jeanounette Posté(e) 2 septembre 2015 Posté(e) 2 septembre 2015 Autant je suis d'accord pour dire que cette réforme coûte aux collectivités , met le bazar partout et ne sert à rien , autant je ne suis pas d'accord pour dire que l'école est devenue payante à cause d'elle . On parle de périscolaire qui a toujours été payant . Les familles qui envoyaient leurs enfants en centre le mercredi matin payaient déjà ... Par contre on peut dire que ces heures 3h de NAP étaient avant du temps scolaire (rappel : on est passé progressivement de 27 à 24h de classe/semaine ) et en ce sens là oui une partie du temps qui n'est plus scolaire mais périscolaire est devenu payant , c'est plus subtil car le passage de 27 à 24h n'est pas dû à la réforme Peillon mais au gouvernement de Sarkosy en 2008 .
prof désécol Posté(e) 2 septembre 2015 Posté(e) 2 septembre 2015 Autant je suis d'accord pour dire que cette réforme coûte aux collectivités , met le bazar partout et ne sert à rien , autant je ne suis pas d'accord pour dire que l'école est devenue payante à cause d'elle . On parle de périscolaire qui a toujours été payant . Les familles qui envoyaient leurs enfants en centre le mercredi matin payaient déjà ... En effet, mais justement, la confusion dans les médias est instructive : au fond, pour pas mal de monde, l' "école", c'est tout de qui passe dans les locaux scolaires. À commencer -c'est le comble- par une fédération de parents d'élèves, la FCPE, qui parle à tort de "détricotage de la gratuité de la scolarisation".
Goëllette Posté(e) 3 septembre 2015 Posté(e) 3 septembre 2015 Il parait que nous allons être obligés de distribuer aux familles un courrier de NVB disant que les réformes (des rythmes, ...) c'est génial. Vous aussi ? J'imagine le joli papier glacé imprimé en couleur... Au fait, on a reçu les imprimés des programmes de maternelle (1 par enseignant de mater) ? des évals ce2 ? Non ? Ah bon... Non, ça, il faut les télécharger sur internet et les imprimer. Rien qu'un des livrets de passation fait ... presque 100 pages ! Et on ne parle plus d'indemnité pour les maîtres qui les font passer !
pepite100 Posté(e) 3 septembre 2015 Posté(e) 3 septembre 2015 Il parait que nous allons être obligés de distribuer aux familles un courrier de NVB disant que les réformes (des rythmes, ...) c'est génial. Vous aussi ? La lettre est là : http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/09/01/rentree2015-ma-lettre-aux-parents-deleves/ On l'a reçu aujourd'hui. Je cite : Faire progresser tous les élèves, c’est le sens de la réforme des rythmes éducatifs, qui, grâce à une cinquième matinée de classe à l’école maternelle et élémentaire, vise à améliorer l’acquisition des apprentissages fondamentaux.
thalie83 Posté(e) 3 septembre 2015 Posté(e) 3 septembre 2015 Oui ils travaillent mieux le mercredi matin....mais dorment mieux les deux jours suivant!!! Très efficace!
nonau Posté(e) 3 septembre 2015 Posté(e) 3 septembre 2015 Et d'attaque le lundi après avoir passé 2 jours et demi en week end!
Goëllette Posté(e) 4 septembre 2015 Posté(e) 4 septembre 2015 Je n'ai pas trouvé mes élèves endormis aujourd'hui ... J'aurais bien aimé pourtant ...
Zarko Posté(e) 6 septembre 2015 Auteur Posté(e) 6 septembre 2015 COMMUNIQUE DU SNUDI FO DU GARDCAPD de rentrée du 4 septembre 2015Une rentrée catastrophique :pourrons-nous tenir jusqu'au bout ? Une rentrée scolaire n’est jamais chose facile mais suite, entre autres, à une gestion catastrophique du mouvement des TD, le Gard n'a jamais connu rentrée plus chaotique. A qui la faute ? Certainement pas aux personnels de l'administration départementale qui, pour la plupart, sont les mêmes depuis des années et ont toujours su mener à bien leurs missions lorsqu'on leur en donnait les moyens humains et techniques. Bien entendu, la politique d'austérité de notre gouvernement n'a pas épargné leurs rangs mais, bien au-delà de la simple constatation, il faut se poser la question de savoir pourquoi quelque chose qui marchait plutôt bien s'est soudain détraqué. Tout d'abord, il faut le dire, lorsque, d'un côté, l'on entend demander aux enseignants de transmettre le principe de laïcité dans leurs établissements, on n'assujettit pas la gestion de leurs carrières et de leurs conditions de travail à des considérations d'ordre purement politique : c'est pourtant ce qui s’est passé dans notre académie avec le report des opérations de carte scolaire, donc par ricochet, du mouvement, après les élections départementales. D'autres académies, en conformité avec les principes républicains, n'ont pas fait ce choix. Si, comme elle tente de nous le faire croire, notre ministre, relayée par notre Recteur, agit pour le bien de l'école, de ses élèves et de ses enseignants, de quoi a-t-elle peur ? Un tel report a eu les conséquences inévitables, que nous avions malheureusement prévues, notamment sur le mouvement des TD qui a mobilisé personnels administratifs et commissaires paritaires une bonne partie de l'été et durant les vacances de ces derniers. Un tel report a entraîné une surcharge de travail pour tous, des tensions, des erreurs… Et surtout, l’urgence qu’il génère ne supporte qu’aucun grain de sable vienne gripper la machine. Et c'est là qu'intervient, en guise de grain de sable, l'élément aggravant que constitue la main mise de l'Académie sur notre mouvement départemental. Nous avons dénoncé en temps et en heure « l’académisation » de notre mouvement départemental, nous en voyons aujourd'hui l'un des effets pervers et concret : entre mises à jours informatiques et transmissions de données erronées, la DSDEN perd la main sur la gestion des enseignants du premier degré et donc sur l’affectation des TD. Comment effectuer une rentrée sereine quand des enseignants à temps partiel ou déchargés n'ont toujours pas de TD affecté sur leur remplacement, quand beaucoup de TD, ont choisi et obtenu un couplage qui s'avère ne pas exister ou qui est incomplet ? Comment éviter, dans ces conditions, les inévitables tensions entre des personnels administratifs épuisés et des personnels enseignants qui se sentent si peu considérés ? Quand on met cet épisode en parallèle avec le niveau d'exigence que notre administration attend des enseignants et directeurs, nous vient à l'esprit le proverbe de la paille dans l’œil du voisin et de la poutre dans le sien. Non, la rentrée ne s’est pas bien passée dans cette totale désorganisation, avec, de surcroît, des effectifs souvent insupportables et notre ministre qui s'entête avec sa réforme des rythmes scolaires toujours massivement rejetée. Pour ne parler que de la ville de Nîmes (mais ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres), quand on pense que pendant des décennies, les élèves de maternelle ont pu bénéficier d'un accueil à un goûter gratuit assuré par les ATSEM après la classe jusqu’à 17h30 et, qu'à partir de cette année, ce même goûter, assuré par les mêmes ATSEM mais se terminant à 16h30, devient payant alors que cela ne coûte pas un sou de plus à la municipalité ! On mesure là la pente savonneuse sur laquelle notre ministre nous pousse : celle qui consiste à tourner le dos au service public. Et celle-ci continue pourtant d’affirmer qu’il faut aller jusqu’au bout de la loi de Refondation de l’École décidée il y a 3 ans, qu’il faut généraliser les projets éducatifs territoriaux. Au même moment, la Ministre de la Fonction Publique soumet son projet d’accord «Avenir de la fonction publique», «Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations». Objectif : tenter de faire cautionner le gel du point d’indice par les organisations syndicales et remettre en cause toutes les garanties du statut général et des statuts particuliers, pour les adapter à la République des Régions et donc tirer un trait sur les garanties statutaire. Il est urgent de mettre en échec cette marche à la catastrophe. Il faut obtenir l’augmentation des salaires (+8% de la valeur du point d’indice tout de suite). Il faut exiger le maintien de notre statut de fonctionnaire d’État. Il faut stopper la dislocation de l’école publique menacée par la territorialisation et les mesures d’austérité. Au regard de la situation, la question de la grève pour toutes les catégories de personnels est posée et le SNUDI FO appelle les personnels du premier degré à rejoindre ceux du second degré le 17 septembre sur leurs revendications propres. Vos délégués du personnel du SNUDI FO : Pascal Gasquet, Frédéric Lafaye et Patrick Fauché.
Goëllette Posté(e) 7 septembre 2015 Posté(e) 7 septembre 2015 Moi aussi, j'y vais de mon petit lien en ce début de lonnnggguuue semaine ! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8198 Il me semble que ça explique beaucoup de choses et notamment l'absence de défense des collègues.
montagny Posté(e) 7 septembre 2015 Posté(e) 7 septembre 2015 Moi aussi, j'y vais de mon petit lien en ce début de lonnnggguuue semaine ! http://www.se-unsa.org/spip.php?article8198 Il me semble que ça explique beaucoup de choses et notamment l'absence de défense des collègues. "La défense" ; peux-tu être plus précise stp? Car nous sommes habitués à tes raccourcis faciles mais là généraliser à ce point peut laisser perplexe. Je ne pense pas que les personnes du SE tous les jours sur le terrain apprécie ta petite remarque. (N'oublie pas que le SE, qui soutient la réforme, a progressé aux dernières élections donc les collègues lui font confiance.)
ColdTurkey Posté(e) 7 septembre 2015 Posté(e) 7 septembre 2015 (modifié) (N'oublie pas que le SE, qui soutient la réforme, a progressé aux dernières élections donc les collègues lui font confiance.) De même que le Front National, donc les français lui font confiance... Je sais que ce parallèle n'est pas très heureux. Cependant, je n'oublie pas ce que nos syndicats majoritaires ont fait de notre métier. Mais les enseignants leur font confiance... Modifié 7 septembre 2015 par ColdTurkey
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