katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. 2
Hyuga42 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Avec le recul, ce qui est le plus perturbant dans cette histoire, c est le profil des individus concernés. Romain Bail 30 ans professeur d histoire géo et maire de Ouistreham depuis avril 2014. Sa compagne institutrice qui aurait demandé sa mutation depuis 5 ans. Avec un tel profil et 5 ans de demandes,Mme ne devrait pas avoir 28 points. Pourquoi ne sont-ils pas pacsés pour obtenir un rapprochement de conjoints comme tous les couples qui veulent une mutation? En 5 ans, Mme aurait cumulé plusieurs centaines de points. La seule réponse qui me semble logique ( à part une allergie du couple au mariage ou au pacs), c est que Mme demandé depuis cinq ans sa mutation pour convenance personnelle et qu'elle ne doit pas être avec M. Bail depuis longtemps. D' où ses 28 points. On serait donc (sauf mauvaise interprétation de ma part mais encore une fois je n en vois pas d autre) sur un jeune couple de fonctionnaires qui n agissent pas de manière éthique et responsable. Au contraire, ils grillent des familles avec enfants et des couples officiels... Enfin, je ne comprends vraiment pas comment Mme avec 5 ans d ancienneté minimum ne peut avoir que 28 points. En t1 échelon 4 j en avais 26. Elle ne passe pas les échelons. Qu' en pensent les t5? Enfin, les couples premier second degrés ont un jolie exemple à introduire dans leur demande d ineat. Sans compter le fait qu' elle aie obtenue l école de la commune où exerce son conjoint. Avoir recu autant de chefs d état à Ouistreham à du monter la tête de M. Romain BAil.
Argon Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. C'est un autre débat, mais non, il ne me semble pas "clair" que l'ancienneté doivent être la règle de base, a fortiori la règle unique, pour les affectations dans les postes les plus faciles et/ou les plus agréables. Nous savons tous qu'il y a des classes plus difficiles que d'autres, et qu'on envoie régulièrement de jeunes collègues (plus des PES, heureusement, mais des T1et Τ2) au casse-pipe sur des postes qui nécessiteraient au contraire un peu de bouteille. Pour moi, si "modification du système actuel" il doit y avoir, ce serait pour prendre en compte les difficultés spécifiques de chaque poste (plutôt que les difficultés personnelles de chaque enseignant), et y placer les enseignants les plus qualifiés, quitte à accorder des compensations substantielles, salariales ou autres, aux enseignants chevronnés qui préfèreraient sinon des postes plus tranquilles.
barbie14 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 non je confirme je suis de Ouistreham..elle est jeune! Une de mes collègues la connaît, elles ont passé le concours ensemble et encore cette dernière ne la pas eu du 1er coup donc elle doit être T5. Je tombe encore en découvrant ceci. Je pensais que les mutations étant informatisées, restées objectives. Encore une désillusion et l'IA qui fait ce qu'elle veut
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Avec le recul, ce qui est le plus perturbant dans cette histoire, c est le profil des individus concernés. Romain Bail 30 ans professeur d histoire géo et maire de Ouistreham depuis avril 2014. Sa compagne institutrice qui aurait demandé sa mutation depuis 5 ans. Avec un tel profil et 5 ans de demandes,Mme ne devrait pas avoir 28 points. Pourquoi ne sont-ils pas pacsés pour obtenir un rapprochement de conjoints comme tous les couples qui veulent une mutation? En 5 ans, Mme aurait cumulé plusieurs centaines de points. La seule réponse qui me semble logique ( à part une allergie du couple au mariage ou au pacs), c est que Mme demandé depuis cinq ans sa mutation pour convenance personnelle et qu'elle ne doit pas être avec M. Bail depuis longtemps. D' où ses 28 points. On serait donc (sauf mauvaise interprétation de ma part mais encore une fois je n en vois pas d autre) sur un jeune couple de fonctionnaires qui n agissent pas de manière éthique et responsable. Au contraire, ils grillent des familles avec enfants et des couples officiels... Enfin, je ne comprends vraiment pas comment Mme avec 5 ans d ancienneté minimum ne peut avoir que 28 points. En t1 échelon 4 j en avais 26. Elle ne passe pas les échelons. Qu' en pensent les t5? Enfin, les couples premier second degrés ont un jolie exemple à introduire dans leur demande d ineat. Sans compter le fait qu' elle aie obtenue l école de la commune où exerce son conjoint. Avoir recu autant de chefs d état à Ouistreham à du monter la tête de M. Romain BAil. On peut ne pas pouvoir ni se pacser, ni se marier, parce qu'on n'est pas divorcé de quelqu'un d'autre, et que le divorce traîne sur plusieurs années car le conjoint offciel met des bâtons dans les roues. On peut ne pas pouvoir se pacser parce qu'on veut aller habiter dans un pays frontalier et que le pacs n'existe pas... ne jugeons pas trop vite. 1
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. C'est un autre débat, mais non, il ne me semble pas "clair" que l'ancienneté doivent être la règle de base, a fortiori la règle unique, pour les affectations dans les postes les plus faciles et/ou les plus agréables. Nous savons tous qu'il y a des classes plus difficiles que d'autres, et qu'on envoie régulièrement de jeunes collègues (plus des PES, heureusement, mais des T1et Τ2) au casse-pipe sur des postes qui nécessiteraient au contraire un peu de bouteille. Pour moi, si "modification du système actuel" il doit y avoir, ce serait pour prendre en compte les difficultés spécifiques de chaque poste (plutôt que les difficultés personnelles de chaque enseignant), et y placer les enseignants les plus qualifiés, quitte à accorder des compensations substantielles, salariales ou autres, aux enseignants chevronnés qui préfèreraient sinon des postes plus tranquilles. Bien sûr ! On s'est déjà tapé les pires endroits dans les premières dix années de notre carrière et on devrait encore y rester. C'est une lourde condamnation que tu proposes là. Moi, je suis fatiguée, j'estime que j'ai donné, je ne mérite pas le bagne. Déjà qu'on a revalorisé les salaires des plus jeunes (je ne conteste pas, c'est bien pour eux) mais que les autres stagnent... Tout donner aux nouveaux, j'ai jamais vu cela dans aucun autre métier. 3
katarinabellachichi Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Et je rajouterai que les plus anciens ne sont pas les plus qualifiés, puisqu'en général, les nouveaux sont plein d'entrain et proposent plein de projets. 2
Goëllette Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 J'ai du mal à lire cela sans répondre. Le jugement est très présent dans ton message. Le souci est que tu parles de personnes qui font comme elles peuvent pour sortir du système bloqué de la mobilité des PE. Ta situation est particulière, celle de la collègue X l'est aussi, on a tous des parcours de vie différents et on essaie tous d'essayer de se "débrouiller" comme on le peut pour pouvoir obtenir un jour une mutation, et ce dans des situations diverses mais tout autant douloureuses. Je prends par exemple le cas que tu cites, celui du conjoint qui mute dans la région souhaitée pour pouvoir gagner des points et faire venir son/sa compagne PE. Pourquoi ceux-là sont -ils à blâmer ? Certes, il y a toujours pire, les cas de mutation subie, mais ça c'est toujours pareil, dans la vie il y a toujours pire, comment différencier ceux qui la subissent des autres aux yeux du ministère ? Et pourquoi ces gens-là se priveraient-ils de mettre en place des stratégies pour obtenir une vie meilleure ? Je donne un exemple, celui d'un couple d'amis qui a recours à cela. Lui a été nommé en région parisienne, elle a passé le concours dans cette région pour pouvoir le suivre. Une fois une opportunité pour revenir dans le Sud proposée, il a sauté sur l'occasion et désormais ils attendent une mutation. Autre cas, une amie qui a rencontré son conjoint actuel dans sa région d'origine alors qu'elle venait d'avoir son concours en RP. Toujours est-il qu'ils s'aiment mais lui ne peut bouger (et même s'il ne pouvait il ne le ferait pas car il n'a aucunement l'envie de faire sa vie en RP). Etant en rapprochement de conjoint, je suis consciente qu'il y a des situations prioritaires mais on ne peut pas incriminer ces gens qui font comme ils peuvent. On serait dans leur situation, on agirait très certainement de la même manière. Chaque cas est différent, c'est bien sur cela que je veux insister, il ne faut pas juger de la gravité de certaines situations ou non, ce que l'on peut déplorer c'est le système qui est actuellement instauré. Je serais d'avis de mettre en place un concours national comme pour les 2nd degré, que chacun puisse bénéficier d'une mutation relativement rapidement en rapport avec sa situation (handicap, séparation de conjoint...), y compris les célibataires qui finalement, sont les gros laissés-pour-compte. Relis-moi bien, j'écris que ce ne sont pas les collègues qui essaient qui sont à blâmer mais le système qui permet cela. Quand ton conjoint part dans le département rêvé pour faciliter une mutation future du collègue, c'est une excuse pour avoir la mutation et non une nécessité, ce qui est très différent du conjoint de Préfet ou militaire envoyé quelque part et qui devrait être prioritaire pour enseigner dans le département d'accueil du muté d'office. Et du coup, si seuls les situations de mon deuxième cas étaient acceptées, il n'y aurait pas autant de couples qui se mettraient dans la difficulté pour aller dans le département rêvé. Ils attendraient, comme tout le monde, que leur barème leur permette de l'intégrer. Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. Exactement ! 3
Goëllette Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Il est clair qu'il est plus que temps de modifier le système actuel en rétablissant l'ancienneté comme règle de base Ce que dit Goellette, c'est surtout que la vraie justice serait l'ancienneté, et uniquement l'ancienneté dans les demandes. Les cas cités ne sont que des exemples. Il en existe des dizaines d'autres différents. Je suis contre les priorités, quelles qu'elles soient. C'est un autre débat, mais non, il ne me semble pas "clair" que l'ancienneté doivent être la règle de base, a fortiori la règle unique, pour les affectations dans les postes les plus faciles et/ou les plus agréables. Nous savons tous qu'il y a des classes plus difficiles que d'autres, et qu'on envoie régulièrement de jeunes collègues (plus des PES, heureusement, mais des T1et Τ2) au casse-pipe sur des postes qui nécessiteraient au contraire un peu de bouteille. Pour moi, si "modification du système actuel" il doit y avoir, ce serait pour prendre en compte les difficultés spécifiques de chaque poste (plutôt que les difficultés personnelles de chaque enseignant), et y placer les enseignants les plus qualifiés, quitte à accorder des compensations substantielles, salariales ou autres, aux enseignants chevronnés qui préfèreraient sinon des postes plus tranquilles. Parce que tu crois que les "djeunes" qui bénéficient de bons postes à leurs débuts le laisseront quand elles vieilliront à des plus djeunes qu'elles ? Le mouvement est totalement bloqué dans certains départements parce que, par le jeu des bonifications, des petits barèmes ont envahi les bons secteurs et que maintenant, même avec les mêmes bonifications, ces secteurs ne sont plus accessibles vu qu'il faudra attendre 42 ans que les djeunes les libèrent. Bien sûr ! On s'est déjà tapé les pires endroits dans les premières dix années de notre carrière et on devrait encore y rester. C'est une lourde condamnation que tu proposes là. Moi, je suis fatiguée, j'estime que j'ai donné, je ne mérite pas le bagne. Déjà qu'on a revalorisé les salaires des plus jeunes (je ne conteste pas, c'est bien pour eux) mais que les autres stagnent... Tout donner aux nouveaux, j'ai jamais vu cela dans aucun autre métier. Exactement. L'ancienneté est le seul moyen juste. Et je rajouterai que les plus anciens ne sont pas les plus qualifiés, puisqu'en général, les nouveaux sont plein d'entrain et proposent plein de projets. Et encore en accord (décidément !). J'ai débuté en secteur très (très très très ...) difficile et je n'ai jamais trouvé injuste d'y être nommée pendant que ma collègue de 5 ans de plus que moi pouvait muter dans un coin un peu plus facile et que celle proche de la retraite travaillait dans une école calme. Au contraire, je savais que si j'en bavais à mes débuts (éventuellement, car ce n'était pas du tout le cas) mon ancienneté me permettrait bientôt moi aussi d'avoir une classe plus agréable. 2
Hyuga42 Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 non je confirme je suis de Ouistreham..elle est jeune! Une de mes collègues la connaît, elles ont passé le concours ensemble et encore cette dernière ne la pas eu du 1er coup donc elle doit être T5. Je tombe encore en découvrant ceci. Je pensais que les mutations étant informatisées, restées objectives. Encore une désillusion et l'IA qui fait ce qu'elle veut [/quote Tu es de Ouistreham? Comment est-elle considérée là-bas? Pour Goellette, Romain Bail indique dans sa déclaration de candidature être célibataire donc il aurait pu suivre les règles avec Mme sa compagne. Mais c est sur que s ils sont ensemble depuis peu, un pacs n aurait pas suffi à muter aussi vite.
Argon Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Bien sûr ! On s'est déjà tapé les pires endroits dans les premières dix années de notre carrière et on devrait encore y rester. C'est une lourde condamnation que tu proposes là. Uh... Je parlais de "prendre en compte des difficultés spécifiques" et de "compensations". Quel genre de lecture peut-il bien t'amener à y voir une "condamnation" de qui que ce soit ? (ta propre proposition de l'ancienneté comme "règle unique", en revanche, n'est pas loin d'en constituer une pour ceux qui n'en ont pas !) Et je rajouterai que les plus anciens ne sont pas les plus qualifiés, puisqu'en général, les nouveaux sont plein d'entrain et proposent plein de projets. Ca n'aurait de fait pas grand sens de généraliser ce genre de proposition : on connait tous de "vieux" enseignants désabusés et désimpliqués (à supposer qu'ils l'aient jamais été), et d'excellents jeunes enseignants. Pour autant, ça ne change rien au fait que rien ne remplace l'expérience dans certains contextes, et qu'envoyer de quasi-débutants dans des classes "dures" ingérables sans faire appel à toutes les ficelles du métier n'est équitable ni envers ces jeunes collègues, ni envers les élèves, ainsi sacrifiés. Parce que tu crois que les "djeunes" qui bénéficient de bons postes à leurs débuts le laisseront quand elles vieilliront à des plus djeunes qu'elles ? L'affectation des postes en fonction de l'intérêt des élèves et des compétences des enseignants passe certainement, entre autres, par des changements de poste lorsque celles-ci évoluent. Si l'on identifie des postes sinon "faciles", du moins propice à la formation des jeunes enseignants, il me semble clair qu'ils doivent connaître une rotation relativement rapide, et que les "anciens jeunes" doivent dès que possible rentrer dans le pot commun. Note bien que ce n'est pas moi qui parle de règle unique, ou exclusive. Pour moi, il va de soi que le jeu est forcément assez différent, par exemple, entre une zone rurale où l'on n'a que quelques postes plus ou moins équivalents entre eux, et une grande ville avec des écoles "faciles" dans les quartiers aisés et, à quelques kilomètres, des banlieues ou des centre-ville bien plus durs. Le mouvement est totalement bloqué dans certains départements parce que, par le jeu des bonifications, des petits barèmes ont envahi les bons secteurs et que maintenant, même avec les mêmes bonifications, ces secteurs ne sont plus accessibles vu qu'il faudra attendre 42 ans que les djeunes les libèrent. Eh bien, débloquons ! Je ne parlais évidemment pas de l'affectation des seuls postes ouverts à la mutation dans le système actuel, mais bien d'une révision générale du dit système, qui peut à terme passer par une réaffectation de l'ensemble des postes.
Goëllette Posté(e) 14 septembre 2014 Posté(e) 14 septembre 2014 Tu proposes la révolution, en somme ? Mais il faut attendre de l'avoir faite avant de privilégier les jeunes dans l'attribution des postes sympas. Personnellement, j'aime changer, bouger, me remettre en question, donc j'ai du mal à comprendre mes collègues qui restent plusieurs décennies dans la même école et le même niveau.
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