audrey68 Posté(e) 23 octobre 2014 Posté(e) 23 octobre 2014 Je parlais l'autre jour avec ma tante, de ma cousine et son mari, qui ne sont instits ni l'un ni l'autre, avec des horaires galère, du style on commence le matin tôt et/ou on finit le soir tard, pas mal de temps de transport... La galère pour le temps péri-scolaire, les vacances... Ils gagnent bien + que mon mari (fonctionnaire territorial) et moi, mais je pense qu'on profite + qu'eux de nos enfants... Ceci dit, je culpabilise quand je les expédie au lit tôt pour pouvoir bosser après sans finir à pas d'heure, je me dis que leurs mercredis après-midis ne sont pas yéyé car je bosse... +1 Je bosse pendant les vacances quelques jours, à l'école pendant la semaine (pas le soir), le mercredi pendant le foot de mon fils, un peu le dimanche soir (après qu'il soit couché). J'ai pris le parti depuis que mon fils est né de le faire garder quelques jours pendant les vancances pour m'avancer et ne pas être surchargée de travail pendant les semaines de boulot. Malgré ces quelques jours de moins, je profite objectivement bien plus de lui que la plupart des gens que je connais qui bossent hors EN. Passer 1 semaine 1/2 tranquilou avec son gosse toutes les 7 semaines + 6 semaines l'été (prep de rentrée déduite), c'est quand même un sacré avantage de notre boulot! Pour ma part, c'est le seul avantage que j'y trouve encore. Le jour où on nous réduit les vacances, je laisse ma place...
Jakarta Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Pour les 15 années, il fallait attendre d'avoir 15 ans d'ancienneté comme instit pour passer le concours interne ou demander intégration dans le corps des PE. On gardait alors le bénéfice du droit à la retraite à 55 ans (mais attention aux annuités à avoir ....) Exact, mais il ne faut pas être gourmand. J'ai demandé mon décompte l'an dernier (instit, 55 ans). Je pouvais partir avec... 1000 euros. Comme je vis seule, pas le choix, je continue. L'an dernier , tu aurais pu toucher ta retraite et travailler dans le privé. C'est peut-être dommage. Oui, mais ça marche tant que tu peux bosser à côté. Le jour où tu arrêtes, tu te retrouves avec tes 1000 euros. Et puis j'aimerais arrêter non pas parce que je n'aime plus mon boulot (même si certains aspects me pèsent comme tout le monde), mais à cause de ce sacré cancer qui m'épuise. 1
Veronika2 Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Oui, mais ça marche tant que tu peux bosser à côté. Le jour où tu arrêtes, tu te retrouves avec tes 1000 euros.Et puis j'aimerais arrêter non pas parce que je n'aime plus mon boulot (même si certains aspects me pèsent comme tout le monde), mais à cause de ce sacré cancer qui m'épuise.
Amelie375 Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Pour les 15 années, il fallait attendre d'avoir 15 ans d'ancienneté comme instit pour passer le concours interne ou demander intégration dans le corps des PE. On gardait alors le bénéfice du droit à la retraite à 55 ans (mais attention aux annuités à avoir ....) Exact, mais il ne faut pas être gourmand. J'ai demandé mon décompte l'an dernier (instit, 55 ans). Je pouvais partir avec... 1000 euros. Comme je vis seule, pas le choix, je continue. L'an dernier , tu aurais pu toucher ta retraite et travailler dans le privé. C'est peut-être dommage. Oui, mais ça marche tant que tu peux bosser à côté. Le jour où tu arrêtes, tu te retrouves avec tes 1000 euros. Et puis j'aimerais arrêter non pas parce que je n'aime plus mon boulot (même si certains aspects me pèsent comme tout le monde), mais à cause de ce sacré cancer qui m'épuise. De tout cœur avec toi Jakarta
graindepice Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Mes premières années, en travaillant le samedi matin, j'avais des classes épuisantes ( CLIS, CLAD) et j'arrivais encore à faire de la danse 3 fois par semaine, sortir le samedi soir ( en faisant une petite sieste l'aprem quand même) , bref avoir une vie sociale quoi. Alors je ne sais pas, c'est l'âge ou quoi? Quand je rentre maintenant, on dirait une vieille mémé , je ne rêve que de mon lit. Et encore, cette année, je n'ai plus mon CP/CE1 , je suis maître sup. Bah même avec ce double niveau pourtant hyper sportif, je rentrais moins crevée. Y'a qu elque chose qui m'échappe!!!! L'arrivée des enfants change la donne ... J'ai commencé à trouver le travail pénible et chronophage à l'arrivée de bébé 2 ( bébé 1 n'avait que 18 mois ) Moi qui adorait mon travail ait commencé à le trouver pesant . Et l'arrivée de bébé 3 , n'est-ce pas , m'a propulsée carrément vers un BESOIN de reconversion. Est-ce normal d'avoir tant donné en énergie pendant la journée qu'on ne supporte plus ses propres enfants en rentrant le soir ? Qu'on a qu'une envie : qu'ils soient couchés pour pouvoir se poser ? Est-ce normal de croiser fort les doigts pour que bébé dorme à la sieste pour pouvoir faire ses prép ? Et de soupirer quand il se réveille ? Trouver du temps pour préparer devient problématique , trouver l'énergie devient aussi problématique car on est fatigué par sa vie familiale et le travail en rajoute une GRROOOOOOOOOOSSSSSSSSSEEEEEEE couche ...
Amelie375 Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Mes premières années, en travaillant le samedi matin, j'avais des classes épuisantes ( CLIS, CLAD) et j'arrivais encore à faire de la danse 3 fois par semaine, sortir le samedi soir ( en faisant une petite sieste l'aprem quand même) , bref avoir une vie sociale quoi. Alors je ne sais pas, c'est l'âge ou quoi? Quand je rentre maintenant, on dirait une vieille mémé , je ne rêve que de mon lit. Et encore, cette année, je n'ai plus mon CP/CE1 , je suis maître sup. Bah même avec ce double niveau pourtant hyper sportif, je rentrais moins crevée. Y'a qu elque chose qui m'échappe!!!! L'arrivée des enfants change la donne ... J'ai commencé à trouver le travail pénible et chronophage à l'arrivée de bébé 2 ( bébé 1 n'avait que 18 mois ) Moi qui adorait mon travail ait commencé à le trouver pesant . Et l'arrivée de bébé 3 , n'est-ce pas , m'a propulsée carrément vers un BESOIN de reconversion. Est-ce normal d'avoir tant donné en énergie pendant la journée qu'on ne supporte plus ses propres enfants ? Qu'on a qu'une envie : qu'ils soient couchés pour pouvoir se poser ? Est-ce normal de croiser fort les doigts pour que bébé dorme à la sieste pour pouvoir faire ses prép ? Et de soupirer quand il se réveille ? Trouver du temps pour préparer devient problématique , trouver l'énergie devient aussi problématique car on est fatigué par sa vie familiale et le travail en rajoute une GRROOOOOOOOOOSSSSSSSSSEEEEEEE couche ... J'ai souvent éprouvé ce sentiment, et encore aujourd'hui car ils ont 5 ans1/2 et 4 ans, donc ça bouge bien à la maison ...... Leur présence m'a souvent semblée pesante alors qu'une tonne de boulot d'école m'attendait ..... Là encore ça me fait culpabiliser, même si en réalité c'est humain cette situation, quand personne ne te les prend quelques heures pour pouvouir bosser. Là ce sont les vacances, les petits sont là, et bien je n'avance pas dans mon boulot ..... C'est pas une vie, ça .... Une fois de plus, le boulot ne sera pas fini, ras le bol, ce week end je suis seule avec eux, et bien ce soir c'était relâche, calins canapé, et là , je suis bien fatiguée je me vois mal ouvrir un dossier ..... Tant pis !!
graindepice Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 Tu as raison , tant pis !!! Pense à ,ta famille d'abord ... Les instants qu'on ne passe pas avec nos enfants ne seront pas rattrapés . j'ai beau me dire ça , j'ai toujours cette maudite école en tête
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