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Posté(e)

Je reçois une plaquette des syndicats et j'y lis un témoignage:

"J'ai eu ma mut car j'ai appris par les syndicats que ma fille dyslexique me donnait les points handicaps."

LES BRAS M'en TOMBENT!

Ma fille aussi est dyslexique et je ne vois pas en quoi cela me permettrait de quémander une priorité ; quelle serait l'amélioration pour elle si je changeais de département?

Si ce n'est pas une dérive dans les priorités, qu'Est-ce alors?

Je suis totalement écœurée.

C'est clair !

Et en-dessous, il y avait écrit : "Pour en bénéficier, votez pour nous !"

Tu as le lien vers cette publication ?

J'ai jeté le doc tant j'ai été déçue. On doit être nombreux à l'avoir reçu. Je ne peux nier que si on est loin de la maison, c'est plus difficile d'amener son enfant chez l'orthophoniste, mais on n'en finit plus des priorités!

Posté(e)

D'autant qu'on peut prendre un orthophoniste proche de son lieu de travail, comme le font les salariés du Privé, notamment.

Posté(e)

D'autant qu'on peut prendre un orthophoniste proche de son lieu de travail, comme le font les salariés du Privé, notamment.

Pas vraiment non plus, car notre enfant est scolarisé, en général, près de notre domicile. Mais je persiste à dire que c'est aux parents de se débrouiller, sinon, on n'en finit jamais.

  • J'adhère 1
Posté(e)

D'autant qu'on peut prendre un orthophoniste proche de son lieu de travail, comme le font les salariés du Privé, notamment.

Pas vraiment non plus, car notre enfant est scolarisé, en général, près de notre domicile. Mais je persiste à dire que c'est aux parents de se débrouiller, sinon, on n'en finit jamais.

Dans le Privé et même beaucoup d'entreprises publiques, effectivement, on fait comprendre aux parents qu'ils doivent se débrouiller.

Ils peuvent souvent scolariser leur enfant près de leur lieu de travail (et même sur, pour les PE).

On serait sûrement très surpris de voir la vie réelle de certaines personnes ayant bénéficié de bonifications car elle n'a que peu de commun avec la situation décrite pour les obtenir.

Posté(e)

Je pense à ma voisine qui est en fauteuil roulant. C'est triste, certes, mais un changement de département ne lui rendra pas ses jambes. Si elle demande une mutation, ça n'en sera donc pas la véritable raison.

Que l'Etat fasse en sorte qu'elle puisse bénéficier de toute l'aide (et notamment financière) pour se soigner et s'équiper pour mieux vivre avec son handicap, c'est tout à fait normal, mais qu'on lui donne des compensations sans rapport avec lui, c'est curieux.

Je suis étonné que le respect de la loi de 2005 se situe davantage là-dessus que pour imposer aux collectivités territoriales et aux entreprises d'adapter leurs accès et leur accueil.

C'est exactement ça ! :applause:

Combien y a-t-il encore de personnes non (ou mal) voyantes, de gens en fauteuil, ... qui ne peuvent circuler de façon autonome parce que les trottoirs et les accès ne sont pas équipés, que les places handicapées sont occupées par des goujats parce que ces derniers ne sont jamais verbalisés ?!

  • J'adhère 2
Posté(e)

Que l'Etat fasse en sorte qu'elle puisse bénéficier de toute l'aide (et notamment financière) pour se soigner et s'équiper pour mieux vivre avec son handicap, c'est tout à fait normal

Mouais. Une aide, si la collectivité peut se le permettre, c'est évidemment normal et bienvenu. "Toute l'aide pour mieux vivre avec son handicap", ça me semble un peu hyperbolique. Il y a une limite — qui pour moi tourne autour du rattrapage d'une qualité de vie moyenne. Handicap ou pas, je ne vois pas de raison bien claire pour que le citoyen moyen finance des conditions de vie supérieures aux siennes,

Combien y a-t-il encore de personnes non (ou mal) voyantes, de gens en fauteuil, ... qui ne peuvent circuler de façon autonome parce que (...) les places handicapées sont occupées par des goujats parce que ces derniers ne sont jamais verbalisés ?!

C'est un exemple typique. Assurer des conditions de circulations correctes est l'une des missions des municipalités. Lorsqu'elle est convenablement assurée pour le plus grand nombre, il est effectivement normal de penser à la garantir aussi aux cas particuliers réclamant des aménagements particuliers, comme les handicapés.

Mais il y a des endroits — comme mon bled, fortement touristique — où ces conditions sont loin d'être remplies. A partir du moment où le citoyen et contribuable de base ne peut ni circuler, ni se garer, sauf à des tarifs délirants, en quoi la garantie de places libres gratuites est-elle un droit imprescriptible des handicapés ? Et quel est le plus "goujat", entre celui qui, en désespoir de cause, se pose brièvement sur l'une des nombreuses (et surtout seules) places libres réservées, et celui qui fait profiter toute sa famille de sa carte d'invalidité ?

Posté(e)

C'est une plaisanterie ou bien tu penses réellement ce que tu écris ? :heat:

Posté(e)

C'est une plaisanterie ou bien tu penses réellement ce que tu écris ? :heat:

En général, j'essaye d'écrire ce que je pense, oui. Pas toi ?

En revanche, je ne suis pas responsable de la lecture que d'autres peuvent en faire, des dérivations abusives, procès d'intentions et autres sous-entendus qu'ils peuvent me prêter. Bref : j'assume ce que j'écris, ni plus, ni moins.

Pourquoi ? Qu'est-ce qui te choque, plus précisément ?

Posté(e)

Que tu ne trouves pas normal que les personnes à mobilité réduite puissent attendre de l'Etat et des Collectivités qu'elles fassent en sorte qu'elles puissent être autonomes en aménageant les routes et les accès aux commerces, services publics et lieux de loisirs.

Je suis également réellement choqué que tu trouves des excuses aux valides qui utilisent les emplacements handicapés, même s'ils ont des difficultés à se garer eux-mêmes.

Posté(e)

Un salarié avec un emploi stable peut se permettre d'avoir son enfant dans l'école d'à côté.

Un PE qui change tous les ans (2d et 3ème mvt et fractionnés, au rapport!) , beaucoup moins.

Car changer chaque année d'orthophoniste en lien avec le lieu de scolarisation, cela signifie des mois de trou dans la PenC du gamin, et une discontinuité bien dommageable (ils/elles ne se valent pas tous, et certains ont leurs sur-compétence, qui convient pile poile à tel ou tel enfant).

J'ai emmené Fiston à 2 PenC hebdo, pendant des mois.

Que "des mois", pas "des années" (une seule PenC pendant 2 ans, par ailleurs).

C'est crevant pour le gamin. C'est contraignant pour le parent (ah, les anim péda et le projet d'école qui faisaient sauter des séances... :fear: )

J'aurais été nommée à 4,5j à 100 ou 150 km de chez moi (possible, dans mon département) , franchement, j'en faisais quoi du môme?

Pas de PenC les soirs car retour trop tardif.

Reste le mercredi ap. midi.

Franchement, 2 PenC la même 1/2 journée... déjà il faut obtenir les créneaux... et cela use; avec les devoirs qui restent à faire...

Pauvre gosse.

Etre "dans le bon coin du département" ne me semble pas une demande délirante. Exiger l'école à 2 minutes à pied, c'est autre chose.

Un de mes neveux est autiste.

Hors de question pour ses parents de partir à Trouland (un poste de fonctionnaire y attendait ma BS, toujours sur poste contractuel depuis 10 ans ) , sans PenC possible à moins de 2h de route.

Un autre neveu habite au-dit Trouland. Les parents fonctionnaires qui y habitent me semblent légitimement pouvoir (devoir!) demander une mutation, pour la PenC de leur enfant concerné par le même handicap. Cet autre neveu a d'évidents (pour moi) troubles du comportement, de la relation et du langage; ses parents ne sont pas en demande, je ferme ma g... quant à l'intérêt d'un dépistage et de PenC éventuelles !

Par ailleurs, en combien de temps peut-on établir une PenC globale pour un enfant handicapé?

Il faut des mois.

Demander une mutation en en ayant un, c'est lui faire perdre des mois d’accompagnement, c'est aussi devoir refaire confiance à d'autres personnes, éventuellement, en essayer, et devoir finalement en changer.

Pas vraiment le truc fait sur un coup de tête.

(j'ai en tête un enfant invalide moteur cérébral, dont la famille aurait mieux vécu en province près de la famille qu'en RP avec un seul salaire de prof; mais ils avaient construit toutes ses PenC et trouvé un établissement spécialisé pour l'école: tant pis)

Posté(e)

Que tu ne trouves pas normal que les personnes à mobilité réduite puissent attendre de l'Etat et des Collectivités qu'elles fassent en sorte qu'elles puissent être autonomes en aménageant les routes et les accès aux commerces, services publics et lieux de loisirs.

Relis-moi. Ce que j'ai écrit, c'est que les obligations de l'Etat et des contribuables envers les handicapés n'étaient pas illimitées. Par exemple, je ne doute pas qu'une rente d'un million d'euros par an aiderait considérablement à "mieux vivre avec son handicap", mais elle serait clairement disproportionnée. De même, lorsque les services publics de base ne sont pas assurés, l'urgence me semble en effet plus de les mettre en place au bénéfice de tous que d'en "aménager l'accès" pour quelques uns. Ou encore, l'accès aux lieux de loisir, lorsque des gens dorment dans la rue...

Ce sont forcément des compromis difficiles. Je suis, comme toi certainement, partisan d'une République généreuse, en particulier envers les plus faibles. Mais la répartition des moyens dont elle dispose doit toujours rester un choix politique, fait au nom de tous par les représentants légitimes du peuple, et jamais un droit de tirage illimité de quelques-uns, "attentes" ou pas.

Je suis également réellement choqué que tu trouves des excuses aux valides qui utilisent les emplacements handicapés, même s'ils ont des difficultés à se garer eux-mêmes.

Je ne vois aucune raison de présumer qu'une personne "valide" n'a pas aussi d'excellentes et très légitimes raisons de devoir se garer de façon urgente (ou de demander une mutation, etc.). D'autre part, il n'y a pas de corrélation directe entre l'existence d'un handicap et la disposition d'une carte de stationnement handicapé : je connais de nombreux cas aussi bien d'invalidités réelles n'y donnant pas le droit (e.g. jambe dans le plâtre) que d'usages abusif de ces cartes.

Plus généralement, les décisions politiques sont par essence discutables. Il y a des municipalités qui gèrent intelligemment et équitablement la question des emplacements handicapés, et d'autres qui la gèrent stupidement, ou avec des arrière-pensées électoralistes. Et oui : pour moi, une décision stupide cesse d'être respectable, et on a toutes les excuses de ne pas en tenir compte.

Posté(e)

Une jambe dans le plâtre ne nécessite pas forcément une place de stationnement handicapé ...

Et sincèrement, il y a trèèèèès peu de places handicapées. Quand t'es vraiment confronté à la situation à devoir chercher des places parce que tu n'as vraiment pas le choix (en fauteuil) et bien on trouve que ça manque....

Je trouve qu'il n'existe aucune bonne excuse à une personne valide d'utiliser une place handicapée .... "prend ma place, prend aussi mon handicap"

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