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Posté(e)

C'est un peu "chaud", quand on débute au CP, de fonctionner sans méthode, non ?

Bla67 exerce dans le 67, département dans lequel cette méthode est généralisée à toutes les classes de CP (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs les enseignants de ce département n'ont pas le choix de leur méthode de lecture comme cela se passe ailleurs. Sans doute parce que les auteurs sont issus du 67... )

Non, cette méthode n'est pas généralisée ! Loin de là et heureusement ! En 20 ans, j'ai toujours pu choisir librement ma méthode de lecture (excepté dans certaines écoles où une nouvelle méthode venait d'être acquise, là c'est une question de budget).

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C'est un peu "chaud", quand on débute au CP, de fonctionner sans méthode, non ?

Bla67 exerce dans le 67, département dans lequel cette méthode est généralisée à toutes les classes de CP (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs les enseignants de ce département n'ont pas le choix de leur méthode de lecture comme cela se passe ailleurs. Sans doute parce que les auteurs sont issus du 67... )

Non, cette méthode n'est pas généralisée ! Loin de là et heureusement ! En 20 ans, j'ai toujours pu choisir librement ma méthode de lecture (excepté dans certaines écoles où une nouvelle méthode venait d'être acquise, là c'est une question de budget).

J'aime mieux !

Posté(e)
« Quand commencer la grammaire en CP ? »

Pas avant que tous les élèves sachent lire. Les instructions de 1923 étaient d’une grande limpidité à ce sujet :


« Au cours préparatoire, l’enfant prend possession de l’instrument sans lequel il ne pourrait acquérir aucune autre connaissance scolaire : il apprend à lire. Les autres exercices auxquels on le soumet n’ont d’autre but que d’entretenir les bonnes habitudes physiques, intellectuelles et morales qu’il a contractées à l’école maternelle. Mais l’enseignement essentiel à cet âge, c’est la lecture ; le cours préparatoire est, avant tout, un cours de lecture. L’enfant sachant lire, le cours élémentaire doit lui fournir, en toute discipline, les ‘éléments’, les faits et les notions simples sans lesquels il ne comprendrait rien à rien. »


Il est intéressant de noter que les auteurs du programme de 1923 ont tenu à rappeler le bien-fondé des instructions de 1887 :


« … en rédigeant des programmes courts, nous avons tenu à marquer que l’enseignement primaire doit avoir pour qualité principale la sobriété. Nous reprenons, en y insistant avec énergie, le mot de Gréard que citaient déjà les instructions de 1887 :

« L’objet de l’enseignement primaire n’est pas d’embrasser sur les diverses matières auxquelles il touche tout ce qu’il est possible de savoir, mais de bien apprendre, dans chacune d’elles, ce qu’il n’est pas permis d’ignorer. »

Pour bien enseigner aux enfants « ce qu’il n’est pas permis d’ignorer », il faut savoir choisir et doser, suivant leur âge, les connaissances qu’ils auront à assimiler. L’enseignement doit être gradué.

C’est perdre le temps et gaspiller l’énergie des maîtres et des élèves que d’offrir à ceux-ci une nourriture pour laquelle ils n’ont pas de goût et que leur esprit ne saurait digérer. Mieux vaut laisser l’enfant dans l’ignorance que de lui imposer un enseignement prématuré. Telle était bien la pensée des auteurs de 1887, et c’est pour ce motif qu’ils ont rédigé des programmes différents pour les enfants de six à sept ans (section enfantine), pour ceux de sept à neuf ans (cours élémentaire), pour ceux de neuf à onze ans (cours moyen) et pour ceux de onze à treize ans (cours supérieur). »


Ceci dit, je possède une grammaire de 1962 s’adressant à des enfants de CP/CE1 :

O. Auriac – H. Canac – B. Jughon, « Ma première grammaire » (Armand Colin).

Mais à l’époque, il n’était pas rare que la plupart des élèves d’une classe de CP sachent lire couramment au troisième trimestre. Et cette grammaire devait être utile dans les classes uniques encore très répandues.

  • J'adhère 1
Posté(e)

La méthode est justement celle utilisée dans mon école et j'ai du "suivre" les collègues.

De plus j'ai préparé ma classe durant deux mois et boum 3 jours avant la rentrée on m'a changé.

Donc méthode patati patata.

Du coup je tente de faire comme je peux.

Bon les élèves déchiffrent tous,commencent à lire des phrases,de petits textes en butant sur les mots (sons non travailles) mais élèves parents et moi même sommes pour l'instant ravis.

A voir pour la suite.

Je fais donc la lecture d'albums avec mes ce1 et cp,avec exploitation différenciée.

Et je poursuis le code avec patati patata.

Posté(e)

Tu as donc une bonne classe. C'est déjà un bon point.

Aux éditions "L'Ecole", je me souviens qu'il y avait des petits livres avec des fiches d'exploitation d'albums.

Sinon, tu peux chiper les fiches de Ribambelle ou de Que d'Histoires !.

Posté(e)

J'ai bossé avec Patati et Patata et maintenant je bosse avec Taoki. Aucune méthode n'est parfaite mais je trouve que Taoki laisse moins de gosses sur le bord de la route. Pour la grammaire c'est d'abord reconnaître une phrase et les articles, genre et nombre, tu peux utiliser les fiches de mécarson sur Taoki il y a toujours un peu de grammaire. Certaines fiches peuvent même se transformer en jeu de pairs pour faire des exos d'application. Le nom pour moi c'est pour le ce1. Je me trompe peut-être, mais l'idée pour moi c'est que les gosses soient autonomes d'une certaine manière, et en particulier dans la production d'écrits. Ils savent ce qu'est une phrase, qu'il faut une action dans une phrase pour que ça ai du sens, déjà ils peuvent écrire un peu. Après en ce1 ils apprennent tout ça avec nos collègues :) .

Posté(e)

Va voir chez mecarson elle utilise Picot "faire de la grammaire en cp" cela pourra te guider.

Posté(e)

J'utilise cette année pour faire de la grammaire de Picot et j'ai commencé avant que les élèves ne sachent lire. Aucun soucis! Beaucoup d'images et de manipulations (collage et découpage. C'est là qu'on utilise un tube de colle par semaine et que les agents d'entretien s'arrachent les cheveux!!!). Je vais l'évaluation proposée à chaque fin de séquence. Tous les élèves ont compris ce qu'était un nom, le déterminant, savoir mettre un ou une.

Je fais une séance par semaine, tous les mercredis. Si je devais attaquer uniquement le troisième trimestre, impossible de boucler le programme de cp dans ce domaine.

Taoki propose aussi de la grammaire mais je trouve que c'est trop dur par contre. Le s au nom et le ent au verbe sont abordés ensemble par exemple. dur, dur!

Posté(e)

J'utilise cette année pour faire de la grammaire de Picot et j'ai commencé avant que les élèves ne sachent lire. Aucun soucis! Beaucoup d'images et de manipulations (collage et découpage. C'est là qu'on utilise un tube de colle par semaine et que les agents d'entretien s'arrachent les cheveux!!!). Je vais l'évaluation proposée à chaque fin de séquence. Tous les élèves ont compris ce qu'était un nom, le déterminant, savoir mettre un ou une.

Je fais une séance par semaine, tous les mercredis. Si je devais attaquer uniquement le troisième trimestre, impossible de boucler le programme de cp dans ce domaine.

Taoki propose aussi de la grammaire mais je trouve que c'est trop dur par contre. Le s au nom et le ent au verbe sont abordés ensemble par exemple. dur, dur!

Je commence à leur faire mettre des S dans la copie, régulièrement : un chat, des chats, une poule, des poules.

C'est un bon début, je trouve, une simple observation quotidienne.

Posté(e)

même chose ici et quand on lit, on fait remarquer qu'il y a un s car il y en a plusieurs ;) Et quand on lit un verbe au pluriel, je leur explique que le ent est la marque du pluriel de l'action (du verbe)

Posté(e)

Pareil ici, je suis Taoki qui propose des petites séances de grammaire au sein des séances de lecture : on observe, on fait à l'oral, ceux qui arrivent à faire l'exo écrit sur le fichier c'est bien, les autres je n'en fais pas une maladie, je les ai encore en CE1. Ensuite au fil des lectures je leur fais des rappels : "tiens, qui peut me dire pourquoi il y a un s muet à ce mot?" et on rappelle, plusieurs, pluriel...

Pour les phrases et la ponctuation ça on le fait dès le début d'année, j'imprime les histoires du livre que j'affiche agrandies au tableau, et on commence toujours (quasiment tout le premier trimestre) par l'étape où on entoure le début et la fin des phrases du texte au tableau : une couleur par phrase, ce qui permet de repérer les majuscules, les différents signes de ponctuation, leur nom, lesquels marquent la fin d'une phrase ou pas, les majuscules aux noms propres. Et puis après cela facilite la répartition de la lecture et permet aux plus faibles de se raccrocher aux branches : "Machin, à toi, tu lis la phrase rouge."

C'est vraiment un rebrassage au quotidien.

Je procède comme cela aussi pour leur donner des réflexes en orthographe lexicale avec les lettres muettes : "qui peut me dire pourquoi il y a ce d muet à la fin de bavard?" "Parce qu'on dit bavarde pour une fille !" "Oui, très bien, bavardddddde pour une fille, on entend le dddd, donc pour trouver tu as mis le mot au... féminin" (petit rappel de grammaire au passage). Ou parfois en dictée : "écrivez "un chat", il y a une lettre muette, à la fin, vous essayez de la trouver?". Il y a quelques élèves qui mettent au hasard, les lettres muettes qui reviennent souvent, d'autres qui mettent le d parce que juste avant on avait mis un d, ceux qui mettent un s "parce que y en a plusieurs" et se rendent compte en le disant que non, il n'y en a qu'un donc ça ne marche pas, et une bonne moitié du groupe, à ce moment de l'année, qui met un t parce qu'on peut dire "chatte" ou "chaton".

Le -ent à la fin des verbes, ça c'est vraiment compliqué, en général je n'insiste pas, je garde ça pour le CE1. Je trouve comme d'autres ici que le plus important est qu'ils sachent lire, comprendre ce qu'ils lisent, y trouver du plaisir et de la satisfaction, et produire quelques phrases.

Posté(e)

Le -ent à la fin des verbes, ça c'est vraiment compliqué, en général je n'insiste pas, je garde ça pour le CE1. Je trouve comme d'autres ici que le plus important est qu'ils sachent lire, comprendre ce qu'ils lisent, y trouver du plaisir et de la satisfaction, et produire quelques phrases.

C'est très compliqué parce qu'on est revenu aux méthodes B-A-BA. Ça l'était moins avec un peu plus de global au départ.

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients.

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