Zarko Posté(e) 27 octobre 2014 Auteur Posté(e) 27 octobre 2014 Calvados. Les maires ont-ils déjà le blues ? Lisieux - 11h46 écouter L'assemblée générale de l'Amicale des maires du Calvados se tient ce lundi à Lisieux. | Ouest-France. L'assemblée générale de l'Amicale des maires du Calvados se tient ce lundi à Lisieux. | Ouest-France. Elus ou réélus en mars dernier, 400 maires sont réunis depuis ce lundi matin à Lisieux à l'assemblée générale de l'Union amicale des maires du Calvados. Rythmes scolaires, étalement urbain, réforme territoriale… Les sujets d'actualité se bousculent dans la tête des 400 maires du Calvados et dans les discours tenus depuis ce lundi au parc des expositions de Lisieux. L'assemblée générale de l'Union amicale (Uamc) se poursuit toute la journée. Ce lundi matin, Henri Girard, secrétaire général de l'association, a déclaré que la réforme des rythmes scolaires créait une "école à deux vitesses"… http://www.ouest-france.fr/calvados-les-maires-ont-ils-deja-le-blues-2935061 Si ce n'était que deux vitesses.... Par contre, il aurait été plus intelligent de réagir plus vite, dès l'annonce de cette horreur....
Zarko Posté(e) 28 octobre 2014 Auteur Posté(e) 28 octobre 2014 Vous êtes ici : Actualités > Réforme des rythmes scolaires : La commune d’Amancey dresse son bilan RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES : LA COMMUNE D’AMANCEY DRESSE SON BILAN MARDI 28 OCTOBRE 2014 08:12Si Philipe Marechal porte un regard différent sur cette nouvelle organisation du temps scolaire, il s’interroge sur comment il va pouvoir continuer à la financer l’année prochaine.Philippe marechal, maire d'Amancey Après sept semaines de fonctionnement, la commune d’Amancey a dressé le bilan des activités proposées depuis la rentrée dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires. Rencontre avec Philippe Marechal, son maire. L’édile dresse un bilan positif. Le nombre d’enfants accueillis s’est révélé être moins important que prévu, mais les activités proposées ont répondu aux attentes. Selon le maire, « l’ensemble des partenaires ( enseignants, Familles Rurales, institutions) a donné un avis très favorable sur ce que l’on a mis en place sur le secteur » explique –t-il. Il faut reconnaître qu’à Amancey, Philippe Marechal a souhaité instaurer un programme de qualité. Ici, pas de pâte à sel et autres activités pour passer le temps, la municipalité s’est entourée de nombreux professionnels et éducateurs diplômés pour mener les différentes actions. Arts du cirque, yoga, activités environnementales, basket, découverte du violon, de la flûte traversière et de la guitare, … ont été proposés durant ces trois premiers mois. Donner plus de temps aux enfants Après ces quelques semaines d’activités, des ajustements ont été décidés. Ils concernent notamment les rythmes de l’enfant. C’est la raison pour laquelle il a été choisi de laisser plus de temps libre aux bambins avant de lancer les ateliers. « On s’est aperçu que la coupure d’un quart d’heure, entre la fin de l’école et le début des animations, était trop courte. D’après les partenaires, les enfants étaient passablement énervés. C’est pourquoi nous avons choisi, pour la rentrée de novembre, d’agrandir ce temps de repos, en lui ajoutant un quart d’heure supplémentaire. Désormais, les accueils périscolaires démarreront 30 minutes après la fin de l’école. Ce qui permettra d’avoir une vraie pause pour goûter mais aussi pour jouer et se reposer, avant de reprendre les activités» explique le maire d’Amancey. Désengagement de l’état en 2015 Si Philipe Marechal porte un regard différent sur cette nouvelle organisation du temps scolaire, il s’interroge sur comment il va pouvoir continuer à la financer l’année prochaine. Le Maire explique « qu’ouvrir certaines activités, comme le violon, la flûte traversière ou les arts du cirque, aux enfants, est quelque chose de très riche. Cela permet d’offrir à certains la possibilité de découvrir des pratiques qu’ils n’auraient peut être la possibilité de vivre autrement ». Cependant, il s’inquiète sur le coût d’un tel programme sur son budget municipal. « D’autant plus que les aides de l’état s’arrêteront l’année prochaine ». « Pour les quatre mois d’activité, cela représente un coût de 8000 euros pour le syndicat scolaire que je préside. Soit environ 20.000 euros pour une année scolaire entière. L’année prochaine, nous ne pourrons plus compter sur les aides gouvernementales. L’Etat a voulu mettre en place une réforme et la laisser financer ensuite aux collectivités locales. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce fonctionnement. Mais comme je suis un républicain, j’ai décidé de mettre en place cette réforme avec l’objectif d’apporter le meilleur service aux enfants » conlut Philippe Marechal. http://pleinair.net/social/11-actualites/53905-reforme-des-rythmes-scolaires-la-commune-d-amancey-dresse-son-bilan#.VE9lLTSG8go « On s’est aperçu que la coupure d’un quart d’heure, entre la fin de l’école et le début des animations, était trop courte. D’après les partenaires, les enfants étaient passablement énervés. C’est pourquoi nous avons choisi, pour la rentrée de novembre, d’agrandir ce temps de repos, en lui ajoutant un quart d’heure supplémentaire. Désormais, les accueils périscolaires démarreront 30 minutes après la fin de l’école. Ce qui permettra d’avoir une vraie pause pour goûter mais aussi pour jouer et se reposer, avant de reprendre les activités» explique le maire d’Amancey. Tiens, c'est bizarre, on aurait pu penser que les élèves auraient été très calmes! là , ça va être super, en plus la journée sera rallongée ! L’année prochaine, nous ne pourrons plus compter sur les aides gouvernementales. L’Etat a voulu mettre en place une réforme et la laisser financer ensuite aux collectivités locales. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce fonctionnement. Mais comme je suis un républicain, j’ai décidé de mettre en place cette réforme avec l’objectif d’apporter le meilleur service aux enfants » conlut Philippe Marechal. Quand on se lance en politique, on fait des propositions, des contre-propositions, des choix politiques. Se dire républicain en appliquant une loi qui est justement anti-républicaine, c'est curieux comme conception...non ?
Zarko Posté(e) 28 octobre 2014 Auteur Posté(e) 28 octobre 2014 > FOS-SUR-MER[Education] Najat Vallaud-Belkacem rattrapée par les rythmes scolaires à Marseille 0 DE JEAN-FRANÇOIS EYRAUD PUBLIÉ LE 28 OCTOBRE 2014 9 H 27 MIN DERNIÈRE MODIFICATION LE 28 OCTOBRE 2014 9 H 27 MIN La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a répondu aux questions des auditeurs de France Bleu Provence mardi 28 octobre, avant d’animer une réunion interministérielle à la Villa Méditerranée. [Education] Najat Vallaud-Belkacem rattrapée par les rythmes scolaires à Marseille La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui est à Marseille toute la journée pour animer les travaux de la réunion euro-méditerranéenne « 5+5″ (lire nos informations), a été rattrapée ce matin par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires à Marseille. Interrogée par les auditeurs de France Bleu Provence, la ministre a souhaité que la mairie de Marseille respecte la décision de justice récemment rendue par le tribunal administratif lui enjoignant de mettre en place la réforme des rythmes scolaires après les vacances de Toussaint. La ministre a assuré que l’Etat versera dans les jours qui viennent 2,2 millions d’euros dans le cadre de l’aide à la Ville de Marseille pour mettre en place les activités périscolaires. Le reste de la somme (total de 7 millions) sera versé « au printemps comme dans toute la France » a souligné la Ministre.Création d’un comité de suiviNajat Vallaud-Belkacem a par ailleurs annoncé la création d’un comité de suivi de la réforme à Marseille, animé par le recteur, avec des représentants de son ministère, des parents d’élèves et de la mairie de Marseille. La ministre a souligné que les difficultés de la mise en place de la réforme étaient dues au manque de volonté politique des élus locaux : « C’est compliqué parce que la volonté des politiques n’a pas été au rendez-vous au moment où il fallait qu’elle le soit.» Les vacances de Toussaint qui s’achèvent lundi ont marqué une trêve dans le dossier mais les hostilités pourraient reprendre rapidement entre les parents d’élèves et la mairie de Marseille. Celle-ci a toujours dit qu’elle n’était pas en mesure de mettre en place la réforme avant la fin de l’année. Plus de 200 établissements sur 445 devraient proposer une activité à partir de la semaine prochaine. La Ville, qui a fait appel, a été condamnée par le tribunal administratif le 10 octobre dernier : obligation de garderie le vendredi après-midi après les vacances de Toussaint dans les 445 écoles de la Ville ; activités périscolaires dans toutes les écoles à partir du 21 novembre sous peine d’une astreinte financière. A Fos, les parents d’élèves protestent toujours contre… le gouvernementA Fos-sur-Mer, la mise en place est contestée par les parents d’élèves mais cette fois la protestation vise… le gouvernement. Depuis la rentrée, les parents, soutenus par le maire PS René Raimondi, font la grève de l’école le mercredi matin. Une délégation conduite par les maires de Fos-sur-Mer et de Port-Saint-Louis-du-Rhône a été reçue le 15 octobre dernier à Paris par les conseillers de la ministre de l’Education nationale. Au sortir de cet entretien, le maire de Fos n’a pas caché sa déception : « Une fois de plus reçus dans un ministère pour discuter d’un dossier qui nous parait majeur, nous avons été écoutés mais pas entendus. Nous avons remis un rapport circonstancié présentant l’ampleur du dispositif éducatif mis en place sur la commune depuis plus de 20 ans. A aucun moment, nos interlocuteurs ne l’ont consulté, ni même parcouru. Nous avons franchement eu l’impression qu’ils ne souhaitaient pas parler du fond, c’est-à-dire de l’intérêt de l’enfant, préférant s’arc-bouter sur la défense de ce décret. » La grève du mercredi pourrait reprendre après la Toussaint et même s’étendre à d’autres communes. Les parents de Port Saint-Louis, Port de Bouc, Martigues seraient également mobilisés. Le mouvement pourrait dépendre des consignes syndicales, notamment de la FCPE dont les positions varient selon les communes. Hé, hé...et si le gvt avait enterré un peu trop vite la contestation ? Et si la FCPE découvrait, tout d'un coup, à quel point sa position était anti-école républicaine ? Si les "gens", les "sans dents" découvraient tout à coup à quel point on les avait grugés et trompés ? Si les syndicats complices de ce désastre commençaient à imploser ? Si...
jeanounette Posté(e) 28 octobre 2014 Posté(e) 28 octobre 2014 Comment la justice peut-elle obliger la mise en place des activités périsco alors que ce n'est pas prévu dans le décret ni dans la loi ????
Zarko Posté(e) 28 octobre 2014 Auteur Posté(e) 28 octobre 2014 Comment la justice peut-elle obliger la mise en place des activités périsco alors que ce n'est pas prévu dans le décret ni dans la loi ????Hé hé... on est ( que)fin octobre...
Zarko Posté(e) 29 octobre 2014 Auteur Posté(e) 29 octobre 2014 SOCIÉTÉRythmes scolaires : l’aide de l’Etat sera maintenue à son niveau actuel MARIE-CHRISTINE CORBIER / JOURNALISTE | LE 28/10 À 18:06, MIS À JOUR À 18:15 Rythmes scolaires : reconduction de l’aide de l’Etat - SIPA 1 / 1 Précédent Suivant Manuel Valls a voulu apaiser, mardi, les inquiétudes des élus sur les rythmes scolaires. L’Etat n’aidera plus les communes se limitant à de la seule garderie.C’est une victoire des associations d’élus sur le financement desrythmes scolaires . Manuel Valls a annoncé devant le Sénat, le maintien du fonds d’amorçage pour les rythmes scolaires « à son niveau actuel ». Les élus étaient jusqu’ici vent debout contre la limitation de l'aide de l’Etat aux seules communes en difficulté pour l’année 2015-2016, à un niveau de 200 millions d’euros au lieu des 400 millions de l’année précédente. La reconduction de l’aide de l’Etat sera toutefois limitée aux seules communes engagées dans un projet éducatif territorial, excluant de fait une aide financière pour les collectivités qui ne font que de la garderie. La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem avait jugé, la semaine dernière devant l’Assemblée nationale, « pas juste (ni) vertueux » le fait que l’Etat verse de l’argent à des communes qui se limitent à des activités de garderie.« Je reste à la disposition des maires de France pour avancer sur le financement de la réforme des rythmes scolaires », a par ailleurs ajouté Manuel Valls. Des amendements au projet de loi de Finances avaient été déposés ce mardi matin à l’Assemblée par les députés Olivier Dussopt, Patrick Bloche et Yves Durand. « Conditionner l’aide à la mise en place d’un projet éducatif territorial est une façon de récompenser les communes vertueuses, réagit Olivier Dussopt, par ailleurs président de l’Association des petites villes de France (APVF). Pour celles qui n’en ont pas, il leur reste huit à neuf mois pour mettre en place un tel projet et bénéficier de l’aide de l’Etat pour l’année 2015-2016. » Les déclarations de Manuel Valls « Des amendements ont été déposés ce matin par les groupes SRC et RRDP à l’Assemblée nationale. Le gouvernement, avec la ministre de l’Education nationale, les soutiendra. Le fonds d’amorçage pour les rythmes scolaires sera donc maintenu à son niveau actuel. Les parlementaires proposent d’ajouter qu’un projet éducatif territorial s’assure de la qualité des activités. Ce dispositif sera mis en œuvre avec souplesse, en tenant compte des situations locales. Et les services de l’Etat seront mobilisés pour accompagner les communes. » http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203895264781-rythmes-scolaires-laide-de-letat-sera-maintenue-a-son-niveau-actuel-1058416.php En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203895264781-rythmes-scolaires-laid Voilà comment jeter de l'argent par les fenêtres...Et cette réforme restera toujours inégalitaire ...
nonau Posté(e) 30 octobre 2014 Posté(e) 30 octobre 2014 Ce même VALLS lors du débat au Sénat sur la réforme territoriale, a indiqué que cette réforme était importante pour notre économie, pour rapprocher les services publics des territoires....et pour notre éducation!! Voilà tout est dit.................: "La nouvelle organisation territoriale, ce sont tout d’abord des territoires plus forts, capables de préparer l’avenir. Et c’est la mission des régions qui devront bénéficier de leviers puissants – de leviers stratégiques – pour préparer leur avenir, et celui de notre pays.L’avenir en matière d’éducation, de formation professionnelle et d’orientation, au service de notre jeunesse......." http://www.gouvernement.fr/partage/2307-discours-de-manuel-valls-sur-la-reforme-territoriale-au-titre-de-l-article-50-1-de-la-constitution
Zarko Posté(e) 30 octobre 2014 Auteur Posté(e) 30 octobre 2014 http://www.ouest-france.fr/les-rythmes-scolaires-plombent-le-budget-de-lintercom-du-cingal-2936413
Zarko Posté(e) 30 octobre 2014 Auteur Posté(e) 30 octobre 2014 Écoles de Roquebrune-Cap-Martin : parents d'élèves mobilisés À Roquebrune-Cap-Martin, dans les Alpes-Maritimes, les parents d'élèves se sont mobilisés contre la mairie pour demander l'arrêt des hausses brutales des tarifs du périscolaire, de la cantine, et contre le coût exorbitant des activités spécifiques mises en place pour la réforme des rythmes scolaires. Par exemple le seul périscolaire, c'est-à-dire les activités en dehors du strict programme scolaire, voit ses tarifs passer d'un forfait mensuel moyen de 15 à 20 euros par enfant l'an passé, à une tarification à l'heure. Cela engendre une hausse de la facture allant de 50 % au quintuplement, selon le revenu des familles et la durée de présence de l'enfant. Des parents ont aussitôt renoncé à mettre leur enfant au périscolaire, le confiant à un parent ou une voisine. Des mamans ne laissent plus leur enfant à la cantine et il rentre manger à la maison. Enfin il est récupéré dès 15 h 45, nouvelle heure de fin des cours, mais le tout pose de sérieux problèmes aux parents qui travaillent. Certains jours, le périscolaire est tellement vide que les animateurs, qui se retrouvent en surnombre, se sont demandé s'il ne s'agissait pas de dégraisser les effectifs du personnel périscolaire. Ils ont fait une journée de grève le 16 octobre. Forts des quelque 360 signatures recueillies sur leur pétition, soit une bonne moitié des parents d'élèves de la ville, ceux-ci ont organisé une manifestation le samedi 18 octobre au matin. Environ cinquante parents étaient présents et brandissaient des panneaux où était inscrit « Non à la hausse », « Les parents ne peuvent pas payer », ou encore « Nos enfants méritent mieux ». Le maire a reçu une délégation et s'est montré le plus affable possible, cherchant à calmer la colère des parents. Surpris par l'ampleur du mécontentement, le maire n'a pu faire autrement que de reculer : les nouveaux tarifs sont abandonnés et le forfait de l'an passé est de nouveau appliqué temporairement. Il invite les parents à une série de réunions pour rediscuter des tarifs et de l'organisation des rythmes scolaires. http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2413&id=18
nonau Posté(e) 31 octobre 2014 Posté(e) 31 octobre 2014 Quand l'Ecole publique devient plus chère que l'Ecole "privée"...
Zarko Posté(e) 31 octobre 2014 Auteur Posté(e) 31 octobre 2014 Quand l'Ecole publique devient plus chère que l'Ecole "privée"... Eh oui, on en arrive jusque là...Est-ce que NVB en a conscience ? Pas certain...
Zarko Posté(e) 31 octobre 2014 Auteur Posté(e) 31 octobre 2014 Rythmes scolaires : les maires veulent plus VÉRONIQUE SOULÉ 29 OCTOBRE 2014 À 21:16 FACEBO Manuel Valls le 28 octobre au Sénat, où il défendait la réforme territoriale. (Photo Sébastien Calvet) Ecole. Manuel Valls a promis mardi le maintien de l’aide financière aux mairies. Qui demandent sa pérennisation. L’aide de l’Etat aux communes dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires sera finalement maintenue en 2015. Les maires, qui s’étaient battus pour, ont applaudi l’annonce faite mardi par le Premier ministre, Manuel Valls. Mais ils en veulent plus et réclament maintenant une hausse de ce fonds et la pérennité du dispositif alors qu’il est reconduit d’année en année. SUR LE MÊME SUJET A ECOUTER Véronique Soulé au micro de Magathe Marquis Prorogées. Ces aides - baptisées fonds d’amorçage - ne devaient initialement servir qu’au lancement de la réforme. Elles avaient été débloquées à la rentrée 2013 pour les premières communes volontaires pour passer aux nouveaux rythmes, avec le mercredi matin travaillé, des journées de classe raccourcies et des activités périscolaires prises en charge par les municipalités. Puis elles avaient été prorogées en 2014, année de généralisation de la réforme. Mais pour 2015, il était prévu qu’elles soient supprimées dans la plupart des 23 300 communes ayant une école, et que seules les villes les plus en difficultés, dans les quartiers difficiles et les zones rurales isolées, bénéficient encore de dotations réduites. Cette décision, découverte par les maires dans le budget 2015, avait déclenché un tollé. Aujourd’hui, toutes les communes perçoivent 50 euros par élève et par an. Les plus fragiles touchent 40 euros en sus. La Caisse d’allocations familiales rajoute 50 euros si elles organisent bien des activités culturelles ou sportives - certaines se limitant à de la garderie. Sans ces fonds, de nombreux élus estiment qu’ils n’auront plus les moyens de financer ces ateliers. Le fonds sera donc reconduit pour l’année 2015-2016 mais à condition que les communes proposent des activités de «qualité», a précisé le ministère de l’Education nationale. Les élus qui traînent des pieds sont ainsi avertis. En visite mardi à Marseille où les nouveaux rythmes se mettent en place dans le chaos, la ministre Najat Vallaud-Belkacem a été on ne peut plus claire : «Je ne veux pas que l’Etat continue à verser des financements à des communes qui n’organisent pas de périscolaire». Aides. L’Association des maires de France, qui s’est dite satisfaite de l’annonce de Valls, a aussitôt demandé «une réévaluation du fonds d’amorçage». D’après elle, la réforme coûte aux communes entre 180 et 200 euros par élève et par an, bien au-delà des aides actuelles. http://www.liberation.fr/societe/2014/10/29/rythmes-scolaires-les-maires-veulent-plus_1132210 C'est à dire que c'est un trou sans fond...Puis c'est quoi une activité de qualité ? Que vont dire les communes dont le transport du mercredi coûte déjà 120€ par élève ? etc.
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