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Refuser un enfant violent , si pas AVS?


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Posté(e)

Bonjour 

Déterrage de sujet ..... je récupère cette année  un eleve d age gs en double niveau compétences milieu fin tps...  je l ai eu 3 semaines en classe l an passé avec un eleve qui relève de l HP les 2 sans aesh. 

J ai été  en arrêt  au bout de 3 semaines reconnu  en accident de service.  Une espèce de deprime dépression qui m a valu 1 mois d arrêt et l impossibilité de faire correctement mon métier pendant quasi 5 mois. 

Bref cette année cet élève a une notification mdph pour un avsi avec pour projet scolarisation à temps plein. Il devrait aussi être suivi à l hp sauf que les parents ont bien retenu scolarisation a tps plein l hp n a pas de place il faut comprendre  et le pial ne peut me donner qu un bout d avs m il faut comprendre.... sauf que je n ai plus envie de comprendre... marre de morfler et surtt que mes autres élèves morflent. L an dernier lorsque je l avais sans atsem je ne pouvais pas sortir les ciseaux a bouts ronds tellement il pouvait être dangereux... il figurait piquait des crises brisant du matériel... bref ...pas envie que les autres élèves ne puissent a nouveau plus travailler. Cette année  je n ai pas d atsem le matin...

Ma question quels sont mes recours ? Je pense aller voir la médecine de prévention,  gueuler auprès de ma direction et du pial pour avoir une avs i ou a défaut une atsem en classe.. faire un écrit dans le registre chst .... voir mon médecin rapidement si ça ne va pas mais bon elle ne pourra pas m arrêter indéfiniment .... y a t il des pistes  ? Sachant que la famille  se repooooose beaucoup sur l ecole .... jamais ils n'iront écrire un courrier ou faire des démarches auprès de l ien ...

Posté(e)

Cette année, un de nos élèves scolarisé à mi temps en hôpital de jour, ne venait pas à l'école quand l Aesh n'était pas là. 

Ca avait été vu en ESS et noté noir sur blanc. 

Posté(e)

Du coup, je te dirais de réunir une équipe éducative dès le premier acte de violence en invitant médecin scolaire, ien et référent ess. 

Il y en a marre de faire passer les PE pour malades au lieu d offrir des soins aux élèves qui en ont besoin. 

Ce n'est pas à toi de t'arrêter, ce n'est pas toi le problème, c'est ce gosse qu'il faut aider en le soignant. Je me demande toujours quels adultes seront ces mômes... 

Plein de courage 2caille.

  • J'adhère 2
Posté(e)

+1 pour les conseils précédents.

Tu sais que c'est trop pour une seule personne alors en bonne professionnelle tu te dois de refuser de le prendre sans un autre adulte dans ta classe. S'il arrive un accident grave à l'un des autres enfants à cause d'un défaut de surveillance alors que tu es seule, tu t'en voudras toute ta vie...

Des solutions il y en a et tu n'as pas à les chercher seule. C'est un problème à gérer en équipe!

Dans une situation similaire, mes collègues ont proposé du bidouillage en baladant l'enfant de classe en classe et finalement il y aura des heures sup' pour qu'une employée de la garderie vienne compléter les heures sans avs. Ca fera surement moins de budget sur d'autres choses mais la sécurité est primordiale!

Tu dois en parler avant la rentrée et ne pas laisser installer un truc du type : "on peut essayer, on va voir ce que ça donne sur quelques jours..." car tu sais d'avance que ça n'est pas gérable. Tes collègues doivent participer à l'effort, au pire elles prêtent leur atsem à tour de rôle. Même avec des petites sections c'est galère mais possible de se passer de l'atsem 1h par jour par exemple sur un temps de motricité, comptines et histoire offerte.

  • J'adhère 3
Posté(e)

Je suis d’accord à 100% avec Lady ! Et bien sûr, cela doit se faire avec une action en parallèle auprès de la hiérarchie, et des parents. Il va falloir être réactif. Mais tu as peut-être déjà appelé ton IEN entre-temps ?

Ton PIAL doit être contacté en urgence, ainsi que l’enseignant référent. Dès aujourd’hui par mail pro ou tel.

L’équipe doit te soutenir à fond.

Posté(e)

Bonjour,

Je rencontre le même genre de problème.

Je suis sur une Ulis école, et pour la 3 e année j'accueille un élève avec troubles du comportement. Il a une notif AESH-I 20h/ semaine, mais finalement l'AESH-I est nommée sur 2 élèves au sein de l'Ulis (et les 2 ne sont pas simples niveau comportement).

Cet élève est d'une violence redoutable: insultes, griffures, morsures, coups, jet de matériel.. etc. Le dernier jour de l'année précédente il m' jeté une chaussure dans la tête et lorsque je me suis baissée pour la ramasser, il s'est jeté sur moi m'arrachant des poignées de cheveux.

J'ai bien sûr eu la bêtise de ne pas aller chez le médecin. J'avais déjà fait constater 2 accidents de travail, sans arrêt pour d'autres faits les semaines précédentes.

Je sais que je le retrouve jeudi et j'appréhende... Je ne peux plus supporter cette violence au quotidien, et comme je l'ai encore pour 3 ans, je crains réellement d'avoir le geste de trop.

L'inspection est au courant. Pour eux le problème venait de moi, puis de l'AESH, finalement des parents... Des CPC sont venues en classe, le seul conseil donné est d'ignorer ses insultes et provocations, ce que nous faisons déjà.

Entre temps une demande d'IME a été déposée, mais il n'aura pas de place avant des lustres.

Bref, tout le monde est au courant, rien ne bouge. Je crains que tout me retombe dessus si j'ai le "malheur" de faire des déclarations d'accident de travail à chaque violence (je peux prendre un abonnement chez le médecin...).

L'IEN a refusé aux parents de ne le mettre qu'à mi temps (les parents en faisaient la demande), car elle est la garante de la scolarité de cet enfant....

Concrètement, quelles sont les solutions possibles? Peut-on le changer d'Ulis (pas en cours d'année, mais l'année prochaine)?

Bonne journée

Posté(e)
il y a une heure, jujub a dit :

Bonjour,

Je rencontre le même genre de problème.

Je suis sur une Ulis école, et pour la 3 e année j'accueille un élève avec troubles du comportement. Il a une notif AESH-I 20h/ semaine, mais finalement l'AESH-I est nommée sur 2 élèves au sein de l'Ulis (et les 2 ne sont pas simples niveau comportement).

Cet élève est d'une violence redoutable: insultes, griffures, morsures, coups, jet de matériel.. etc. Le dernier jour de l'année précédente il m' jeté une chaussure dans la tête et lorsque je me suis baissée pour la ramasser, il s'est jeté sur moi m'arrachant des poignées de cheveux.

J'ai bien sûr eu la bêtise de ne pas aller chez le médecin. J'avais déjà fait constater 2 accidents de travail, sans arrêt pour d'autres faits les semaines précédentes.

Je sais que je le retrouve jeudi et j'appréhende... Je ne peux plus supporter cette violence au quotidien, et comme je l'ai encore pour 3 ans, je crains réellement d'avoir le geste de trop.

L'inspection est au courant. Pour eux le problème venait de moi, puis de l'AESH, finalement des parents... Des CPC sont venues en classe, le seul conseil donné est d'ignorer ses insultes et provocations, ce que nous faisons déjà.

Entre temps une demande d'IME a été déposée, mais il n'aura pas de place avant des lustres.

Bref, tout le monde est au courant, rien ne bouge. Je crains que tout me retombe dessus si j'ai le "malheur" de faire des déclarations d'accident de travail à chaque violence (je peux prendre un abonnement chez le médecin...).

L'IEN a refusé aux parents de ne le mettre qu'à mi temps (les parents en faisaient la demande), car elle est la garante de la scolarité de cet enfant....

Concrètement, quelles sont les solutions possibles? Peut-on le changer d'Ulis (pas en cours d'année, mais l'année prochaine)?

Bonne journée

J'ai eu un élève dans le même genre. L'ien a accepté la scolarisation à mi-temps. 

On faisait des déclarations chst  à chaque violence, je crois que ça a aidé à faire bouger les choses. La scolarisation à mi-temps n'est sans doute pas la meilleure solution,il aurait fallu des soins mais à défaut de mieux, cela a bien soulagé le groupe. 

A ta place, je crois que si la situation est la même a la rentrée, je demanderai une ess en urgence dés les premières semaines en insistant sur le fait que c'est intenable.

Le souci avec l'éducation nationale, c'est que les décisions varient beaucoup en fonction des personnes que l'on a en face de soi. 

Bon courage pour la reprise

Posté(e)

Oui, un changement d'Ulis même  en cours d'année est possible, je peux en témoigner, décision du dasen.

Il faut faire des écrits à l'IEN, la mdph, l'enseignant référent, des IP, des transmissions d'info à chaque fois en mentionnant les faits et rien que les faits, mouiller les syndicats, la mairie. Tu peux aussi aller en gendarmerie déposer plainte. Ce n'est pas parce que tu enseignes en Ulis que tu peux te faire frapper. Dans certains départements il y a des équipes d'appui mobiles, des pôles ressource, il faut les alerter. Etudier aussi la pertinence de faire valoir ton droit de retrait.

Parfois l'arrêt de travail est la dernière solution (mode c'est lui ou moi). C'est triste mais il faut se protéger.

Posté(e)

Bonjour, 

Merci pour vos réponses. Pour éclaircir la situation mon élève est rarement violent sauf quand tu ne vas pas dans son sens  mais clairement n a pas sa place en gs mais en ime. Ma dir a envoyé un mail au pial avant et au retour des vacances pour l instant ils ignorent ces mail! Cette année sur un groupe de 50 élèves de gs on a 4 cas extrêmement lourds dont 3 ont une notification d aesh i Les 2 moins terribles sont regroupés j herite du moyen pire. Pour le coup sur les 4 3 ont été mes élèves ce qui explique ma hiérarchisation...

Bref c est triste mais vous me confirmez qu a part mettre le b.... avec médecine de prévention + chst + mail... il n y a rien a faire .... c est terrible car je vais de nouveau devoir y passer une energie monstre...

Posté(e)
Il y a 23 heures, chri chri a dit :

J'ai eu un élève dans le même genre. L'ien a accepté la scolarisation à mi-temps. 

On faisait des déclarations chst  à chaque violence, je crois que ça a aidé à faire bouger les choses. La scolarisation à mi-temps n'est sans doute pas la meilleure solution,il aurait fallu des soins mais à défaut de mieux, cela a bien soulagé le groupe. 

A ta place, je crois que si la situation est la même a la rentrée, je demanderai une ess en urgence dés les premières semaines en insistant sur le fait que c'est intenable.

Le souci avec l'éducation nationale, c'est que les décisions varient beaucoup en fonction des personnes que l'on a en face de soi. 

Bon courage pour la reprise

Merci beaucoup, je ne faisais pas de déclaration chst, je vais m'y mettre, et je vais demander aux AESH d'en faire de même, plus constatation chez médecin dès qu'il y a quelque chose.

Je vais demander une ESS d'urgence, mais je crains que les réponses soient les mêmes que celles apportées lors des ESS d'urgence de l'an dernier...

Les parents ne redemanderont pas un mi-temps car le père a repris le travail en présentiel et les 2 parents travaillent à temps plein. Il a 2 demi-journées de soin en HDJ, c'est déjà ça.

La situation est intenable mais je n'y vois pas d'issue, sauf bien sûr participer au mouvement, alors que mis à part cet élève je me sens bien dans cette école et j'aime mon travail... bref, merci pour ton écoute et tes conseils 🙂

Bonne rentrée à toi

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