Lexdra Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 En même temps, les soixante-huitards si idolâtrés se sont battus uniquement pour leur pomme et une partie de nos problèmes vient de la réputation qu'ils ont laissée du métier d'enseignant ainsi que de tous leurs excès (exclusivement destinés à eux et non pour les générations suivantes) qui nous ont "ruinés". D'ailleurs, leurs principales victimes sont leurs propres enfants, coincés entre leurs qui ont cotisé mais profité et la génération d'après qui cotise peu et tard et donc ne paiera pas pour ses parents. Il faudra sans doute plusieurs générations pour s'en remettre ... Je plussoie. Lorsque j'étais jeune je regardais ces personnes avec des papillons dans les yeux. Depuis j'ai atterri et les fleurs ont quitté mes cheveux. Se révolter, oui mais comment ? L'économie nous tient. Combien de collègues ne font pas grève car seule avec enfants, ou en couple avec un conjoint qui a perdu son emploi ? Pour la retraite, je ne sais pas si vous avez lu les nouvelles solution de Monsieur Sarkozy, c'est de toute beauté ... Je pense que les prochaines générations n'auront pas à cotiser pour nous.
Goëllette Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 En même temps, mes parents faisaient grève, même s'ils devaient manger de la soupe pendant un mois. Tout est aussi question de priorité. Nous sommes esclaves de la société de consommation. J'ai plusieurs collègues qui invoquent ce prétexte à chaque mouvement mais qui ont le dernier portable et-ou partent en vacances au ski, ...
mat.ps.pat. Posté(e) 4 mars 2015 Posté(e) 4 mars 2015 Rahhhhh manger des carottes pendant un mois... Yé connais! Bon ouais mais tes parents mangeaient certainement des bonnes carottes qui avaient du goût et pas un goût de chio*** comme maintenant... ça aide... Pis surtout, y'avait pas de vacances, ni ski, ni de tél portable pour leur faire de l'oeil... Le monde a drôlement changé! En tout cas, en 2015, le mois où je paye mes impôts, je mange des patates, et elles sont même pas bonnes!
Filounet Posté(e) 9 mars 2015 Posté(e) 9 mars 2015 En même temps, les soixante-huitards si idolâtrés se sont battus uniquement pour leur pomme et une partie de nos problèmes vient de la réputation qu'ils ont laissée du métier d'enseignant ainsi que de tous leurs excès (exclusivement destinés à eux et non pour les générations suivantes) qui nous ont "ruinés". D'ailleurs, leurs principales victimes sont leurs propres enfants, coincés entre leurs qui ont cotisé mais profité et la génération d'après qui cotise peu et tard et donc ne paiera pas pour ses parents. Il faudra sans doute plusieurs générations pour s'en remettre ... Je plussoie. Lorsque j'étais jeune je regardais ces personnes avec des papillons dans les yeux. Depuis j'ai atterri et les fleurs ont quitté mes cheveux. Se révolter, oui mais comment ? L'économie nous tient. Combien de collègues ne font pas grève car seule avec enfants, ou en couple avec un conjoint qui a perdu son emploi ? Pour la retraite, je ne sais pas si vous avez lu les nouvelles solution de Monsieur Sarkozy, c'est de toute beauté ... Je pense que les prochaines générations n'auront pas à cotiser pour nous. Je crois qu'elles ne cotisent déjà pas beaucoup. Par contre, elles mettent de côté pour leur pomme. J'aime l'expression sur es fleurs des cheveux ...
Filounet Posté(e) 9 mars 2015 Posté(e) 9 mars 2015 Rahhhhh manger des carottes pendant un mois... Yé connais! Bon ouais mais tes parents mangeaient certainement des bonnes carottes qui avaient du goût et pas un goût de chio*** comme maintenant... ça aide... Pis surtout, y'avait pas de vacances, ni ski, ni de tél portable pour leur faire de l'oeil... Le monde a drôlement changé! En tout cas, en 2015, le mois où je paye mes impôts, je mange des patates, et elles sont même pas bonnes! Tout est effectivement une question de priorités.
jeanounette Posté(e) 9 mars 2015 Posté(e) 9 mars 2015 "L’an dernier, les 40 entreprises françaises les mieux cotées à la Bourse (le CAC 40) ont versé 56 milliards à leurs actionnaires. Uniquement pour ces 40 entreprises là, une poignée de personnes s’est réparti 56 milliards, quand on nous affirme que le chômage est inéluctable, qu’il faut travailler plus pour gagner moins, que les minimas sociaux, les pensions de retraite, le SMIC et nos salaires ne peuvent être augmentés. Les capitalistes investissent (une partie de) leur argent dans les entreprises, nous dit-on ? Mais on oublie de nous dire que cet argent vient … de notre seul travail ! Il est à nous ! Et on ne nous en reverse qu’une partie à travers notre salaire. 0,1% des profits des entreprises du CAC 40, c’est 10 maternités sauvées par an !" ( ou pour payer des retraites par exemple )" . http://www.sudeducation.org/Nous-serons-en-greve-le-9-avril.html
montagny Posté(e) 13 mars 2015 Posté(e) 13 mars 2015 Le mauvais bilan des mutations...une entrée pour la territorialisation ? http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/13032015Article635618294197861182.aspx Cet incident se produit au moment où le manque criant d'enseignants est dénoncé en Seine Saint-Denis. Ce que montre ces situations c'est les limites de la gestion nationale de l'éducation. Les systèmes nationaux de recrutement entrent en conflit avec les inégalités de plus en plus fortes de l'éducation sur le territoire. Il reste au système éducatif à penser une solution pour rapprocher hommes et territoires.
Zarko Posté(e) 13 mars 2015 Auteur Posté(e) 13 mars 2015 Le mauvais bilan des mutations...une entrée pour la territorialisation ? http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/13032015Article635618294197861182.aspx Cet incident se produit au moment où le manque criant d'enseignants est dénoncé en Seine Saint-Denis. Ce que montre ces situations c'est les limites de la gestion nationale de l'éducation. Les systèmes nationaux de recrutement entrent en conflit avec les inégalités de plus en plus fortes de l'éducation sur le territoire. Il reste au système éducatif à penser une solution pour rapprocher hommes et territoires. Le mauvais bilan des mutations...une entrée pour la territorialisation ? Il reste surtout la possibilité aux citoyens, grâce à leur vote, de sanctionner etr de mettre dehors les casseurs de l'école publique et les syndicats et associations collabos. Je r^ve d'une (nouvelle déculottée du PS aux départementales ! Tant pis si le FN est en tête ...les prétendus partis de gauche , soit disant "républicains", y réfléchiront...ou exploseront !
nola Posté(e) 13 mars 2015 Posté(e) 13 mars 2015 Peu importe les raisons avancées: la décentralisation est un objectif poursuivi par le gouvernement.
ColdTurkey Posté(e) 13 mars 2015 Posté(e) 13 mars 2015 Le fait de sanctionner un gouvernement pitoyable n'autorise pas à se laisser aller à faire n'importe quoi. L'histoire devrait nous rappeler que se laisser aller aux extrêmes n'a jamais été bénéfique aux peuples ayant fait ce type de choix. Mais chacun est libre en démocratie et j'ose espérer que chacun a un minimum de conscience...
prof désécol Posté(e) 14 mars 2015 Posté(e) 14 mars 2015 Pour revenir au sujet de la réforme rythmes scolaires, une enquête : http://www.journaldesfemmes.com/maman/magazine/1306193-reforme-des-rythmes-scolaires-mal-vecue-par-7-parents-sur-10-enquete-journal-des-femmes/ La réforme des rythmes scolaires mal vécue par 7 parents sur 10 Des organisations familiales perturbées même plusieurs mois après la rentrée et surtout, des enfants très fatigués. Tels sont les principaux enseignements d’une enquête exclusive du Journal des Femmes, réalisée auprès de plus d’un millier de parents d’élèves. En septembre dernier, la réforme des rythmes scolaires devenait obligatoire pour l’ensemble des écoles publiques. Début 2015, le Journal des Femmes a réalisé une grande enquête exclusive auprès de plus d’un millier de parents d’élèves concernés, pour recueillir leur expérience et leur ressenti sur ces nouveaux rythmes. L’occasion pour les sondés de s’exprimer librement, soulignant ainsi leur envie d’être entendus sur le sujet. Certes, les parents n’attendaient pas la réforme avec des a priori positifs, puisque déjà avant la réforme, 65% d’entre eux se déclaraient totalement contre ou plutôt contre. Mais maintenant qu’ils ont testé, leur avis n’a pas varié, au contraire : ils sont désormais 69% à juger que cette réforme a un impact négatif sur leur enfant. Et de façon surprenante, alors que l’ajout de la matinée de cours supplémentaire avait pour objectif de mieux respecter les rythmes des enfants, c’est ce principe même qui est remis en cause par plus d’un parent sur deux (56%). Un quart des parents "seulement" met en cause le manque de moyens, et 20 % pointent une mauvaise communication, que ce soit entre les institutions elles-mêmes ou envers les familles. Manque de concentration, fatigue. Sur le papier, la demi-journée supplémentaire avait pour objectif de respecter davantage le rythme d’apprentissage de l’enfant : fondamentaux le matin, activités plus ludiques lorsque l’attention est moins concentrée… Selon l’enquête du Journal des Femmes, 67% des parents n'ont pas l’impression que ce rythme d’apprentissage soit mieux respecté depuis la mise en place de cette réforme. Un parent d’élève témoigne ainsi : "C’est une véritable hypocrisie, mes enfants font par exemple sport le matin et évaluation d'histoire le vendredi après-midi, là où ils sont le plus fatigués." Un autre renchérit : "Le bénéfice de la matinée supplémentaire le mercredi est perdu car dès le jeudi midi les élèves n'arrivent plus à se concentrer. Le vendredi matin, l'enseignante est obligée de leur proposer des activités ludiques car ils sont trop fatigués pour se concentrer." Et le résultat, c’est que 80% des parents trouvent leur enfant plus fatigué depuis la mise en place de la réforme ! Pour 66% des parents, il est devenu plus difficile de tirer les petits du lit le matin depuis la mise en place des nouveaux rythmes, et le soir, ce n’est guère mieux puisque 38% les trouvent plus turbulents qu’avant. Organisation des familles : c'est la grande débouille ! Au-delà des enfants, c’est toute la famille qui doit s’habituer à de nouveaux horaires. Et beaucoup de parents pointent des difficultés d’organisation, confrontés à des problèmes pratiques comme par exemple le fait que les activités périscolaires ne sont pas présentes dans toutes les communes ou bien que le déjeuner du mercredi n’est pas assuré après la matinée d’école. 56% des parents sont confrontés à des problèmes de garde de leurs enfants depuis l’application de la réforme. Parmi eux, 43% ont recours aux activités périscolaires ou à l’étude comme solution à ces problèmes, mais ensuite, c’est la grande débrouille. 39% d’entre eux font appel au réseau familial (grands-parents, frères et sœurs…) pour combler les moments sans système de garde. Cependant 20% déclarent, un trimestre après la rentrée, être toujours sans solution face à leurs problèmes de garde, comme cette mère qui témoigne : "C’est le système D : mon fils rentre seul sauf depuis qu'il fait noir plus tôt : je m'arrange avec d'autres mamans pour qu'elles le ramènent chez moi, mais il est seul à la maison jusqu'à mon retour !". Pour certains parents, ce bouleversement des horaires est même allé jusqu’à impacter leur vie professionnelle, comme le raconte cette mère : "J'ai dû faire accepter à ma direction que je doive m'absenter le mercredi midi pendant 1h30 afin de pouvoir récupérer mes enfants à la sortie d'école et les amener chez leurs grands-parents car ma commune ne propose ni garderie ni cantine le mercredi après l'école". Activités périscolaires : mais que font les enfants ? Dans les établissements où des temps d’activités périscolaires (TAP) sont proposés, 65% des parents choisissent d’en faire profiter leurs enfants. Un choix qui n’est pas dû uniquement à l’envie de les faire profiter de nouvelles activités : au global, 32% des parents choisissent de laisser leurs enfants aux TAP parce qu’ils ne peuvent plus s’organiser pour les récupérer directement après la classe. L’enquête reflète par ailleurs la diversité des organisations des communes : chacune a dû faire au mieux selon ses moyens et ses objectifs mais au final, les parents en gardent une impression d’inégalité et d’injustice globale. "Les TAP dans mon petit village durent 45 minutes par jour, inclus le trajet entre l'école et le centre périscolaire qui dure 10 minutes. C'est payant et les enfants ont l'impression de n'avoir rien fait", témoigne par exemple un parent. Un autre s’indigne : "Musique, théâtre, arts et sports dans les grandes agglomérations et gommettes-coloriage dans les campagnes !!!"
cleo17fr Posté(e) 14 mars 2015 Posté(e) 14 mars 2015 Les élèves de grande section à Paris n'auront plus de bus pour les sorties (un par an jsq à mnt). Raison invoquée : l'écologie.... Les élémentaires continuent à aller en bus à la piscine !
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