mayre Posté(e) 27 octobre 2014 Partager Posté(e) 27 octobre 2014 Ah bon? Une référence pour étayer? Un lien consultable? Une citation? Quant à ton quote: Quote Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n’est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Il faut agir à tous les niveaux : remise à plat totale des organisations défaillantes - un traitement local des problèmes, donc- et contraires aux intérêts des enfants - et ceux des enseignants,accessoirement? -, pérennisation des financements, réécriture des décrets avec un cadrage national dans l’intérêt du service public d’éducation - celui du champ du Ministère de l'Education Nationale ou celui défini par l'appel de Bobigny? Non, parce que, hein, c'est pas la même, et le deuxième cas est probablement plus dur à satisfaire -, amélioration des conditions de travail et de la situation salariale des enseignants. Il reste encore du pain sur la planche. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mayre Posté(e) 27 octobre 2014 Partager Posté(e) 27 octobre 2014 Allez, je t'aide: http://fo-snudi.fr/spip.php?article57〈=fr "Contre la réforme Peillon de « refondation », le Congrès revendique le rétablissement de toutes les garanties statutaires des enseignants du premier degré, ce qui implique également l’abrogation des décrets Darcos.Le Congrès rappelle la position constante du SNUDI-FO : le temps de service des enseignants du premier degré doit être défini uniquement en temps d’enseignement hebdomadaire." Ah ouais, effectivement.... On voit comme tu as raison... Ah, et puis, dans le protocole Darcos de discussion sur la suppression du samedi matin, on lit: « Le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos, le secrétaire général du S.N.U.I.P.P., Gilles Moindrot et le secrétaire général du S.G.E.N.-C.F.D.T. Thierry Cadart, ont décidé de travailler ensemble pour améliorer les résultats de l'école primaire et utiliser de la manière la plus efficace les heures libérées le samedi matin au profit des élèves en difficultés. Pour cela, ils ont conclu un protocole de discussion qui pose des principes communs et fixe un calendrier de travail. Ce protocole est ouvert aux autres syndicats représentatifs qui souhaiteraient s'engager dans cette discussion sur la base de ces principes. » Quelle opposition sauvage à la suppression du samedi matin! Et pour finir, avec nos collègues du Snuipp49: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.snudifo13.org%2Farchives%2FAppel_BN_retraitDarcos_171008.pdf&ei=_4tOVIr0IYXKaIKLgrAC&usg=AFQjCNFvaXPd4QDMUMEzHHaUo8-Rc5Y6Ow&sig2=8lNF1WcHugcSTKw0WFm8Mg&bvm=bv.77880786,d.d2s Edit: je tiens d'ailleurs à préciser que j'étais syndiquée au Snuipp en 2008. C'est suite à l'écart entre la section départementale et les actes nationaux (déjà!) que j'avais quitté ce syndicat. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 27 octobre 2014 Partager Posté(e) 27 octobre 2014 (modifié) Tiens justement, la déclaration du SNUIpp au comité de suivi des rythmes, déjà un peu commentée ailleurs : http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/de_claration_comite_rythmes_vendredi_17_10-1_2_.pdf Pour le SNUIpp-FSU, la situation n'est pas satisfaisante Ah ! Mais... Les écoles vivent une grande diversité, une diversité synonyme d'inégalités. C'est bien là le problème de fond de cette réforme que nous avions pointé dès le début en dénonçant un cadre réglementaire et financier inadapté à l'ensemble des écoles. La mise en œuvre varie selon les capacités matérielles inégales des communes... Voilà : le problème de fond pour le SNUIpp n'est pas la municipalisation de l'école, mais uniquement la question d'inégalités de moyens... du périscolaire. Bon, de quoi ont besoin les enseignants selon le SNUIpp ? Les enseignants ont besoin, en plus de leur temps d'enseignement face aux élèves, de temps pour travailler en équipe, rencontrer les partenaires, préparer leur classe, rencontrer les parents, monter des projets, faire des réunions. Oui, encore plus de réunions, on les réclame tous, bien entendu... Les enseignants ont besoin, en plus de leur temps d'enseignement face aux élèves, de temps pour travailler en équipe, rencontrer les partenaires, préparer leur classe, rencontrer les parents, monter des projets, faire des réunions. Pour préparer leur classe, ils ont peut-être besoin de "leur classe" ? Pas un mot sur l'utilisation de notre outil de travail, pourtant problématique. Allez, une "revendication" syndicale qui vaut son pesant de cacahouètes : Parallèlement, nous regrettons que la ministre s'aventure dans des liens hasardeux entre nouveaux rythmes et réussite des élèves. [...] Tout cela montre qu'il faut sans attendre mettre en place des recherches indépendantes sur les effets de cette réforme comme le SNUipp-FSU le demande depuis plus d'un an. Vu les centaines d'organisations dans le pays, on attend avec impatience de voir le protocole de cette étude, probablement dirigée "en toute indépendance" par quelqu'un comme François Testu... Ordre des priorités pour le SNUIpp : Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Ouf ! Le SNUIpp pense quand même un peu à nous... A le lire, on comprend surtout qu'il se sent investi d'une mission supérieure. Les conditions de travail des enseignants, le salaire, certes, on ne peut pas dire qu'il n'en parle pas, ah ben non, on ne peut pas (vers la fin). Mais noyées dans tout un fatras de doléances qui n'ont rien à voir avec la défense des enseignants, quels poids peuvent bien avoir ces dernières revendications , à commencer dans l'esprit de ses dirigeants ? Modifié 27 octobre 2014 par prof désécol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
mayre Posté(e) 27 octobre 2014 Partager Posté(e) 27 octobre 2014 Je ne connaissais pas ce texte, merci donc. Il est effectivement fort révélateur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 La réécriture du décret demandée par le Snuipp n'a pas pour objectif de préserver l'école des desiderata des mairies, mais pour permettre encore plus de souplesse aux collectivités. (sic: "Une réécriture afin de répondre aux 9 demi-journées trop contraignantes et de permettre des organisations locales (2 mercredis sur 3, après-midi très allégés pour les activités périscolaires…)") Or, les problèmes que posent la réforme sur nos conditions de travail... (allongement du temps de présence pour les écoles avec pauses méridiennes allongées, sur-service pour les TD qui sont sur plusieurs écoles, légers sous-services conduisant à des suppressions de postes pour compenser les ETP ainsi perdus, réunions directeurs mairie explosant le quota d'heures dédiées, refus de temps partiels, modification des quotités de service proposées au mépris de la loi -je parle des collègues qui se sont vus proposer 78,3%...) ... viennent de cette souplesse énorme laissée aux communes, cette notion de PEdT territorialisant l'école. Alors, la réécriture, pour quoi précisément? Voilà exactement la différence avec le snudi ! Réécrire un truc qui permettra encore plus de souplesse ou la pérennité des aides, surtout pas !! Non, c'est sûr, vous, vous êtes favorables à la semaine Darcos... N'importe quoi! Nous avons voté contre en CTM...contrairement au SE... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Frédo45 Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Ah bon? Une référence pour étayer? Un lien consultable? Une citation? Quant à ton quote: Quote Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n’est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Il faut agir à tous les niveaux : remise à plat totale des organisations défaillantes - un traitement local des problèmes, donc- et contraires aux intérêts des enfants - et ceux des enseignants,accessoirement? -, pérennisation des financements, réécriture des décrets avec un cadrage national dans l’intérêt du service public d’éducation - celui du champ du Ministère de l'Education Nationale ou celui défini par l'appel de Bobigny? Non, parce que, hein, c'est pas la même, et le deuxième cas est probablement plus dur à satisfaire -, amélioration des conditions de travail et de la situation salariale des enseignants. Il reste encore du pain sur la planche. Pour étayer ? Si vous disiez clairement à quoi vous êtes favorables... Ah ! Mais non, j'avais oublié. Les gouvernants gouvernent et les syndicats... Bah on ne sait pas trop. Puisque vous souhaitez l'abrogation du décret et que vous ne faîtes AUCUNE contre-proposition (contrairement à la CGT et à SUD), vous êtes de fait favorables au retour à la semaine Darcos... http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/de_claration_comite_rythmes_vendredi_17_10-1_2_.pdf La déclaration complète. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Frédo45 Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Allez, je t'aide: http://fo-snudi.fr/spip.php?article57〈=fr "Contre la réforme Peillon de « refondation », le Congrès revendique le rétablissement de toutes les garanties statutaires des enseignants du premier degré, ce qui implique également l’abrogation des décrets Darcos. Le Congrès rappelle la position constante du SNUDI-FO : le temps de service des enseignants du premier degré doit être défini uniquement en temps d’enseignement hebdomadaire." Ah ouais, effectivement.... On voit comme tu as raison... Ah, et puis, dans le protocole Darcos de discussion sur la suppression du samedi matin, on lit: « Le ministre de l'Éducation nationale, Xavier Darcos, le secrétaire général du S.N.U.I.P.P., Gilles Moindrot et le secrétaire général du S.G.E.N.-C.F.D.T. Thierry Cadart, ont décidé de travailler ensemble pour améliorer les résultats de l'école primaire et utiliser de la manière la plus efficace les heures libérées le samedi matin au profit des élèves en difficultés. Pour cela, ils ont conclu un protocole de discussion qui pose des principes communs et fixe un calendrier de travail. Ce protocole est ouvert aux autres syndicats représentatifs qui souhaiteraient s'engager dans cette discussion sur la base de ces principes. » Quelle opposition sauvage à la suppression du samedi matin! Et pour finir, avec nos collègues du Snuipp49: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.snudifo13.org%2Farchives%2FAppel_BN_retraitDarcos_171008.pdf&ei=_4tOVIr0IYXKaIKLgrAC&usg=AFQjCNFvaXPd4QDMUMEzHHaUo8-Rc5Y6Ow&sig2=8lNF1WcHugcSTKw0WFm8Mg&bvm=bv.77880786,d.d2s Edit: je tiens d'ailleurs à préciser que j'étais syndiquée au Snuipp en 2008. C'est suite à l'écart entre la section départementale et les actes nationaux (déjà!) que j'avais quitté ce syndicat. T'es malhonnête... Oui, le SNUipp a préféré travailler avec Darcos alors qu'il avait été décidé que le samedi ne serait pas travaillé, quoiqu'il arrive. Il faut être honnête et dire que les collègues n'étaient pas prêts à se mobiliser pour conserver le samedi travaillé. Or, que s'est-il passé ? Darcos n'a rien entendu des revendications syndicales et le SNUipp a alors dénoncé un protocole qui n'en était pas un. Ce qui est le plus étonnant, c'est que vous expliquiez que selon l'appartenance partisane d'un gouvernement, les syndicats se comportent différemment. Or, quels sont les syndicats qui ont refusé d'emblée le protocole Darcos ? Et donc, si je comprends bien, vous réclamez le retour à la semaine de 4 jours et demi avec classe le samedi matin ? C'est bien ça ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Frédo45 Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Tiens justement, la déclaration du SNUIpp au comité de suivi des rythmes, déjà un peu commentée ailleurs : http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/de_claration_comite_rythmes_vendredi_17_10-1_2_.pdf Pour le SNUIpp-FSU, la situation n'est pas satisfaisante Ah ! Mais... Les écoles vivent une grande diversité, une diversité synonyme d'inégalités. C'est bien là le problème de fond de cette réforme que nous avions pointé dès le début en dénonçant un cadre réglementaire et financier inadapté à l'ensemble des écoles. La mise en œuvre varie selon les capacités matérielles inégales des communes... Voilà : le problème de fond pour le SNUIpp n'est pas la municipalisation de l'école, mais uniquement la question d'inégalités de moyens... du périscolaire. Les inégalités viennent de la municipalisation en termes de moyens alloués et d'horaires proposés. Le SNUipp, dans cette contribution, réclame un cadrage national qui, de fait, exclut, les organisations défaillantes. Il réclame aussi que le périscolaire soit financé de manière à ce que les municipalités ne retirent pas leurs billes de l'école (intervenants en moins, sorties supprimées...). C'est écrit dans le texte mais c'est plus simple de ressortir une phrase et de s'en servir contre le SNUipp. Bon, de quoi ont besoin les enseignants selon le SNUIpp ? Les enseignants ont besoin, en plus de leur temps d'enseignement face aux élèves, de temps pour travailler en équipe, rencontrer les partenaires, préparer leur classe, rencontrer les parents, monter des projets, faire des réunions. Oui, encore plus de réunions, on les réclame tous, bien entendu... Désolé, mais en effet, pour le SNUipp, le travail en équipe est indispensable pour les élèves mais aussi pour les enseignants. Travailler en équipe, rencontrer les parents dépassent allègrement le cadre des 108 heures. Quelqu'un pense-t-il le contraire ? Les enseignants ont besoin, en plus de leur temps d'enseignement face aux élèves, de temps pour travailler en équipe, rencontrer les partenaires, préparer leur classe, rencontrer les parents, monter des projets, faire des réunions. Pour préparer leur classe, ils ont peut-être besoin de "leur classe" ? Pas un mot sur l'utilisation de notre outil de travail, pourtant problématique. Allez, une "revendication" syndicale qui vaut son pesant de cacahouètes : Parallèlement, nous regrettons que la ministre s'aventure dans des liens hasardeux entre nouveaux rythmes et réussite des élèves. [...] Tout cela montre qu'il faut sans attendre mettre en place des recherches indépendantes sur les effets de cette réforme comme le SNUipp-FSU le demande depuis plus d'un an. Vu les centaines d'organisations dans le pays, on attend avec impatience de voir le protocole de cette étude, probablement dirigée "en toute indépendance" par quelqu'un comme François Testu... Cela répond à une affirmation de la ministre qui explique que grâce aux nouveaux rythmes, les élèves, en CP notamment, sont en avance de 3 semaines. Le SNUipp demande à ce qu'une étude soit faite et qu'elle en tire des conclusions plutôt que ces conclusions hasardeuses que rien ne saurait étayer. Ordre des priorités pour le SNUIpp : Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Ouf ! Le SNUIpp pense quand même un peu à nous... A le lire, on comprend surtout qu'il se sent investi d'une mission supérieure. Les conditions de travail des enseignants, le salaire, certes, on ne peut pas dire qu'il n'en parle pas, ah ben non, on ne peut pas (vers la fin). Mais noyées dans tout un fatras de doléances qui n'ont rien à voir avec la défense des enseignants, quels poids peuvent bien avoir ces dernières revendications , à commencer dans l'esprit de ses dirigeants ? Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Il faut agir à tous les niveaux : remise à plat totale des organisations défaillantes et contraires aux intérêts des enfants, pérennisation des financements, réécriture des décrets avec un cadrage national dans l'intérêt du service public d'éducation, amélioration des conditions de travail et de la situation salariale des enseignants. Il reste encore du pain sur la planche. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Frédo45 Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 La réécriture du décret demandée par le Snuipp n'a pas pour objectif de préserver l'école des desiderata des mairies, mais pour permettre encore plus de souplesse aux collectivités. (sic: "Une réécriture afin de répondre aux 9 demi-journées trop contraignantes et de permettre des organisations locales (2 mercredis sur 3, après-midi très allégés pour les activités périscolaires…)") Or, les problèmes que posent la réforme sur nos conditions de travail... (allongement du temps de présence pour les écoles avec pauses méridiennes allongées, sur-service pour les TD qui sont sur plusieurs écoles, légers sous-services conduisant à des suppressions de postes pour compenser les ETP ainsi perdus, réunions directeurs mairie explosant le quota d'heures dédiées, refus de temps partiels, modification des quotités de service proposées au mépris de la loi -je parle des collègues qui se sont vus proposer 78,3%...) ... viennent de cette souplesse énorme laissée aux communes, cette notion de PEdT territorialisant l'école. Alors, la réécriture, pour quoi précisément? Voilà exactement la différence avec le snudi ! Réécrire un truc qui permettra encore plus de souplesse ou la pérennité des aides, surtout pas !! Non, c'est sûr, vous, vous êtes favorables à la semaine Darcos... N'importe quoi! Nous avons voté contre en CTM...contrairement au SE... Alors, que voulez-vous ??? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Ouf ! Le SNUIpp pense quand même un peu à nous... A le lire, on comprend surtout qu'il se sent investi d'une mission supérieure. Les conditions de travail des enseignants, le salaire, certes, on ne peut pas dire qu'il n'en parle pas, ah ben non, on ne peut pas (vers la fin). Mais noyées dans tout un fatras de doléances qui n'ont rien à voir avec la défense des enseignants, quels poids peuvent bien avoir ces dernières revendications , à commencer dans l'esprit de ses dirigeants ? Il est donc clair que le sujet de la réforme des rythmes n'est pas clos et qu’il doit être traité sous tous ses aspects pour les élèves, les parents, les municipalités mais aussi les enseignants. Il faut agir à tous les niveaux : remise à plat totale des organisations défaillantes et contraires aux intérêts des enfants, pérennisation des financements, réécriture des décrets avec un cadrage national dans l'intérêt du service public d'éducation, amélioration des conditions de travail et de la situation salariale des enseignants. Il reste encore du pain sur la planche. Et c'est bien à propos de ce paragraphe que j'écrivais : Les conditions de travail des enseignants, le salaire, certes, on ne peut pas dire qu'il n'en parle pas, ah ben non, on ne peut pas (vers la fin). Mais noyées dans tout un fatras de doléances qui n'ont rien à voir avec la défense des enseignants, quels poids peuvent bien avoir ces dernières revendications , à commencer dans l'esprit de ses dirigeants ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Zarko Posté(e) 28 octobre 2014 Auteur Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Un quart des dpts étaient à 4 jours avant Darcos (depuis 20 ans!) ! Dans mon dpt, je n'ai jamais entendu le snuipp revendiquer un retour à 4 jours avant la généralisation de celle-ci ! Puis franchement, vu ce qu'est en train de faire le PS au MEN ou dans tous les ministères, je ne sais pas si c'était pire avec Darcos ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
prof désécol Posté(e) 28 octobre 2014 Partager Posté(e) 28 octobre 2014 Bon, de quoi ont besoin les enseignants selon le SNUIpp ? Les enseignants ont besoin, en plus de leur temps d'enseignement face aux élèves, de temps pour travailler en équipe, rencontrer les partenaires, préparer leur classe, rencontrer les parents, monter des projets, faire des réunions. Oui, encore plus de réunions, on les réclame tous, bien entendu... Désolé, mais en effet, pour le SNUipp, le travail en équipe est indispensable pour les élèves mais aussi pour les enseignants. Travailler en équipe, rencontrer les parents dépassent allègrement le cadre des 108 heures. Quelqu'un pense-t-il le contraire ? Ces 108 heures sont pour beaucoup un calvaire, en particulier les réunions interminables, le plus souvent totalement infructueuses et qui empêchent les collègues de préparer sereinement leur classe et d'effectuer leurs corrections. Je ne pense pas être le seul à le penser, et c'est une excellente chose que de rappeler précisément la position du SNUIpp sur ce point. Cela permettra à chacun de juger à quel point le SNUIpp est à l'écoute de sa base... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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