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Dajta est aveugle ou feint de ne pas voir la réalité...Il faudra bien qu'il se rende à l'évidence, son syndicat s'est planté, et a mis les écoles dans le bazar...

Rythmes scolaires : les chefs-lieux de canton ont des fortunes diverses

PUBLIÉ LE 20/08/2014

Par Clément BATTELIER

Barséquanais - L’entrée en vigueur de la réforme n’a pas les mêmes conséquences, financières notamment, pour Essoyes, Les Riceys ou Mussy-sur-Seine. Tour d’horizon.

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Affirmer que dans le Barséquanais, l’application des nouveaux rythmes scolaires ne suscite pas d’enthousiasme débordant, relève de l’euphémisme. Pour autant, celle-ci deviendra réalité à compter du 2 septembre prochain, et ses conséquences avec. Pour les chefs-lieux de cantons comme Essoyes, Les Riceys et Mussy-sur-Seine, il est question de coût bien trop élevé, de difficultés à trouver le personnel ou d’occasion à saisir.

ESSOYES : De la garderie qui va coûter cher

Dans moins de deux semaines, environ 150 élèves des communes d’Essoyes, Fontette, Noé-les-Mallets, Saint-Usage, Cunfin et Verpillières-sur-Ource auront classe les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 15 h 45, avant trois-quarts d’heure d’activité périscolaire, et le mercredi de 9 h à 12 h.

Mais ce qui embête en priorité le Syndicat intercommunal des écoles de la Vallée de l’Ource, qui regroupe les villages nommés ci-dessus, ce sont bien ces 45 minutes à remplir. D’abord, dans le contenu, domaine où intervient un premier obstacle. « Nous avons réussi à trouver un petit peu d’activités répondant aux critères du PET (projet éducatif de territoire) : de l’aide au devoir, du yoga, du chant, de l’ordinateur, et même un cours d’anglais pour douze enfants sur un jour. Mais c’est loin d’être suffisant », estime Monique Defert, la présidente du syndicat.

En manque de personnel, celui-ci va devoir faire appel à certains instituteurs et Atsem pour assurer un service de garderie, qu’il va falloir bien entendu rémunérer pour ce temps supplémentaire de travail. Se pose alors la problématique du coût qui, selon elle, devrait s’élever au minimum à 150 €, voire 200 € par enfant. « Nous allons être dans l’obligation d’augmenter la participation financière des communes, qui, compte tenu de leurs budgets, procéderont à une augmentation d’impôts », envisage Monique Defert, qui précise à ce titre que l’aide de 50 € par élève promise par le gouvernement n’a pas pu être reversée directement au syndicat.

Les Riceys : Pas d’appel À du personnel supplémentaire

Aux Riceys, les choses sont plus limpides. Disposant des mêmes horaires de classe qu’Essoyes, le groupe scolaire local s’en tiendra à garder les enfants lors du temps périscolaire, faute d’avoir déniché les acteurs disponibles pour proposer diverses activités originales.

Cette orientation n’entraîne pas de coût supplémentaire pour la municipalité, dans la mesure où les trois Atsem actuellement en place seront sollicités. À noter que la garderie gratuite, déjà existante après 16 h 30 et qui dure jusqu’à 18 h 15, continue.

MUSSY-SUR-SEINE : UNE REFONTE DE L’ACCUEIL SCOLAIRE

La commune possède deux groupes scolaires, l’un pour la quarantaine de maternelles (avec deux classes), l’autre pour la soixantaine de primaires (trois). Premier changement d’importance pour eux, les horaires de classe de l’après-midi les lundis, mardis, jeudis et vendredis sont reculés d’une demi-heure, de 13 h 30 à 16 h 30, tandis que ceux du matin restent de 9 h à 12 h, y compris pour le mercredi.

Deuxième modification significative, l’incorporation des NAP (Nouvelles activités périscolaires) qui se fera les mardis et les jeudis après-midi. En ce qui concerne l’école maternelle Boursault, elles se dérouleront le mardi de 15 h à 16 h 30 et le jeudi de 13 h 30 à 15 h. Les créneaux sont simplement inversés pour le groupe Chantavoine. « Cette nouvelle répartition du temps scolaire est un avantage pour nous, elle nous permet de répartir au mieux nos intervenants », avance l’adjoint à la mairie, Jean-Louis Desmier.

Seront ainsi impliqués quatre salariés communaux, qui seront renforcés par l’embauche de plusieurs contrats aidés, et des membres des associations musséennes. Celles-ci, que ce soient le karaté, la bibliothèque-médiathèque ou la chorale, ont dans l’ensemble répondu présent. À souligner, par ailleurs, qu’un accueil de loisirs sera aussi fonctionnel, outre les vacances scolaires, le mercredi après-midi, ainsi que les jours de classe (de 7 h à 9 h et de 16 h 30 à 18 h 30).

Enfin, profitant de cette opportunité, la municipalité va tester un nouveau service de cantine durant la pause méridienne réduite. La salle polyvalente, qui possède les infrastructures adéquates, l’abritera provisoirement. En tout, sans les aides éventuelles, le surcoût pourrait s’élever à 30 000 €.

Zarko est visionnaire et pertinent...

Et bien entendu, il détient LA vérité...

Mais il est en campagne depuis un certain temps, ne retenant que ce qui l'arrange mais refusant d'imaginer que ça peut aussi marcher, ceux qui le disent après l'avoir vécu (l'a-t-il vécu d'ailleurs? Non??? Mince alors...) n'étant que des menteurs... Après, ces derniers ne viennent plus et on se demande pourquoi...

Prions pour que nos enfants soient dans ces écoles où cela se passe bien alors...Et nous professeurs battons nous pour aller y enseigner!

Voilà le résultat de cette pseudo réforme!

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Prions pour que nos enfants soient dans ces écoles où cela se passe bien alors...Et nous professeurs battons nous pour aller y enseigner!

Voilà le résultat de cette pseudo réforme!

Comme il n'y aura que 20% des écoles où cette réforme sera "passable", les places vont être chères....Et déjà quand on voit que dans une même circo, certaines ont eu le droit de regrouper sur un vendredi am et que d'autres vont devoir se coltiner ce bazar chaque jour, ça commence bien !

Les écoles privées peuvent commencer à agrandir leurs locaux, la demande va exploser... :biggrinthumb: :cry:

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Le vrai/faux des rythmes scolaires















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SOCIÉTÉ - 1min 55s -
à 20h30

La rentrée est dans moins de deux semaines mais tout le monde ne s'y retrouve pas sur la réforme des rythmes scolaires. Tous les écoliers sont-ils concernés ? Le système a-t-il finalement été assoupli ? Marie Croccel démêle le vrai du faux.




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Nouveaux rythmes scolaires Publié le 21/08/2014 à 03:51 , Mis à jour le 21/08/2014 à 08:45 Longages (31)
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Alexandra Costes, rapporteur de la commmission des écoles./Photo DDM.G.Ruquet.
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Il y aura de nouveaux rythmes scolaires à la rentrée prochaine. Ce changement a été décidé en commission des écoles composée de Ghislaine Bibes-Porcher, Pierre Delmas, Richard Mespoulet, Sophie Sarrebressolles, OlgaTraviesas.

Il aura lieu en octobre 2014 en collaboration avec l'association «Foyer du Rabé», les enseignants, les parents d'élèves et les élus. Ce changement concerne les écoles de maternelle et élémentaire.

Rencontre avec Alexandra Costes, adjointe et rapporteur de la commission.

Quels sont les changements pour l'école maternelle ?

Les horaires seront les suivants : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9 à 12 heures et de 13h30 à 15h45, le mercredi de 9 à 12 heures. Cette année l'école se terminait à 16h30, à la rentrée prochaine ce sera à 15h45. Les animations scolaires vont donc être de 45 minutes le lundi, mardi, jeudi et vendredi. Bien entendu le ramassage s'effectuera normalement à 16h30. Sur ces 45 mn, c'est le Clae du Foyer du Rabé qui organisera ce temps péri scolaire avec ses animateurs propres et en cas de besoin fera appel au personnel communal. Cette organisation est en cours de finition.

Et pour l'école élémentaire ?

Les horaires sont légèrement différents de ceux de l'école maternelle : le lundi, mardi, jeudi et 9 à 12 heures et de 14 à 15h30, le mercredi de 9 à 12 heures et le vendredi de 9 à 12 heures et de 14 à 15h30. Ces horaires sont différents sur les deux écoles à cause de la pause méridienne. Deux cent cinquante enfants mangent à la cantine, si ceux de la maternelle sont servis à table ceux de l'élémentaire se servent eux mêmes à un self avec des plateaux. En 1h30 ils n'avaient pas le temps de manger correctement et sereinement. C'est toujours le Clae qui intervient à l'école élémentaire pendant la pause.

Les activités du CLAE

vont-elles changer ?

Ce sont essentiellement les mêmes que le CLAE organise habituellement; zumba, jeux sportifs, jeux de société, activités manuelles, ateliers de motricité,; etc. Par contre comme la pause méridienne a été allongée, il est prévu de ne pas faire d'activité trop physique, plutôt des actvité de relaxation.

Bien entendu le ramassage s'effectuera normalement à 16h30.

Ce qui est curieux si les horaires légaux ont été modifiés.... :devil_2:

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SOCIÉTÉ Dissonances dans les rythmes scolaires
  • Clicanoo.re
  • publié le 21 août 2014
  • 02h30

Peu importe si les journées scolaires de nombreux marmailles restent aussi longues qu'elles l'étaient l'année dernière. Le recteur d'académie Thierry Terret estime que "les conditions d'une rentrée apaisée dans l'intérêt de la réussite des enfants sont réunies" avec l'application de la réforme des rythmes scolaires. Alors que cette réforme visait notamment à alléger les (lourdes) journées scolaires des enfants, cet optimisme n'est évidemment pas partagé par tous.

En cette veille de rentrée scolaire, le recteur a maintenu le cap ministériel, expliquant qu'une majorité des élèves réunionnais (environ 89 400, soit 81,4% des effectifs du primaire) "bénéficient" de la semaine de quatre jours et demi telle que l'avait décidée Vincent Peillon. Dans 19 communes, les 24 heures de classe sont étalées sur neuf demi-journées, incluant le mercredi ou le samedi matin... mais tous les élèves ne bénéficieront pas d'activités périscolaires, boudées ou différées par la moitié des mairies. Sur les 19 communes concernées, trois avaient participé à l'expérimentation l'année dernière : La Plaine-des-Palmistes, Saint-Benoît et Saint-Joseph.

Les cinq autres communes réunionnaises, qui scolarisent 20 400 élèves (18,6% des effectifs) ont saisi l'occasion offerte par le "décret Hamon" de mai 2014 de regrouper les activités périscolaires sur un après-midi. Ce sera le cas aux Avirons, à Sainte-Marie et à Saint-Pierre, où le vendredi après-midi sera réservé aux activités périscolaires, même si elles ne commencent pas tout de suite. À Bras-Panon et Sainte-Suzanne, un après-midi sera libéré par roulement selon les écoles. Dans ces cinq communes, la journée scolaire ne sera pas raccourcie, y compris pour les petits de maternelle.

Les rythmes scolaires de chaque école : http://www.ac-reunion.fr/academie/p...

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Rythmes scolaires : branle-bas de combat à la mairie de Carcassonne

il y a 1 heure 0 L. C.
1040495_obj6517122-1_667x333.jpg?v=1 Les activités auront lieu dans chaque école, le vendredi de 14 h et 17 h.
CH. B.

Les activités périscolaires seront organisées le vendredi après-midi. Un tiers des écoliers sont déjà inscrits. Les retardataires peuvent encore s'enregistrer.

Au service éducation de la Ville, c'est la principale préoccupation. La réforme des rythmes scolaires sera appliquée à compter de la rentrée à Carcassonne. Et pour préparer cette échéance, c'est le branle-bas de combat pour organiser les temps d'activités périscolaires (TAP). La nouvelle municipalité a choisi de regrouper ces activités le vendredi, de 14 h à 17 h, alors que le précédent conseil municipal avait opté pour une répartition chaque fin de journée. Choix des ateliers, mise en place d'un projet éducatif, intervention des associations partenaires, gestion du personnel... Autant d'éléments que ce service a dû gérer en quelques mois.

"C'est un dossier extrêmement compliqué qui demande beaucoup d'énergie", commente Monique Denux, adjointe au maire chargée de l'éducation, sans cacher son scepticisme quant à l'intérêt de la réforme. Initialement, les parents d'élève disposaient jusqu'à la fin juillet pour s'inscrire. Échéance qui a finalement été repoussée jusqu'à la première semaine de la rentrée pour qu'aucune famille ne soit pénalisée. À ce jour, 1 465 enfants sur 4 115 inscrits dans les écoles publiques de Carcassonne sont enregistrés pour les activités du vendredi. Mais ce chiffre ne cesse de grossir chaque jour depuis la mi-août. "Nous devrions avoir 50 % d'inscrits", pronostique l'adjointe au maire.

Quatre agents, chargé de la direction et de la coordination ont été recrutés

Pour les classes élémentaires, le centre intercommunal d'actions sociales, qui gère entre autres les centres de loisirs, sera le maître d'ouvrage : les agents et associations qui interviendront pendant le TAP seront suivis par cet organisme. La Ville devra toutefois payer ce service (lire encadré). Pour les maternelles, la collectivité a préféré conserver la gestion, fort d'un contingent d'agents territoriaux spécifique (Atsem) déjà employés sur ces établissements. Mais ces effectifs ne suffisent pas pour assurer le suivi du TAP, notamment au niveau de l'encadrement. Quatre agents, chargé de la direction et de la coordination ont été recrutés. Deux éducateurs du service des sports viendront en renfort.

Les activités auront lieu dans chaque école pour des raisons de logistique. La cantine fonctionnera d'ailleurs le vendredi midi, pour tous les élèves qui le désirent. Un comité de suivi sera chargé chaque trimestre de dresser un bilan. "C'est sûr, il y aura des ajustements à faire", promet Monique Denux.

Inscription auprès du service éducation de la Ville au 32, rue Aimé-Ramond.

Il faudrait aussi que le MEN explique aux nombreux maires des villes de la même Académie (Montpellier), pourquoi on leur a refusé ce qui a été accordé ailleurs (regroupement le vendredi am) . Les chiffres des conseils d'école sont discordants, invérifiables puis s'agissait-il d'un vote ,, ? Vous verrez, les TA vont avoir du boulot... :devil:

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Encore mieux pour la même ville:

Une rentrée aux rythmes perturbés Publié le 22/08/2014 à 03:50 , Mis à jour le 22/08/2014 à 08:23 Carcassonne (11) - Éducation
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Monique Denux, chargée de l'éducation à la mairie, en colère contre la réforme du gouvernement. / E. Giraud
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Mardi 2 septembre, c'est la rentrée pour les élèves d'élémentaire et de maternelle, mais c'est aussi l'inauguration à Carcassonne de la réforme des rythmes scolaires et de la semaine de 4 jours et demi. Le point sur un encombrant dossier.

Hier, le 21 août, 1465 enfants été inscrits dans les écoles primaires publiques carcassonnaises (maternelles et élémentaires), sur un total de 4115 enfants, soit un tiers seulement. «C'est un cas particulier cette année, les inscriptions ont été repoussées exceptionnellement jusqu'au 31 août car elles ont été ouvertes beaucoup plus tard que d'habitude, à cause de la réforme. On sait qu'on arrivera à peu près à 50 % des enfants inscrits», débute Monique Denux, chargée de l'éducation à la mairie. Dossier lourd, encombrant, compliqué, épuisant, on ne sait plus comment qualifier la patate chaude de la réforme des rythmes scolaires, qu'il a bien fallu arrêter de se passer, pour affronter le casse-tête.

650 000 euros pour la mairie

Finalement à Carcassonne, ce sera donc 5 matinées travaillées pour les enfants, l'après-midi du vendredi étant déplacée le mercredi matin, et des activités périscolaires en remplacement. Pour les maternelles, la mairie a gardé la maîtrise d'ouvrage sur l'organisation de ces activités non obligatoires du vendredi après-midi. Mais pour les élémentaires, la ville a délégué les activités au CIAS (Centre intercommunal d'action sociale), pour une enveloppe conséquente, qui devrait atteindre les 650 000 euros. Avec l'aide de l'État et son fonds d'amorçage prévu pour cette année, de 50 euros par enfant inscrit, 90 euros s'il s'agit d'une école en ZUS, la mairie ne devrait avoir à débourser «que» 250 000 à 300 000 euros selon Monique Denux. De plus, cette enveloppe de 650 000 euros est calculée pour un effectif de 100 % d'enfants en élémentaire, et serait moindre si cet effectif n'était pas rempli. Actuellement, il y a 891 enfants inscrits en élémentaire sur 2538, ce qui laisse augurer une dépense moins importante, même s'il reste encore de longs jours pour s'inscrire.

Confusion entre le scolaire et le périscolaire

«Cette réforme est mal vécue, ajoute Monique Denux. Les politiques sont obligés de l'appliquer mais elle passe difficilement auprès des parents. En plus, cela pourrait amener une confusion chez les enfants entre scolaire et périscolaire à terme, vu que les activités se déroulent dans le même cadre que les cours». Un comité de suivi trimestriel va être mis en place pour faire le point sur le ressenti des parents et des enfants sur ces nouvelles activités à chaque trimestre. Le service de cantine fonctionnera le vendredi midi, mais non le mercredi. Une garderie fonctionnera de 12h à 12h30.

Le casse-tête des activités périscolaires

Pour les écoles maternelles, la mairie a conservé la maîtrise d'ouvrage des activités périscolaires qui se dérouleront le vendredi après-midi de 14h à 17h.Selon Monique Denux, chargée de l'éducation à la mairie, «les contraintes ont été sous-estimées par ceux qui ont passé cette loi». En effet, la mairie a dû demander un agrément en tant qu'accueil collectif de mineurs pour les écoles, car il ne s'agit plus de temps d'enseignement, mais d'activité. Pour obtenir un financement de la CAF pour aider à financer ces après-midi, il faut également employer du personnel qualifié : 6 emplois spécialisés dans l'éducation, l'encadrement d'enfants, à mobiliser uniquement pendant 3 heures une après-midi par semaine. Quant au contenu même des activités pour les enfants, la mairie a fait appel à des associations qui vont intervenir bénévolement. On trouve des associations sportives, l'ASPTT, le FAC, l'ASC XIII, l'USC XV, mais aussi culturelles et ludiques, comme les Ateliers créatifs d'anglais, l'Echiquier de Carcassonne ou l'École de cirque.

Le chiffre : 50

euros par enfant inscrits> C'est le fonds d'amorçage fourni par l'Etatpour soutenir le financement des activités périscolaires. En zone urbaine sensible (ZUS), ce montant s'élève à 90 euros par enfant. On ne sait pas si ce fonds sera renouvelé l'an prochain.

«Depuis que la semaine de 4 jours existe, je n'ai jamais entendu de parents ou d'enfants insastifaits ou fatigués. Là où la réforme est passée, c'est maintenant le cas.»

Monique Denux, chargée de l'éducation à la mairie

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Les enseignants n'auront qu'à s'en charger, du vendredi après-midi. Ou alors qu'ils changent de métier !

Marseille : au périscolaire, le flou persiste à dix jours de la rentrée
MARSEILLE / PUBLIÉ LE VENDREDI 22/08/2014 À 05H08 - MIS À JOUR À 07H48

Les activités du vendredi après-midi seront-elles prêtes ? Réponse lundi matin

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Dans le métro et sur les bus, l'Ifac Provence affiche son recrutement : retraités, jeunes, la structure aura besoin d'environ 500 personnes pour assurer les animations dans les écoles.

PHOTO D.TA.

En rentrant de vacances, Carine a "légèrement halluciné". À la recherche des coordonnées d'un club sportif pour son cadet, elle est tombée, sur le site de la mairie des 6e-8e arr., sur ce message étonnant : "Dans l'attente de la mise en place définitive de l'aménagement des rythmes scolaires, la mairie vous propose l'ouverture des centres de loisirs les vendredis après-midi à compter du vendredi 5 septembre".

Ces ouvertures, précise-t-elle, se "feront en fonction du nombre de demandes et sous réserve des agréments nécessaires" ; un calendrier de pré-inscriptions suit. Carine fulmine : "La Ville est censée proposer des activités périscolaires dans les écoles le vendredi après-midi ! Et on découvre à quelques jours de la rentrée que ça n'en prend pas le chemin...".

Renseignements pris à la mairie de Bagatelle, "il s'agit de prévenir un éventuel petit bug", au cas où les activités périscolaires ne seraient justement pas prêtes à démarrer immédiatement. "On a quatre centres disponibles, ils pourraient accueillir les enfants jusqu'aux vacances de la Toussaint."

Et dans les autres quartiers de la ville ?

Plus prudente que les autres, la mairie d'Yves Moraine ? En mairie des 1er et 7e arr. comme dans celle des 13e-14e, les agents n'ont en tout cas "aucune réponse à donner" aux interrogations des familles quant aux activités du vendredi. "On ne sait rien. On vous rappellera la semaine prochaine quand les élus seront rentrés de vacances", propose-t-on, square Léon-Blum.

À la mairie des 4e-5e , un agent répond : "Avant octobre, ça m'étonnerait que les activités" périscolaires soient mises en place dans les écoles. Aucune recommandation n'est en revanche faite pour pré-inscrire les enfants en centre aéré. "Rien n'est encore décidé, mais ça m'étonnerait qu'on laisse vos enfants sans solution ! Les enseignants n'auront qu'à s'en charger, du vendredi après-midi. Ou alors qu'ils changent de métier !" conclut-il avec humeur.

Une option improbable : les professeurs des écoles, reviendront déjà travailler le mercredi matin ! C'est bien aux communes, avec l'aide financière de l'État, qu'incombera, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, de proposer des activités le vendredi après-midi.

La Ville de Marseille, qui a des mois durant traîné la patte pour appliquer cette réforme dont elle ne voulait pas, sera-t-elle prête le 5 septembre ? Le temps de "rodage" du nouveau calendrier s'étirera-t-il jusqu'à la Toussaint ? Autant de questions que nous n'avons pas pu poser à Danielle Casanova, adjointe UMP à l'Éducation, injoignable. "Vous aurez vos réponses lundi", tranche le service de presse de la mairie.

À 11h, à l'Espace Bargemon, l'élue tiendra en effet une conférence de presse. Et rien ne doit filtrer avant. Du côté des structures d'animation qui ont répondu à l'appel à projets de la Ville, on reste optimiste. Même si l'on est aussi, depuis juillet, "sans nouvelles" de la mairie : "Le premier qui apprend quelque chose prévient l'autre, OK ?" glisse perplexe, cet animateur du 11e arr.

Comment ça se passe dans votre école ? À la rentrée, tenez-nous informés :dtanguy@laprovence-presse.fr

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Les enseignants n'auront qu'à s'en charger, du vendredi après-midi. Ou alors qu'ils changent de métier !

Je conseille aux collègues de marseille de se casser vite vite dès la fin de la matinée, d'envoyer les gamins à la cantine et de ne pas s'attarder pour faire des réunions. La mairie rigolera moins à ce moment-là...

Posté(e)

Les enseignants n'auront qu'à s'en charger, du vendredi après-midi. Ou alors qu'ils changent de métier !

Je conseille aux collègues de marseille de se casser vite vite dès la fin de la matinée, d'envoyer les gamins à la cantine et de ne pas s'attarder pour faire des réunions. La mairie rigolera moins à ce moment-là...

Lol, tu as raison...mais je crois que Gaudin, comme bcp d'autres maires, pas forcémlent UMP, espèrent que le MEN va céder devant cette catastrophe et ce bordel... Franchement, ça n'a plus aucun sens !

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