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Posté(e)
Il y a 7 heures, mailis7 a dit :

Je confirme beaucoup moins de ponts l'an dernier et moins d'écho dans les médias... Sans compter la double peine de changer de zone pour certains départements qui ont donc enchaîné deux années de suite les longues 5 ° périodes ( même si 2015 était moins pire que 2016). Question subsidiaire: quel peut être le poids statistique de ces départements dans le CA du tourisme?

Visiblement inférieur à celui des départements de la région parisienne !

Posté(e)
Il y a 14 heures, Freepaille a dit :

C'est exactement la remarque que je me suis faite quand j'ai entendu les complaintes au journal télé !! 

Moi j'ai l'impression contraire, c'est à dire que j'en ai beaucoup plus entendu parler l'année passée que cette année.

Posté(e)
Le 03/02/2017 à 11:22, ronin a dit :

Tout à fait. Mais beaucoup de collègues ne connaissent et n'écoutent que le Snuipp et l'Unsa. C'est plutôt bien que les syndicats plus petits se fassent un peu plus entendre.

Comme je l'avais dit à l'époque, même si je suis tout à fait d'accord avec vous, certaines fédérations étaient rentrées en conflit avec la nationale: le SE UNSA de Paris avait lutté contre le mouvement (grèves, prises de position, diffusion etc...) et il y avait eu de sacrés retours de baton du National.

Posté(e)
il y a une heure, lilie2fr a dit :

Comme je l'avais dit à l'époque, même si je suis tout à fait d'accord avec vous, certaines fédérations étaient rentrées en conflit avec la nationale: le SE UNSA de Paris avait lutté contre le mouvement (grèves, prises de position, diffusion etc...) et il y avait eu de sacrés retours de baton du National.

Exact mais finalement tout le monde est rentré dans le rang et les collègues continuent en majorité à se tourner vers les syndicats majoritaires . Pourquoi ? Parce qu'au niveau local et pour leurs petits problèmes perso et individuels ces syndicats assurent le boulot . Plus aucune vision collective de ce que doit être un syndicat .

Posté(e)
à l’instant, jeanounette a dit :

Exact mais finalement tout le monde est rentré dans le rang et les collègues continuent en majorité à se tourner vers les syndicats majoritaires . Pourquoi ? Parce qu'au niveau local et pour leurs petits problèmes perso et individuels ces syndicats assurent le boulot . Plus aucune vision collective de ce que doit être un syndicat .

+1

Posté(e)
Il y a 4 heures, lilie2fr a dit :

Comme je l'avais dit à l'époque, même si je suis tout à fait d'accord avec vous, certaines fédérations étaient rentrées en conflit avec la nationale: le SE UNSA de Paris avait lutté contre le mouvement (grèves, prises de position, diffusion etc...) et il y avait eu de sacrés retours de baton du National.

Et bien dans ce cas je change de syndicat...

Posté(e)
Il y a 10 heures, jeanounette a dit :

Exact mais finalement tout le monde est rentré dans le rang et les collègues continuent en majorité à se tourner vers les syndicats majoritaires . Pourquoi ? Parce qu'au niveau local et pour leurs petits problèmes perso et individuels ces syndicats assurent le boulot . Plus aucune vision collective de ce que doit être un syndicat .

Mais aussi parce que les petits syndicats ne se démarquent pas toujours assez et ne profitent pas des problématiques que les gros ne prennent pas en compte pour aider des collègues qui s'y syndiqueraient sans doute, dans ce cas.

Là, depuis 5 ans, qu'a-t-on obtenu ? Contre quoi le gouvernement est-il revenu ?

Avez-vous lu la déclaration de NVB aux recteurs (sur le site educ.gouv.fr) ?

Je résume :  On a vécu un rêve depuis 5 ans et la rentrée 2017 sera magnifique tant les conditions qui nous serons données pour enseigner seront bonnes !

Posté(e)
il y a 17 minutes, Goëllette a dit :

Mais aussi parce que les petits syndicats ne se démarquent pas toujours assez et ne profitent pas des problématiques que les gros ne prennent pas en compte pour aider des collègues qui s'y syndiqueraient sans doute, dans ce cas.

Là, depuis 5 ans, qu'a-t-on obtenu ? Contre quoi le gouvernement est-il revenu ?

Avez-vous lu la déclaration de NVB aux recteurs (sur le site educ.gouv.fr) ?

Je résume :  On a vécu un rêve depuis 5 ans et la rentrée 2017 sera magnifique tant les conditions qui nous serons données pour enseigner seront bonnes !

Lesquelles ?

A toutes fins utiles , je rappelle que Les Syndicats c'est Nous ...

Posté(e)

Je plussoie. Les petits syndicats ils manquent de bras, d'argent. Le travail auprès des élus, des journalistes, ça prend beaucoup de temps, d'argent, de travail. Et puis, même quand on tient un discours différent on est pas toujours entendu. Le réflexe de beaucoup de collègues c'est de râler mais sans s'investir, de se plaindre mais de ne pas agir. 40 % seulement de votants aux dernières élections....franchement, il y a des places à prendre, venez, on attend que vous...bizarrement, quand je demande autour de moi, tout le monde râle mais personne ne compte s'engager, les petits syndicats ils se découragent aussi devant l'apathie de la majorité.

Posté(e)

Mais je me répète de sujet en sujet, mais si les syndicats, petits ou gros, s'occupaient des réels problèmes des collègues (que tu peux retrouver ici à longueur de posts, cherche bien) et ne passaient pas leur temps à essayer de les récupérer pour s'occuper de leurs causes, ceux-ci se syndiqueraient sans problème.

C'est parce que vous prenez le problème à l'envers en les culpabilisant que vous "perdez des clients".

Mais moi, si on me dit, explicitement ou non, "Ton problème, ta préoccupation, ne nous intéresse pas vraiment ou en tous cas, on ne va pas se battre pour, mais paye ta cotis', fais grève et bats-toi pour les autres et peut-être un  jour viendra ...", eh bien moi, je garde, certes, mes problèmes, mais également mon argent et mon temps.

C'est là où le petit syndicat pourrait se démarquer en se disant, par exemple et pour faire court : Certes, les RASED, c'est bien, les APC, ce n'est pas bien, mais les autres se battent déjà pour ou contre, mais, par exemple et pour faire court aussi, les TR, les Psyscos qui veulent rester PE, les méfaits de la réforme des rythmes, ils s'en tapent ou en tous cas ne se battent pas pour eux et contre elle, donc on va prendre ces problématiques en main, les porter médiatiquement au-delà des congrès et des sites internet, et essayer de leur faire obtenir gain de cause.

Posté(e)

"Au delà des congrès et des sites internet"..... Ca me fait bien rire, tiens.... Tu m'expliqueras comment tu obliges les médias à relayer nos positions et nos revendications sans faire grève (et encore!), ça nous intéressera... Surtout quand tu vois que ça n'intéresse déjà pas les collègues, hein.

Posté(e)

Je vais te dire. Il y a plein de sujets sur lesquels les minoritaires se battent dans le sens que tu indiques. Encore une fois, tu ne mesures pas la puissance du rouleau-compresseur technocratique, et le manque de soutien, y compris contre la réforme des rythmes. Mais je peux te donner des exemples précis. Il y a des tas de votes qui ne sont que consultatifs au MEN, par exemple au CSE. Sur le Cappei par exemple, la majorité a voté contre, mais le texte passe quand même. Pourquoi ? par ce que c'est un objectif politique et que le MEN sait très bien que nous sommes très peu nombreux à nous mobiliser.

 

C'est un cercle vicieux. Depuis longtemps les collègues reprochent aux syndicats d'être peu efficaces, du coup ils ne se syndiquent pas, ne militent pas, du coup nous sommes peu puissants, et rebelote. Mais de fait, à la base les syndicats ce sont les enseignants qui les font vivre, les animent, etc. Il ne s'agit pas d'une société que l'on paye pour du lobbying ou d'un service commercial, il s'agit bien à la base d'associations de collègues pour l'entraide. Si personne ne veut bouger, soit, mais il ne faut pas se plaindre. En gros, 40 % de votants seulement en 2014, 15% de syndiqués seulement, et je suis sûr que dans tous les syndicats on retrouve la même proportion de collègues, environ les 2/3, qui ne se syndiquent que pour les mutations ou en cas de conflit mais ne participe pas du tout et ne lit même pas la presse de son propre syndicat. A la louche ça fait 5% de gens mobilisés, répartis sur 7 syndicats, c'est sûr, on ne fait pas trop peur aux politiques...

Rajoute à ça des collègues qui se syndiquent au pif sans connaître les orientations nationales de leur syndicat. J'ai une copine qui a passé dix ans à l'Unsa tout en hurlant contre la réforme des rythmes sans savoir la position de son syndicat sur le sujet, c'est moi qui lui ai appris. Comment veux-tu que l'on s'en sorte ? de plus, les décharges se font en fonction des résultats aux élections pros, donc les minoritaires ont peu de temps de décharge donc peu de temps pour aller dans les écoles jouer leur rôle. C'est le serpent qui se mord la queue. Si tu as une super solution, je suis preneur....

 

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