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Comment ça je suis crevée? :angry:

Là aussi, nous avons une évolution notable de notre métier : la fatigue.

La pénibilité a largement évolué au fil des années (pourtant on fait moins d'heures! (enfin on pourrait le croire))

La réforme des rythmes accentue-t-elle cet effet?

Je crois que d'autres sont mieux placés que moi pour en parler.

Posté(e)

Je suis (re)tombé sur cet article du 5/12/2013...

Je crois que bcp se sont trompés...et quelques uns avaient raison...

  • Réécrire ou abroger le décret sur les rythmes scolaires

La réforme des rythmes scolaires reste le point névralgique de la contestation. Le SNUipp demande une réécriture du décret, pour l'assouplir. Dans un communiqué, le syndicat pointe le "climat d'exaspération" qui régnerait dans les écoles, et demande une remise à plat de la réforme "partout où les écoles le demandent". Mais aussi l'annulation de la généralisation de la réforme à la rentrée 2014, ainsi que "l'ouverture immédiate de discussions pour écrire un nouveau décret des temps scolaires".

FO, la CGT et Sud vont plus loin, et exigent l'abrogation pure et simple de la réforme. Selon FO, elle "crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…). Elle va à l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés." Les trois syndicats ne se prononcent pas quant à une éventuelle solution alternative.

La Peep, deuxième fédération de parents, classée à droite, a appelé les parents à manifester "aux côtés des enseignants", demandant "une grande concertation" sur les rythmes.

:(

http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20131204.OBS8135/rythmes-scolaires-pourquoi-les-profs-font-encore-greve.html

Posté(e)
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est le jour où l’un de nos enfants s’est retrouvé tout seul sur le bord de la route après que le bus l’a déposé là sans aucune forme d’assistance ». Le collectif de parents d’élèves de Paris-l’Hôpital qui s’est formé spontanément ne parvient pas à pardonner ce qu’ils considèrent comme une faute

http://www.lejsl.com/edition-le-creusot/2014/09/12/du-retard-a-l-allumage

La situation s'envenime. Les activités périscolaires du vendredi après-midi prévues par la réforme des rythmes scolaire n’ont pas été mises en place par la municipalité

http://www.metronews.fr/marseille/rythmes-scolaires-je-garde-huit-enfants-cet-apres-midi/mnil!2l869vG7texR2/

"À l'ouverture du périscolaire, vendredi 5 septembre, à 13h30, il y avait 1 animateur pour 50 enfants présents dans la cour et à 13h45 il y en avait 3. Un nombre insuffisant pour gérer les 50 enfants présents", estiment les parents, qui soulignent les entrées qui "se sont déroulées de manière chaotique", tout comme les sorties. "Les animateurs n'ont pas vérifié avec qui partaient les enfants, certains sont sortis seuls. Une maman a récupéré son enfant sur le trottoir. Les animateurs ne disposaient d'aucune liste d'adultes autorisés à récupérer les enfants", affirme le groupe de parents, qui déplore également l'absence de concertation sur le contenu des activités ou l'occupation des locaux.

La mairie boude la réunion

Devant l'inquiétude affichée des parents, qui redoutent un accident, la directrice avait annoncé une réunion d'information hier jeudi. Mais les représentants de la mairie ont annoncé leur désistement "au dernier moment, dans l'après-midi", racontent les parents, remontés, qui exigent une réunion d'information générale à l'école. Ils demandent également la mise en place d'un comité de suivi "dans les meilleurs délais".

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Education/Rythmes-scolaires-Brugnera-recoit-des-parents-mecontents

Ces activités, fraîchement débarquées dans l’emploi du temps des bambins depuis l’application des nouveaux rythmes scolaires, sont censées apporter un plus en terme d’éducation. Mais là, « un animateur était en état d’ébriété, il a jeté des craies sur les enfants», explique une maman qui ajoute : « Ces derniers sont traumatisés, certains ne veulent plus participer aux activités du jeudi ».

http://www.lavoixdunord.fr/region/henin-beaumont-un-animateur-ecarte-apres-un-incident-ia34b0n2374387#utm_medium=redaction&utm_source=facebook&utm_campaign=page-fan-vdn

Réflexion d'une enseignante:

J'entendais ces jours-ci les résultats d'un sondage CSA qui donnaient 86% de parents mécontents des nouveaux rythmes. 86%, c'est pas rien, tout de même. Si juste une fraction se mobilise, ça fera du monde dans la rue. Purée, ils ont trouvé à se bouger pour régenter la vie des homos et préserver leur pré carré de petite morale bien étriquée, ils vont peut-être se bouger aussi pour leurs enfants, non ?

Le pompon :

Sur le site de Lyon Mag, on apprend que Gérard Collomb vient de passer ses enfants de l'école publique à l'école privée (qui n'applique pas la réforme)...

Voilà une nouvelle preuve de la stupidité de l'expérimentation lyonnaise mais aussi du cynisme et de l'immoralité de Gérard Collomb.

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/Education/Rythmes-scolaires-Brugnera-recoit-des-parents-mecontents

Posté(e)
A Marseille, un système scolaire au bord de l’explosion

LE MONDE |

12.09.2014 à 12h12 • Mis à jour le 12.09.2014 à 12h40 |Par Maryline Baumard
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A deux pas de l'école Eydoux, dans le 6e arrondissement de Marseille, la terrasse du Petit Montmartre fait office de bureau des parents. Mercredi 10 septembre, Baptiste et Marlène y partagent des informations parcellaires sur la garderie du vendredi après-midi. Cette mystérieuse promesse de la mairie doit tenir lieu d'activité péri-éducative, en attendant les ateliers prévus dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires. A Marseille, la mise en oeuvre chaotique de la réforme par la municipalité s'ajoute à la déliquescence du système scolaire.

« Il faut s'inscrire, c'est sûr, mais bien malin qui sait où », s'insurge Marlène Hyvert, maman d'Antonin, 6 ans. Président de l'association des parents de maternelle, Baptiste Lusson fait circuler le peu de données dont il dispose.

Lire aussi : A Marseille, la colère enfle face à l’impréparation de la réforme des rythmes

Une semaine après la rentrée, Baptiste a déjà enregistré quelques victoires contre ce qu'il estime être « l'arbitraire municipal ». Après une journée de tractations à la mairie, il a fait regrouper des fratries. « Trois enfants, trois écoles, pas simple à gérer le matin ! Sans compter ceux qui se croyaient inscrits mais ne l'étaient pas. » Animatrice du collectif DZ, « Des aides pour les écoles marseillaises », Lise Massal estime « immense l'énergie nécessaire pour pallier l'absence de politique éducative de la ville ».

Au premier chef, il y a l'état des écoles. A Eydoux, les plaques du plafond du gymnase gliss...

Ils sont gonflés au "Monde"...! Je n'ai pas la totalité de l'article, mais je crois comprendre qu'ils accusent Gaudin d'être responsable de cette situation...Je ne soutiens pas Gaudin mais il faut être honnête, ce n'est certainement pas en jetant des sommes astronomiques dans cette réforme que l'on va pouvoir rénover les locaux scolaires !!

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2014/09/12/a-marseille-un-systeme-scolaire-au-bord-de-l-explosion_4486572_1473688.html

Posté(e)

J'interviens en tant que modérateur. Quand vous citez un article, donnez clairement le titre du journal ainsi qu'un lien direct, merci :)

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Lille : Martine Aubry « gronde » des parents manifestant contre les nouveaux rythmes scolaires (VIDEOS)

PUBLIÉ LE 13/09/2014

La Voix du Nord

aubry%20ecole.jpgCe samedi matin, à Lille, à l’école Samain Trullin, dans le quartier faubourg de Béthune, certains parents d'élèves ont manifesté contre les rythmes scolaires et le choix lillois de faire école le samedi matin. Comme l’explique France 3 Nord-Pas-de-Calais, Martine Aubry, présente sur place, a « grondé » certains parents qui protestaient avec leurs enfants.

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Les parents ont cadenassé les grilles de l'école Samain-Trulin à Lille et ont donné des pancartes à leurs enfants, explique France 3 Nord-Pas-de-Calais.

Martine Aubry, maire de Lille, qui s'est rendue sur place en début de matinée, a réagi de façon plutôt virulente : « Quand on est parents d'élèves, on ne demande pas à ses enfants d'avoir des pancartes pour ne pas respecter les lois de la République. Ou alors je ne parlerai pas de la co-éducation avec les parents. Moi, je suis pour la co-éducation.(...) Voyez cette petite fille avec une pancarte. Mais franchement, c'est comme ça que vous élevez vos enfants ? En leur disant de ne pas appliquer les règles.»
La maire de Lille a ensuite proposé aux parents d'élèves organisateurs du mouvement de les rencontrer pendant quelques minutes dans une salle de l'école pour dialoguer au sujet des nouveaux rythmes scolaires, précise France 3 Nord-Pas-de-Calais. Martine Aubry a également indiqué que cette école était la seule de la ville où il y avait de la contestation.

« Quand on est parents d'élèves, on ne demande pas à ses enfants d'avoir des pancartes pour ne pas respecter les lois de la République.

Même si cette loi n'a pas été débattue ni votée à l'Assemblée? Même si cette loi est profondément inégalitaire? Même si cette loi ne s'appliquent scandaleusement pas aux écoles privées ?

Point positif pour Aubry, le choix du samedi matin est probablement le moins mauvais; mais curieusement ce sont souvent les villes PS qui ont pu avoir des dérogations...pour l'égalité républicaine, on repassera...

http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-martine-aubry-gronde-des-parents-manifestant-ia19b57391n2376287

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Rythmes scolaires : les débuts brouillons des communes rurales Des maires de villages jugent la réforme trop coûteuse et trop difficile à mettre en place. Pour savoir à quelles difficultés sont confrontées les communes rurales, francetv info s'est notamment rendu dans la Sarthe.

....

Les conseillers municipaux ont passé des heures, bénévolement, à réfléchir à l'organisation des nouveaux rythmes, les équipes pédagogiques à se réunir et les maires à négocier... Tout le monde a fait des efforts. Mais les enfants n'auront pas beaucoup plus que ce qu'ils avaient déjà. Or, le but premier de la réforme, c'était de modifier les rythmes dans leur intérêt", soupire Dominique Dhumeaux.

http://www.francetvinfo.fr/societe/education/rythmes-scolaires/rythmes-scolaires-les-debuts-brouillons-des-communes-rurales_690349.html

Et ce n'est pas seulement dans les communes "rurales"..

Posté(e)
Indre - Éducation
Rythmes scolaires : " Dispositif boiteux "
13/09/2014 05:35
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Raphaël Tripon : « Rythmes dissociés des programmes. »
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Nous voici face à la grogne des familles déçues par des promesses que les élus ne pouvaient pas tenir et une rentrée non satisfaisante pour les enseignants. Raphaël Tripon, co-secrétaire du SNUipp de la Fédération syndicale unitaire (FSU) fait entendre une voix dissonante aux déclarations du directeur académique (Dasen) qui évoquait « Une rentrée sans souci » (NRdu 4 septembre).

La FSU se permet d'ironiser : « Une rentrée politique mouvementée et une rentrée scolaire qui aboutit à la plus grande désillusion. » Raphaël Tripon s'en explique : « Nous étions pour une refondation de l'école, mais nous dénonçons la mise en place de rythmes périscolaires dissociés des programmes. Tout est fait dans la précipitation et sans les moyens suffisants. »
Premier constat : « Les agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem) se retrouvent avec des semaines chargées pouvant aller jusqu'à 44 heures de travail, ce qui créé un état de tension », expliquent Thaddée Renouard, secrétaire départemental de la FSU, et Raphaël Tripon, rappelant : « La mission première des Atsem être d'être auprès des enfants pendant la durée scolaire. Elles se retrouvent phagocytées. »
La FSU fait une seconde remarque : « On observe une plus grande fatigabilité des enfants, surtout en maternelle. Dans ce contexte, le SNUipp revendique encore et toujours le droit aux écoles de revenir sur ce dispositif boiteux. »

Démissions de collègues

Pour le second degré, Éloïse Gonzalez, secrétaire adjointe de la FSU, se montre« agacée car le ministère prévoyait une baisse de 150 élèves dans l'Indre. La rentrée s'est faite avec moins onze. Résultat, une baisse des heures attribuées lors de la dotation. C'est comme si l'on avait perdu six classes. »
Sur « cette rentrée réussie », Éloïse Gonzalez apporte quelques rectificatifs : « A ce jour, il manque un prof de maths et un de français à Buzançais ; un poste et vingt-six heures en électrotechnique, à Blaise-Pascal, à Châteauroux ; un prof de lettres et histoire, à La Châtre ; six heures de maths à Jean-Giraudoux. »
Elle regrette « les 80 enseignants titulaires sur les routes, en complément de service, sur un, deux, voire trois établissements et 43 élèves de plus de 16 ans sans solution d'affectation à la rentrée. » Selon le syndicat, l'avenir qui s'annonce délicat : « Déjà trois démissions d'enseignants et moins de candidats. »

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2014/09/13/Rythmes-scolaires-Dispositif-boiteux-2044433

Posté(e)
Rythmes scolaires : le flou de la mairie exaspère les parents Elsa Marnette | 10 sept. 2014, 07h00
4122361_11-1-401349516_545x341.jpgSucy-en-Brie. Les discussions se poursuivent entre la mairie et le rectorat afin de déterminer s’il y aura école le mercredi ou le samedi. (LP/A-L.A.)

Il serait temps qu'ils se décident non ?

Posté(e) (modifié)

Médiapart

11/09/14

http://blogs.mediapart.fr/blog/terrains-de-luttes/110914/la-reforme-des-rythmes-scolaires-accroit-les-inegalites-dans-les-ecoles-rurales

La réforme des rythmes scolaires accroit les inégalités dans les communes rurales.

"[...] Terrains de luttes propose de revenir sur les problèmes posés par cette réforme à partir du récit de deux professeur-e-s des écoles travaillant dans des communes rurales du Limousin, tous deux syndiqués au SNUipp-FSU. Fleur est, depuis 8 ans, directrice d’une école maternelle et élémentaire de 4 classes et 85 élèves à Saint-Sylvestre, bourg de 800 habitants situé à trente minutes de Limoges. Guillaume enseigne lui à Bessines-sur-Gartempe (3 000 habitants), depuis 6 ans, dans une école élémentaire de 9 classes. Favorable à une réforme des rythmes scolaires, ils se sont pourtant mobilisés contre le chemin emprunté par le gouvernement socialiste. A Bessines, la mobilisation des parents et des enseignants en 2013 a obligé l’élu PS à revoir sa copie quelques mois avant les élections. A Saint-Sylvestre, le conseil d’école puis le conseil municipal (sans étiquette) ont voté contre la mise en place de la réforme en raison de l’absence de moyens financier pour l’appliquer. Une demande de dérogation pour rester à quatre jours a été déposée, malgré la pression de l’inspection académique. Cette dernière a alors imposé un emploi du temps. [...]"

Modifié par prof désécol

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