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Posté(e)

Mais vous oubliez les fonds d'amorçage, pour appâter les collectivités locales, les inviter à investir davantage dans les TAP, NAP, ZZZZZZZZZ. Pour ça aussi, y a du pognon débloqué.

Mais pour avoir assez d'enseignants dans le 93, il faut une grève unitaire, afin que NVB daigne se déplacer et promettre ce qui est dû.

Je pars vomir et je reviens.

Dans le 93 la grève n'était pas unitaire ???!!! SNu SUD FO CGT ?

Posté(e)

Donc on peut en déduire que les maires traffiquent les chiffres pour aller dans leur sens...chiffres que reprend FO...pour...

Pour quoi???

Chez nous, le coût est 180 euros par élèves (calculé en comptant même ceux qui ne participent pas).

Je vous laisse imaginer tout ce que cette somme d'argent permettrait d'améliorer si elle n'était pas gaspillée.

A un moment où on nous parle de restriction budgétaire, c'est tout simplement honteux.

MAIS au dernier conseil d'école, la mairie a été claire : ce budget sera diminué l'an prochain, tout comme celui alloué aux écoles.

Il va falloir que tous les budgets soient réduits.

Nous ne pouvons que remercier tous ceux qui ont participé à l'élaboration de ce merveilleux projet.

Posté(e)

Je rappelle que la dotation d'état aux communes va baisser drastiquement.

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Nos lecteurs écrivent : réforme des rythmes scolaires dans une ville populaire

En tant qu'employée dans les écoles, je vous fais part de mon expérience de la réforme des rythmes scolaires.

Pour les employées en contrat précaire, embauchées majoritairement pour vingt heures par semaine et 676 euros net (certaines d'entre nous touchent encore moins que cela), la charge de travail dans le nettoyage, la cantine ou la surveillance des enfants s'est accrue, car il n'y a pas eu d'embauches. Les titulaires doivent désormais faire de la polyvalence et sont envoyés dans tous les services. Les animateurs qui ont été embauchés pour les temps d'activités périscolaires (TAP), eux, n'ont qu'un budget réduit et font appel régulièrement sous forme d'affiches à la générosité des parents pour compléter le matériel d'animation culturel ou sportif.

La municipalité a fait aussi appel à des bénévoles des associations et des clubs de la ville. Malgré toute leur bonne volonté, ils sont souvent dépassés, mais comment pourrait-il en être autrement quand, par exemple pour le basket, le groupe d'enfants est à plus de vingt ? Enfin, avec le mauvais temps qui arrive, les enfants ne peuvent plus jouer à la balle au prisonnier à l'extérieur et sont donc tous mis à l'intérieur et parfois à vingt dans de toutes petites salles de réunion pour faire des jeux de société.

Nous savons que dans des villes aux finances plus aisées, les enfants peuvent apprendre le tir à l'arc ou aller au conservatoire découvrir réellement la musique, et tout cela en petits groupes bien encadrés. Mais dans les villes populaires, aux écoles surchargées, cette réforme est un recul des conditions de travail pour le personnel et apporte vraiment peu de choses aux enfants.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2416&id=20

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AUVERGNE > ALLIER > VARENNES-SUR-ALLIER 22/11/14 - 06H00
Il n’y a pas d’activités périscolaires pour les 400 élèves des écoles

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La majorité des enfants sont attendus à 15?h?45.? - Photo Denis lorut

La plupart des enfants des écoles quittent la classe à 15 h 45. Il n’y a pas de Temps d’activité périscolaire (TAP) mais une garderie, qui est payante.

Pour la très grande majorité des 400 élèves des écoles de Varennes, l'école se termine à 15 h 45. Il n'existe pas de temps d'activités périscolaires (TAP), seulement une garderie payante.

Visiblement, les Varennois se débrouillent pour récupérer leur progéniture puisque seulement une trentaine d'enfants vont à la garderie, entre 15 h 45 et 17 heures. Là aussi, le changement, c'est que les enfants qui vont à la garderie restent jusqu'à 17 heures et non 16 h 30.

La mairie. « Nous faisons le minimum légal en accueillant les enfants en garderie, assume le maire, Roger Litaudon. La municipalité n'a pas les moyens de mettre en place des activités différentes adaptées à tous les enfants âgés de 3 à 11 ans. Nous ne pouvons pas offrir de réponse satisfaisante au besoin. Plutôt que de faire mal, nous préférons ne pas faire. »

Durant cet accueil, les enfants bénéficient de l'aide aux devoirs. Mais cette garderie supplémentaire est payante. Il en coûte 1,38 euro par enfant (*).

« Ce n'est pas pour gagner de l'argent. C'est calculé au plus jute avec les dotations », indique le maire qui reconnaît que, si cet accueil est payant, c'est pour être aussi dissuasif.

Si les enfants restent jusqu'à 17 heures, c'est pour « une cohérence dans les activités d'aide aux devoirs ». Pour l'année prochaine, Roger Litaudon attend de voir l'évolution de la dotation de l'État. « Je regarde aussi ce qui se passe autour de moi dans les autres communes. Tous ceux qui ont dit que les nouveaux rythmes scolaires étaient merveilleux déchantent. »

Représentants des parents d'élèves. Stéphane Renom regrette que ce qui avait été prévu par l'équipe municipale précédente ait été abandonné : « À la place des activités, les écoliers ont une garderie améliorée avec un goûter. Mais une garderie payante, précise Stéphane Renom. On y retrouve les enfants qui sont déjà à la garderie après 17 heures. C'est un coût supplémentaire pour les parents. C'est un choix économique et non éducatif. »

En ce qui concerne le rythme proprement dit, Stéphane Renom souligne que « c'est un peu tôt pour se prononcer. Les instituteurs nous ont dit que les enfants étaient plus attentifs le matin. Mais c'était déjà le cas avant la réforme. Ce que l'on constate, c'est que la fatigue avant les vacances est arrivée plus tôt. »

Sylviane Mure, également représentante des parents d'élèves au conseil d'école, a un autre avis sur la question : « Il n'était pas facile pour la nouvelle municipalité de mettre en place des activités. Et il faut avoir les moyens. L'idée n'est pas mauvaise mais il ne fallait pas l'imposer comme cela. »

Cette représentante des parents d'élèves reconnaît toutefois que « les familles qui sont obligées de payer la garderie râlent. » À titre personnel, Sylviane Mure s'occupe d'un club de théâtre pour les jeunes. Elle a décalé ces horaires de 17 heures à 16 heures. Du coup, ses cours font le plein avec 30 jeunes.

Des parents. « Mère au foyer, je viens récupérer mes enfants. Mais la pause de midi est un peu plus courte », souligne Alexandra.

« Je viens à 15 h 45 car j'ai la chance de finir à 15 h 15. Pour ceux qui ne peuvent pas, c'est dommage », explique Hélène. « On ne nous laisse pas le choix, explique Myriam. Quand on travaille, c'est le bordel. Je me débrouille au maximum avec papi et mamie pour que ma fille reste le moins possible à la garderie. Les enfants y font leurs devoirs, c'est déjà bien. »

« C'est pénalisant de payer pour cette garderie à la place des activités », indique Sandrine. « L'école qui finit à 15 h 45, c'est un peu tôt et c'est un peu le bazar. L'école le mercredi matin, ça fait moins payer de nounou », souligne Carole Anne.

(*) Après 17 heures, le tarif est de 0,92 € la demi-heure jusqu'au 31 décembre. À partir du 1 er janvier, il sera de 0,93 €.

Denis Lorut

http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/allier-local/2014/11/22/il-ny-a-pas-dactivites-periscolaires-pour-les-400-eleves-des-ecoles_11229461.html

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Réforme des rythmes scolaires : les Gilets Jaunes en colère ! Vous connaissez les Gilets Jaunes ? Difficile de les louper ! Ce collectif de parents d'élèves a un message à faire passer.

Avec leurs gilets jaunes flashy, on ne risque pas de les louper ! Nous avons rencontré une membre active du Collectif des Gilets Jaunes, Lauren Mehessem, maman de 3 enfants à Colmar. Elle nous parle de son combat.

Qui sont les Gilets Jaunes ?

Les Gilets Jaunes sont un collectif de parents d'élève de maternelle et de primaire, créé il y a un an et demi, en réaction à la réforme des rythmes scolaires. Ce collectif est présent dans toute la France, et communique notamment via les réseaux sociaux : leur principale page Facebookcompte plus de 2900 abonnés. Et on ne parle des multiples autres pages créées par départements ou régions.

Le combat des Gilets Jaunes

Ces parents sont contre la réforme des 4 jours et demi, mise en place dans 20% des écoles en janvier 2013, puis dans toutes les écoles publiques depuis la rentrée de septembre 2014. Ils réclament l'abrogation du décret du 24 janvier 2013 et le retour aux 4 jours.

Rappel de la réforme

La réforme des rythmes scolaires, c'est 5 matinées d'activités scolaires par semaine, un temps d'allongement de la pause-déjeuner et la mise en place d’activités périscolaires souvent à partir de 15h (tout dépend des villes), les Temps d'Activités Périscolaires(sportives, culturelles, artistiques). Elle consiste à mieux répartir les heures de classe sur la semaine et à alléger les journées de classe. Les heures qui ne sont plus consacrées aux heures de cours sont reportées le mercredi matin, à raison de cinq heures trente maximum par jour et de trois heures trente maximum par demi-journée (des heures de cours sont aussi dispensées le samedi matin dans certaines communes, sur dérogation).

Ce qui pose problème aux Gilets Jaunes

- Les risques d'insécurité : Lors des TAP, les petits sont confiés à des bénévoles. Il arrive que la commune fasse appel à des associations, et c'est le papy du village qui s'y colle ! On exagère, mais pas tant que ça. Du personnel non formé = un sentiment d'insécurité pour les parents. Parfois même, ce sont les bénévoles eux-mêmes, non habitués à gérer 25 petits "monstres", qui abandonnent. Résultat : la personne tarde à être remplacée (si ça arrive) et les enfants ne sont plus encadrés. Il arrive même que certains enfants soient oubliés : le planning est décousu, les enfants, comme les animateurs, ne se connaissent pas... Ça fait peur.

- Les temps morts : Il y en a, car beaucoup de communes n'ont pas (encore) mis en place ces fameux TAP. Résultats : les enfants ne font rien.

- Les coûts : On ne le savait pas non plus, mais certaines communes demandent une participation financière aux familles pour mettre en place les fameux TAP (ça, c'était la jolie surprise du gouvernement). Certains parents ne peuvent se le permettre, ils préfèrent ne pas inscrire leurs enfants aux TAP (qui se retrouvent seuls errant devant l'école en attendant l'heure parce que leurs parents n'ont pas non plus les moyens de payer la garderie !). Et quand les enfants commencent plus tôt (ou terminent plus tard), les parents actifs doivent se débrouiller question mode de garde : garderie, nounou... A côté de ça, les prix du baby-sitting flambent... Sans parler de la hausse des impôts locaux : ils auraient augmenté entre 5 et 12% selon les villes depuis la réforme.

- La discrimination : tous les enfants n'ont pas les mêmes droits. Rien n'est mis en place pour les enfants handicapés, par exemple.

- Le stress et la fatigue : de toute la famille. Les semaines sont longues, les enfants se lèvent 5 jours sur 7 et n'ont plus que deux jours pour souffler. La coupure du mercredi matin est indispensable pour éviter le stress général. Avec les TAP en plus, les journées (chargées) des écoliers ne changent pas vraiment !

Les attentes des Gilets Jaunes

Pour l'instant et depuis la mise en place du décret, trois ministres en charge de l'Education nationale se sont succédés (Vincent Peillon, Benoît Hamon, Najat Vallaud-Belkacem), et rien n'a bougé. Mais les parents gardent espoir : la page n'est pas encore tournée. Nicolas Sarkozy a même déclaré que lui-même abrogerait le décret. Le combat continue.

Les actions des Gilets Jaunes

Les parents appellent au boycott de l'école certains jours, ainsi qu'aux manifestations nationales. Via Facebook, les Gilets Jaunes demandent à leurs membres d'aller tracter devant les écoles, dans les rues. La prochaine action se déroulera mercredi 3 décembre 2014. A Colmar, les parents se donnent RDV devant la préfecture avec des coussins, des couvertures, des lits parapluie, des objets symbolisant la fatigue, avant de manifester dans la rue. D'autres événements sont également prévus à Laon (02), Noyon (60), Béthune (62), aux Andelys (27), en Bretagne (Lorient et Lanester), Flins sur Seine (78), à Strasbourg (67)... Avis aux parents.


http://www.famili.fr/,reforme-des-rythmes-scolaires-les-gilets-jaunes-en-colere,458501.asp

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CPE 22. « La réforme des rythmes scolaires est une victoire en trompe-l'oeil » 1 décembre 2014/ Propos recueillis par Rémy Quéméner / Après six ans à la tête de la FCPE 22, Norbert Prigent va céder sa place.. Photo R.Q À l'occasion du congrès départemental annuel de la FCPE 22 (Fédération des conseils de parents d'élèves, qui compte 3.000 adhérents dans le département), samedi, à Saint-Brieuc, Norbert Prigent, président, a annoncé qu'il ne se représenterait pas, le 16 décembre prochain, après six années à la tête de la Fédération. Il est revenu sur l'année écoulée et les projets à mener pour celle qui s'annonce. Norbert Prigent, un peu plus d'un an après le début de la réforme des rythmes scolaires, quel bilan tirez-vous de cette session 2014 ? La mise en place de la réforme des rythmes scolaires est une victoire en trompe-l'oeil. On se satisfait de son instauration, moins de la méthode. Il y a de l'amertume car la journée chronobiologique n'est, selon nous, pas encore respectée. Il nous semblerait plus logique que les activités périscolaires se déroulent en début d'après-midi, plutôt qu'en fin de journée. :unsure: :unsure: :sort: Deux autres débats, notamment, ont animé le congrès : la restauration scolaire et le déplacement du collège Charles-Le Goffic, à Lannion. Quel est le cap fixé par la Fédération pour l'année qui vient ? En ce qui concerne les rythmes scolaires, nous voulons que des améliorations soient menées au niveau de la maternelle, ainsi qu'une diversification de l'offre des Taps (temps d'activités périscolaires), notamment en milieu rural. Durant le congrès, Antoine Duvauchelle, journaliste, est intervenu sur le thème de la protection des données numériques de l'élève. Pourquoi ce choix de thématique ? La question des données personnelles sur le net nous soucie beaucoup. On voulait un éclairage pour éviter d'avoir une vision trop paranoïaque de la situation. Pour les usages, les enfants sont déjà meilleurs que nous. Mais on veut que s'inscrive dans la démarche pédagogique une compréhension du fonctionnement d'internet, pas seulement dans les usages, mais aussi dans la fabrication.
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Rythmes scolaires ou la réforme coûteuse et inutile

Plus d’un an après le constat est le même : les enfants sont fatigués.

L’an dernier la fatigue a été mise tout d’abord sur le dos de la rentrée ou plutôt des grandes vacances qui l’ont précédée, puis des vacances de la Toussaint, puis de Noël, puis c’était la faute des parents qui couchaient leurs enfants trop tard ou les laissaient devant la télévision…

Les parents, lorsque vous leur posez la question, couchent en très large majorité leurs enfants à des heures plus que raisonnables.

La fatigue n’est donc pas liée à l’heure du coucher, mais bel et bien à la disparition de la coupure du mercredi et au temps en collectivité qui est bien plus long sur la semaine, pour les enfants qui cumulent : école/cantine/TAP/périscolaire.

Concernant les TAP une majorité des enfants y est inscrit mais certains parents ont depuis le début de l’année désinscrit leur(s) enfant(s), tout comme l’an dernier soit parce que leur enfant était trop fatigué, soit parce qu’ils ont pu s’arranger autrement, soit parce que les activités du type « comment faire flotter un trombone ou de la cannelle » pendant 45 minutes ont lassé les enfants.

Les enfants qui sont inscrits aux TAP le sont en majorité parce que les parents n’ont pas d’autre choix, étant donné qu’ils travaillent. On ne peut donc en aucun cas parler de « succès ».

Les parents semblent résignés mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils soient satisfaits.

Un récent sondage effectué auprès des enseignants du Haut-Rhin par le syndicat du SNUipp confirme ces données : fatigue accrue des élèves, course après le temps, stress supplémentaires, pas d’amélioration des performances scolaires.

Tant de dépenses des deniers publics pour en arriver à des résultats insignifiants démontrent la politique de gribouille du gouvernement actuel appuyé par une municipalité aux ordres.

L’avenir de nos enfants, l’école de la République, ses principaux acteurs que sont les enseignants, les parents méritent mieux. C’est durant le temps scolaire que les connaissances, la culture … doivent être diffusées, transmises et élaborées en priorité.

http://www.wittdemocratie.fr/rythmes-scolaires-ou-la-reforme-couteuse-et-inutile/

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