prof désécol Posté(e) 3 août 2015 Posté(e) 3 août 2015 A voir, un débat intéressant sur les problèmes concrets engendrés par les rythmes scolaires sur une petite chaîne de la région parisienne (Yvelines). http://www.tvfil78.com/le-78-societe-rythmes-scolaires-un-an-apres-quel-bilan/102771/ Le 7/8 Société – Rythmes scolaires: un an après, quel bilan ? 7 juillet 2015 Un an après la généralisation de la réforme des rythmes scolaires sur tout le territoire national, le temps est venu de dresser un premier bilan. Comment les villes, les parents et les enseignants se sont-ils adaptés à ces nouveaux rythmes ? Quels problèmes ont ils rencontré ? Des ajustements sont-ils à prévoir pour la rentrée ? Et surtout les enfants sont-ils moins fatigués et plus efficaces à l’école ? Quatre invités autour de la table : – Suzanne Blanc, 1ère adjointe au maire de Montigny le Bretonneux, déléguée à la Vie Scolaire, – Laurent Burçon, adjoint au maire de Maurepas, délégué à la Famille, l’Enfance, la Réussite scolaire et la Jeunesse, – Jean-Michel Fourgous, maire d’Elancourt, vice-président de la CASQY et conseiller départemental, – Hélène Quer, secrétaire PEEP de Guyancourt. Points évoqués : fatigue accrue des élèves, problèmes de partage des locaux, inadaptation très nette à la maternelle , coûts, inégalités entre les communes, recrutement problématique des personnels (où l'on apprend au passage qu'un animateur de Trappes est parti pour le jihad...). Apparemment, pas de représentants de mairie de gauche sur le plateau, malgré les invitations lancées par la chaîne auxquelles, comme le précise le présentateur, "nous n'avons pas eu de réponse". Manque d'enthousiasme pour soutenir la réforme ?
prof désécol Posté(e) 19 août 2015 Posté(e) 19 août 2015 http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/08/18/01016-20150818ARTFIG00287-les-parents-paient-la-facture-des-nouveaux-rythmes-scolaires.php Les parents paient la facture des nouveaux rythmes scolaires Face à la baisse des dotations de l'État, le coût des activités périscolaires augmente dans certaines communes. Une conséquence de la coûteuse réforme des rythmes scolaires? Dans certaines communes, la rentrée 2015-2016 signe la fin de la gratuité ou l'augmentation du coût des activités périscolaires pour les familles. À Villeneuve-lès-Avignon, la nouvelle est tombée au cœur de l'été. Le budget de 105.000 euros supplémentaires dédié à l'organisation des activités du vendredi après-midi, venu s'ajouter à une facture qui s'élevait déjà à plus de 200.000 euros pour le périscolaire, a poussé le conseil municipal à mettre les familles à contribution. Une participation dégressive et forfaitaire de 128 euros pour un enfant a été votée au conseil municipal. «La collectivité ne peut pas assumer seule cette nouvelle charge financière. D'autant plus qu'il y a un effet ciseau avec la baisse des dotations de l'État», souligne le maire de la ville du Gard, Jean-Marc Roubaud (LR). Des activités payantes À Antibes, les activités périscolaires s'apprêtent également à devenir payantes pour les parents. Le député maire de la ville, Jean Leonetti (LR), s'est engagé à proposer une prise en charge «avec un encadrement plus important et un contenu mieux défini, axé sur l'éducation à la citoyenneté et les valeurs républicaines». Une manière d'éviter que ce temps additif ne se résume à une activité de garderie. Les familles devront désormais verser entre 0,60 et 0,90 euro de l'heure en fonction de leur quotient familial. «Le coût annuel de la réforme, c'est 1,7 million d'euros dont seulement 500.000 euros sont pris en charge par l'État et la CAF. À l'heure où la ville perd 2,7 millions annuels de dotation de l'État, ce n'est pas rien», explique l'élu. «Dans certaines villes, le coût des activités périscolaires explose. D'autres communes, qui s'étaient engagées sur le principe de gratuité, augmentent en contrepartie le coût de la garderie ou celui de la cantine. C'est une histoire de vases communicants», relève Valérie Marty, la présidente de la PEEP, fédération des parents d'élèves de l'enseignement public. «Cette flambée est à la fois due au coût pharaonique de la réforme des rythmes scolaires et à la baisse des aides de l'État», poursuit-elle. De son côté, le ministère de l'Éducation nationale faisait valoir mardi la publication au Journal officiel des textes pérennisant le fonds de soutien au développement des activités périscolaires, mis en place lors de la réforme des rythmes scolaires. Une promesse de la ministre, Najat Vallaud-Belkacem. Les communes, sous réserve d'avoir mis en place un projet éducatif territorial (PEDT), demandé pour garantir la bonne application de la réforme, bénéficieront donc d'une aide de 50 euros par élève et par an. Une somme à laquelle s'ajoute une aide versée par la Caisse d'allocations familiales. Les communes les plus défavorisées percevront un complément de 40 euros par élève et par an. À la rentrée scolaire, près de 82 % des communes sont dotées d'un PEDT et pourront bénéficier d'un acompte dès octobre. À ce jour, près de 7000 communes ont déjà engagé la procédure de demande d'aide, indique le ministère. «Le fonds de soutien a certes été pérennisé, mais la facture va bien au-delà des estimations du ministère», tacle Valérie Marty. En juin, un rapport indiquait déjà que la moitié des communes demandaient aux parents de mettre la main au portefeuille afin d'aider à financer ces activités. «La gratuité ou la demande d'une participation symbolique aux frais reste cependant majoritaire», nuance Vanik Berberian (MoDem), président de l'Association des maires ruraux de France.
Goëllette Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Encore une fois, on détourne les problèmes principaux de la réforme : la classe 5 jours d'affilée et le brouillage des pistes entre scolaire et périscolaire. On ne devrait pas se préoccuper du contenu du périscolaire et du coût pour les familles mais se concentrer sur l’ineptie du rythme en lui-même.
montagny Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Encore une fois, on détourne les problèmes principaux de la réforme : la classe 5 jours d'affilée et le brouillage des pistes entre scolaire et périscolaire. On ne devrait pas se préoccuper du contenu du périscolaire et du coût pour les familles mais se concentrer sur l’ineptie du rythme en lui-même. tu as raison, gardons ce qui est bien ; la semaine de 4.5 jours et laissons les parents avec le temps hors scolaire. Ceci n'est pas notre problème mais celui des parents et des collectivités.
Aro Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Encore une fois, on détourne les problèmes principaux de la réforme : la classe 5 jours d'affilée et le brouillage des pistes entre scolaire et périscolaire. On ne devrait pas se préoccuper du contenu du périscolaire et du coût pour les familles mais se concentrer sur l’ineptie du rythme en lui-même.++ Totalement d'accord.
nola Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Théoriquement, ce n'est pas notre problème. En pratique si, puisque la réforme telle qu'elle a été conçue vise bien à nous passer progressivement sous la coupe des conseils municipaux (horaires, PEDT) en court-circuitant les conseils d'école. Mais on s'en rend sans doute mieux compte quand on travaille dans une grande ville. Il ne reste plus qu'à rajouter un recrutement local comme le souhaite Valini entre autre. Si vous pensez que c'est impossible, allez donc au collège ou au lycée le plus proche de chez vous et discutez-en avec un personnel ATOSS.
prof désécol Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Rappelons que la communication gouvernementale pour défendre la réforme s'appuyait sur l'affirmation que "les élèves les plus modestes" allaient enfin profiter d'activités auxquelles seuls les plus nantis avaient droit.. ... et que ceux qui s'y opposaient le faisaient par égoïsme et indifférence aux inégalités sociales. Dans ces conditions, évoquer aujourd'hui le constat implicite -fait enfin par d'autres- que cette réforme s'avère effectivement inégalitaire et à terme prohibitive pour les familles les plus fragiles n'est pas inutile. À défaut de dénoncer son ineptie, cela permet de rendre un peu justice aux opposants injustement dénigrés...
Silvestri Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 Encore une fois, on détourne les problèmes principaux de la réforme : la classe 5 jours d'affilée et le brouillage des pistes entre scolaire et périscolaire. On ne devrait pas se préoccuper du contenu du périscolaire et du coût pour les familles mais se concentrer sur l’ineptie du rythme en lui-même. tu as raison, gardons ce qui est bien ; la semaine de 4.5 jours et laissons les parents avec le temps hors scolaire. Ceci n'est pas notre problème mais celui des parents et des collectivités. Ce qui n'engage que toi....
poujohel Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 le primaire ou la primaire? http://www.leparisien.fr/politique/alain-juppe-il-faut-mettre-le-paquet-sur-l-ecole-primaire-20-08-2015-5023097.php Il veut nous augmenter de 10 % (Ah ah je rigole !!!) mais que nous soyons plus présents ! Ben voyons, parmi tous les enseignants, c'est nous qui avons le temps de travail le plus élevé.... Et à augmenter les salaires… Oui, il faut augmenter de 10 % les salaires de nos enseignants dans le primaire. En contrepartie, ils doivent être plus présents dans l’établissement, et plus disponibles pour les élèves et leurs parents. Paroles paroles. Les uns comme les autres Et pour les rythmes : Et la réforme des rythmes scolaires ? L’enjeu est budgétaire plus que pédagogique. Les maires sont vent debout contre cette réforme parce qu’elle leur coûte beaucoup, alors même que les dotations budgétaires de l’Etat se réduisent. A Bordeaux, la facture s’élève à plus d’un million d’euros net par an. Je viens de faire réaliser une évaluation par un organisme extérieur : en classe élémentaire, ça passe, il n’est pas nécessaire de revenir en arrière. En classe maternelle, c’est plus compliqué parce qu’on fait faire aux enfants des activités à l’heure du déjeuner.
prof désécol Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 le primaire ou la primaire ? http://www.leparisien.fr/politique/alain-juppe-il-faut-mettre-le-paquet-sur-l-ecole-primaire-20-08-2015-5023097.php
nola Posté(e) 20 août 2015 Posté(e) 20 août 2015 http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-19/une-retraite-mal-a-propos/917/0/52270 A 57 ans et demi, Alain Juppé n'est donc pas le plus jeune élu-fonctionnaire à la retraite. Laurent Fabius, par exemple, a pris en 2001 sa retraite du Conseil d'Etat à 55 ans... Lorsque la procédure de liquidation sera achevée, la retraite d'Alain Juppé devrait atteindre 3 654 euros par mois. http://www.rtl.fr/actu/politique/alain-juppe-pour-la-retraite-a-65-ans-7775167823 Le candidat à la primaire UMP pour la présidentielle de 2017 préconise un retour progressif à la retraite à 65 ans, même si "ce n'est pas populaire".Voilà pour ceux qui ne connaissent pas bien le bonhomme.
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