mais de là à en faire un point des programmes, je ne comprends pas l'intérêt.

J'aurais aimé moi aussi des choses plus spécifiques : - tels et tels items sont attendus plutôt en fin de Ps, tels autres, peuvent être abordé à partir de la MS et tels autres encore sont à réserver à la GS, une fois encore, ce sont des compétences de fin de cycle (et y en a beaucoup encore une fois).

Il y a aura peut être des docs d'accompagnement pour préciser tout cela. En tous les cas je l'espère.

Il y a du positif, du moins à première vue, plus de travail sur les phonèmes aussi poussé, puisqu'on se contente de parler de syllabes, de les manipuler, pas d'étudier les sons (et donc, du coup, on se demande comment on va mettre en place de l'écriture inventée...mais a aussi,je trouve ça discutable) je trouve que les maths redeviennent plus réalistes, à quoi bon travailler sur des collections au delà de 20 alors que tous les enseignants de CP vont de toutes façons repartir sur 10 ?

Si tu veux aller par là, à quoi bon parler des adjectifs qualificatifs en CE1 alors que l'on reprend la grammaire à zéro ou presque dès le début du CE2. Ce boulot me semble nécessaire, à condition que les supports de travail restent des supports de mater et pas de pré CP.

Sinon, j'ai l'impression qu'ils ont essayé de faire rentrer beaucoup de choses dans les programmes :

- la langue étrangère, ou la langue des signes, quand tu es à 30 élèves dans ta classe et que tu ne peux même pas faire une séance de langage réelle, je me dis que ça va être du foutage de G.

- gros accent sur le langage et son rôle primordial mais aucun moyen réel d'atteindre les compétences en question (mais j'imagine que ça pourrait faire l'objet de documents d'application)

- certaines compétences sont tellement vagues que : 1) on peut y mettre tout et n'importe quoi, 2) je ne suis pas sûre de bien les comprendre

J'aime bien le retour de l'expérimentation en artsplastiques (essayer, manipuler, tester des outils, des matières), ça, ça me semble correspondre à de la maternelle, en tout cas, davantage que l'item de 2008 : constituer un musée de classe (ou un truc dans le genre).

J'aime bien aussi le retour des verbes d'actions dans l'EPS, ça me rappelle les premiers programmes maternelle que j'ai connus (1995). Et là aussi,ça correspond à de la maternelle.

C'est vrai, et ça permettra un travail en lien approfondi avec le vocabulaire. Et il me semble que ça c’était une demande qui ressortait de la consultation précédente (je me trompe peut être ?)

Et j'aime le retour du jeu. Bon, ça reste du gros blabla, mais ça redonne un peu plus sa place en maternelle à la GS.

Merci pour ton analyse, elle est très complète.

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Je suis dans une école de "ZEP", RRS sans population immigrée. Par contre, aucune mixité, le quartier est refermé sur lui-même et on peut parler d'exclusion. La réforme des rythmes va aggraver la situation, d'autant que seule une garderie gratuite a été proposée jusqu'à la Toussaint puis après ..?...

Nous sommes anxieuses car nos élèves sont déjà très fatigués dès le mardi et intenables pour certains ... Quant aux nouveaux programmes, ils sont affligeants et ne correspondent pas à ce que nous avions fait remonter lors de la consultation (comme les mesures pour l'éducation prioritaire d'ailleurs). Comment pourrai-je commencer la cursive en MS ? Franchement, plus j'avance dans ma "carrière", plus je suis dégoutée ! Je me suis fait taper sur les doigts à cause des mauvais résultats de nos GS (que je n'avais pas cette année là d'ailleurs).... dans 2 ans, où en serons-nous avec ces programmes inadaptés, surtout pour nos élèves ?

J'ai les mêmes inquiétudes . Moi aussi en ZEP et chaque année en MS plus d'un tiers des élèves de ma classe ne maîtrise pas les bases du langage ( pour des raisons d'origine ou pas ) alors la cursive ... comment dire ??? ça me parait pas une urgence

Disons que le débat sur l'apprentissage de l'écriture cursive aurait pu être évoqué dans ces nx programmes étant donné que des pays occidentaux l'ont déjà abandonnée...et c'est une vraie question à l'heure ou le tapuscrit remplace le manuscrit. Mais bon, ce serait trop en demander à nos pontes pédago-administratives...:)

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L'écriture liée ne s'apprend plus aux Etats-Unis

Par Laurent Ribadeau Dumas | Publié le 22/10/2013 à 14H27, mis à jour le 22/10/2013 à 15H43

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Des élèves en train de travailler à l'ordinateur dans une école de San Diego (Californie) le 8-10-2013.© Reuters - Mike Blake

L’écriture cursive (en attaché), venue de la nuit des temps, est-elle en train de disparaître au profit de la rédaction sur clavier ? La question peut paraître incongrue de ce côté de l’Atlantique. Mais aux Etats-Unis, elle ne l’est pas. Dans ce pays, 45 Etats sur 50 ont décidé de faire disparaître l’écriture cursive du «tronc commun des connaissances requises» dans l’enseignement scolaire.

Au pays de l’Oncle Sam, les études semblent montrer que l’écriture cursive recule de plus en plus au profit de celle sur clavier. Pour de nombreux élèves, la première «devient aussi étrangère que les anciens hiéroglyphes égyptiens», constate le Washington Post. «Dans les salles de classe, les jeunes prennent des notes plus avec des ORDINATEURS PORTABLESarrow-10x10.png ou des tablettes qu’avec des crayons et des carnets», ajoute le journal.

«La vérité, c’est que l’écriture cursive a quasiment disparu, sauf chez les adultes âgés de 60 et 70 ans», explique, un brin provocateur, Steve Graham, professeur de sciences de l’éducation à l’Arizona State University, cité par lePost. Selon l’universitaire, la moitié des élèves du 12th grade, l’équivalent de la terminale Outre-Atlantique, n’écrivent plus qu’avec un clavier.

La technologie avant toute chose
Les établissements scolaires cherchent à préparer leurs élèves à un monde où le clavier d’ordinateur a remplacé la plume, constate le Washington Post.«L’écriture cursive est une compétence traditionnelle qui a été remplacée par la technologie», estime Michael Haiston, président du plus important syndicat d’enseignants du comté de Fairfax (Virginie), cité par le quotidien. De plus, les écoles doivent face à des restrictions budgétaires et à un alourdissement des programmes tournés vers la préparation des examens. Dans ce contexte,les profs «ont des choix à faire sur ce qu’ils doivent enseigner dans un laps de temps limité», ajoute le syndicaliste. Conclusion logique : ils doivent donc renoncer à enseigner l’écriture cursive.


Autant d’arguments qui ont poussé 45 Etats du pays à abandonner son enseignement obligatoire dans les Common Core curriculum standards, le tronc commun des connaissances requises pour les élèves. L’écriture cursive ne figure donc pas parmi les «standards» conseillés. A charge ensuite aux pouvoirs locaux de décider ce qu’ils ont envie de faire. Quoi qu’il en soit, les bambins pourront continuer à écrire en script ou en caractères d’imprimerie.

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Ado américaine prenant des notes (2-6-2010) © AFP - Photoalto - Altopress - Michèle Constantini


«Nous nous efforçons d’être réalistes vis-à-vis des éléments que les enfants doivent connaître. On ne peut pas tout faire. Il fallait bien supprimer quelque chose» des programmes, explique Jill Camnitz, membre de la commission scolaire (school board) de Greenville (Caroline du Nord). «Les enseignants et les législateurs devaient résister à l’envie d’ajouter de nouvelles disciplines»dans la liste du tronc commun, estime Morgan Polikoff, professeur assistant en sciences de l’éducation à l’University of Southern California, cité par le New York Times (NYT). Dans le cas contraire, on surchargerait l’emploi du temps des jeunes Américains.

Sonnette d’alarme
A écouter les partisans de l’éviction, l’affaire est entendue : l’écriture cursive n’appartiendrait plus qu’au passé. Pour Morgan Polikoff, elle est comme «le boulier et la règle à calcul» qui, eux aussi, ont disparu des enseignements.

Pour autant, certains profs ont tiré la sonnette d’alarme. Par exemple àCharlotte en Caroline du Nord quand des élèves se sont plaints de ne pas pouvoir lire les annotations sur les copies.

Dans ce contexte, certains Etats comme la Californie, la Géorgie, l’Idaho et le Massachussetts ont décidé de réintroduire l’écriture dans la liste des connaissances communes obligatoires. L’Indiana a voté une loi selon laquelle elle devra désormais être enseignée dans toutes les écoles élémentaires. La sénatrice de l’Etat à l’origine du texte, Jean Leasing, a mené une enquête sur ce thème auprès d’un millier d’électeurs de sa circonscription rurale : 90 % d’entre eux y étaient favorables.

Après son vote, le Sénat de l’Indiana a reçu des mots de remerciements d’adolescents. Certains étaient «tellement habitués, dans leurs SMS, à mettre ‘‘thx’’ (pour «thank you», merci) qu’ils avaient dû faire un effort pour écrire ‘‘thank you’’» à leurs parlementaires, a raconté Jean Leasing au Wall Street Journal(WSJ). En Caroline du Nord, une loi similaire a été votée par la Chambre locale des représentants sans RENCONTRERarrow-10x10.png d’opposition. Elle doit maintenant passer devant le Sénat de l’Etat.

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Des élèves arrivant à la Mahnomen Elementary School à Mahnomen (Minnesota) le 26-9-2013.© Reuters - Dan Koeck

De leur côté, les spécialistes font valoir l’intérêt de l’apprentissage de l’écriture dans le développement du cerveau. «L’écriture cursive est plus facile à apprendre pour les élèves dyslexiques qui ont du mal à former les mots correctement», observe par ailleurs une orthophoniste dans le Washington Post.

Certains partisans de l’écriture manuelle font valoir que les documents fondateurs du pays, telles la sacro-sainte Constitution et la Déclaration d’indépendance, furent rédigés à la main. Ils estiment qu’à ce rythme, les futurs historiens ne pourront plus la lire. «Personnellement, je n’arrive plus à me rappeler la dernière fois que j’ai lu la Constitution», répond l’universitaire Steve Graham, quelque peu ironique…

«Le progrès n’est pas toujours synonyme d’amélioration»
Pour autant, il reste difficile de prévoir comment l’affaire va évoluer à moyen et long terme.

C’est un fait qu’«il devient de plus en plus rare d’avoir à signer son nom», constate le Wall Street Journal. D’ici 2016, selon une étude citée par le WSJ, près de la moitié de tous les EMPRUNTS IMMOBILIERSarrow-10x10.png pourraient être conclus électroniquement aux Etats-Unis: ce qui veut dire que des millions d’Américains achèteront leurs logements sans avoir à signer physiquement leurs noms. «Le progrès n’est pas toujours synonyme d’amélioration», constate, toujours dans le WSJ , Marc Aronson, président de l’Association des notaires de Pennsylvanie, et lui-même spécialiste… de la certification électronique. Et de regretter «la disparition progressive de la signature physique, preuve d’un geste réfléchi et facile à identifier à la personne qui l’a produite».

L’écriture manuelle personnalise les choses. La calligraphie est aussi un art, font valoir ses partisans. «Une lettre magnifiquement écrite, c’est comme une œuvre d’art. C’est beau. Mais est-ce une raison (de continuer à l’enseigner aux enfants), étant donné que nous recevons de moins en moins de lettres?», pense Steve Graham, toujours cité par le Post. C’est «un art qui se meurt», pense Michael Haiston, le syndicaliste cité plus haut.

Commentaire du philosophe français Michel Serres (dans Télérama): «Les imbéciles ! Ils ne savent pas que l’écriture fait appel à des terminologies si raffinées, au bout des doigts, qu’elle prépare l’enfant aux plus subtils des travaux manuels, de la joaillerie à la chirurgie». On se gardera bien de trancher dans ce débat de société qui ne fait que commencer...

http://geopolis.francetvinfo.fr/etats-unis-lecriture-manuelle-en-voie-de-disparition-24089

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Nao, je suis d'accord avec toi, le travail sur la cursive est important en GS, mais il me semble qu'on pourrait se cantonner à quelques mots (et éventuellement se faire un listing des mots de bases, pourquoi pas) mais une phrase entière quand certains (et parfois beaucoup) n'arrivent pas à écrire leur prénom, à quoi bon ?

Il me semble que ce serait plus réaliste. Pour ce qui est de l'encodage, je pense qu'on peut travailler aussi en capitales en tout cas en début de CP.

On est bien d'accord qu'il s'agit en GS de "recopier", pas d'encoder quand je lis l'item un " texte d'une ou plusieurs phrases" je me dis que c'est avant tout pour travailler le geste graphique pas la compréhension ou l'encodage. Donc, je pense que se limiter à quelques mots, ça doit suffire.

Les documents d'accompagnement, s'il y en a, je les veux, clairs, concis, concrets et sans blabla pseudo scientifico-professionnel-incompréhensible.

Pour ton exemple de l'adjectif, je pense qu'on dit la même chose, l'adjectif tu le fais en CE1, en CE2, en CM1 et tu remets la dernière couche en CM2 avant que la prof de français de sixième ne repasse une couche de plus... je ne suis pas sûre que construire en empilant soit la clé.

Mais en revanche, s'assurer que les enfants en fin de GS reconnaissent les écritures chiffrées et les associent à leur nom des nombres jusqu'à 20, et manipulent aisément les petites quantités (je parle jusqu'à 10), les décomposent, comprennent ajouter / enlever et commencent à manipuler des quantités disons jusqu'à 15-17 en faisant des petits problèmes pour compléter une collection, la construire par équivalence, enlever des éléments, partager, rajouter. C'est suffisant, je ne suis pas super claire, je m'en rends compte, je pense à tout le travail autour des nombres proposés sur le site primaths, en fait. Après qu'il faille revenir sur les notions, je n'en doute pas, mais si les bases sont solides, c'est toujours plus facile.

Dans les choses que je regrette, il n'y a pas non plus (ou alors, je l'ai zappé) la partie "apprendre à chercher " en maths.

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L'écriture liée ne s'apprend plus aux Etats-Unis

N'y a-t-il pas une confusion entre cursive, script et écriture sur clavier?

Beaucoup de pays n'utilisent pas pas la cursive lui préférant le script. Ce n'est pas pour autant qu'ils utilisent en priorité l'écriture sur clavier.

De notre côté, on aurait pu se poser la question de l'intérêt d'apprendre si tôt la cursive. Elle demande des qualités de motricité fine que n'ont pas tous les enfants de cet âge et force les enseignants à court-circuiter des apprentissages de motricité fine qui auraient bien plus leur place.

Il me semble que nous mettons la charrue avant les boeufs, tout comme cela a été fait avec un apprentissage trop précoce de la grammaire et de la conjugaison avec des enfants qui n'ont majoritairement pas encore la maturité pour recevoir cet enseignement. Quel est le but recherché de ces apprentissages précoces? Quels en sont les résultats?

Il me semble que la réponse à la seconde question devrait inciter à plus de précaution et à une plus grande patience. En donnant le temps nécessaire aux enfants pour réaliser les apprentissages et en leur apportant au bon moment, nous supprimerions beaucoup des difficultés rencontrées et nous ne serions peut-être pas actuellement en train de nous écharper sur le thème des rythmes scolaires.

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