Chamallow44 Posté(e) 12 novembre 2014 Posté(e) 12 novembre 2014 Il m'est arrivé d'être très pressée et même d'avoir une cheville foulée, donc de vouloir m'épargner des pas, mais jamais, au grand jamais, je ne me suis garée sur une place handicapé. Il n'y a aucune bonne excuse à le faire. Vraiment aucune. Par contre, les cartes "handicapé" devraient être contrôlées régulièrement, car il est inadmissible que les familles puissent les utiliser quand la personne handicapée ne se trouve pas à l'intérieur, de même qu'on devrait les retirer de la circulation quand la personne handicapée est décédée. Je connais plusieurs personnes qui utilisent régulièrement la carte de conjoints décédés depuis plusieurs années. J'ai une copine qui a un fils handicapé , elle est la première à râler après les gens qui lui prennent les places, mais elle, que fait-elle? Elle se gare sur les places réservées même quand elle n'a pas son fils! Je ne vois pas en quoi ça nous concerne/intéresse! Merci de respecter le sujet. Ce qui gène certains intervenants, à mon avis, c'est que les abus concernent bien plus de monde que le cas cité en début de sujet, car dans les faits, très peu de handicaps nécessitent qu'on soit obligé de quitter son département et passer devant les autres pour en obtenir un autre, Exactement.
coccinutella Posté(e) 12 novembre 2014 Posté(e) 12 novembre 2014 Tout à fait ...Et c'est à cause de ça, que nous, les "vrai" cas on ressent le besoin de toujours devoir se justifier
Filounet Posté(e) 19 novembre 2014 Posté(e) 19 novembre 2014 Tout à fait ...Et c'est à cause de ça, que nous, les "vrai" cas on ressent le besoin de toujours devoir se justifier Mais quand la demande est nécessaire, il n'y a pas de difficulté à se justifier.
billyrenton Posté(e) 19 novembre 2014 Posté(e) 19 novembre 2014 Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. C'est un autre débat, mais non, il ne me semble pas "clair" que l'ancienneté doivent être la règle de base, a fortiori la règle unique, pour les affectations dans les postes les plus faciles et/ou les plus agréables. Nous savons tous qu'il y a des classes plus difficiles que d'autres, et qu'on envoie régulièrement de jeunes collègues (plus des PES, heureusement, mais des T1et Τ2) au casse-pipe sur des postes qui nécessiteraient au contraire un peu de bouteille. Pour moi, si "modification du système actuel" il doit y avoir, ce serait pour prendre en compte les difficultés spécifiques de chaque poste (plutôt que les difficultés personnelles de chaque enseignant), et y placer les enseignants les plus qualifiés, quitte à accorder des compensations substantielles, salariales ou autres, aux enseignants chevronnés qui préfèreraient sinon des postes plus tranquilles. Bien sûr ! On s'est déjà tapé les pires endroits dans les premières dix années de notre carrière et on devrait encore y rester. C'est une lourde condamnation que tu proposes là. Moi, je suis fatiguée, j'estime que j'ai donné, je ne mérite pas le bagne. Déjà qu'on a revalorisé les salaires des plus jeunes (je ne conteste pas, c'est bien pour eux) mais que les autres stagnent... Tout donner aux nouveaux, j'ai jamais vu cela dans aucun autre métier. Heu il ne faut peut etre pas exagérer la! Le salaire des jeunes n'est en rien revalorisé: le concours étant passé à Bac + 5 , il faut bien les financer ces 2 années de plus sans travailler. Au final, ce passage à l'échelon 3 direct au lieu du 1 d'avant compense juste le fait de galérer 2 ans de plus avoir de pouvoir exercer le métier que l'on souhaite et pour lequel on est enfin rémunéré.Qui plus est ces jeunes sont balancés dans le métier sans formation . Autrefois, certes les Pe commençaient à l'échelon 1 mais ils étaient payés lors de leur année de PE2 pour etre en classe seulement 1 jour par semaine, donc au final 'tout n'est pas donné aux nouveaux ".
coccinutella Posté(e) 20 novembre 2014 Posté(e) 20 novembre 2014 Tout à fait ...Et c'est à cause de ça, que nous, les "vrai" cas on ressent le besoin de toujours devoir se justifier Mais quand la demande est nécessaire, il n'y a pas de difficulté à se justifier. oui, d'ailleurs, c'est "facile" de se justifier à l'adiministration ! C'est plutôt les autres qui demandent et ne comprennent pas ...
Goëllette Posté(e) 20 novembre 2014 Posté(e) 20 novembre 2014 Tout à fait ...Et c'est à cause de ça, que nous, les "vrai" cas on ressent le besoin de toujours devoir se justifier Mais quand la demande est nécessaire, il n'y a pas de difficulté à se justifier. oui, d'ailleurs, c'est "facile" de se justifier à l'adiministration ! C'est plutôt les autres qui demandent et ne comprennent pas ... Je pense que les autres demandent parce qu'il y a beaucoup de cachotteries et de suspicions sur les raisons qui ont motivé la demande de bonification. Dans certains départements et certaines bonnes écoles, le taux de personnel handicapé est énorme, et les anciens collègues ayant attendu 20 ans pour obtenir cet endroit (ou qui attendent depuis 20 ans) ont parfois du mal à comprendre pourquoi, depuis quelques années, seuls des collègues avec bonification handicap remplacent les départs à la retraite, surtout quant les collègues handicapés en question tiennent debout, marchent, courent, dansent, ... Je ne trouve pas anormal qu'ils posent des questions. Je suis moi-même handicapée au sens de la loi de 2005 et je n'ai aucun mal à expliquer mes différents maux à mes collègues, même si je suis rarement absente et ne bénéficie d'aucun aménagement. J'avoue cependant que, si je devais passer devant tout le monde pour obtenir un département ou un poste, j'aurais plus de mal à expliquer en quoi ces maux justifient ce passe-droit, parce que, tout handicapée que je suis, il n'y a absolument aucune raison que je passe devant tout le monde pour obtenir ces endroits et que je saurais très bien que la prise en compte de mon handicap est un prétexte et que la motivation de ma demande est tout autre.
coccinutella Posté(e) 20 novembre 2014 Posté(e) 20 novembre 2014 Tout à fait ...Et c'est à cause de ça, que nous, les "vrai" cas on ressent le besoin de toujours devoir se justifier Mais quand la demande est nécessaire, il n'y a pas de difficulté à se justifier. oui, d'ailleurs, c'est "facile" de se justifier à l'adiministration ! C'est plutôt les autres qui demandent et ne comprennent pas ... Je pense que les autres demandent parce qu'il y a beaucoup de cachotteries et de suspicions sur les raisons qui ont motivé la demande de bonification. Dans certains départements et certaines bonnes écoles, le taux de personnel handicapé est énorme, et les anciens collègues ayant attendu 20 ans pour obtenir cet endroit (ou qui attendent depuis 20 ans) ont parfois du mal à comprendre pourquoi, depuis quelques années, seuls des collègues avec bonification handicap remplacent les départs à la retraite, surtout quant les collègues handicapés en question tiennent debout, marchent, courent, dansent, ... Je ne trouve pas anormal qu'ils posent des questions. Je suis moi-même handicapée au sens de la loi de 2005 et je n'ai aucun mal à expliquer mes différents maux à mes collègues, même si je suis rarement absente et ne bénéficie d'aucun aménagement. J'avoue cependant que, si je devais passer devant tout le monde pour obtenir un département ou un poste, j'aurais plus de mal à expliquer en quoi ces maux justifient ce passe-droit, parce que, tout handicapée que je suis, il n'y a absolument aucune raison que je passe devant tout le monde pour obtenir ces endroits et que je saurais très bien que la prise en compte de mon handicap est un prétexte et que la motivation de ma demande est tout autre. Tout dépend du handicap, moi, je ne pouvais pas être suivie dans mon département, ni dans aucun département voisin. rares sont les pôles de santé spécialisés dans mon cas. Du coup, ma mutation se justifiais. J'ai des aménagements de poste, et je ne bosse pas le lundi malgré ça, j'entends toujours une collègue dire que j'ai du bol et que j'ai pas le droit de me plaindre d'être fatiguée vu que je bosse moins qu'eux ... Et au retour du weekend du 11/11, elle m'a dit que c'était génial d'avoir un super long weekend patati patata... oui, sauf que j'avais passé ma matinée du lundi à l'hosto pour un traitement et que j'ai passé le reste de la journée + le mardi la main dans la glace tellement j'ai souffert ... Et elle a fait qu'insister alors que j'avais la main bandée ...
Goëllette Posté(e) 20 novembre 2014 Posté(e) 20 novembre 2014 Là, elle exagère, surtout si elle a connaissance de ton handicap. Il y a des c.. partout.
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