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Encore un rêve du collège aussi : un traumatisme...

Et d'une difficulté à surmonter.

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il y a 34 minutes, Ljubljana a dit :

Encore un rêve du collège aussi : un traumatisme...

Et d'une difficulté à surmonter.

Ça me rappelle l'histoire d'Epaminondas. ;)

titreepaminondas.gif
Miss Sara Cone Bryant
Conte nègre des États-Unis du Sud

Il y avait en Louisiane, en Amérique, une brave négresse qui n'avait qu'un fils. Comme elle était pauvre et n'avait pas grand'chose à lui laisser, elle voulut lui donner un beau grand nom. Elle l'appela Epaminondas, du nom d'un général grec de l'ancien temps, qui gagna deux célèbres batailles. Epaminondas grandit. Il avait un nom glorieux mais n'en était pas plus fier pour ça. Il avait l'habitude d'aller voir très souvent sa marraine. Elle l’aimait beaucoup et ne manquait jamais de lui donner quelque chose à chacune de ses visites.

Un jour, la marraine d’Epaminondas lui donna un beau morceau de gâteau.
- Ne le perds pas, dit-elle. Tiens-le bien serré.
- Sois tranquille! marraine, répondit Epaminondas. Il ferma le poing et serra si bien le gâteau, que, lorsqu’il arriva chez lui, il n'en restait plus qu'une poignée de miettes.
- Qu'est-ce que tu apportes là, Epaminondas ? demanda sa maman.
- Du gâteau, maman, dit Epaminondas.
- Du gâteau! De ma vie!... Mais qu’as-tu fait du bon sens que je t'ai donné à ta naissance ? Quelle manière tu as de porter un gâteau ! La manière de porter un gâteau, c'est de l'envelopper proprement dans un papier fin, et de le mettre dans la coiffe de son chapeau, puis on met son chapeau sur sa tête, et on revient tranquillement à la maison. Tu comprends ?
- Oh oui, maman, dit Epaminondas.

Quelques jours plus tard, Epaminondas retourna chez sa marraine, et elle lui donna, cette fois une belle motte de beurre pour sa maman, du joli beurre bien frais.
Epaminondas l'enveloppa soigneusement dans un papier fin, le mit dans la coiffe de son chapeau, mit son chapeau sur sa tête, et revint tranquillement à la maison.
Hélas, c'était été et le soleil était chaud. Le beurre commença à fondre, et se mit à couler de tous les côtés! Lorsque Epaminondas arriva chez sa maman, le beurre n’était plus dans le chapeau, il était sur Epaminondas. La maman leva les bras au ciel et s’écria :
- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Du beurre, maman, dit Epaminondas.
- Du beurre ?... dit sa maman. Epaminondas, qu'as-tu fait du bon sens que tu avais à ta naissance ?... Ce n'est pas la manière de porter du beurre! La manière de porter du beurre, c'est de l'envelopper avec des feuilles fraîches, bien serré et, le long du chemin, de le tremper dans le ruisseau et de le tremper encore, et encore, et puis après, on le prend dans ses mains et on l'apporte à la maison. Tu comprends ?
- Oh oui, maman, dit Epaminondas.

La semaine suivante, lorsque Epaminondas retourna chez sa marraine, elle lui donna un joli petit chien.
Epaminondas l'enveloppa dans des feuilles fraîches, bien serré, puis il le trempa dans le ruisseau, et il le trempa encore, et encore : et après il le prit dans ses mains pour l'apporter à la maison, mais quand il arriva le pauvre petit chien était presque mort. Sa maman le regarda et dit :
- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Un petit chien, maman, dit Epaminondas.
- Un petit chien! Epaminondas, mais qu'as-tu fait du bon sens que je t'ai donné à ta naissance ?... Ce n'est pas la manière de porter un petit chien ! La manière de porter un petit chien, c'est de prendre une longue corde, d'en attacher un bout au cou du chien, de mettre le chien par terre, et de prendre l'autre bout de la corde, et on rentre à la maison en le tirant après soi, - comme ça. Tu comprends ?
- Oh, très bien, maman, dit Epaminondas.

Lorsqu’il revint chez sa marraine, elle lui donna un pain tout frais, un joli pain long à la croûte dorée.
Epaminondas prit une longue corde; il en attacha un bout autour du pain, puis il mit le pain par terre, prit l'autre bout de la corde, et revint à la maison en tirant le pain après soi - comme ça.
Quand il arriva, sa maman regarda la chose au bout de la corde, et dit :
- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là ?
- Un pain, maman, dit Epaminondas. C'est marraine qui me l'a donné.
- Un pain!... dit sa maman. Oh ! Epaminondas ! Mais tu n'as point de bon sens. Tu n'en as jamais eu, et tu n'en auras jamais point!... Tu n'iras plus chez ta marraine. C'est moi qui irai, et je ne t'expliquerai plus jamais rien.

Le lendemain, sa maman se prépara pour aller chez la marraine, et elle dit :
- Je vais te dire une chose, Epaminondas. Tu vois bien ces six petits pâtés que je viens tout juste de faire cuire ? Je les ai mis devant la porte pour les faire refroidir. Tu les protégeras du chien et du chat et, si tu as besoin de sortir, fais attention comment tu passes dessus, n'est-ce pas ?
- Oui, maman, dit Epaminondas.
La maman mit son bonnet et son châle et s'en alla chez la marraine.

Les six petits pâtés tout en rang refroidissaient sur le seuil de la porte.

Et comme Epaminondas voulait sortir, il fit bien attention comment il passait sur les pâtés.
- Un, deux, trois, quatre, cinq, six!... il mit son pied bien exactement au milieu de chacun d'eux!...

Et savez-vous, ce qui arriva quand la maman rentra ?
Personne n'a jamais pu me le dire, mais vous pouvez peut-être le deviner... et je suppose qu'Epaminondas ne sut jamais le goût qu'avaient ces petits pâtés-là!
Posté(e)

J'arrive pas à le lire : c'est coupé. :blink:

 

Posté(e)
il y a 6 minutes, Ljubljana a dit :

J'arrive pas à le lire : c'est coupé. :blink:

 

Ça s'est décalé à droite de la page.

Posté(e)

Voilà.

Posté(e)

Histoire d'Epaminondas le petit négrillon

Cette adaptation d'un conte africain particulièrement savoureux, est signée Miss Sara Cone Bryant.

Il y avait une fois dans la Louisiane, en Amérique, une brave négresse qui n'avait qu'un fils. Comme elle n'avait pas grand-chose à lui laisser, elle voulut lui donner un beau grand nom, et elle l'appela Epaminondas, ce qui est le nom d'un général grec de l'ancien temps, qui gagna deux célèbres batailles. Epaminondas avait donc un nom glorieux, et il n'en était pas plus fier pour ça.

Il avait l'habitude d'aller très souvent voir sa marraine, qui lui donnait toujours quelque chose.

Un jour, elle lui donna un beau morceau de gâteau de Savoie.

- Ne le perds pas, Epaminondas, dit-elle, tiens-le bien serré.

- Sois tranquille, marraine, dit Epaminondas, et il ferma le poing, et serra si bien le gâteau, que, quand il arriva chez sa maman, il n'en restait plus qu'une poignée de miettes.

- Qu'est-ce que tu apportes là, Epaminondas?, dit sa mère.

- Du gâteau, maman, dit Epaminondas.

- Du gâteau! De ma vie!... Qu'est-ce que tu as fait du bon sens que tu avais à ta naissance? Quelle manière de porter un gâteau! La manière de porter un gâteau, c'est de l'envelopper proprement dans un papier fin, et de le mettre dans la coiffe de son chapeau, puis on met son chapeau sur sa tête, et on revient tranquillement à la maison. Tu comprends?

- Oui, maman, dit Epaminondas.

Quelques jours après, Epaminondas retourna chez sa marraine, et elle lui donna une motte de beurre pour sa maman, du joli beurre bien frais

Epaminondas l'enveloppa soigneusement dans un papier fin, et le mit dans la coiffe de son chapeau. Puis, il mit son chapeau sur sa tête, et revint tranquillement à la maison.

C'était en été, et le soleil était chaud. Voilà le beurre qui commence à fondre, et qui coule de tous côtés! Quand Epaminondas arriva chez sa maman, le beurre n'était plus dans le chapeau, il était sur Epaminondas. La maman leva les bras au ciel et s'écria:

- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là?

- Du beurre, maman, dit Epaminondas.

- Du beurre?..., dit sa maman. Epaminondas, qu'est-ce que tu as fait du bon sens que tu avais à ta naissance?... Ce n'est pas la manière de porter du beurre. La manière de porter du beurre, c'est de l'envelopper avec des feuilles fraîches, bien serré, et le long du chemin, de le tremper dans le ruisseau et de le tremper encore, et encore, et puis après, on le prend dans ses mains et on l'apporte à la maison. Tu comprends?

- Oui, maman, dit Epaminondas.

La fois suivante, quand Epaminondas retourna chez sa marraine, elle lui donna un joli petit chien. Epaminondas l'enveloppa dans des feuilles fraîches, bien serré, puis il le trempa dans le ruisseau, et il le trempa encore, et encore, et après il le prit dans ses mains pour l'apporter à la maison, mais quand il arriva, le pauvre petit chien était presque mort. Sa maman le regarda et dit:

- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là?

- Un petit chien, maman, dit Epaminondas.

- Un petit chien! Epaminondas, qu'est-ce que tu as fait du bon sens que tu avais à ta naissance?... Ce n'est pas la manière de porter un petit chien! la manière de porter un petit chien, c'est de prendre une longue corde, d'en attacher un bout au cou du chien, de mettre le chien par terre et de prendre l'autre bout de la corde, et on revient à la maison en le tirant après soi, comme ça... Tu comprends?

- Très bien, maman, dit Epaminondas.

Quand il revint chez sa marraine, elle lui donna un pain tout frais, un joli pain long à la croûte dorée. Epaminondas prit une longue corde; il en attacha un bout autour du pain, puis il mit le pain par terre, prit l'autre bout de la corde, et revint à la maison en tirant le pain après soi, comme ça...

Quand il arriva, sa maman regarda la chose au bout de la corde, et dit:

- De ma vie!... Epaminondas, qu'est-ce que tu apportes là?

- Un pain, maman, dit Epaminondas. C'est marraine qui me l'a donné.

- Un pain!... dit sa maman. O Epaminondas, Epaminondas, tu n'as point de bon sens, tu n'en as jamais eu, et tu n'en auras jamais!... Tu n'iras plus chez ta marraine. C'est moi qui irai, et je ne t'expliquerai plus jamais rien.

Le lendemain, sa maman se prépara pour aller chez la marraine, et elle dit:

- Je vais te dire une chose, Epaminondas. Tu vois bien ces six petits pâtés que j'ai juste fini de cuire? Je les ai mis devant la porte pour les faire refroidir. Tu les protégeras du chien et du chat, et si tu as besoin de sortir, fais attention comment tu passes dessus, n'est-ce pas?

- Oui, maman, dit Epaminondas.

La maman mit son bonnet et son châle et s'en alla chez la marraine. Les six petits pâtés tous en rang refroidissaient sur le seuil de la porte.

Et comme Epaminondas voulait sortir, il fit bien attention comment il passait sur les pâtés.

- Un, deux, trois, quatre, cinq, six!... il mit son pied bien exactement au milieu de chacun d'eux!...

Et savez-vous, enfants, ce qui arriva quand la maman rentra? Personne n'a jamais pu me le dire, mais vous pouvez peut-être le deviner... et je suppose qu'Epaminondas ne sut jamais le goût qu'avaient ces petits pâtés-là!

Posté(e)

Je vois le message :scratch::D...

Posté(e)

J'aime bien cette histoire qui plonge les enfants dans des abimes de réflexion et les aide à prendre du recul sur ce qu'ils font de ce qu'ils entendent et ce petit Epaminondas a l'air très cool dans son monde, avec à la fois cette envie de bien faire et une innocence totale. L'enfance, quoi. ;)

Posté(e)

Et niveau abîmes, je suis bien placé :D !

C'est possible de retourner en enfance :blush: ?...

Posté(e)

Bah l'enfance on n'en sort pas, on rajoute des trucs c'est tout. ;)

Posté(e)

Du coup, le rêve était bien prémonitoire ! Sauf que j'ai pas eu envie de faire pipi :lol: .

Posté(e)

J'ai rêvé que le fil électrique qui est rattaché à la lampe de chevet qui est dans ma chambre, chez mes parents, se cassait...

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