Zarko Posté(e) 9 septembre 2014 Auteur Posté(e) 9 septembre 2014 "Le Monde": http://educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2014/09/09/un-voeu-en-cette-rentree-scolaire-2014-ne-plus-entendre-parler-des-rythmes/ Il est temps de faire de même en France, de prendre de la hauteur et d’admettre que les activités périscolaires auront peu, voire aucune influence sur les résultats obtenus par les élèves. Sans blague? Plus loin, l'auteur (Baumard?) s'interroge doctement sur les alternatives au redoublement: ça existe déjà voyons, c'est le PPRE. Le Monde , comme beaucoup de médias , est pro-rythme. Mais si vous ne l'avez pas encore compris, l'objectif est beaucoup moins reluisant. Le social libéralisme, c'est le désengagement de l'Etat, comme le préconise l'UE et la finance, L'histoire, ou plutôt le fiasco des rythmes, c'est juste une étape.
Zarko Posté(e) 9 septembre 2014 Auteur Posté(e) 9 septembre 2014 Aujourd’hui, la réforme essentielle pour sauver le système français, c’est une réforme qui luttera contre l’échec scolaire croissant (selon l’enquête PISA, la proportion d’élèves de 15 ans en échec est passée de 15 % à 20 % en l’espace de dix ans), renforcera les chances de réussite des élèves issus des milieux défavorisés et, enfin, permettra aux 150 000 jeunes qui sortent chaque année de l’école sans qualification de trouver à travers l’éducation une deuxième chance pour sortir de la précarité et s’insérer sur le marché de l’emploi. Tout doit être mis en œuvre pour parvenir à cet objectif. En quarante ans, le nombre de bacheliers a été multiplié par quatre et le chômage par quarante...Ce discours sur la réforme ou la nécessaire transformation de l'école, ça finit par agacer...Parce que le problème ou la solution ne sont certainement pas là.
nola Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Aujourd’hui, la réforme essentielle pour sauver le système français, c’est une réforme qui luttera contre l’échec scolaire croissant (selon l’enquête PISA, la proportion d’élèves de 15 ans en échec est passée de 15 % à 20 % en l’espace de dix ans), renforcera les chances de réussite des élèves issus des milieux défavorisés et, enfin, permettra aux 150 000 jeunes qui sortent chaque année de l’école sans qualification de trouver à travers l’éducation une deuxième chance pour sortir de la précarité et s’insérer sur le marché de l’emploi. Tout doit être mis en œuvre pour parvenir à cet objectif. En quarante ans, le nombre de bacheliers a été multiplié par quatre et le chômage par quarante...Ce discours sur la réforme ou la nécessaire transformation de l'école, ça finit par agacer...Parce que le problème ou la solution ne sont certainement pas là. J'attends l'article du "Monde" qui nous expliquera que la compétitivité de la Roumanie ou de la Chine provient de leurs choix éducatifs...
Zarko Posté(e) 10 septembre 2014 Auteur Posté(e) 10 septembre 2014 Réforme scolaire dans les P.-O. : un nouveau mercredi boycotté il y a 19 heures 2 OLIVIER SCHLAMA Comme il y a une semaine, ce mercredi, les parents empêcheront les quelque 300 enfants de primaire et de maternelle de 14 villages répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent (P.-O.) d'aller en classe.O. S. Ce mercredi, les parents empêcheront les quelque 300 enfants de primaire et de maternelle de 14 villages répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent (P.-O.) d'aller en classe. Bis repetita. Comme il y a une semaine, ce mercredi, les parents empêcheront les quelque 300 enfants de primaire et de maternelle de 14 villages répartis dans 7 écoles du Capcir et du Haut-Conflent (P.-O.) d'aller en classe. La réunion "d'urgence" de ce lundi 8 septembre a été "infructueuse". Alors que l'inspection d'académie promettait du "dialogue" (notre édition du 4 septembre), à la place, "l'inspecteur d'académie nous a répété qu'il faut appliquer la réforme ; que les enfants doivent aller en classe cinq matinées par semaine, dont celle du mercredi, ça c'est le matin que les enfants apprennent le mieux", maugrée Hélène Bier, vice-présidente de l'association des parents d'élèves du Capcir. La perte du mercredi est surtout préjudiciable disent à l'économie montagnardeManque de structures, voire de salles ou de simple préau ; difficulté de trouver au moins 11 intervenants de qualité pour les activités péri-scolaire quelques heures par semaine ; temps de transport importants, surtout l'hiver ; désaffection des associations locales ; absence de cantine ; sans oublier le coût : 93 000 € par an. Et la perte du mercredi est surtout préjudiciable disent les récalcitrant à l'économie montagnarde bien spécifique : c'est celui où on se retrouve en famille dans des villages où l'emploi est d'abord saisonnier ou lié au commerce local.Ces mercredis non travaillés sont rattrapés pendant les vacances scolaires"Nous espérions une dérogation. Et nous sommes dans une situation de blocage", affirme Michel Poudade, maire des Angles. "L'inspecteur d'acédémie s'est montré intransigeant. Tous les élus concernés signeront une lettre à envoyer à la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, pour lui dire que cette réforme est inapplicable ici", complète Pierre Bataille, conseiller général de Mont-Louis. Inspecteur d'académie, Michel Rouquette rétorque : "La seule dérogation qui soit dans mes attributions est celle permise par le décret Peillon du 7 mis 2014 où on peut moduler journées longues et plus courtes mais en respectant les cinq matinées de classe par semaine. Il semblerait, c'est vrai, que dans les Alpes, certaines communes montagnardes bénéficient d'une dérogation pour éviter de faire cours les mercredis. Ces mercredis non travaillés sont rattrapés pendant les vacances scolaires. Mais cette dérogation-là ne fait pas partie de mes prérogatives mais de celles du ministère". Si cette situation perdure, les élus imaginent désormais créer une école privée, qui ne sera pas, elle, par définition, soumise à cette réforme des rythmes scolaires qui ne concerne que les écoles publiques. Si cette situation perdure, les élus imaginent désormais créer une école privée, qui ne sera pas, elle, par définition, soumise à cette réforme des rythmes scolaires qui ne concerne que les écoles publiques.
montagny Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Libé au jourd'hui : Le ministère de l’Education respire. La réforme sur les rythmes scolaires, généralisée sur tout le territoire depuis la rentrée, se met en place sans trop de résistance. Comme quoi, certains exagèrent vraiment leur situation....
Zarko Posté(e) 10 septembre 2014 Auteur Posté(e) 10 septembre 2014 Libé au jourd'hui : Le ministère de lEducation respire. La réforme sur les rythmes scolaires, généralisée sur tout le territoire depuis la rentrée, se met en place sans trop de résistance. Comme quoi, certains exagèrent vraiment leur situation.... Oui, j'avoue que tout roule, tout va bien et que les élèves, les parents et les enseignants n'ont jamais été aussi heureux. Jamais je n'aurais pensé qu'on puisse réformer aussi intelligemment.
Paul Getty Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Libé écrit ce que les communiquants du ministère lui disent d'écrire, peut être ? Perso, je n'ai jamais vu un journaliste de Libé sur le terrain... Par contre, je vois des collègues dégoûtés, démoralisés, qui fuient l'école dès que possible, de plus en plus... et ça n'est pas sans rapport avec les nouveaux rythmes.
montagny Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Attention Libé parle d'absence de résistance, toi tu parles de dégoût... 2 choses différentes.
ColdTurkey Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Libé au jourd'hui : Le ministère de l’Education respire. La réforme sur les rythmes scolaires, généralisée sur tout le territoire depuis la rentrée, se met en place sans trop de résistance. Comme quoi, certains exagèrent vraiment leur situation.... Effectivement, chez nous tout va très bien Enfin presque. Il faut un bon quart d'heure pour la répartition des enfants donc les activités durent environ 20 minutes (au quart d'heure s'ajoute le déplacement vers le site d'activité). Ensuite, les personnels municipaux (non formés) commencent déjà à craquer parce que c'est dur d'encadrer un groupe de 18 enfants (parfois plus). Le beau temps aide aussi à ne pas mettre deux groupes de 18 dans une seule salle de classe. Chez nous, le taux de fréquentation dépasse les 80% car les parents ne peuvent pas revenir chercher les enfants avant 16h30. Donc les parents sont contents puisque les enfants sont gardés. Côté enfants, certains sont contents, ceux qui sont avec de vrais animateurs, d'autres moins (mais cela tourne puisqu'ils ne choisissent pas les activités). Les plus jeunes (au moins jusqu'au CE1) sont pour l'instant très désorientés au niveau repérage dans le temps, mais aussi au niveau du repérage dans l'espace, (les lieux changent de fonction : la classe devient salle de jeu par exemple) et encore au niveau du repérage des personnes : l'ATSEM ou la dame de ménage qui deviennent animatrices, les animatrices qui deviennent maîtresses ou responsable de la garderie ou du centre de loisir. Les enseignants qui le peuvent (certains ont voulu protéger leurs classes) s'enfuient très vite dès la fin du temps de classe. Côté administratif, la mairie renvoie vers l'école qui renvoie vers le responsable des TAP qui renvoie vers la mairie. L'assistante de direction qui prend les appels (et qui est payée au lance-pierres) a annoncé que si cela ne cessait pas rapidement, elle dénoncerait son contrat. La directrice passe son temps à courir après les informations pour que les enfants ne se perdent pas entre les différents domaines : garderie du matin, garderie du soir, garderie du mercredi midi, TAP, Centre de loisir et cantine; garderie, cantine, TAP et centre de loisir étant gérés par des personnes différentes. Quelques légers bugs : pour l'instant nous n'avons que deux enfants qui se sont perdus dans la nature (l'un étant oublié des listings TAP et étant parti sans demander plus à l'animateur, l'autre ayant été viré de la garderie suite à une autre erreur de listing (le responsable de la garderie est devenu vert). Mais si on prend une photo aujourd'hui : tout va bien! Tout le monde est content et aucun mouvement de foule à attendre. Le tout est de s'en persuader, c'est ce que font beaucoup. Note : aucune résistance de la part des enseignants. (A part une qui va quitter le métier, deux autres qui attendent impatiemment leur retraite et ne feront pas une seconde de plus, deux autres qui ont pris un temps partiel avec appui médical parce qu'elles sont au bout du rouleau!)
cleo17fr Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Libé au jourd'hui : Le ministère de l’Education respire. La réforme sur les rythmes scolaires, généralisée sur tout le territoire depuis la rentrée, se met en place sans trop de résistance. Comme quoi, certains exagèrent vraiment leur situation.... Effectivement, chez nous tout va très bien Enfin presque. Il faut un bon quart d'heure pour la répartition des enfants donc les activités durent environ 20 minutes (au quart d'heure s'ajoute le déplacement vers le site d'activité). Ensuite, les personnels municipaux (non formés) commencent déjà à craquer parce que c'est dur d'encadrer un groupe de 18 enfants (parfois plus). Le beau temps aide aussi à ne pas mettre deux groupes de 18 dans une seule salle de classe. Chez nous, le taux de fréquentation dépasse les 80% car les parents ne peuvent pas revenir chercher les enfants avant 16h30. Donc les parents sont contents puisque les enfants sont gardés. Côté enfants, certains sont contents, ceux qui sont avec de vrais animateurs, d'autres moins (mais cela tourne puisqu'ils ne choisissent pas les activités). Les plus jeunes (au moins jusqu'au CE1) sont pour l'instant très désorientés au niveau repérage dans le temps, mais aussi au niveau du repérage dans l'espace, (les lieux changent de fonction : la classe devient salle de jeu par exemple) et encore au niveau du repérage des personnes : l'ATSEM ou la dame de ménage qui deviennent animatrices, les animatrices qui deviennent maîtresses ou responsable de la garderie ou du centre de loisir. Les enseignants qui le peuvent (certains ont voulu protéger leurs classes) s'enfuient très vite dès la fin du temps de classe. Côté administratif, la mairie renvoie vers l'école qui renvoie vers le responsable des TAP qui renvoie vers la mairie. L'assistante de direction qui prend les appels (et qui est payée au lance-pierres) a annoncé que si cela ne cessait pas rapidement, elle dénoncerait son contrat. La directrice passe son temps à courir après les informations pour que les enfants ne se perdent pas entre les différents domaines : garderie du matin, garderie du soir, garderie du mercredi midi, TAP, Centre de loisir et cantine; garderie, cantine, TAP et centre de loisir étant gérés par des personnes différentes. Quelques légers bugs : pour l'instant nous n'avons que deux enfants qui se sont perdus dans la nature (l'un étant oublié des listings TAP et étant parti sans demander plus à l'animateur, l'autre ayant été viré de la garderie suite à une autre erreur de listing (le responsable de la garderie est devenu vert). Mais si on prend une photo aujourd'hui : tout va bien! Tout le monde est content et aucun mouvement de foule à attendre. Le tout est de s'en persuader, c'est ce que font beaucoup. Note : aucune résistance de la part des enseignants. (A part une qui va quitter le métier, deux autres qui attendent impatiemment leur retraite et ne feront pas une seconde de plus, deux autres qui ont pris un temps partiel avec appui médical parce qu'elles sont au bout du rouleau!) Toi t'es certainement un TROLL : autant de couacs dans cette merveilleuse réforme, c'est pas possible.....avoue que tu as inventé ce qui tu écris...avoue !
montagny Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 C'est bien ce qui est dit : aucune résistance active...donc c'est que c'est vivable et acceptable.
nola Posté(e) 10 septembre 2014 Posté(e) 10 septembre 2014 Vivable et acceptable... On en est donc là.
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