Hyuga42 Posté(e) 12 septembre 2014 Posté(e) 12 septembre 2014 non je confirme je suis de Ouistreham..elle est jeune! J espère que les collègues de la bas l ont accueillie comme elle le mérite. Et que ca chauffe pour le maire. Si un jour, j ai l écho de ce type d histoire dans mon département, je ferai un scandale par égard pour toutes mes collègues coincées dans les départements voisins.
Goëllette Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 C'est injuste, certes (même si 28 de barème veut peut-être dire que cette femme enseigne depuis 28 ans, ce qui n'est pas rien), mais attention quand même à ne pas se laisser manipuler. Si le Maire en question avait été encarté ailleurs, l'affaire aurait-elle fait polémique ? Et le syndicat en question (ou d'autres) n'a-t-il jamais été à l'origine ou complice d'injustices du même type ayant permis à des copains (ou copains de copains) de miraculeusement obtenir le département de leurs rêves ? Car comme tu l'indiques dans ton titre : TOUJOURS autant d'injustices dans les mutations. Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base, les autres possibilités devenant exceptionnelles, très réglementées et transparentes pour tous pour être mieux admises, histoire, notamment, de ne pas encourager les personnes à se mettre dans des situations difficiles en espérant bénéficier de de bonifications qu'elles n'obtiennent pas ou qui ne sont pas suffisante, du fait du nombre grandissant de personnes y ayant recours. On pourrait aussi rétablir le concours départemental, comme du temps des Ecoles Normales, pour que les futurs PE choisissent le département où ils vivent, avec une période minimum obligatoire à y enseigner, pour éviter d'encourager à passer le concours là où c'est plus facile alors qu'on n'a pas l'intention d'y rester. Pas toujours d'accord avec toi sur les muts, mais là je n'aurai écrit mieux. Et pourtant, je n'écris rien de différent de ce que j'ai toujours écrit. Non parfois tu émets de propos dur pour des familles qui attentent des années leur mutation et qui n'ont pas passé le concours en RP par facilité. Je lutte contre les T1T2 voir PES qui veulent partir direct de RP car c'est à cause ( en partie) de cela que le système est sclérosé. Après la vie professionnelle fait que les conjoints de PE sont amenés à bouger ( par choix pour évoluer ou automatique). Mais attendre 3 ou 4 ans en dispo sans salaire , c'est très violent. Et la reprise est rude, le manque de confiance en soi, j'en parle même pas. Je suis plus favorable à un concours national comme le 2 eme degré. Surtout qu'après avoir fait 5 ans en ZEP, globalement, ils peuvent bouger avec bien de facilités. Je n'ai pas de propos durs contre eux mais contre le système (et ceux qui le cautionnent) qui encourage à avoir recours à des passe-droit, des prétextes, pour passer devant les autres, quitte à se mettre dans la difficulté en cas de non réussite. 3
panette Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 C'est injuste, certes (même si 28 de barème veut peut-être dire que cette femme enseigne depuis 28 ans, ce qui n'est pas rien), mais attention quand même à ne pas se laisser manipuler. Si le Maire en question avait été encarté ailleurs, l'affaire aurait-elle fait polémique ? Et le syndicat en question (ou d'autres) n'a-t-il jamais été à l'origine ou complice d'injustices du même type ayant permis à des copains (ou copains de copains) de miraculeusement obtenir le département de leurs rêves ? Car comme tu l'indiques dans ton titre : TOUJOURS autant d'injustices dans les mutations. Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base, les autres possibilités devenant exceptionnelles, très réglementées et transparentes pour tous pour être mieux admises, histoire, notamment, de ne pas encourager les personnes à se mettre dans des situations difficiles en espérant bénéficier de de bonifications qu'elles n'obtiennent pas ou qui ne sont pas suffisante, du fait du nombre grandissant de personnes y ayant recours. On pourrait aussi rétablir le concours départemental, comme du temps des Ecoles Normales, pour que les futurs PE choisissent le département où ils vivent, avec une période minimum obligatoire à y enseigner, pour éviter d'encourager à passer le concours là où c'est plus facile alors qu'on n'a pas l'intention d'y rester. Pas toujours d'accord avec toi sur les muts, mais là je n'aurai écrit mieux. Et pourtant, je n'écris rien de différent de ce que j'ai toujours écrit. Non parfois tu émets de propos dur pour des familles qui attentent des années leur mutation et qui n'ont pas passé le concours en RP par facilité. Je lutte contre les T1T2 voir PES qui veulent partir direct de RP car c'est à cause ( en partie) de cela que le système est sclérosé. Après la vie professionnelle fait que les conjoints de PE sont amenés à bouger ( par choix pour évoluer ou automatique). Mais attendre 3 ou 4 ans en dispo sans salaire , c'est très violent. Et la reprise est rude, le manque de confiance en soi, j'en parle même pas. Je suis plus favorable à un concours national comme le 2 eme degré. Surtout qu'après avoir fait 5 ans en ZEP, globalement, ils peuvent bouger avec bien de facilités. Je n'ai pas de propos durs contre eux mais contre le système (et ceux qui le cautionnent) qui encourage à avoir recours à des passe-droit, des prétextes, pour passer devant les autres, quitte à se mettre dans la difficulté en cas de non réussite. Ah les passe droits, les fausses dépressions, ceux qui espèrent une reconnaissance MDPH et qui seraient prêtes à faire passer leur enfants pour malade ( alors que c'est faux) du coup qui décrédibilisent les vraies mdph.... mais y en a un paquet qui attendent gentiment et honnêtement leur tour, emma, juliette..moi. Mes copines de galère en gironde. et je pense de nombreuses d'autres.....
Goëllette Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 Et les faux rapprochements de conjoint, même si c'est devenu moins "bankable" que le dossier MDPH ? Le PE qui conclut un pacte avec un copain résidant dans le département souhaité, ou le conjoint qui décide d'aller travailler dans la région rêvée puis le PE fait valoir le rapprochement de conjoint. Et les motifs médicaux sans réel rapport avec la demande de mutation puisqu'il n'y a pas plus d'établissement de soin pour cette pathologie dans le département souhaité que dans le département quitté ? Tu décris parfaitement le problème et nous connaissons tous des cas de ce type. Mais chut, faut pas l'dire ! Donc on ne fait rien, on cherche des raisons ailleurs, et c'est ça le problème. Et l'opacité de tout cela, la culpabilisation de ceux qui osent le remettre en cause, rend les choses encore plus difficiles à envisager. Pourtant, si le recrutement se refaisait au niveau du département et que les jeunes PE signaient un engagement à rester au minimum 5 à 10 ans dans ce département, si les demandes handicap n'étaient acceptées que lorsqu'il y a un lien direct entre ce handicap et les soins le concernant dans le département demandé, si les rapprochements de conjoint n'étaient acceptées que pour les cas où la mutation du conjoint est subie, la quasi totalité des mutation se ferait au barème, ce qui est le tri le plus juste puisque chacun progresse au même rythme, on muterait tous plus facilement et on se prendrait moins la tête. 4
katarinabellachichi Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 Et les faux rapprochements de conjoint, même si c'est devenu moins "bankable" que le dossier MDPH ? Le PE qui conclut un pacte avec un copain résidant dans le département souhaité, ou le conjoint qui décide d'aller travailler dans la région rêvée puis le PE fait valoir le rapprochement de conjoint. Et les motifs médicaux sans réel rapport avec la demande de mutation puisqu'il n'y a pas plus d'établissement de soin pour cette pathologie dans le département souhaité que dans le département quitté ? Tu décris parfaitement le problème et nous connaissons tous des cas de ce type. Mais chut, faut pas l'dire ! Donc on ne fait rien, on cherche des raisons ailleurs, et c'est ça le problème. Et l'opacité de tout cela, la culpabilisation de ceux qui osent le remettre en cause, rend les choses encore plus difficiles à envisager. Pourtant, si le recrutement se refaisait au niveau du département et que les jeunes PE signaient un engagement à rester au minimum 5 à 10 ans dans ce département, si les demandes handicap n'étaient acceptées que lorsqu'il y a un lien direct entre ce handicap et les soins le concernant dans le département demandé, si les rapprochements de conjoint n'étaient acceptées que pour les cas où la mutation du conjoint est subie, la quasi totalité des mutation se ferait au barème, ce qui est le tri le plus juste puisque chacun progresse au même rythme, on muterait tous plus facilement et on se prendrait moins la tête. Tu l'as dit !!! Goellette, miniistre de l'éducation!
Goëllette Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 Bon, cela dit, en premier, j'abroge la réforme des rythmes scolaires !
barbotinne Posté(e) 13 septembre 2014 Posté(e) 13 septembre 2014 Dans le 1er lien il est dit qu'elle attendait depuis 5 ans... Dans tous ceux qui réagissent, qui refuserait un piston réellement ? ( pour quoi que ce soit hein, obtenir / accélérer un permis de construire, faire sauter un PV, avoir une mutation, avoir une ristourne dans un magasin, un parc d'attraction etc .... et j'en passe.... )
Lolipop64 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Je pense que ce qu'à voulu dire Barbotiine c'est que si nous aussi nous avions la possibilité d'avoir un passe-droit pour accélérer une mutation, on en profiterait surement.... Mais vu qu'on n'a pas le bras long et que l'on ne connait personne pour nous pistonner, ben alors on est forcément dégoûté et écœuré de voir de tels agissements qui nous révoltent, et c'est normal Allez, quoi qu'il en soit, ne laissons pas des histoires comme ça nous saper le moral
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Je m'apercçois que ce qui peut paraître comme un avantage à la "France qui travaille, elle", est finalement un inconvénient majeur: Notre sécurité de l'emploi nous coince, on attend du saint patron qu'il nous libère de notre prison. Si on ne l'avait pas cette sacrée sécurité de l'emploi, on prendrait des risques, et on quitterait sa région pour tenter sa chance ailleurs.
barbotinne Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Je pense que ce qu'à voulu dire Barbotiine c'est que si nous aussi nous avions la possibilité d'avoir un passe-droit pour accélérer une mutation, on en profiterait surement.... Mais vu qu'on n'a pas le bras long et que l'on ne connait personne pour nous pistonner, ben alors on est forcément dégoûté et écuré de voir de tels agissements qui nous révoltent, et c'est normal Allez, quoi qu'il en soit, ne laissons pas des histoires comme ça nous saper le moral Oui c'est ce que je voulais dire.... Bisounou si on te proposait un piston pour ta mutation tu la refuserais ? et aussi de se méfier des médias.... Parce que il est aussi dit qu'elle attendait depuis 5 ans.... donc elle ne peut pas être T2 Et les "elle fait jeune" aussi il faut s'en méfier.... je fais aussi "jeune" et pourtant je suis T10
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 La loi, la loi... si je trouve qu'elle est complètement injuste la loi (et il se trouve qu'elle est injuste), j'essaierais, comme tous les bons avoctas de trouver la faille. Marre, mais alors plus que marre, d'être toujours pénalisée dans cette société car je suis célibataire et sans enfant à charge. 1
chatmallow Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Et les faux rapprochements de conjoint, même si c'est devenu moins "bankable" que le dossier MDPH ? Le PE qui conclut un pacte avec un copain résidant dans le département souhaité, ou le conjoint qui décide d'aller travailler dans la région rêvée puis le PE fait valoir le rapprochement de conjoint. Et les motifs médicaux sans réel rapport avec la demande de mutation puisqu'il n'y a pas plus d'établissement de soin pour cette pathologie dans le département souhaité que dans le département quitté ? Tu décris parfaitement le problème et nous connaissons tous des cas de ce type. Mais chut, faut pas l'dire ! Donc on ne fait rien, on cherche des raisons ailleurs, et c'est ça le problème. Et l'opacité de tout cela, la culpabilisation de ceux qui osent le remettre en cause, rend les choses encore plus difficiles à envisager. Pourtant, si le recrutement se refaisait au niveau du département et que les jeunes PE signaient un engagement à rester au minimum 5 à 10 ans dans ce département, si les demandes handicap n'étaient acceptées que lorsqu'il y a un lien direct entre ce handicap et les soins le concernant dans le département demandé, si les rapprochements de conjoint n'étaient acceptées que pour les cas où la mutation du conjoint est subie, la quasi totalité des mutation se ferait au barème, ce qui est le tri le plus juste puisque chacun progresse au même rythme, on muterait tous plus facilement et on se prendrait moins la tête. J'ai du mal à lire cela sans répondre. Le jugement est très présent dans ton message. Le souci est que tu parles de personnes qui font comme elles peuvent pour sortir du système bloqué de la mobilité des PE. Ta situation est particulière, celle de la collègue X l'est aussi, on a tous des parcours de vie différents et on essaie tous d'essayer de se "débrouiller" comme on le peut pour pouvoir obtenir un jour une mutation, et ce dans des situations diverses mais tout autant douloureuses. Je prends par exemple le cas que tu cites, celui du conjoint qui mute dans la région souhaitée pour pouvoir gagner des points et faire venir son/sa compagne PE. Pourquoi ceux-là sont -ils à blâmer ? Certes, il y a toujours pire, les cas de mutation subie, mais ça c'est toujours pareil, dans la vie il y a toujours pire, comment différencier ceux qui la subissent des autres aux yeux du ministère ? Et pourquoi ces gens-là se priveraient-ils de mettre en place des stratégies pour obtenir une vie meilleure ? Je donne un exemple, celui d'un couple d'amis qui a recours à cela. Lui a été nommé en région parisienne, elle a passé le concours dans cette région pour pouvoir le suivre. Une fois une opportunité pour revenir dans le Sud proposée, il a sauté sur l'occasion et désormais ils attendent une mutation. Autre cas, une amie qui a rencontré son conjoint actuel dans sa région d'origine alors qu'elle venait d'avoir son concours en RP. Toujours est-il qu'ils s'aiment mais lui ne peut bouger (et même s'il ne pouvait il ne le ferait pas car il n'a aucunement l'envie de faire sa vie en RP). Etant en rapprochement de conjoint, je suis consciente qu'il y a des situations prioritaires mais on ne peut pas incriminer ces gens qui font comme ils peuvent. On serait dans leur situation, on agirait très certainement de la même manière. Chaque cas est différent, c'est bien sur cela que je veux insister, il ne faut pas juger de la gravité de certaines situations ou non, ce que l'on peut déplorer c'est le système qui est actuellement instauré. Je serais d'avis de mettre en place un concours national comme pour les 2nd degré, que chacun puisse bénéficier d'une mutation relativement rapidement en rapport avec sa situation (handicap, séparation de conjoint...), y compris les célibataires qui finalement, sont les gros laissés-pour-compte.
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