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Posté(e)

"les enfants ont d el'avance pour l'apprentissage du calcul et de la lecture" dans les communes qui ont déjà appliqué les nouveaux rythmes.

Elle a déjà des évaluations ???

Mais d'où sortent ces stats ?

Comme 77,34% des statistiques, elles sont inventées par celui qui les utilise pour se dispenser de trouver des arguments et faire taire ses opposants en espérant que personne ne lui posera de question embarrassante, comme celle que tu viens de poser.

Un peu comme Peillon et Hamon avec le PISA choc 2012 du à la semaine de 4 jours en primaire. Le temps de vérifier les résultats de PISA 2009 et 2012 (ils n'ont pas baissé) puis de se rendre compte que 20% seulement des élèves qui ont passé PISA en 2009 (et même avant) et en 2012 ont connu la semaine de 4 jours en primaire, puis de réaliser que certains des départements et régions les plus performants (Aveyron, Bretagne) fonctionnaient depuis 20 ans en semaine de 4 jours, de s'apercevoir, avec Claude Lelièvre, que la DEPP détecte une baisse entre 1997 et 2007 (rien à voir avec la semaine de 4 jours donc), tout le monde (journalistes en tête) a oublié l'affirmation initiale et ça passe comme une lettre à la poste.

De rien. :)

Et toi, d'où tiens-tu tes infos ? :lol:

;)

"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées."

Winston Churchill

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Tiens, en parlant de statistiques, j'avais ouvert un fil sur cette amusante enquête sur le rendement des systèmes éducatifs, faite par un think tank anglo-saxon ultra libéral et d'un cynisme presque rafraichissant par rapport aux hypocrisies sociales libérales que nous subissons en ce moment, mais il est encore en court de validation.

Je remets le lien ici (en anglich désolé):

http://www.edefficiencyindex.com/book/files/assets/common/downloads/The%20Efficiency%20Index.pdf

Les résultats de la France sont p 44.

Détail drôle: contrairement à ce que racontent ceux qui font des évaluations au doigt mouillé, comme Peillon, Rufo, Raout et NVB, les deux seules variables qui ont un effet observables sur les résultats des élèves sont la taille des classes et le salaire des enseignants.

C'est d'ailleurs ce que trouvent tous les organismes sérieux (universités, OCDE etc...) quand ils conduisent des études internationales.

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Rythmes 'n' blues

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Les rythmes scolaires aux antipodes des préconisations de l'Académie de médecine

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La réforme des rythmes scolaires, dans sa mise en place concrète, est par bien des aspects consternante. Mais sil y a un aspect plus consternant que les autres, ce sont bien les rythmes eux-mêmes.

En revenant à une semaine de quatre jours et demi, le ministère de lÉducation nationale se devait d'apporter sa touche de modernité pour ne pas donner limpression d'un retour au statu quo ante : cest ainsi quil a imposé contre toute logique le mercredi matin comme seule demi-journée conforme à lintérêt de lenfant.

Relisons ce que préconisait le rapport de lAcadémie de médecine de 2010[1], rapport sur lequel se fondait la mission parlementaire de 2010 et la conférence nationale sur les rythmes scolaire de 2011. Nous soulignons les éléments importants :

- Aménager la journée scolaire en fonction des rythmes de performance et enseigner les matières difficiles aux moments defficience scolaire reconnus, en milieu de matinée et en milieu daprès-midi.

- Alléger le temps de présence quotidien de lélève à lécole en fonction de son âge.

- Aménager la semaine sur quatre jours et demi ou cinq jours en évitant la désynchronisation liée à un week-end dont le samedi matin est libre.

Curieusement la conférence nationale a hésité sur « le choix de la demi-journée supplémentaire, mercredi ou samedi ». Mais le décret de 2013, lui, a été beaucoup plus catégorique :

Les heures d'enseignement sont organisées les lundi, mardi, jeudi et vendredi et le mercredi matin, à raison de cinq heures trente maximum par jour et de trois heures trente maximum par demi-journée.

Le samedi, devenu dérogatoire, a été peu accordé par le directeur académique : à peine 345 communes ont pu choisir le samedi matin en 2014. Il est vrai que le président de la FCPE faisait valoir lan passé que les adultes utilisaient les installations sportives le samedi matin[2]. Autre évolution importante : le décret ne parle plus dalléger le « temps de présence » mais la « journée denseignement ». Enfin les pics de vigilance nexistent plus... que le matin (les fameuses « cinq matinées »)[3] !

Ajoutons que le décret complémentaire de 2014 a permis, « sur la base d'expérimentations autorisées par le recteur », de porter finalement la journée d'enseignement à six heures de cours (comme avant la réforme) et de regrouper les temps dactivités périscolaires, facultatifs, le vendredi après-midi par exemple, permettant de facto dallonger le week-end jugé déjà trop long par lAcadémie de médecine dune demi-journée supplémentaire.

Observons donc le résultat très concret de la réforme des rythmes scolaires dans quelques-unes parmi les plus grandes communes de France :

À Lille comme dans 1,5% des communes, le samedi dérogatoire a été accordé, en échange dune mise en place dès 2013.

À Paris, la mise en place dès 2013 sest faite en sasseyant sur le décret, avec six heures de cours par jour le lundi et le jeudi.

À Marseille et à Lyon (et dans bien dautres communes), les activités périscolaires ont été regroupées le vendredi après-midi. Trois jours par semaine les élèves ont six heures de cours par jour.

Aucune de ces quatre grandes communes ne respecte donc le cadre général prévu par le décret de 2013. Mais il y a plus grave : trois de ces communes ne respectent pas non plus les préconisations de lAcadémie de médecine.

Passons sur labsence de régularité de rythmes qui nen sont donc plus. Dans ces dernières communes, deux, voire trois jours par semaine, la journée denseignement est tout aussi longue quauparavant, mais avec une demi-journée supplémentaire par semaine, et sans aucune pause dans la semaine !

Les autres jours :

ou bien, pour des raisons de garde, les élèves restent majoritairement à lécole pendant les temps dactivité périscolaire (auquel cas difficile de considérer que le « temps de présence quotidien » a été « allégée »)

ou bien ils partent en week-end le vendredi midi (auquel cas la « désynchronisation » du week-end est largement aggravée)

quant aux « moments defficience scolaire reconnu [] en milieu daprès-midi » (les fameux pics de vigilance), ils sont définitivement perdus pour un ou deux jours par semaine puisque les élèves sont libérés par exemple à 15h le mardi et le vendredi à Paris pour les temps dactivités périscolaires.

À noter que dans de nombreuses communes ayant choisi dallonger la pause méridienne (jusquà 2h30 !), difficile de penser également que le « temps de présence » à lécole a été allégé

Le chronopsychologue François Testu, inspirateur de la réforme, semble ne pas vouloir en endosser la responsabilité en cette rentrée qui s'annonce houleuse :

« [...] Le profil général fourni par la courbe de vigilance vaut pour tous les jours de la semaine sauf le lundi. Ce jour-là, leffet « week-end », régulièrement pointé du doigt par les chronopsychologues, veut que lattention soit généralement perturbée. « Le lundi est le miroir de ce que lenfant a vécu durant le week-end », résume François Testu. Et plus le week-end a été long, plus cet effet perturbateur se fait sentir durablement, jusquà empiéter largement sur le mardi. Cest pourquoi tous les chronopsychologues sont à peu près daccord pour dire que, dans lintérêt des enfants, il vaut bien mieux les faire retourner à lécole le samedi plutôt que le mercredi matin. »[4],

Résumons-nous : par idéologie, on a réussi ce miracle dallonger le temps de présence des élèves à lécole, de supprimer toute pause dans la semaine et de conserver, voire d'allonger un déjà trop long week-end préjudiciable aux apprentissages, le tout sans même rétablir les vingt six heures denseignement davant 2008.

On comprend mieux pourquoi lenseignement privé napplique pas la réforme des rythmes scolaires.

Si l'on en croit lAcadémie de médecine, on a donc tout fait pour s'opposer à lintérêt de lenfant. Le tout dans la précipitation (comme en témoigne, entre autres, l'application chaotique de la réforme en maternelle), en créant des inégalités entre les territoires et entre les parents, en déniant toute compétence aux enseignants et bien sûr en dépensant des sommes astronomiques.

Le plus grave étant peut-être quon a laissé croire, en occultant les vraies raisons de l'échec scolaire, que les rythmes scolaires permettraient de lutter contre les inégalités à l'école. Ouvrons les yeux : tels qu'ils sont appliqués, ils ne feront que les creuser.

@loysbonod

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[1] Académie nationale de médecine : « Aménagement du temps scolaire et santé de lenfant » par Yvan Touitou et Pierre Bégué (19 janvier 2010). Cest sur ce rapport de lAcadémie de médecine, entre autres, que sest fondé le rapport dinformation parlementaire de la commission des affaires culturelles et de léducation en conclusion des travaux sur les rythmes scolaires et présenté par MM. Xavier Breton et Yves Durand (8 décembre 2010). Ce rapport est également cité ensuite par la Conférence nationale sur les rythmes scolaires dans son rapport dorientation « Des rythmes plus équilibrés pour la réussite de tous » (juillet 2011).

[2]

(vidéo) du 9 octobre 2013.

[3] Communiqué du Ministère de l'Éducation nationale du 8 mai 2014 : « Publication du décret complémentaire sur l'organisation des rythmes scolaires »

[4] « Rythmes scolaires : ce quen dit la science » dans « Les Échos » du 29 août 2014.

http://www.laviemoderne.net/humeurs/87-rythmes-n-blues

Excellent article , à diffuser largement !
Posté(e)
Le HavreRythmes scolaires : au Havre, des parents crient au racket La nouvelle réforme scolaire est entrée en vigueur, au Havre. Avec les horaires ainsi modifiés, les dépenses augmentent et... les parents grognent. Témoignages. Dernière mise à jour : 06/09/2014 à 09:36

Laurence-Louisetrecadree-630x0.jpgLaurence Louiset considère que la réforme scolaire conduit au « racket » des parents (©Karine Lebrun).

La rentrée scolaire de ce lundi 1er septembre 2014 a été, au Havre, synonyme de changement puisque la municipalité appliquait pour la toute première fois l’ensemble des modifications qu’induit la réforme scolairevoulue par le gouvernement. Horaires de classes chamboulés, nouvelle tarification de l’accueil périscolaire, centre de loisirs du mercredi après-midi… Aux abords des écoles, les discussions vont bon train sur le sujet, tant ces nouveautés ne sont pas synonymes de confort pour bon nombre de parents.

Contraints à des modifications de planning au travail

Les nouveaux horaires (8h45/11h45 et 13h45/16h) ont contraint un certain nombre de parents – des mamans, pour l’essentiel – à négocier auprès de leur employeur, des modifications de leur planning de travail.

De 30 euros, en 2013/2014 à 180 euros par an, en 2014/2015

Je commençais à 8h30 par le passé. Mon patron a accepté de retarder mon arrivée à 9h, le matin, afin que je puisse avoir le temps d’emmener mes trois enfants à l’école », explique l’une d’elles, qui a préféré l’anonymat. « Et le midi, j’ai réduit ma pause déjeuner à 50 minutes, de manière à pouvoir être libérée plus tôt, le soir. À 17h30, j’ai alors la possibilité de récupérer mes enfants : j’économise ainsi une heure de garde en périscolaire. Ce qui n’est pas rien ! »

Le coût du périscolaire fait grincer les dents. Certes, il est établi en fonction des coefficients familiaux. Mais les familles constatent que le budget à consacrer au périscolaire enfle, dans des proportions importantes, dans certains cas. Alors que nombre de parents étaient invités à payer, auparavant, 10 euros, le trimestre, pour un accueil périscolaire uniquement le soir, ils doivent s’acquitter désormais de la somme d’1 euro… par jour et par enfant.

Avec la nouvelle réforme, le nombre de jours d’école grimpe de 144 jours à 180. Il en coûte, au bas mot, 180 euros par enfant aux familles pour bénéficier, après la classe à 16h, de l’accueil périscolaire. Un coût à multiplier par deux si l’enfant est inscrit aussi à l’accueil du matin.

« C’est du racket ! »

Après les vacances de la Toussaint, la Ville déploiera, toujours au sein de l’accueil périscolaire, un programme d’ateliers d’éveils et de découverte. Des ateliers, eux aussi, payants. La somme journalière à verser pourra s’élever alors à 3 euros.

C’est du racket , s’indigne Laurence Louiset, maman célibataire, qui élève seule sa petite fille de six ans. Vraiment, je ne peux pas cautionner cette réforme. »

Cette infirmière doit calculer désormais au plus juste. Et aux critiques formulées à l’égard du coût du périscolaire, elle s’interroge sur les bénéfices d’une telle réforme sur le repos de sa fille.

Je suis contrainte désormais de l’inscrire, le matin et le soir, au périscolaire car mes horaires de travail ne sont pas compatibles avec ceux de l’école, ainsi qu’au centre de loisirs du mercredi qui me coûte, en plus, 7,50 euros par semaine. Elle va être enfermée cinq jours dans une seule et même structure, de 8h30 à 18h30. Où est vraiment l’épanouissement de mon enfant ? »

Laurence Louiset sait, d’emblée, qu’elle ne pourra pas financer, en plus, le coût des ateliers d’éveil.

Entrée en résistance

« J’ai déjà prévenu ma fille. Je ne pourrai pas assumer. Je vais faire un effort, cependant, pour l’inscrire, en dehors de l’école, dans une association sportive pour laquelle je pourrai bénéficier, et d’une aide du Département via le Pass 76, et d’une aide de mon employeur. Et ce sera mon geste de résistance : je préfère donner mon argent à une association qu’à cette réforme qui ne nous laisse pas le choix. Je contribuerai peut-être de cette manière au maintien en vie d’une association sportive : ces dernières souffrent terriblement aussi de cette nouvelle réforme scolaire. »

Laurence Louiset s’accorde un trimestre pour réfléchir, à son tour, à un nouvel aménagement de ses horaires de travail, afin d’avoir son mercredi après-midi libre. « Mon salaire sera moindre mais je ne serai peut-être pas perdante ! », espère la maman.

76600 Le Havre

http://www.76actu.fr/rythmes-scolaires-au-havre-des-parents-crient-au-racket_89899/

Posté(e)

Non mais j'hallucine elle est allée dans une commune qui regroupe les NAP !!!

Comme tout ministre, elle fait de la communication. L'important n'est pas ce qui se passe dans l'école mais ce qu'elle a à dire.

Son message est clair : tout va bien, c'est merveilleux.

Et il ne faut pas attendre d'elle autre chose car le ministère a décidé une politique et tout doit être conforme à cette politique.

Maintenant, ces politiques, de n'importe quel bord (puisqu'ils font tous la même chose) portent la responsabilité de la désaffection des électeurs qui ne voient en eux que des menteurs.

Je ne sais pas s'ils se rendent compte du mal qu'ils font à la démocratie en agissant de la sorte.

Le souci est qu'il n'existe aucun contre pouvoir puisque les médias sont à la solde des politiques (de droite et de gauche) et d'intérêts particuliers (surtout financiers).

J'ai malheureusement bien peur que nous n'ayons rien à attendre de positif de la part de notre nouvelle ministre et encore moins de sa hiérarchie prompte à tous les excès de zèle.

Et ce ne sont pas les syndicats pro-gouvernementaux qui seront d'un quelconque secours.

oui on est mal barrés pour les rythmes comme pour le reste ...

Mais c'est quand m^me gonflé de se rendre dans une commune qui regroupe les NAP sur un aprs midi car forcément ça pose moins de problèmes en termes d'organisation au quotidien et de plus en 2013 Peillon avait refusé officiellemnt à Martine Aubry d'appliquer cette solution !

Quelle mascarade !

Nous : les primaires dans la cour pendant 3/4 d'heure voir 1h30 dans les écoles qui finissent à 15h et en maternelle je quitte la classe en laissant mes élèves avec l'ATSEM (trop bizarre) ! Hier elle leur a lu un des albums que je comptais travailler avec eux .dans quelques semaines .. ben oui... j'ai pas pensé de lui dire de ne pas taper dans cette pile là ... ça commence bien ! :( bon elle n'y est pour rien je ne peux pas lui en vouloir .

Entre parenthèse, moi il me plairait bien le rythme : matinées allongées, après-midi libéré, fin des cours les autres jours à 15h50... Rien à voir avec les pauses méridiennes à rallonge, les fins de cours à 17h, les emplois du temps biscornus...

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Rythmes scolaires : « C'est une réforme vicieuse »
Belleville-sur-Vie - 04 Septembre
  • rythmes-scolaires-cest-une-reforme-vicieLe maire, Régis Plisson. |

Entretien

Régis Plisson, maire de Belleville-sur-Vie

Quelle est votre position face à cette réforme des rythmes scolaires ?

Comme je l'ai expliqué aux parents le jour de la rentrée, cela fait plus de 22 ans que la scolarité était sur quatre jours à l'école publique de Belleville, et à ce que je sache, il n'y a pas eu de dégradation constatée sur la qualité de l'enseignement. C'est une réforme vicieuse, à la limite de l'honnêteté et je peux ajouter qu'en l'appliquant, on a bafoué la devise de la République française.

Vous pouvez développer ?

L'organisation de cette réforme est décidée par l'administration mais ce sont les communes qui doivent la mettre en place et, par conséquent, ce sont aux collectivités et aux contribuables de payer. Il faut savoir que l'État a réduit les participations sur le fonctionnement des communes. On nous demande de réduire les dépenses alors même qu'on nous en impose de nouvelles qui n'étaient pas prévues dans le programme électoral 2012 ! La liberté et l'égalité ne sont pas de mises avec cette réforme. En Vendée, on laisse le choix de l'organisation des rythmes scolaires aux établissements privés, mais pas aux écoles publiques.

Concrètement donc, comment vont s'organiser les nouveaux rythmes ?

Le conseil municipal dans son intégralité s'est prononcé contre la semaine de 4 jours et demi. La municipalité n'ayant pas présenté de nouveaux horaires, ceux-ci ont été fixés par la directrice d'académie (lire Ouest-France du 3 septembre). Nous avons pris des dispositions afin que les enfants soient pris en charge, mais les fameuses activités ne peuvent pas être mises en place.

À 16 h, pour les maternelles, et 16 h 15 pour les primaires, il y a trois solutions : les parents viennent chercher les enfants ou bien les enfants sont inscrits au périscolaire (facturation à partir de 16 h 30) et sont pris en charge par le personnel de l'AJB (Association jeunesse bellevoise). Ou bien encore les enfants attendent dans la cour, surveillés par le personnel communal, et ce jusqu'à 16 h 30. Pour le mercredi, fin des cours à 12 h. Un encadrement est prévu dans la cour jusqu'à 12 h 30.

Posté(e)
déclaration liminaire du SNUipp FSU
CTSD du 3 septembre 2014
Excuses communication tardive du nom des collègues siégeant à la place de MM Perrod et
Vacquier.
Monsieur L’Inspecteur d’Académie
Deux courtes remarques avant d’aborder l’ordre du jour de cette séance.
 Nous ne saurions commencer l’année scolaire sans évoquer le drame d’Albi du 4
juillet dernier. L’horreur de cet évènement évoque pour nous d’avantage qu’un fait
divers : il illustre dramatiquement cette sorte de « désacralisation » de l’école que
notre profession vit au quotidien et qu’un récent rapport du MEN a clairement
montré. C’est une des raisons – et non des moindres - de la souffrance des
enseignants que nous évoquons désormais régulièrement.
 Deuxièmement, la FSU est outrée par les propos racistes et méprisants du maire FN
de Beaucaire, mis en ligne sur le site de ce parti le 1er septembre, concernant les
élèves allophones de sa commune. Ces propos, indignes d’un élu, remettant en cause
le rôle intégrateur de l’école notamment en éducation prioritaire, attribuant une
supposée baisse générale du niveau des élèves à la présence dans les classes
d’enfants non francophones que « malheureusement » la loi oblige à scolariser,
devraient, selon notre organisation, faire l’objet d’une réaction de la part de
l’Institution en la personne de Mme Le Recteur. l’Education Nationale ne peut, selon
nous, admettre que des écrits haineux, diabolisant des familles et des enfants,
remette explicitement en cause les dispositifs d’intégration qu’elle déploie (les
UPE2A).
Deux points à l’odre du jour pour la présente réunion.
Nous ne nous étendrons pas sur le PDF, car ce qu’il en reste est particulièrement affligeant :
la baisse générale de la formation continue est quasi séculaire ou presque, on ne peut même
plus évoquer la « peau de chagrin » que nous déplorions les années antérieures. Les stages à
candidature individuelle et à public non ciblé sont désormais marginaux, essentiellement
inscrits au PAF, alors que se développent à la fois les formations sans remplacement et l’auto
formation à distance.
A l’heure où de nombreux rapports, nationaux ou internationaux, appellent au nécessaire
développement de la FC pour les enseignants, pointant sa faiblesse actuelle et indiquant que
celle-ci explique dans une large mesure le malaise enseignant, ce qui nous est proposé ici est 2
un recentrage sur les commandes ministérielles ou rectorales, bref : institutionnelles. Nous
sommes à des années lumières des préoccupations des collègues sur le terrain, du volume
général de formation à offrir pour les satisfaire, qualitativement et quantitativement. La FSU
dénonce cette misère et, à l’instar des rapporteurs évoqués précédemment, rappelle
l’urgence du développement sans précédant d’une formation continue ouverte et de qualité,
respectant le droit de chacun à bénéficier d’une semaine par an de formation.
Quant à la rentrée scolaire, nous avons bien noté que celle-ci avait été « bien préparée »,
selon les termes du message envoyé dans les écoles par notre ex-ministre météore. Toute la
profession a alors découvert - mais un peu tard - combien cet homme avait d’humour…
Les premiers à en « rire » furent nos Titulaires Départementaux, et, par courriel et
téléphone, nous avons pu mesurer leur joie de connaître leurs affectations dans la nuit de
vendredi à samedi dernier, après un 4 juillet réellement jubilatoire, pensez : apprendre la
veille des vacances que tous les couplages volent en éclat du fait de l’accueil des stagiaires
dans les écoles. Voilà des personnels qui ont apprécié en toute sérénité leurs congés d’été.
A l’heure même où nous sommes réunis, certaines situations ne sont toujours pas réglées :
des postes sont vacants – il vous appartiendra de nous en donner le nombre et de nous
informer sur la manière de les résorber – alors que, dans les circonscriptions, personne n’est
en mesure de renseigner les collègues. Et nous n’évoquons pas là uniquement la
circonscription du Vigan, au « top » de la rentrée « bien préparée ».
De sorte qu’un peu partout et pour de très nombreux collègues – pas seulement les TD – il a
été impossible de s’organiser individuellement et familialement, mais également de planifier
collectivement l’organisation des services, autrement que le jour de la pré-rentrée, pour les
plus chanceux. Les directrices et directeurs ont, eux aussi, savouré l’humour de Benoît
Hamon.
Encore n’évoquons-nous pas la cerise sur le gâteau : la mise en place de la semaine à 4 jours
et demi dans plus de 80 % des écoles gardoises. S’il est bien évidemment trop tôt pour
dresser un bilan, nous savons déjà la surcharge de travail qu’engendre cette réforme, quand
le travail est possible : de nombreuses écoles ont découvert hier « à quelle sauce » était
agrémentée la réforme chez elles. Nous pointons déjà, faute de finances et/ ou de
préparation, la faiblesse de nombreux dispositifs qui, sous de pompeux labels tel « accueil
de loisir » ou équivalent, s’avèrent se résumer à de simples garderies. A réforme mal
engagée, conséquences absurdes dans notre Institution : certains IEN ont envoyé dans les
écoles des consignes qui, selon les cas, ne font pas dans la nuance, c’est le moins qu’on
puisse dire. Certaines versions, au ton injonctif, invitent les directeurs à se livrer à des
pratiques policières et à la délation. Le SNUipp dénonce cette dérive et demande aux
collègues d’ignorer ces directives issues d’un autre temps.
Pour en venir aux ajustements de rentrée, nous dénonçons à nouveau, c’est désormais
récurrent, l’absence de documents préparatoire à cette réunion. Cela non plus ne concoure
pas à la bonne préparation de la rentrée.
Nous savons que, dans ce contexte de manque de personnels et parce que la réserve de
rentrée est particulièrement faible, il ne sera possible, comme d’habitude, que d’éteindre les
incendies. Au-delà des cas spécifiques des écoles demandeuses d’une ouverture dont
certaines qui ne trouveront pas d’issue positive vont vivre une année compliquée, nous
rappelons, ainsi que nous l’avons fait en avril, que pour nous, le problème central est que
l’amélioration globale des conditions d’enseignement dans le Gard n’a toujours pas décollé.
A mi-mandat d’un Président qui s’est fixé l’objectif d’une refondation de l’école, les
dotations en postes nouveaux pour notre département restent très en retrait des besoins,
même celle de cette année, nous le vérifierons encore aujourd’hui. On ne peut avoir
d’ambition pour l’école et se contenter de saupoudrer quelques moyens pour qu’elle
surnage, un constat qui vaut également pour le 2nd degré.
Bien préparée –on a vu comment - et mal engagée, la rentrée 2014 s’inscrit dans la
continuité des précédentes : E/C parmi les plus faibles de France, moyenne par classe
toujours en hausse, notamment en élémentaire, aucune remise sur pied des RASED,
remplacement déjà amputé par l’affectation de BD sur des postes vacants… Cette litanie se
répète et se prolonge. Nous avons titré dans nos publications « l’impossible refondation », et
cela se vérifie inexorablement.
Ce qui s’annonçait comme un espoir tourne, chez nos collègues, au dépit, au renoncement
et parfois à la colère. Les signes que donne le nouveau gouvernement ne sont guère
encourageants, suscitent de l’inquiétude dans les écoles. La FSU appellera les professions de
notre Ministère à se mobiliser dans les semaines qui viennent, notamment sur l’emploi et les
salaires, dossier incontournable, n’en déplaise au nouveau patron de Bercy.

http://30.snuipp.fr/IMG/pdf/decla_lim_SNU_CTSD_3_sept_2014.pdf

Posté(e)

Non mais j'hallucine elle est allée dans une commune qui regroupe les NAP !!!

Comme tout ministre, elle fait de la communication. L'important n'est pas ce qui se passe dans l'école mais ce qu'elle a à dire.

Son message est clair : tout va bien, c'est merveilleux.

Et il ne faut pas attendre d'elle autre chose car le ministère a décidé une politique et tout doit être conforme à cette politique.

Maintenant, ces politiques, de n'importe quel bord (puisqu'ils font tous la même chose) portent la responsabilité de la désaffection des électeurs qui ne voient en eux que des menteurs.

Je ne sais pas s'ils se rendent compte du mal qu'ils font à la démocratie en agissant de la sorte.

Le souci est qu'il n'existe aucun contre pouvoir puisque les médias sont à la solde des politiques (de droite et de gauche) et d'intérêts particuliers (surtout financiers).

J'ai malheureusement bien peur que nous n'ayons rien à attendre de positif de la part de notre nouvelle ministre et encore moins de sa hiérarchie prompte à tous les excès de zèle.

Et ce ne sont pas les syndicats pro-gouvernementaux qui seront d'un quelconque secours.

oui on est mal barrés pour les rythmes comme pour le reste ...

Mais c'est quand m^me gonflé de se rendre dans une commune qui regroupe les NAP sur un aprs midi car forcément ça pose moins de problèmes en termes d'organisation au quotidien et de plus en 2013 Peillon avait refusé officiellemnt à Martine Aubry d'appliquer cette solution !

Quelle mascarade !

Nous : les primaires dans la cour pendant 3/4 d'heure voir 1h30 dans les écoles qui finissent à 15h et en maternelle je quitte la classe en laissant mes élèves avec l'ATSEM (trop bizarre) ! Hier elle leur a lu un des albums que je comptais travailler avec eux .dans quelques semaines .. ben oui... j'ai pas pensé de lui dire de ne pas taper dans cette pile là ... ça commence bien ! :( bon elle n'y est pour rien je ne peux pas lui en vouloir .

Entre parenthèse, moi il me plairait bien le rythme : matinées allongées, après-midi libéré, fin des cours les autres jours à 15h50... Rien à voir avec les pauses méridiennes à rallonge, les fins de cours à 17h, les emplois du temps biscornus...

Les matinées ne sont pas allongées : 8h30-11h30. En fait c'est l'emploi du temps classique que les DASEN ont imposé aux communes récalcitrantes .

Les après midi passent vite car on a conservé une récré de 15-20mn (que la directrice voulait supprimer...) . Après tout il fallait alléger la journée de classe de l'enfant donc si on supprimait la récré on n'avait plus que 15mn d'allègement !

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Les matinées ne sont pas allongées : 8h30-11h30. En fait c'est l'emploi du temps classique que les DASEN ont imposé aux communes récalcitrantes .

Les après midi passent vite car on a conservé une récré de 15-20mn (que la directrice voulait supprimer...) . Après tout il fallait alléger la journée de classe de l'enfant donc si on supprimait la récré on n'avait plus que 15mn d'allègement !

D'ailleurs, ça pose un pb ; j'ai remplacé dans trois écoles de ma commune et une fois en village cette semaine . Toutes ont un fonctionnement différent et ne savent pas quoi faire: récré à 14h30? suppression de la récré ? (eh oui!!), récré par classe ?(libre à chacun de sortir quand il veut ...sous sa responsabilité ....) récré à 15h 25 juste avant les TA¨? (qui s'effectueront eux aussi dans la cour...).

C'est merveilleux tout ça ! :unsure: ...et je suis sûr que je vais encore avoir des surprises la semaine prochaine !

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Fronde autour des rythmes scolaires : petit historique des prises en otage des enfants par le politique

La réforme controversée des rythmes scolaires a laissé cours à une instrumentalisation politique du débat sur l'école, très éloignée de l'intérêt de l'élève. Et les débats ne datent pas d'hier.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/fronde-autour-rythmes-scolaires-petit-historique-prises-en-otage-enfants-politique-emmanuel-davidenkoff-et-pierre-duriot-1732579.html#vDKtUhfyDH44T9Hy.99

http://www.atlantico.fr/decryptage/fronde-autour-rythmes-scolaires-petit-historique-prises-en-otage-enfants-politique-emmanuel-davidenkoff-et-pierre-duriot-1732579.html

Posté(e)

Les ex-otages en Syrie ou en Colombie apprécieront.

Pardon, mais le terme otage utilisé à tout va me hérisse le poil....

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A Nice, les parents en guerre contre les rythmes scolaire à l'école de Saint-Roch Publié le jeudi 04 septembre 2014 à 09h00 - 26

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Les parents ont occupé, hier matin, les deux écoles de Saint-Roch pour s'opposer au mercredi matin en classe.Jean-François Ottonello

Pour le premier mercredi matin travaillé, les élèves en élémentaire mixte 1 et 2 ont été les seuls à ne pas avoir classe. Pour cause d’occupation des locaux

Pas d'école le mercredi ! »Chanté comme une ritournelle, ce slogan a été repris en chœur, hier matin, par les élèves des écoles élémentaires mixte 1 et 2 de Saint-Roch, qui trépignaient de joie dans la cour de récréation. Car si pour ce premier mercredi matin travaillé de l'année scolaire, l'ensemble des écoliers niçois ont eu classe, eux ont fait relâche.

Avec cours de la matinée annulés, remplacés par une gigantesque « récréation », pour cause d'occupation des locaux scolaires par une trentaine de mamans. Dès 8 h 30, elles ont répondu à l'appel au boycott des classes, lancé par les « gilets jaunes », ce collectif parental mobilisé sur les réseaux sociaux pour s'opposer à cette réforme qui ne passe pas.

« Faire classe aux enfants le mercredi matin est un non-sens. Nos enfants ont besoin de souffler. D'avoir, dans la semaine, un temps pour eux. Pour faire du sport, se détendre, s'aérer »,tempête Anaïs Zoghlami, parent d'élève à Saint-Roch. Autour d'Anaïs, les mamans engagées dans cette action partagent le même avis. Pour elles, cette réforme « désorganise tout » et n'apporte « aucune amélioration pour les enfants ».

« Mercredi prochain, nous bloquerons »

À Saint-Roch, ce front du refus risque fort de se durcir. « Mercredi prochain, annoncent ces parents,aucun enfant n'ira à l'école. Parce que nous serons là pour tout bloquer ! » Ici, dans ce quartier populaire, les familles rejettent tout en bloc : la réforme des rythmes, le mercredi matin à l'école, comme le temps d'éveil éducatif après la classe, à 15 h 45. « Faire payer aux familles 15 e par mois et par enfant pour des activités dignes d'une garderie, c'est bien trop cher », avoue une maman.

Comme elle, ces parents en colère préféreraient que ces activités soient inscrites dans le temps scolaire. « Il faut revenir à la semaine à quatre jours de classe, sans mercredi à l'école. Quitte à remplacer les cours, en fin d'après-midi, par des activités ludiques, pour alléger la journée de l'écolier. »

Lancés dans l'occupation des écoles Saint-Roch, ces parents ont reçu, hier matin, une visite de soutien d'élus. Celle de Jacques Victor, conseiller général (PC) qui, tout en dénonçant la participation des familles, demande à l'État de financer les « conséquences de la loi qu'il a imposée ». Celle aussi de l'adjoint à l'Education, Lauriano Azinheirinha, venu pour décrypter ce temps d'éveil éducatif mis en place, contre son gré, par la Ville.

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