Revue de presse sur les rythmes III

[Lena]

Travailler + pour gagner + : il cumule un poste à temps plein (eurodéputé) avec des piges...

[Zarko]

Rythmes scolaires, l’indigestion dure

PUBLIÉ LE 07/01/2015

Gaël Rivallain

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• La réforme des rythmes scolaires, qui entame son 2e trimestre, ne passe pas chez nombre de parents. Comme à Moreuil (Somme), ville pourtant exemplaire.

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M a fille qui est en CE1 s’endort à 19 h 15. Quand elle rentre, elle est trop fatiguée pour se concentrer sur les devoirs ». Le temps n’y fait rien. À l’image de cette maman, les parents en colère contre la réforme des rythmes scolaires généralisée depuis septembre, ne désarment pas. Et notamment à Moreuil, l’un des bastions du mouvement des « gilets jaunes » dans la Somme (Voir le Courrier picard d’hier). Habitués à ne pas envoyer leurs enfants à l’école chaque premier mercredi du mois, ces parents boycotteurs ont choisi de faire leur rentrée hier sous la forme d’une réunion d’échanges avec le député du secteur Alain Gest (UMP). Leur constat reste critique sur le mercredi matin travaillé en plus. « Les instituteurs disent qu’ils finissent la semaine comme des zombis », résume cette autre maman.

Taux de boycott de 60 %

Et pourtant, Moreuil serait plutôt exemplaire. Ses 500 élèves se voient proposer, deux après-midi par semaine, des activités (TAP) variées, gratuites, au coût réel contenu (100 € par élève environ). Mieux, un local dédié aux TAP est en cours de reconversion (100 000 €). Il n’empêche, le taux de boycott local atteint les 60 %, selon les « gilets jaunes ».

« Dans certaines communes, les TAP se résument à de la pure garderie. Et j’ai un peu de mal avec la zumba comme les cours de cuisine pour améliorer la réussite. Pour moi, les mesures les plus efficaces sont celles du soutien scolaire », a réaffirmé le député, profitant du moment pour cingler la réforme et réclamer sa révision au moins pour les plus petits. Un point de vue d’ailleurs partagé par sa voisine Barbara Pompili (EELV). Alain Gest s’est plaint aussi de n’avoir pu rentrer dans une école hier, sur consigne académique. « Al ors que je peux le faire à tout instant dans une maison d’arrêt », compare-t-il. Sujet sensible…

Tandis que les derniers sondages effectués en septembre faisaient état de 60 % d’opinion défavorable, les « gilets jaunes » réclament un retour aux quatre jours. Les avis ont-ils évolué depuis ? À Moreuil, les modérés se font rares en tout cas. « Je suis passé par les 4,5 jours, ce n’est pas insurmontable », relativise Anthony, un papa de trois enfants (4, 8 et 13 ans). « En maternelle , la réforme c’est ridicule », tacle-t-il néanmoins. Tout en soutenant la réforme pour les plus grands. « Mon aîné, qui n’était pas aux 4,5 jours à l’école, a décroché les deux premiers mois de sa 6e à cause de la différence de rythme ».

Au syndicat enseignant SNUIpp aussi, on fait état d’un premier bilan d’étape négatif. « 75 % des collègues sont mécontents, et ça monte à 90 % en maternelle. La qualité des activités va de catastrophique à très bien. Le ventre mou est moyennement mauvais », résume Stéphane Magnier, délégué dans la Somme, qui confirme une recrudescence des accidents de cours les jeudis et vendredis après-midi. De même que sa méfiance vis-à-vis des « gilets jaunes ». « Un collectif obscur, dont on soupçonne une collusion avec certaines forces politiques ». Ceci sans compter « qu’aucun enseignant ne peut cautionner qu’on prive d’école un enfant ».

Un nouvel appel national au boycott du mercredi est lancé pour ce 14 janvier. Son taux de suivi sera éclairant pour mesurer l’ampleur de la colère. Selon le Rectorat, au premier trimestre, l’absentéisme massif d’élèves n’a concerné qu’une dizaine d’établissements dans chaque département lors de chaque premier mercredi du mois. L’académie compte 2 000 écoles environ.

Gaël Rivallain

[nonau]

Et toujours rien pour canaliser cette indigestion dangereuse et coûteuse...Qui pour fédérer tout ce mécontentement!!???

[Zarko]

Et toujours rien pour canaliser cette indigestion dangereuse et coûteuse...Qui pour fédérer tout ce mécontentement!!???

C'est la bonne question... L'immense majorité des enseignants était contre dès le début mais, hélas, trahis par les deux syndicats majoritaires. Les parents n'ont pas compris tant qu'ils n'étaient pas touchés (surtout que ce gvt a habilement favorisé les écoles privées), trahis eux aussi par la FCPE.

Tout cela, accumulé au reste, est une bombe à retardement. On en constatera les dégâts lors de l'explosion.

[montagny]

Et toujours rien pour canaliser cette indigestion dangereuse et coûteuse...Qui pour fédérer tout ce mécontentement!!???

C'est la bonne question... L'immense majorité des enseignants était contre dès le début mais, hélas, trahis par les deux syndicats majoritaires. Les parents n'ont pas compris tant qu'ils n'étaient pas touchés (surtout que ce gvt a habilement favorisé les écoles privées), trahis eux aussi par la FCPE.

Tout cela, accumulé au reste, est une bombe à retardement. On en constatera les dégâts lors de l'explosion.

Et en étant majoritairement contre, les enseignants ont voté majoritairement pour ceux qui sont pour....

[Goëllette]

Et avec Charlie, encore un sujet important qui va passer à l'as !

[nonau]

Et toujours rien pour canaliser cette indigestion dangereuse et coûteuse...Qui pour fédérer tout ce mécontentement!!???

C'est la bonne question... L'immense majorité des enseignants était contre dès le début mais, hélas, trahis par les deux syndicats majoritaires. Les parents n'ont pas compris tant qu'ils n'étaient pas touchés (surtout que ce gvt a habilement favorisé les écoles privées), trahis eux aussi par la FCPE.

Tout cela, accumulé au reste, est une bombe à retardement. On en constatera les dégâts lors de l'explosion.

Et en étant majoritairement contre, les enseignants ont voté majoritairement pour ceux qui sont pour....

Un peu comme pour les politiciens véreux réélus malgré les casseroles...Dans l'Education Nationale chacun vote pour sa gueule (mutation, problèmes divers....), aucune conscience collective, et les syndicats majoritaires l'ont bien compris sur le terrain.

[Zarko]

Rythmes scolaires : encore des difficultés

5 janvier 2015 2 Réactions

Primaire

Retour en arrière à Combs-la-ville : faute d'un encadrement suffisant, les horaires scolaires sont modifiés, et les temps d’activité périscolaire, supprimés.

Quatre mois après la rentrée et l’instauration de nouveaux horaires à l’école, des problèmes persistent. Le Parisien décrit ainsi les difficultés de la commune de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, qui a revu les horaires de classe et a supprimé les ateliers périscolaires de ses écoles maternelles et élementaires, « faute d’animateurs ».

En novembre, Guy Geoffroy, le maire UMP de la ville, avait constaté« l’échec » de la mise en place des rythmes scolaires, et planifié, avec les conseils d’école (et l’accord « de principe » de l’inspection académique), la « réorganisation totale du temps scolaire » à partir de janvier 2015. « Nous avons fait tous les efforts pour mettre en place cette réforme, mais sans succès. Nous n’avons pas trouvé suffisamment de vacataires et le taux d’encadrement n’était pas suffisant », indique-il à La République de Seine-et-Marne.

« Le nombre d’enfants fréquentant les temps d’activités périscolaires (TAP), soit plus de 80 % des effectifs, nécessitait un encadrement de 150 agents. Malgré le recrutement très en amont, nous n’avons pu atteindre l’effectif total du fait de défections récurrentes », explique encore Guy Geoffroy au Parisien.

Les journées se dérouleront désormais de 8h30 à 11h30, et de 13h45 à 16h (au lieu de s’achever à 15h30), avec une pause déjeuner allongée de 15 minutes. Le mercredi matin, l’école se tiendra de 8h30 à 11h30, et non plus jusqu’à midi.

Garderie et études payantes

Pour remplacer les TAP, « le maire propose une garderie ou de l’étude, payantes », note Le Parisien. Ainsi, l’étude sera proposée deux soirs par semaine, de 16 à 17h, au prix d’un euro la séance. « La ville reste toutefois dans les clous puisque les cinq demi-journées de cours par semaine sont conservées », nuance le quotidien.

Pour l’opposition (PS), c’est la « stupéfaction ». « Cette réforme est essentielle pour les enfants (2000 élèves). Il fallait maintenir ce système au minimum jusqu’à la fin de l’année scolaire, au lieu de casser à nouveau le rythme », lance John Samingo, conseiller municipal d’opposition, à La République de Seine-et-Marne.

Dans les 7 autres communes qui forment, avec Combs-la-Ville, la ville nouvelle de Sénart, « il n’y a pourtant aucun problème », constate-t-il. Selon Le Parisien, dans la ville voisine de Savigny-le-Temple, si l’on reconnaît « avoir dû faire face à la défection de dix-huit animateurs dès le premier jour », 130 agents municipaux ont néanmoins pu être mobilisés, et 60 postes ont été créés pour gérer 4600 écoliers, lors des TAP.

Pour Christophe Minguet, président de l’association locale de parents d’élèves, interrogé par Le Parisien, s’il fallait effectivement « arrêter par sécurité car le manque d’encadrement devenait dangereux », ce retour à zéro « obligera certains parents à payer pour l’accueil postscolaire ». D’autres, qui « ne peuvent venir chercher leurs enfants le mercredi à 11h30 devront payer la cantine », ajoute-t-il.

http://www.vousnousils.fr/2015/01/05/rythmes-scolaires-encore-des-difficultes-559974

hi hi hi...

[Goëllette]

Oui, sauf qu'encore une fois, les arguments présentés sont économiques et que les quelques pro réforme qui restent vont se ruer contre la mairie, faisant oublier que le principal problème des rythmes, c'est l'école le mercredi qui produit de la fatigue chez les enfants.

[abel27]

Donc, la mairie change les horaires sans consulter les enseignants et ces derniers vont devoir se plier aux nouveaux horaires... Super !

[Goëllette]

Pour les masos : NVB invitée sur France 5 dans l'émission "C ...jsaisplusquoi" !

[prof désécol]

http://www.vousnousils.fr/2015/02/12/marseille-la-mairie-programme-des-activites-periscolaires-payantes-a-la-rentree-562802

Rythmes scolaires : Marseille veut faire payer les TAP aux parents

12 février 2015

[...] c’est la ville de Marseille qui songe à rendre payants les temps d’activités périscolaires (TAP). Alors que la réforme s’applique depuis janvier, une délibération soumise au vote le 16 février, prévoit de faire participer les parents, à hauteur de 2 € par semaine, et par élève (avec mise en place d’un demi-tarif, voire d’une gratuité pour les familles modestes), soit 80 € par an.

La décision de faire payer les parents est « tout à fait choquante », pour l’opposition socialiste. Ainsi, malgré la promesse de mettre en place le quotient familial, « cette idée pénaliserait encore les familles les plus modestes ».

D'ailleurs, si les socialistes avaient été au pouvoir, jamais ils n'auraient mis en place une réforme susceptible d'inciter les élus locaux à pénaliser les familles les plus modestes !

Modifié 16 février 2015 par prof désécol