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Les problèmes des nouveaux rythmes


Florent

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Dans notre département le SNUIPP a lutté contre la réforme, j'ai participé à des mouvements où ils étaient tous là contrairement à d'autres bien absence (je crois qu'il 'y avait qu'eux et FO). L'année dernière tout s'est arrêté, eux aussi y ont laissé des plumes, certains ont quitté le syndicat, trop fatigués, trop désabusés.

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Dans notre département le SNUIPP a lutté contre la réforme, j'ai participé à des mouvements où ils étaient tous là contrairement à d'autres bien absence (je crois qu'il 'y avait qu'eux et FO). L'année dernière tout s'est arrêté, eux aussi y ont laissé des plumes, certains ont quitté le syndicat, trop fatigués, trop désabusés.

oui il y avait des désaccords entre le national et les sections mais le national a fini par l'emporter ( le ni pour ni contre bien au contraire ! ) sans doute parce que la base n'a pas été assez mobilisée pour pousser dans le bon sens .

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En même temps c'est de notre faute aussi.

Lors de la dernière grève mon mari ne comprenait pas que les enseignants aient choisi le même jour que d'autres mouvements pour faire grève, je lui expliquais alors que la date avait été fixée par les organisations syndicales, et là, il a rigolé :/

Il n'a pas compris pourquoi à l'heure du 21ème siècle nous n'étions pas encore capable d'avoir le droit de parole sur la date. Et il a raison, grâce aux réseaux sociaux nous pouvons si nous nous mettions tous, nous pourrions choisir une date et les syndicats devraient suivre mais le pouvoir nous l'avons donné et est-ce que nous sommes capable de le reprendre ? Telle est la question ...

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Dans notre département le SNUIPP a lutté contre la réforme, j'ai participé à des mouvements où ils étaient tous là contrairement à d'autres bien absence (je crois qu'il 'y avait qu'eux et FO). L'année dernière tout s'est arrêté, eux aussi y ont laissé des plumes, certains ont quitté le syndicat, trop fatigués, trop désabusés.

oui il y avait des désaccords entre le national et les sections mais le national a fini par l'emporter ( le ni pour ni contre bien au contraire ! ) sans doute parce que la base n'a pas été assez mobilisée pour pousser dans le bon sens .

 

 

Le SNUIPP 13 était bien mobilisé contre la réforme, aux côtés de FO, SUD et la FAEN.

 

Mais on ne peut pas dire que Sihr , le national et la FSU étaient contre la réforme.

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Il y aura au moins un bilan financier:

http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-rythmes-scolaires-les-communes-a-la-peine

 

Avec un scoop dans l'article:

Le SNUipp, syndicat d'enseignants du primaire qui était opposé à la réforme, avait alerté dès le départ sur les risques d'inégalités d'une commune à l'autre. Des inégalités renforcées aujourd'hui, comme le confirme Sébastien Sihr, le secrétaire général.

 

Le SNUIPP était donc opposé à la réforme. Sihr avait bien caché son jeu.

 

C'est une blague ???????

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Dans notre département le SNUIPP a lutté contre la réforme, j'ai participé à des mouvements où ils étaient tous là contrairement à d'autres bien absence (je crois qu'il 'y avait qu'eux et FO). L'année dernière tout s'est arrêté, eux aussi y ont laissé des plumes, certains ont quitté le syndicat, trop fatigués, trop désabusés.

oui il y avait des désaccords entre le national et les sections mais le national a fini par l'emporter ( le ni pour ni contre bien au contraire ! ) sans doute parce que la base n'a pas été assez mobilisée pour pousser dans le bon sens .

 

 

Quelquefois, ils faisaient semblant d'être contre la réforme, pour essayer de rallier les collègues vers des luttes qui étaient les leurs (RASED, ...). Ils organisaient des réunions, écoutaient les revendications, prenaient des notes puis ... faisaient exactement l'inverse !

 

Je me souviens même qu'ils ont étouffé une grève en faisant croire qu'ils allaient lancer un autre mouvement plus tard ... qui n'est jamais venu !

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Je remets ici le lien vers l'article d'Acteurs Publics sur la réforme des rythmes : http://www.acteurspu...thmes-scolaires

 

Et pour ceux qui ne peuvent pas le lire en entier, en voici le détail :

 

Citation

 

 

Les élus urbains veulent évaluer le coût et la performance de la réforme des rythmes scolaires 8 FÉVR. 2016, PAR SYLVAIN HENRY

MATHIEU PATTIER/SIPA

L'association France urbaine demande au gouvernement une évaluation conjointe avec les élus locaux de l'impact de la réforme des rythmes scolaires sur le fonctionnement des écoles, sur les coûts et sur l'organisation pédagogique.


La réforme des rythmes scolaires en valait-elle la peine ? C'est en substance l'interrogation de l'association France urbaine – née de la fusion récente de l'Association des maires de grandes villes de France avec celle des communautés urbaines de France –, qui demande au gouvernement une évaluation conjointe entre collectivités et ministère de l’Éducation nationale. L'objectif, précise France urbaine, vise à “mettre en perspective, dans un contexte de diminution de la ressource publique, les moyens mis en œuvre par les collectivités au regard de l'amélioration des performances scolaires attendue par la réforme”.

France urbaine, que préside le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR), sollicite une rencontre sur le sujet à la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Pour l'association, il s'agit de mesurer l'impact de la réforme sur le fonctionnement et l'organisation des écoles, “tout en distinguant le cas de la maternelle et celui de l'élémentaire”. Et de poursuivre : “Ce serait également l'occasion d'apprécier l'impact en termes de fatigue tant auprès des enfants que des parents.”

Mission d'évaluation en cours

La question des coûts ne serait donc pas centrale dans la démarche, même si son évaluation serait “évidemment nécessaire”, en plus de celle des résultats scolaires, “étant rappelé que la réforme a pour ambition d'offrir aux enfants les meilleures conditions d'apprentissage”. France urbaine évoque enfin “une étude de l'impact sur l'organisation pédagogique et organisationnelle – recrutements, qualifications – des temps périscolaires ainsi que sur l'activité des associations partenaires de l'école” menée avec le ministère de la Jeunesse et des Sports.

La demande de France urbaine intervient alors qu'une mission d'évaluation sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires a été initiée par Matignon et confiée à la sénatrice PS Françoise Cartron. Cette dernière était ainsi en visite, le 5 février, dans la Gironde, à la rencontre des élus pour évoquer le sujet. L'occasion d'observer que cette réforme longtemps décriée par nombre d'élus locaux – l'Association des maires de France a longtemps mené la fronde sur la question de la prise en charge – a fini par être adoptée. Reste que les élus rencontrent quelques difficultés, notamment sur les dossiers d'aides financières. 

 

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http://www.leparisien.fr/societe/rythmes-scolaires-l-heure-des-comptes-10-02-2016-5531217.php

 

Rythmes scolaires : l’heure des comptes

 

L'actuelle locataire de la Rue de Grenelle, Najat Vallaud-Belkacem, déjà aux prises avec une fronde persistante contre sa réforme du collège, n'a guère intérêt à ce que se rouvre un front sur ce sujet épineux.

 

Mais il sera difficile de couper à l'inventaire. Les grandes métropoles, par la voix de leur association France urbaine, viennent de lancer un appel à la ministre pour qu'un bilan soit tiré des effets pédagogiques des nouveaux rythmes. D'autres communes, comme Arras, ont engagé des spécialistes pour faire évaluer leur politique locale... et ne se priveront pas pour réclamer bientôt de l'Etat la même introspection.



Triste panorama

 

A gauche aussi, certains froncent les sourcils. Dans un rapport parlementaire sur le sujet publié mi-janvier et présenté par le député PS Yves Durand, la « refondation de l'école » engagée en 2012 pour relever le niveau des élèves les plus faibles se serait tout bonnement perdue dans le désert, victime d'un « affadissement » de ses objectifs et de la « parcellisation » de son application. En clair, le grand idéal républicain aurait accouché d'une souris administrative, entravé par une réforme des rythmes mal acceptée par les enseignants. « La réforme n'a pas fondamentalement changé l'organisation du temps scolaire, cela a été une réforme des activités périscolaires des communes davantage qu'une refondation de l'école elle-même », tacle, amère, la chrono-biologiste Claire Leconte.

 

A ce triste panorama, le ministère oppose une copie sans rature : le retour à la semaine de 4,5 jours est une réalité dans les écoles publiques, et la quasi-totalité des communes ont mis sur pied un programme d'activités périscolaires complémentaires des cours. Et pour cause : les aides financières de l'Etat aux communes sont conditionnées à ces plans ! Qu'importe, le chiffre est là : « 91% des collectivités s'y sont mises, je ne vois pas ce qu'il vous faut de plus... s'aga-ce-t-on dans l'entourage de la ministre. On voulait que tout le monde saute dans le bateau de la réforme, c'est fait. » Sauf que les passagers, maintenant, demandent des comptes. A commencer par le vice-président de l'Association des maires de France, Hervé Marseille (UDI), qui chiffrait hier « à 1 Md€ pour toute la France » le coût de la réforme, tandis que les aides de l'Etat s'élèvent à 400 000 M€ cette année.

 

Les rapports s'empilent...

 

Voilà plus d'un an que le bruit circule, dans la sphère éducative et particulièrement chez les spécialistes de la chronobiologie investis sur le dossier des rythmes scolaires : un rapport sur le bilan de la réforme des rythmes aurait été commandé et réalisé par l'inspection générale de l'Education nationale... mais il ne serait pas sorti des bureaux du ministère. « On n'en verra jamais la couleur, il est sous le tapis », assurent deux connaisseurs du système.

 

Que contiendrait ce document fantôme? Où est-il? Au ministère de l'Education nationale, on nie son existence mais on annonce une pile de plus en plus épaisse d'autres études. Voyez plutôt : il y aura bien deux rapports de l'inspection générale qui seront rendus au printemps, l'un sur le bénéfice pédagogique de la réforme, l'autre sur la complémentarité entre le temps scolaire et le temps périscolaire. Par ailleurs, depuis deux ans, un comité de suivi de la réforme des rythmes, piloté par la rectrice de l'académie de Lyon, remet chaque année son bilan d'étape, recensant notamment les modes d'organisation choisis par les villes et villages et leurs éventuels changements. Dans environ trois mois, la sénatrice de Gironde (PS) Françoise Cartron, missionnée directement par Manuel Valls, doit de son côté émettre un autre rapport. Il abordera particulièrement les difficultés de communes rurales dans l'application de la réforme et les moyens d'y remédier.

 

La fatigue à l'étude

 

Le ministère de l'Education nationale, qui promettait des conclusions pour l'année 2015, indique avoir lui aussi enclenché une série d'études sur l'évolution des résultats des écoliers depuis les nouveaux rythmes. Une équipe de chercheurs et d'universitaires mène ainsi, en ce moment, une enquête sur la fatigue des enfants dans un échantillon représentatif d'écoles de l'académie d'Orléans-Tours. Le département d'études statistiques du ministère a aussi lancé deux autres études : la première porte sur l'évolution des résultats en français et en maths de 15 000 élèves entrés en CP en 2011. La seconde va passer au crible les performances de 5 000 élèves issus de communes ayant fait des choix différents d'organisation, pour comparer leur efficacité. Les conclusions de ces trois enquêtes vont se faire attendre : elles devraient sortir, explique-t-on Rue de Grenelle, courant 2017.

 

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http://www.leparisien.fr/societe/rythmes-scolaires-l-heure-des-comptes-10-02-2016-5531217.php

 

Rythmes scolaires : l’heure des comptes

 

 

 

 Les conclusions de ces trois enquêtes vont se faire attendre : elles devraient sortir, explique-t-on Rue de Grenelle, courant 2017.

 

 

Bizarre cette date !

 

Avant ou après le mois de mai ?

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Nous irons vers une libéralisation totale où chacun fera ce qu'il voudra dans sa commune: 4,5 jours, 4 jours... 36, 37, 38....semaines de cours dans l'année...Et notre statut finira d'exploser avec la mise en oeuvre du Décret sur la modification de nos ORS!

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Nous irons vers une libéralisation totale où chacun fera ce qu'il voudra dans sa commune: 4,5 jours, 4 jours... 36, 37, 38....semaines de cours dans l'année...Et notre statut finira d'exploser avec la mise en oeuvre du Décret sur la modification de nos ORS!

 

C'est exactement ce que je crains avec le nouveau quinquennat. Pour calmer le jeu et assouplir, le plein pouvoir sera donné aux maires qui décideront de l'organisation du temps scolaire et de l'année scolaire (4,5 jours, 4 jours , 36 semaines, 38 semaines...) et par voix de conséquence de notre "temps de travail" ou ^plutôt de sa répartition dans une premier temps tout au moins. On va vers cela c'est sûr. Il y a déjà des possibilités (décret Hamon qui permet, tout en restant à 4,5 jours d'augmenter l'année scolaire).

 

Et cela m'horripile d'avance. C'est à l'Etat, notre employeur, de donner et garantir un cadre. On doit être un des rares corps de métiers où ce n'est pas l'employeur qui a les pleins pouvoirs sur l'organisation de notre service (puisque déjà actuellement ce sont les conseils d'écoles et/ ou proposition mairie qui conditionnent l'organisation du temps scolaire avec pour cadre les décrets Peillon et Hamon).

 

Et si j'ai bien suivi, Juppé, candidat potentiel en 2017 a pour souhait d'assouplir la réforme des rythmes scolaires en donnant justement les pleins pouvoirs aux maires...

 

Et sinon, on va clairement vers un rapprochement avec les collèges. Ici les circonscriptions sont en train d'être redécoupées pour correspondre aux secteurs de collèges et un rapport récent prônerait la fin des circos remplacées par des ESCP (écoles du socle ou un truc du genre);...

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Nous irons vers une libéralisation totale où chacun fera ce qu'il voudra dans sa commune: 4,5 jours, 4 jours... 36, 37, 38....semaines de cours dans l'année...Et notre statut finira d'exploser avec la mise en oeuvre du Décret sur la modification de nos ORS!

C'était déjà comme ça avant 2008! On avait fait la demande à 4j en 2005 et acceptée sans pb avec récupération sur les petites vacances en août et en juillet ;)

Je sens qu'on va repartir sur la même chose là, qui que ça soit, car la droite (qui avait le même projet pendant les élections, ils oublient vite d ele dire) ne reviendra pas sur les décrets, mais assouplira encore pour se faire bien voir (et nous enfoncer sur d'autres choses par derrière!)

La gauche idem, de toute façon eux ils se sont coulés tout seuls!

Le FN.... Je préfère pas imaginer!!!! :(

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