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Posté(e)

Certes... mais les candidats aux décharges ne sont pas légion....

Posté(e)

Lillie si je puis me permettre tu as du faire une erreur sur l'année de naissance de ton grand père :blush:

Mayre, tous les membres du bureau national de ton syndicat sont en classe encore ? J'ai un peu du mal à y croire, quel que soit l'importance de représentation du syndicat dans les instances. C'est pas un reproche ou quoi, c'est une réalité, pour faire tourner une entreprise , une association, un syndicat etc... que l'on veut national il faut des gens qui s'y consacrent à plein temps

Après ben y a les personnes qui s'intéressent à la base qu'ils représentent et d'autres qui s'intéressent aux "Gens importants" devant lesquels il sont en représentation.... Et ce, dans n'importe quel entreprise, association, syndicat etc.... qui veut avoir une importance nationale.

Posté(e)

Pour SUD, petite pique amicale quant à la vidéo de la journée d'un prof: Je me disais, tiens, on va enfin voir un PE... Ben non... Ils ont quand même oublié de montrer les trous dans l'emploi du temps de la journée... voir les 1/2 journée libérée... et les conseils de classe, ce n'est quand même pas tous les soirs... Je partage la vie d'un prof, je connais bien nos différences de traitement. Bref, SUD a plutôt ma préférence mais je trouve que cette vidéo n'incite pas les PE à voter pour vous. Encore une fois, les PE c'est après les profs...

Allez, SUD et FO, on y croit quand même... Et je rêve de voir venir la fin d'un monopole... même si à grand renfort de pubs, certains syndicats ont oublié qu'ils nous ont poignardés dans le dos. Mais ce n'est que mon avis...

J'avoue que quand j'ai vu qu'il y avait une vidéo, j'ai eu un peu peur, mais finalement, elle a le mérite de montrer certaines facettes du travail qui ne sont pas reconnues et d'enchainer avec des revendications portées par notre syndicat et ici déballées de façon assez claire. Et à côté de ce que le S??? -C??? a fait, c'est quand même... mieux, non ? :devil: Oups, pardon, on avait dit pas d'attaques...

J'espère qu'il y en aura une plus axée sur le premier degré (au début, il y a bien écrit "Sud éducation fait des vidéos", non ?), si oui, je reviendrais la poster.

Posté(e)

Lillie si je puis me permettre tu as du faire une erreur sur l'année de naissance de ton grand père :blush:

Mayre, tous les membres du bureau national de ton syndicat sont en classe encore ? J'ai un peu du mal à y croire, quel que soit l'importance de représentation du syndicat dans les instances. C'est pas un reproche ou quoi, c'est une réalité, pour faire tourner une entreprise , une association, un syndicat etc... que l'on veut national il faut des gens qui s'y consacrent à plein temps

Après ben y a les personnes qui s'intéressent à la base qu'ils représentent et d'autres qui s'intéressent aux "Gens importants" devant lesquels il sont en représentation.... Et ce, dans n'importe quel entreprise, association, syndicat etc.... qui veut avoir une importance nationale.

Ben par exemple, pour Sud, il n'y a pas de décharge supérieure à 1 mi-temps, même pour les collègues qui font tourner la Fédération avec la Commission Exécutive à Paris. Ils passent la moitié de la semaine à Paris et retournent en classe, ou commencent la semaine en classe puis vont faire le taf syndical à Paris ensuite. C'est un choix, pour éviter la bureaucratisation du syndicat.

Posté(e)

Lillie si je puis me permettre tu as du faire une erreur sur l'année de naissance de ton grand père :blush:

Mayre, tous les membres du bureau national de ton syndicat sont en classe encore ? J'ai un peu du mal à y croire, quel que soit l'importance de représentation du syndicat dans les instances. C'est pas un reproche ou quoi, c'est une réalité, pour faire tourner une entreprise , une association, un syndicat etc... que l'on veut national il faut des gens qui s'y consacrent à plein temps

Après ben y a les personnes qui s'intéressent à la base qu'ils représentent et d'autres qui s'intéressent aux "Gens importants" devant lesquels il sont en représentation.... Et ce, dans n'importe quel entreprise, association, syndicat etc.... qui veut avoir une importance nationale.

Ben par exemple, pour Sud, il n'y a pas de décharge supérieure à 1 mi-temps, même pour les collègues qui font tourner la Fédération avec la Commission Exécutive à Paris. Ils passent la moitié de la semaine à Paris et retournent en classe, ou commencent la semaine en classe puis vont faire le taf syndical à Paris ensuite. C'est un choix, pour éviter la bureaucratisation du syndicat.

1/3 est totalement déchargé.

Les autres sont majoritairement à 1/2 en classe, certains y sont à 1/4. C'est important de continuer à exercer pour les raisons qu'invoquent Paul.

Posté(e)

Ok merci

Donc si on fait un topo, pour être bien égalitaire dans l'esprit de ce post

au niveau des bureaux Nationaux :

Sud : que des enseignants encore en classe

Les autres ?

Posté(e)

Euh, tu m'oublies? :blush:

Les autres, c'est difficile à savoir, faudrait voir avec le concernés.

Posté(e)

je voulais juste te remercier Mayre d'avoir ouvet ce post .

Je vais venir l'animer et donner les infos concernant mon syndicat dès que je sors la tête de l'eau (sans jeu de mots il pleut à torrent chez moi !!), j'ai repris le boulot la semaine dernière et je bosse à fond pour finaliser la profession de foi départementale car tout est à rendre pour jeudi !!

Je mets le lien vers la profession de foi nationale de laquelle je reprends beaucoup de choses sur le contenu, mais je ne suis pas fan de la forme....

Profession de foi nationale CGT Educ'Action

Le lien vers le 4 pages spécial élections

Posté(e)

mayre je t'oublie pas mais j'attendais confirmation de ta part que la totalité du bureau est bien en classe encore et pas en totalité de décharge

edit d'Edith je n'avais pas vu ton post juste avant le miens mes excuses

Posté(e)

au niveau national

Fo : 1/3 du bureau est totalement déchargé.

Les autres sont majoritairement à 1/2 en classe, certains y sont à 1/4.

Sud : Tous les membres sont encore en classe à mi temps

je vous laisse copier coller et mettre pour vos syndicats

Posté(e)

Lillie si je puis me permettre tu as du faire une erreur sur l'année de naissance de ton grand père :blush:

Mayre, tous les membres du bureau national de ton syndicat sont en classe encore ? J'ai un peu du mal à y croire, quel que soit l'importance de représentation du syndicat dans les instances. C'est pas un reproche ou quoi, c'est une réalité, pour faire tourner une entreprise , une association, un syndicat etc... que l'on veut national il faut des gens qui s'y consacrent à plein temps

Après ben y a les personnes qui s'intéressent à la base qu'ils représentent et d'autres qui s'intéressent aux "Gens importants" devant lesquels il sont en représentation.... Et ce, dans n'importe quel entreprise, association, syndicat etc.... qui veut avoir une importance nationale.

Oui désolée, j'ai modifié :) 1906 et non 1960

Posté(e)

Sur les rythmes: (trouvé ici, car pas le temps de faire un point moi-même)

SE-UNSA
Pour le SE-Unsa, si la question des rythmes scolaires est importante, elle ne peut se limiter à l’école primaire mais doit aussi concerner le collège ainsi que les lycées. Elle doit aussi être traitée dans le cadre d’une très large concertation avec les multiples acteurs concernés : enseignants, personnels, familles, collectivités territoriales, monde associatif, acteurs économiques…
L’expression du ministre qui s’est concentrée sur la semaine scolaire passe sous silence l’organisation de la journée et celle de l’année scolaire. Ce dossier des rythmes est complexe car c’est bien l’ensemble des temps de vie de l’enfant qui doit être traités en cohérence.
L’organisation de l’aide personnalisée est aussi à repenser. Pour le SE-Unsa, elle doit prendre place dans le temps scolaire pour tous.
Enfin, au-delà du temps de l’enfant, la question du service des professeurs des écoles et de son organisation est posée et devra donc être mise sur la table au moment des négociations. Pour le SE-Unsa, toute évolution devra marquer une amélioration pour la réussite des élèves comme pour les conditions de travail de leurs enseignants.
D’ores et déjà, le SE-Unsa a sollicité une audience au ministre pour l’entretenir de tous les dossiers urgents. Ce dossier des rythmes en fait désormais partie.
SGNEN-CFDT
Rythmes scolaires ;
les 10 propositions du Sgen-CFDT
Voilà un sujet qui agite les discussions des cours de récréation et qui suscite beaucoup de rumeurs (Va-t-on raccourcir les vacances d’été ? La semaine de travail sera-t-elle de 5 jours ? Travaillera-t-on 24 heures ou 26 heures avec tous les élèves ?...)
Le nouveau Ministre a annoncé l’ouverture d’une concertation sur ce vaste sujet cet été. À la fin de l’année 2011, le ministre de l’Éducation nationale précédent avait demandé aux organisations syndicales représentatives leurs avis au sujet des propositions émises dans le rapport de la conférence nationale sur les rythmes paru au mois de juillet. Il annonçait ensuite une dernière consultation des organisations.

Pour le SGEN CFDT, il est indispensable de négocier un nouvel équilibre du temps de travail des élèves et des personnels.Dans ce but, nous faisons 10 propositions parmi lesquelles nous proposons :
- La limitation de la durée journalière des cours de l’école primaire à 5 heures par jour.
- Une pause méridienne minimum de 1H 30.
- L’organisation de la semaine scolaire sur 9 demi-journées.
- Une alternance 7/8 semaines de cours et 15 jours de vacances.
- Une à deux heures d’accompagnement éducatif pour tous
SNALC
RYTHMES SCOLAIRES

Le SNALC (CSEN-FGAF) a pris connaissance du rapport relatif aux rythmes scolaires remis hier au Ministre de l'Education nationale.

Il conteste tout d'abord la méthode : une fois de plus un comité Théodule, présidé par l'insubmersible Christian Forestier, prétend rénover le système scolaire, alors que ni les familles, ni les professionnels du tourisme, ni les personnels, ni les élèves n'étaient demandeurs !
Le SNALC invite dès lors M. Forestier à profiter de sa confortable retraite plutôt que de poursuivre son entreprise systématique de destruction de l'Ecole républicaine entamée il y a plus de 30 ans par une défense forcenée du collège unique et poursuivie par une généralisation abusive du bac pro en 3 ans qui a mis à mal l'enseignement professionnel.

Le SNALC rappelle ensuite qu'il est totalement opposé à une diminution des vacances d'été : celles-ci permettent en effet aux élèves comme aux enseignants de bénéficier d'une véritable coupure propice à un repos bien mérité et de la « respiration » nécessaire entre deux années scolaires.

Il s'insurge également contre la diminution journalière des horaires de cours. Celle-ci aboutit en effet à la mise en place de dispositif d'accompagnement éducatif à l'efficacité plus que douteuse ou à livrer les enfants à eux-mêmes, sauf à préconiser un retour des femmes au foyer...

Le SNALC réclame donc qu'avant toute décision en la matière une véritable consultation de tous les partenaires concernés soit véritablement organisée en dehors des cénacles de la nomenklatura qui prétend continuer à faire la loi au Ministère.
SNE (2011)

Suite à la remise du rapport sur les rythmes scolaires au Ministre de l’Education, le SNE, syndicat du 1er degré de la CSEN, réaffirme son opposition à un retour à une semaine de quatre jours et demi surtout aux prétextes et motifs évoqués par la commission.

Le maintien du dispositif actuel est possible si on recentre les apprentissages sur les fondamentaux et si on cesse de consacrer l’école à des missions qui ne sont pas les siennes.

Le SNE-CSEN dénonce une organisation décidée par les collectivités locales, le partage des niveaux de décisions et l’inévitable allongement du temps de travail pour les enseignants qui auront à supporter une organisation inadaptée au terrain et à ses difficultés.

Entre l’accompagnement éducatif, le soutien, les animations pédagogiques, les conseils et les réunions diverses, il s’annonce à coup sûr une dégradation encore plus marquée des conditions d’exercice.

Pour les enfants, la durée de présence à l’école sera allongée au gré des activités éducatives et associatives, ce qui est proprement à l’opposé de ce qui devrait être recherché.

Le SNE-CSEN revendique fermement dans le même esprit le maintien des vacances d’été en l’état, les arguments spécieux de coupure trop longue ne tenant pas devant la prise en compte d’autres intérêts que ceux de l’école.
Le SNE-CSEN ne peut pas admettre en l’état les propositions faites. Il a été le seul à s’opposer à l’idée de la modification de la semaine scolaire et à l’ingérence des non enseignants dans l’école ; Il continuera.
SNUIpp-FSU (Paris)
Un tel chantier devra se faire en prenant en considération les conditions d’exercice du métier et de vie des enseignants. Tout doit être mis sur la table. Le SNUipp-FSU porte des revendications en terme d’améliorations des conditions de travail des personnels : réduction du temps de service, dissociation du temps enseignant et du temps élèves... Cela pose également la question des 60h d’aide personnalisée dont le SNUipp-FSU continue à demander l’abandon. Des améliorations des conditions de travail des personnels sont indispensables et notamment la reconnaissance des temps hors la classe : temps de préparation, lien avec les familles, travail en équipe…

La concertation devra nécessairement aborder les questions d’articulation des temps scolaires, du temps périscolaire et de leurs qualités, les questions de financement et pour cela, réunir tous les acteurs concernés (enseignants, familles, collectivités, associations et mouvements d’éducation populaire...). La réduction du temps de classe quotidien des enfants ne réduira pas leur temps de présence à l’école (garderie, étude, activités diverses). Il ne faudrait pas que la réforme des rythmes scolaires aboutisse au final à l’alourdissement de la journée, de la semaine et de l’année.

La réussite de tous les élèves est loin de dépendre uniquement des rythmes scolaires. C’est aussi une question de contenus d’enseignement, de formation des enseignants et d’organisation pédagogique.
SNUDI-FO
La réorganisation des rythmes scolaires ne doit pas être le prétexte à une nouvelle remise en cause du statut de fonctionnaire d'Etat des enseignants.
Pour le SNUDI-FO, la première exigence c’est la préservation du statut national des PE, l’amélioration de leurs garanties statutaires et de leurs conditions de travail, ce qui signifie dans l’immédiat :
- l’abrogation des décrets Darcos et la suppression des 108 heures annualisées (dont 60h d’aide personnalisée imposant des journées scolaires à rallonge…et la liquidation des RASED). C’est le préalable à toute discussion.
- le rétablissement des postes supprimés qui depuis des années dégradent les conditions de scolarisation et les conditions de travail des enseignants.
[j'ajoute mon point de vue de l'époque, qui a au final peu changé:
Nous ne voulons pas de l’école du socle de compétences:
Inscrit dans le projet de loi, cela implique un contrat d'objectifs à tenir. L'Ecole devrait pouvoir amener tous les élèves a un degré de compétences. Oui, mais voilà, on n'est pas au pays des bisnounours. Certains enfants n'entreront jamais dans ce moule. Notre travail, c'est de les faire progresser tous, le plus loin possible pour eux. Ma préoccupation, c'est eux, pas un pseudo-contrat d'objectifs, car on travaille dans l'humain.

• Nous ne voulons pas des services partagés école-collège:
Inscrit dans le projet de loi, c'est le nouveau cycle comprenant CM2 et sixième. Que cela cache-t-il? Des conseils des maîtres au collège? Des interventions de maîtres au collège? Sur quels volumes horaires? Je trouve intéressant de créer du lien, mais pas si cela rajoute encore des réunions, si cela conduit à me forcer à intervenir dans des collèges.

• Nous ne voulons pas travailler dans les écoles le mercredi matin:
Inscrit dans le décret. Je souhaite que les écoles aient un fonctionnement national, et non dérogatif, et que pour définir ce temps, les conseils d'école soient consultés nationalement sur la question.

• Nous ne voulons pas de la double tutelle Etat - collectivités sur nos missions et conditions de travail:
Inscrit dans le décret et la loi, c'est le risque de voir des services imposés par le PEdT. Quid des nouvelles réunions avec la mairie pour travailler ce "projet"? La mairie pourra organiser les horaires en s'appuyant sur la mise en place de ce PEdT. On le voit bien avec l'allongement des pauses méridiennes qui se profilent...

• Nous voulons rester fonctionnaires d’Etat.
Parce que bon, la rigueur (pardon, l'austérité) ambiante pousserait bien à nous territorialiser... Et il faut refuser le moindre petit pas dans ce sens.]
Sud educ 63 (14 juin 2012 )
"Vincent Peillon a annoncé sa première mesure dans le cadre d'une réforme très attendue sur les rythmes scolaires. Les vacances de la Toussaint seront allongées de quatre jours à la rentrée 2012 et dureront deux semaines, une première mesure dans le cadre d'une réforme très attendue sur les rythmes scolaires, a annoncé le ministre Vincent Peillon dans un entretien à l'Est républicain publié jeudi. "Je ne suis pas hostile à respecter l'avis du Conseil supérieur de l'Éducation pour le calendrier 2012 et d'instituer deux semaines de vacances à la Toussaint", indique le ministre de l'Éducation nationale. Les vacances de la Toussaint 2012 commenceront le samedi 27 octobre après la classe et se termineront le dimanche 11 novembre. Initialement, les cours devaient reprendre le jeudi 8 novembre."
Cette décision est heureuse et favorable au bien-être des enfants.
Dans l'académie de Clermont-Ferrand, depuis des années était organisé un raccourcissement des vacances de la Toussaint pour permettre un pont au mois de mai (ascension) et éviter un éventuel absentéisme des élèves.
La reprise de la classe un jour plus tôt venait tronquer un temps de repos-déjà trop court- nécessaire aux élèves, à cette période de l'année.
SUD éducation s'était élevé dès le début contre ce calendrier: en CDEN d'abord (où la reconduction de cette organisation était proposée à la fin de chaque année scolaire), puis dans d'autres instances. Face à nous, l'excuse du principe de réalité : "c'est en effet bien dommage, mais on ne peut pas faire autrement". Il y a fort à parier qu'un "autrement" sera enfin trouvé, comme il l'a été dans d'autres académies depuis longtemps...
Le règlement prochain de cette question nous encourage à mener d'autres combats dans lesquels la fatalité de la situation actuelle nous est systématiquement opposée!
Sud Education (février 2011)

Des journées interminables

La trop longue durée de la journée scolaire est génératrice de fatigue pour les élèves. Pour le premier degré, une journée c’est 6 heures de « temps contraint » dont 5h30 de temps pédagogique et 30 minutes de récréation dans une cour de récréation rarement aménagée pour la détente des élèves. À cela il faut ajouter le temps des devoirs à la maison. En effet comme la journée de classe ne suffit plus pour boucler des programmes toujours aussi lourds avec une semaine passée de 26 à 24 heures, il existe, malheureusement, une tendance très nette à une augmentation du travail demandé à la maison alors qu’une dizaine de circulaires ministérielles l’ interdisent. Il faut ajouter le temps de la cantine, fréquentée par un nombre croissant d’enfants. C’est une source supplémentaire de fatigue et de stress pour de nombreux enfants, surtout lorsque s’y ajoutent garderie le matin, étude le soir, temps de transport des enfants.
La suppression de l’école le samedi matin alourdit la journée des élèves en difficultés.
D’autre part, la suppression de l’école le samedi matin, décision démagogique et hypocrite (vu qu’on encourage les parents à travailler... le dimanche et les jours fériés !) alourdit la journée, déjà longue pour les élèves rencontrant des difficultés, avec l’aide personnalisée. Dans ce contexte, les enfants ne tirent aucun bénéfice, pour leur « réussite scolaire », de ces heures. Celles-ci sont mal placées dans la journée scolaire, difficiles à organiser pour les enfants très en difficulté et les enseignants ne sont pas formés pour ces missions spécifiques. Face à cette réalité, la démarche qui s’impose parfois est celle d’un approfondissement offert à des élèves plus aptes à supporter un alourdissement du temps scolaire plutôt qu’un soutien à ceux déjà en souffrance.
Dans le second degré, la fermeture de la plupart des établissements le samedi matin, pour les raisons déjà évoquées, se traduit par une amplitude journalière augmentée. Les régressions introduites par la réforme du lycée, compliquent l’élaboration des emplois du temps qui regorgent de « trous » sans que les établissements soient adaptés pour accueillir les élèves en dehors des classes (locaux, effectifs dans les vies scolaires insuffisants). S’ajoutent les temps de transport scolaire pour les lycées et les collèges des zones rurales. Ainsi, il est fréquent de voir un adolescent quitter son domicile dès 7h00 pour y revenir 12 heures plus tard ! Les élèves sont de plus en plus fatigués à mesure que le trimestre se déroule, par exemple en novembre au cours du trimestre le plus long de l’année. Et cette fatigue est source de démotivation, de mise en difficulté des plus fragiles notamment.
Les conditions de travail des personnels sont donc dégradées (journées souvent alourdies par un temps d’enseignement supplémentaire donc par des rencontres avec les parents plus tardives, et des préparations-corrections repoussées toujours plus tard en soirée). Tout cela conduit par rétroaction à défavoriser une seconde fois les élèves. Il ne faut pas oublier les autres personnels qui jouent un rôle fondamental dans le bien-être des élèves (ATSEM, femmes de ménage, EVS, AVS), qui se sont aussi vu imposer des horaires plus contraignants alors que certains (EVS, AVS) sont en plus des précaires payés à des niveaux si bas que c’en est indécent. Un rythme morcelé

Un rythme morcelé

Tous les chronobiologistes et pédiatres le disent, un enfant a besoin d’un rythme de vie régulier et d’un temps de sommeil suffisant. Dans les faits, les enfants ont 2 fois 2 jours d’école. Le reste du temps, les conditions de vie et de travail des parents font que les enfants voient leur rythme sommeil/activité sensiblement modifié –empilement d’activités, coucher tardif... Les difficultés sociales frappant les familles amplifient ces difficultés. De nombreux emplois sont précaires avec des horaires morcelés sur la journée ou sur la semaine. La précarité impose parfois des horaires très tôt le matin et très tard le soir, le weekend. Le chômage de nombreux parents est aussi (et entre autres) un obstacle à la régularité du rythme de vie de l’enfant. Comment établir un rythme journalier et hebdomadaire régulier pour les enfants si les adultes ont des contraintes de plus en plus inadaptées ?
De même, la multiplication des familles recomposées amplifie ce phénomène. Les parents n’ayant la garde de leurs enfants que partiellement cherchent à profiter pleinement de ces derniers et multiplient déplacements, activités, soirées tardives devant la télévision… Quant aux adolescents, les emplois du temps déjà évoqués cumulés à la nécessité de fournir un travail en autonomie à la maison sont sources de manque de sommeil et de difficultés à gérer cette autonomie, et donc d’échec scolaire pour les plus fragiles.

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