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En cette fin de premier trimestre scolaire, Nathalie Jouen et Arnaud Labbey, représentant les parents d’élèves, ont senti souffler un vent de protestation et de fronde contre les nouveaux rythmes scolaires à l’école primaire de Perriers-sur-Andelle. Huit classes sont concernées, de la maternelle au CM2.

« Les enfants sont épuisés »

« Pour matérialiser cette grogne, nous avons adressé un questionnaire aux parents, explique Nathalie Jouen. Cent quatre vingts ont été envoyés, 130 sont revenus. » « Le premier grief relevé est la fatigue à 80 %, détaille Arnaud Labbey. Soixante-six pour cent des parents relèvent que leurs enfants éprouvent des difficultés à se concentrer pour les devoirs. Ils regrettent le mercredi matin sans cours, où les enfants pouvaient se reposer. »

Sandrine Turquier, coordinatrice des Temps d’activité périscolaires (TAP), abonde dans le même sens : «Les enfants sont épuisés. Ils ne sont plus concentrés pour les TAP. Je suis obligée de consacrer une partie de l’heure à de la relaxation. »

Enfin, même son de cloche chez certains enseignants : « Les enfants sont plus fatigués que l’année passée, se plaint Joko Soposki. Les conditions d’exercice de notre mission se compliquent avec la fatigue et l’énervement affichés par nos élèves. Cette réforme a été imposée dans la précipitation. Il faudrait une réflexion globale avec l’ensemble des acteurs de l’école. »

Le seul point positif concerne les activités proposées par la Communauté de communes de l’Andelle : «52 % des parents sont satisfaits des contenus », détaille la représentante.

La fronde, déjà lancée sur un bon rythme, pourrait avoir un écho grandissant parmi les parents d’élèves.

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2148841/haro-sur-les-nouveaux-rythmes#.VJV49sAOA

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En fait dans le République et son fonctionnement, tu prends ce qui t'arrange, tu fais ton shopping pour faire ta sauce...en fait t'es super libéral ! :)

Non, non, pas de shopping ;) juste le respect des lois pour tous ou la volonté de les changer si elles me semblent mauvaises ou inadaptées. Le décret, qui n'est pas une loi d'ailleurs, est â abroger.

Si le conseil constitutionnel dit que la c'est légal et que tu crois aux valeurs de la République, tu dois accepter ce décret...

Pour l'abrogation, il te reste quelques jours pour écrire ta lettre au Père Noël...car les élections n'ont pas changé le paysage syndical...

Montagny, tu as donné des idées...

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En fait dans le République et son fonctionnement, tu prends ce qui t'arrange, tu fais ton shopping pour faire ta sauce...en fait t'es super libéral ! :)

Non, non, pas de shopping ;) juste le respect des lois pour tous ou la volonté de les changer si elles me semblent mauvaises ou inadaptées. Le décret, qui n'est pas une loi d'ailleurs, est â abroger.

Si le conseil constitutionnel dit que la c'est légal et que tu crois aux valeurs de la République, tu dois accepter ce décret...

Pour l'abrogation, il te reste quelques jours pour écrire ta lettre au Père Noël...car les élections n'ont pas changé le paysage syndical...

Montagny, tu as donné des idées...

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Quand on observe les noms qui composent ce Conseil Constitutionnel...On peut se poser des questions quant à sa crédibilité...Tu parles de République mais au vu des Lois et Décrets qui se succèdent depuis une bonne vingtaine d'années, cette République tend à devenir une coquille vide, les 3 piliers de République des slogans publicitaires!

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Si le conseil constitutionnel dit que la c'est légal et que tu crois aux valeurs de la République, tu dois accepter ce décret...

Heureusement que quelques résistants ont, à un moment certes différent, eu une autre vision des valeurs de la République et de l'acceptation des lois et décrets.

Le combat politique et syndical n'a aucun sens si on estime qu'une loi ou un décret étant légaux sont immuables.

La démocratie a justement pour valeur le fait de lutter contre ce qui nous semble injuste et de permettre à certains moments de choisir d'autres directions.

Pour l'abrogation, il te reste quelques jours pour écrire ta lettre au Père Noël...car les élections n'ont pas changé le paysage syndical...

Tu as raison, le paysage syndical reste le même.

Mais je me garde de toute déduction.

Si ce n'est que, comme nous allons continuer comme avant, je ne vois pas notre paysage scolaire reprendre des couleurs.

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Les rythmes scolaires à cadences variées
« Certaines avaient du mal à recruter des animateurs pour des durées de 45 minutes, comme Mulhouse, Illzach, ou Obershausbergen, par exemple. Elles ont ciblé le vendredi après-midi quand les associations sont le plus disponibles », développe le chargé de mission. Ailleurs, au minimum, ce sont les horaires du périscolaire qui ont été étendus.
« Ces activités, qui vont au-delà du temps traditionnel de garde, font la jonction avec le périscolaire . Nous n’avons pas encore analysé combien d’élèves cela représente, et d’ailleurs ce n’est pas fini. Un outil de suivi est en train d’être mis en place. Nous en saurons plus à la rentrée 2015. » Attentif aux évolutions, Jean-Baptiste Ladaique note que « cela dépend beaucoup des demandes des familles ». Et de relativiser : « Cela ne se fera pas en un jour, comme pour la mise en place des périscolaires, il y a une trentaine d’années ». Par ail-leurs, des formations sont menées auprès des équipes enseignantes, afin de les aider à répartir les apprentissages sur les cinq demi-journées et à construire de nouveaux emplois du temps.

http://www.lalsace.fr/actualite/2014/12/24/les-rythmes-scolaires-a-cadences-variees

Purée, ça y est , je sens poindre les anim péda style: "adapter le temps scolaire au périscolaire"....

et m..de !!juron.gif

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Le Courrier picard

19/12/14

http://www.courrier-picard.fr/region/reforme-des-rythmes-scolaires-a-saint-quentin-mon-ia195b0n488339

Réforme des rythmes scolaires à Saint-Quentin : « Mon cerveau bugue, il ne pense qu’à l’école » L’application de la réforme scolaire fait du tort aux enfants, selon les parents. Ils dressent le bilan à la fin du premier trimestre.

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Non vraiment, l’application de la réforme des rythmes scolaires n’a pas eu son trimestre validé… par les parents qui restent, dans leur majorité, opposés à la réforme dite Peillon. « C’est une catastrophe », ne cesse de répéter Suzanne Pollet. Cette habitante du faubourg d’Isle est assistante maternelle mais aussi grand-mère. Elle affiche clairement sur les fenêtres de sa maison son opposition à la réforme et appel au boycott du mercredi 14 janvier. « Et quand mon petit-fils me dit mon cerveau bugue, il ne pense qu’à l’école, il y a un vrai problème. » La mise en place de l’école le mercredi matin a chamboulé les emplois du temps et les rythmes… périscolaires.

« Les activités ne sont pas adaptées »

La fatigue est constatée par des parents. « Je n’aurais jamais cru qu’une simple matinée par semaine puisse les fatiguer autant, mais c’est indéniable », remarque Virginie Demary, dont la fille est scolarisée à l’école Eugène-Corette, en grande section maternelle. « Le soir, à partir de 19 h 30, elle est couchée : elle ne tient plus. Et à partir du jeudi, elle est complètement hors service. » La maman pointe également les « activités proposées » par la mairie.

« Ce n’est pas que de la garderie comme certains parents le laissent entendre », témoigne Maximilien, lui-même intervenant périscolaire, dont les enfants sont scolarisés à l’école Eugène-Corette. « Les enfants sont contents et sont demandeurs, malgré tout, surtout pour les activités sportives. » Mais dans les faits, entre la sortie des enfants, l’appel et les consignes, il n’y a qu’une demi-heure de pratique. « Une intervention sur une après-midi par secteur aurait été plus intéressante d’un point de vue pédagogique. »

Pour Virginie Champion, maman d’un petit garçon inscrit au CP, à l’école Lyon-Jumentier, « les activités ne sont pas adaptées : faire des dessins, lire des histoires… Je pense que chaque parent le fait déjà avec son enfant ». Elle attend les activités de type musique et théâtre annoncées lors de la mise en place de la réforme par la municipalité. « Au final, il n’y en a pas. » Quant à la visite de la police municipale par des élèves de maternelle, elle n’a pas convaincu tous les parents.

Et ses enfants endurent. Virginie Demary raconte cette anecdote : « J’ai dit, pour motiver ma fille aux cinq matinées par semaine que ça ne changeait rien puisqu’elle devait déjà se lever le mercredi lorsque je l’emmenais chez sa nounou, elle m’a répondu : oui mais maman, chez nounou on s’amuse, on est pas obligés de se concentrer ».

« Accumulation de fatigue »

Il a fallu revoir aussi les emplois du temps familiaux pour récupérer les enfants plus tôt. Ou les laisser plus longtemps à l’école, en garderie, quand les parents travaillent et ne peuvent pas récupérer leurs bambins à 15 h 45.

Même chez les plus petits, la fatigue se fait sentir. « On coupe les enfants de 3 ans dans leur sieste, ça entraîne une accumulation de fatigue », continue Maximilien.

L’assistante maternelle, Suzanne Pollet, reprend : « Les enfants sont épuisés. Même le week-end. Ils n’ont qu’une envie, c’est qu’on les lâche. » Autant lors des vacances de la Toussaint, la fatigue était déjà présente. À la veille des vacances de Noël, c’est pire. « C’est sûr qu’il y a des choses à changer à l’école, mais les rythmes scolaires, ce n’était pas le truc à faire. »

ALICE MEUNIER

" Quant à la visite de la police municipale par des élèves de maternelle, elle n’a pas convaincu tous les parents. "

Ah bon ? :noelhappy:

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Le 28 décembre 2014
L’écotaxe est le paradigme de toutes ces mesures idéologiques inapplicables. On pourrait y ajouter la loi Duflot et la réforme des rythmes scolaires.

Le parcours qui a créé et qui va défaire l’écotaxe et le compte pénibilité, avant même qu’ils ne soient mis en œuvre, est révélateur de la faillite de nos élites. Et riche d’enseignements pour ceux qui seraient tentés (et bientôt contraints) de réformer le pays.

À l’origine, comme toujours, il y a une belle idée : prendre en compte la pénibilité pour accorder des compensations en termes de retraite. Le gouvernement laisse les partenaires sociaux discuter. La CFDT frétille à l’idée d’arriver à un accord avec le patronat. Patronat qui, toujours un œil sur les comptes, s’efforce d’encadrer la mesure. Et de cela naît une nouvelle usine à gaz

Dans le même temps, le gouvernement a nommé un secrétaire d’État à la simplification administrative. Qui ne peut qu’émettre des réserves sur ce dispositif, et commence à pointer les items à mettre à la corbeille.

Donc, aussi bien chez les partenaires sociaux qu’au gouvernement, dans tous ces cabinets pleins d’énarques, il n’y a visiblement pas eu une petite voix pour dire : « Vous savez, ce sera ingérable pour le patron, il faudrait peut-être renoncer… » Non, les décrets d’application sont publiés illico et l’application prévue pour le 1er janvier 2015.

Notre gouvernement ressemble à une Pénélope, prenant les traits de Mme Royal pour l’écotaxe et le visage de M. Mandon pour le compte pénibilité. Ce que les uns ont fait au grand jour des conférences sociales ou des votes solennels à l’Assemblée, les autres (souvent les mêmes) sont contraints de le détricoter sous la pression du réel.

L’écotaxe est le paradigme de toutes ces mesures idéologiques inapplicables. On pourrait y ajouter la loi Duflot et la réforme des rythmes scolaires.

Quels enseignements tirer de ces fiascos ? D’abord, et ce n’est pas un scoop, que notre démocratie sociale et politique est à ce point coupée du réel qu’elle est incapable d’envisager les conséquences concrètes négatives d’une mesure. Et pourtant, combien d’études et de rapports en tous genres ont dû être rédigés !

Ensuite, que pour réformer vraiment, il faudra donc court-circuiter ces élites et ces corps intermédiaires défaillants. Référendum ? Ordonnances ? Homme providentiel ?

Troisièmement, que toute nouvelle mesure devra impérativement être envisagée sous l’angle de son coût et de sa faisabilité. Sinon, il faudra qu’un principe de précaution administratif arrête les frais au plus tôt.

Enfin, que dans une période de crise économique grave, l’heure n’est peut-être pas à légiférer sur des sujets secondaires. Comme dans une famille, il y a des moments pour un pays où des priorités s’imposent. Les bonnes idées sur le rythme de l’enfant, la pénibilité au travail ou la taxation des camions pollueurs, c’est un luxe qu’on peut se permettre quand on a 4 % de croissance, le plein-emploi et une société dynamique et conquérante… Pour un père ou une mère, un travail, même un peu pénible, même polluant, aurait certainement une influence bien plus positive sur le rythme de leur enfant.

http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/compte-penibilite-pour-en-finir-avec-les-usines-gaz,148362

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vousnousils

5/01/15

http://www.vousnousils.fr/2015/01/05/rythmes-scolaires-encore-des-difficultes-559974

Rythmes scolaires : encore des difficultés

Retour en arrière à Combs-la-ville : faute d'un encadrement suffisant, les horaires scolaires sont modifiés, et les temps d’activité périscolaire, supprimés.

Quatre mois après la rentrée et l’instauration de nouveaux horaires à l’école, des problèmes persistent. Le Parisien décrit ainsi les difficultés de la commune de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, qui a revu les horaires de classe et a supprimé les ateliers périscolaires de ses écoles maternelles et élementaires, « faute d’animateurs ».

En novembre, Guy Geoffroy, le maire UMP de la ville, avait constaté « l’échec » de la mise en place des rythmes scolaires, et planifié, avec les conseils d’école (et l’accord « de principe » de l’inspection académique), la « réorganisation totale du temps scolaire » à partir de janvier 2015. « Nous avons fait tous les efforts pour mettre en place cette réforme, mais sans succès. Nous n’avons pas trouvé suffisamment de vacataires et le taux d’encadrement n’était pas suffisant », indique-il à La République de Seine-et-Marne.

« Le nombre d’enfants fréquentant les temps d’activités périscolaires (TAP), soit plus de 80 % des effectifs, nécessitait un encadrement de 150 agents. Malgré le recrutement très en amont, nous n’avons pu atteindre l’effectif total du fait de défections récurrentes », explique encore Guy Geoffroy au Parisien.

Les journées se dérouleront désormais de 8h30 à 11h30, et de 13h45 à 16h (au lieu de s’achever à 15h30), avec une pause déjeuner allongée de 15 minutes. Le mercredi matin, l’école se tiendra de 8h30 à 11h30, et non plus jusqu’à midi.

Garderie et études payantes

Pour remplacer les TAP, « le maire propose une garderie ou de l’étude, payantes », note Le Parisien. Ainsi, l’étude sera proposée deux soirs par semaine, de 16 à 17h, au prix d’un euro la séance. « La ville reste toutefois dans les clous puisque les cinq demi-journées de cours par semaine sont conservées », nuance le quotidien.

Pour l’opposition (PS), c’est la « stupéfaction ». « Cette réforme est essentielle pour les enfants (2000 élèves). Il fallait maintenir ce système au minimum jusqu’à la fin de l’année scolaire, au lieu de casser à nouveau le rythme », lance John Samingo, conseiller municipal d’opposition, à La République de Seine-et-Marne.

Dans les 7 autres communes qui forment, avec Combs-la-Ville, la ville nouvelle de Sénart, « il n’y a pourtant aucun problème », constate-t-il. Selon Le Parisien, dans la ville voisine de Savigny-le-Temple, si l’on reconnaît « avoir dû faire face à la défection de dix-huit animateurs dès le premier jour », 130 agents municipaux ont néanmoins pu être mobilisés, et 60 postes ont été créés pour gérer 4600 écoliers, lors des TAP.

Pour Christophe Minguet, président de l’association locale de parents d’élèves, interrogé par Le Parisien, s’il fallait effectivement « arrêter par sécurité car le manque d’encadrement devenait dangereux », ce retour à zéro « obligera certains parents à payer pour l’accueil postscolaire ». D’autres, qui « ne peuvent venir chercher leurs enfants le mercredi à 11h30 devront payer la cantine », ajoute-t-il.
Posté(e)

Aujourd'hui, une collègue directrice de maternelle m'a raconté que, les ATSEM de son école sont en réunion de préparation de TAP les mardis et jeudis matins..... C'est donc une preuve supplémentaire que le périscolaire devient bien plus important que le scolaire puisque l'on estime que les ATSEM sont plus utiles aux TAP le matin qu'en accompagnement des enfants et des enseignants.

A tous les conseils d'école de notre joyeuse communauté des communes, il a été dit texto "maintenant, les TAP et l'Ecole, c'est la même chose".

Bien entendu, ça rue dans les brancards et la réponse à ce genre de pratique va être extrêmement cinglante.

Posté(e)

Sinon, on peut aussi parler de choses sérieuses plutôt que des amusettes sociales libérales:

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/01/05012015Article635560287006726302.aspx

Un commentaire des "forces de progrès"?

Sinon quelqu'un a des nouvelles de Peillon? C'est sympa l'enseignement de la philo en Suisse?

Il faut des études pour démontrer ce qui semble être du bon sens, pourquoi pas.

L'enseignement de la philo en Suisse doit surtout être sympa en termes de salaire, quand je serai grande, je serai prof en Suisse (et j'habiterai en France), ou alors je serai ministre, et puis après, je me vendrai au plus offrant.

J'ai vraiment raté ma vocation en fait, suis pas assez vénale finalement.

Quelle cruche.....

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