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Les actions contre la réforme des rythmes à la rentrée 2014


Zarko

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Je propose aussi que dans chaque école les parents soient incités à contrôler (puisque personne ne le fait...) les diplômes de chaque animateur dans le péri scolaire...

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S'il y a du animateurs...Chez nous ce sera garderie avec le personnel de cantine...qui n'est pas content du tout lui non plus :)

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Je propose aussi que dans chaque école les parents soient incités à contrôler (puisque personne ne le fait...) les diplômes de chaque animateur dans le péri scolaire...

mais puisqu'ils ont même le droit de prendre des bénévoles : aucune obligation de diplômes . Si ?

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FO SUD et CGT ont déposé des préavis "au cas où" pour couvrir d'éventuels conflits mais il n'y a pas d'appel franc à la grève . Arrêtez moi si je me trompe ...

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Rythmes scolaires : les parents d’élèves de Merris comptent « boycotter » le mercredi matin

PUBLIÉ LE 27/08/2014

PAR RAPHAËLLE REMANDE

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Si personne n’est d’accord avec cette réforme des rythmes scolaires, pourquoi ne pas organiser une action ? Voici l’esprit de la démarche des parents d’élèves de Merris. Qui, dès mercredi, entendent laisser les deux écoles du village (la maternelle et la primaire) vides ou presque. «Les parents viendront mais pas les enfants », indique un papa (1). Une protestation silencieuse qui pourrait durer tout le mois de septembre.

L’idée a été lancée presque « bêtement ». « C’était en juin lors d’une réunion sur l’organisation des rythmes scolaires. Quelqu’un a posé la question de savoir qui était pour ou qui était contre. Les gens ne se parlent pas forcément… Et là, on s’est rendu compte que la majeure partie des parents était contre. »

Pénalisant pour les enfants ?

Un collectif informel s’est monté, une adresse mail a été créée, des questionnaires lancés. « Lors d’une réunion, en juin, nous étions une vingtaine de parents prêts à faire une action. Seule une personne ne le souhaitait pas. Avec ce nombre de partants, il n’y aurait quasiment personne à l’école », explique un parent. Le collectif devrait se retrouver une dernière fois lundi.

La mairie a été mise au courant mais ne peut que poser un regard extérieur (lire ci-contre) sur l’action. « Nous avons tenu la mairie et les enseignants à l’écart pour ne pas les mettre en porte-à-faux », insiste le collectif.

Un risque de pénaliser les enfants ? Le papa interrogé nuance : « Non, ça va durer quelques mercredis et ce n’est pas une année de préparation d’examen. »

De vives critiques

Parmi les récriminations contre la réforme des rythmes scolaires, celle du changement d’organisation, du coût – « Même si c’est encore gratuit, on sait très bien que les prochaines années, ce sont les contribuables qui vont payer » – mais pas seulement. « Pour les maternelles, c’est un non-sens. Alléger les journées alors qu’ils font la sieste l’après-midi ? Ma fille a 4 ans. Avec les fameux ponts, lorsqu’il faut rattraper le mercredi matin, on voit bien qu’elle est complètement KO. »

Et à Merris, les parents ont bon espoir que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. Ils espèrent même – pourquoi pas – que leur action puisse faire boule de neige. « Le but, c’est de faire comprendre au gouvernement que les parents ne sont pas d’accord. »

(1) Les parents ne préfèrent pas être cités, voulant mettre en avant le « collectif ».

La position du maire, Yves Delfolie

« Les parents m’ont expliqué leur intention de boycott et je les ai rencontrés. Je leur ai expliqué ma position, qui est très claire : la réforme avec cinq matinées me paraît conforme au but recherché de moins fatiguer l’enfant. Je suis entièrement d’accord.

J’ai simplement des réserves – mais qui sont personnelles –, sur la capacité des communes à avoir les moyens de cette réforme : je ne voudrais pas qu’on tombe dans le bricolage.

Je leur ai expliqué ma position. Après, les parents doivent de nouveau se réunir pour cette action symbolique car je ne sais pas si cela va changer le cours de la réforme… »

Les gilets jaunes

Au niveau national, l’action des parents d’élèves de Merris ne sera sans doute pas isolée : elle fait écho au mouvement des gilets jaunes qui s’est monté il y a quelques mois.

Ce dernier n’est rattaché à aucune association ni parti politique. Il regroupe des parents bénévoles eux aussi remontés contre la réforme des rythmes scolaires qui ont créé un site Internet pour compiler des articles, des idées de mobilisation.

Parmi les nombreuses critiques : celle du coût, celle de rallonger la semaine d’enfants «qui vont passer d’un adulte à l’autre tout au long de la journée », celle de renforcer les inégalités sur le territoire, etc.

Plusieurs actions proposées ?

Parmi les actions proposées par les gilets jaunes, il y a notamment celle de boycotter le mercredi matin (ou le samedi matin). Des déclinaisons locales – avec des pages Facebook liées au mouvement – existent pour plusieurs départements.

Plus de renseignements sur le site : www.giletsjaunes.org.

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Réforme des rythmes scolaires: Estrosi vend la maison de la rectrice

Publié le 29-08-2014 à 17h15Mis à jour le 30-08-2014 à 13h32

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Nice, 29 août 2014 (AFP) - Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a annoncé vendredi la mise en vente d'une villa, louée à la rectrice d'académie, afin de financer les dépenses nouvelles liées à la réforme des rythmes scolaires.

En cette rentrée scolaire, la rectrice de Nice va devoir chercher un nouveau logement et quitter la villa Beluga de 583 m2 qu'elle louait 5.169 euros par mois à la ville dans le quartier huppé de Cimiez.

"Cette villa est estimé par France Domaine à 2,7 millions d'euros, sa vente permettra à la ville de récupérer des recettes supplémentaires", a déclaré vendredi M. Estrosi.

En visite dans des écoles ayant bénéficié de travaux, le maire a souligné que le coût de la réforme des rythmes scolaires impliquait des dépenses nouvelles pour sa ville, soit 3,9 millions d'euros en 2014/2015 et 5,4 millions d'euros en 2015/2016.

L'élu UMP en a profité pour dénoncer une réforme "sans aucune concertation" qu'il a été contraint d'appliquer. La ville, qui a recruté plusieurs centaines de personnes, va proposer un accueil éducatif périscolaire encadré de 15h45 à 16h30.

Le tarif des activités périscolaires a été fixé à 15 euros par mois pour les familles. Sans une prise en charge de la ville, il s'élèverait à 53,15 euros par mois, a souligné la mairie.

Les recteurs d'académie sont nommés par décret par le président de la République.

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