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quelles sont vos motivations pour devenir / rester PE aujourd'hui


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Posté(e)

alors, voici ma question : pour ceux qui sont déjà en poste, que'est-ce qui vous pousse à rester PE aujourd'hui ?

Bonjour,

Les vacances et la difficulté d'une reconversion puisque nous n'avons pas accès à la VAE et puisque le marché de l'emploi est tel qu'on le connaît.

Malgré tout je démissionne dès que l'opportunité se présente.

Ce qui me démotive le plus n'est pas le salaire médiocre ni même le manque total de reconnaissance, mais l'absence totale de perspectives d'évolution. Une classe ferme ? Tu te retrouves avec un double niveau sans augmntation de salaire. Un élève particulièremnt dur ( problèmes psychiatriques graves ) arrive dans ta classe, idem, le temps qu'il soit ré-orienté tu morfles quelque chose de bien etc ... Bref après des années et des années de bons et loyaux services ta situation demeure précaire et tes conditions de travail ne font que se dégrader ...

Posté(e)

alors, voici ma question : pour ceux qui sont déjà en poste, que'est-ce qui vous pousse à rester PE aujourd'hui ?

Bonjour,

Les vacances et la difficulté d'une reconversion puisque nous n'avons pas accès à la VAE et puisque le marché de l'emploi est tel qu'on le connaît.

Malgré tout je démissionne dès que l'opportunité se présente.

Ce qui me démotive le plus n'est pas le salaire médiocre ni même le manque total de reconnaissance, mais l'absence totale de perspectives d'évolution. Une classe ferme ? Tu te retrouves avec un double niveau sans augmntation de salaire. Un élève particulièremnt dur ( problèmes psychiatriques graves ) arrive dans ta classe, idem, le temps qu'il soit ré-orienté tu morfles quelque chose de bien etc ... Bref après des années et des années de bons et loyaux services ta situation demeure précaire et tes conditions de travail ne font que se dégrader ...

Absolument d'accord avec toi. On tombe bien, on tombe mal, on a 18 élèves quelque part, une classe double, voire triple ,surchargée ailleurs, et jamais aucune prime. Moi qui bouge pas mal en ce moment, malgré mon grand âge (les voyages forment les vieux, à ce qu'on dit), je suis bien gâtée de ce côté.

Posté(e)

Bon il faut garder les côtés positifs. Je vais p-ê me faire huer mais n'oublions pas que nous avons la sécurité de l'emploi, que nous avons 8 semaines de vacances payées (je ne compte pas le vac d'été) et que notre salaire correspond au travail basé sur 10 mois. Calculez-le sur 12mois et vous verrez que nous ne sommes pas à plaindre de ce côté là.
J'essaie, quand ça ne va pas, qd je n'aime plus mon taf, qd des envies de changement me viennent à l'esprit, de penser à d'autres qui ont bcp moins de chance : travail à l'extérieur par tous les tps, des déplacements, un patron sur le dos tous les jours, des réunions imposées en dernière minute qui nous empêchent de récupérer nos enfants à l'école, métiers à risque, pls jours de carence qd on est malade....et j'en passe pas mal.

Posté(e)

L histoire de la paie sur 10 mois est fausse...

Posté(e)

une de moins!

Et je ne sais pas toi, mais je passe "quelques" jours à bosser, pendant les vacances des élèves...

Posté(e)

ok, je viens de lire un doc dessus ! autant pour moi ! mais rien ne change à ce que je pense, nous avons de sacrés avantages

Posté(e)

oui oui moi aussi, je compte bosser pdt les vacances. Et aujourd'hui (mercredi) j'étais encore à l'école jusque 18h30, et samedi dernier j'y ai passé qq h dans l'après-midi. Je suis usée comme vous. Je n'aime pas tjrs mon taf mais je sais le défendre quand on l'attaque. Mais comme dans bcp d'autres métiers, il y a des déçus.
Comme je l'ai dit +haut, la seule chose qui me fait rester dans l'EN, ce sont les vacances.

Mon ami passe ses journées à l'extérieur par tous les tps, il part en déplacement 3 mois par an, doit compter ses congés pour savoir si on part en vacances, ne se met jamais en arrêt car il a des jours de carence...et j'en pense.
Et pour rien au monde, je n'aimerais être à sa place ! Alors je garde le côté positif d'être enseignante.
Dans chaque métier, il y a des difficultés

Posté(e)

Après une matinée de concertation, où on a libéré les enfants de classe alors que certains ien demandent des comptes sur l'absentéisme chaque mercredi...où on a passé 3h à se torturer la cervelle pour des programmes quasi identiques, où l'on pense bien qu'on va nous demander de (re-re-re?) faire une progression, où l'on a changé le nom des domaines (imaginez tous les instits changeant leurs progressions, juste parce que quelqu'un a pondu des nouveaux noms de domaines...).....après ça....motivation nulle...

Posté(e)

Je suis instit (maintenant PE) depuis près de 30 ans et ma motivation reste intacte, peut-être parce que j'essaie de voir le verre à moitié plein, c'est-à-dire :

- Une liberté, même dans le cadre de programmes que je respecte, où j'organise ma journée, choisis mes manuels, fais des choix pédagogiques,... ;

- Une créativité que j'essaie de mettre en oeuvre pour essayer de trouver des solutions aux problèmes pédagogiques qui se posent ;

- Une solidarité entre collègues que j'apprécie d'autant plus que, lorsque j'ai débuté, le net n'existait pas et l'on se sentait beaucoup plus seul... ;

- Le fait de passer ses journées avec des enfants, et oui : j'ai choisi ce métier parce que j'aimais les enfants (c'est désuet) ;

- Le fait de transmettre tout ce que j'aime : la littérature, les arts visuels, etc. et de ne pas enseigner la même matière toute la journée ;

- Le fait que, de toute ma journée, pas un seul instant je ne m'ennuie (j'ai commencé en travaillant quelques temps dans le privé, dans un secteur où je m'ennuyais souvent) ;

- Et bien sûr les vacances : c'est indispensable d'avoir ce sas de décompression car je reconnais que nous avons un métier très fatigant nerveusement et physiquement !

Alors, bien sûr, j'ai des moments de gros doute et de passage à vide mais sur la durée, je suis très heureuse d'avoir passé ma vie professionnelle à enseigner.

Posté(e)

Je suis instit (maintenant PE) depuis près de 30 ans et ma motivation reste intacte, peut-être parce que j'essaie de voir le verre à moitié plein, c'est-à-dire :

- Une liberté, même dans le cadre de programmes que je respecte, où j'organise ma journée, choisis mes manuels, fais des choix pédagogiques,... ;

- Une créativité que j'essaie de mettre en oeuvre pour essayer de trouver des solutions aux problèmes pédagogiques qui se posent ;

- Une solidarité entre collègues que j'apprécie d'autant plus que, lorsque j'ai débuté, le net n'existait pas et l'on se sentait beaucoup plus seul... ;

- Le fait de passer ses journées avec des enfants, et oui : j'ai choisi ce métier parce que j'aimais les enfants (c'est désuet) ;

- Le fait de transmettre tout ce que j'aime : la littérature, les arts visuels, etc. et de ne pas enseigner la même matière toute la journée ;

- Le fait que, de toute ma journée, pas un seul instant je ne m'ennuie (j'ai commencé en travaillant quelques temps dans le privé, dans un secteur où je m'ennuyais souvent) ;

- Et bien sûr les vacances : c'est indispensable d'avoir ce sas de décompression car je reconnais que nous avons un métier très fatigant nerveusement et physiquement !

Alors, bien sûr, j'ai des moments de gros doute et de passage à vide mais sur la durée, je suis très heureuse d'avoir passé ma vie professionnelle à enseigner.

Bravo! Jusqu'à l'an dernier, je me disais la même chose, mais cette année, quelque chose s'est cassé.

Posté(e)

Je suis devenue PE récemment après 12 années dans le privé comme cadre de direction.

J'ai fait ce choix pour un tas de raisons. Je ne regrette pas mon choix même si j'ai un esprit critique sur l'Education nationale que je connaissais bien avant d'y entrer (famille de prof et de PE). J'apprécie :

- de ne plus travailler certains week-ends de façon imposée ni tous les jours fériés;

- d'avoir des vacances pour fêter Noël en famille;

- de gérer une grande partie de mon temps de travail sur les horaires qui me conviennent (Tout le travail de prep, je le fais quand je veux et notamment pendant mes nuits d'insomnie ou quand mon fils est absent.);

- de passer du temps avec mon fils en fin de journée et le mercredi aprèm. Avant, je le déposé à 7h30 à la crèche et je le récupérai à 18h30;

- ma liberté pédagogique dans le cadre des programmes;

- le fait de transmettre le plus possible à ceux qui ont le moins en choisissant de travailler en REP +;

Je suis à ma place avec un travail en adéquation avec mes valeurs. Je l'avais perdu de vue, je m'étais perdue dans un univers et des priorités fort éloignées de mon moi profond. Je me suis trouvée.

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