tiniouu Posté(e) 3 janvier 2015 Posté(e) 3 janvier 2015 Mon fils de 4 ans est dans une classe de 31, avec une atsem la moitié de la journée...le grand luxe, non?
blacknader Posté(e) 3 janvier 2015 Posté(e) 3 janvier 2015 ce qui est bizarre c'est qu'avec les diminutions du nombre de prof puis la remontée du nombre de profs recrutés, le seuil des ouvertures/fermetures reste inchangé... me trompe-je ?
laurence93 Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 ce qui est bizarre c'est qu'avec les diminutions du nombre de prof puis la remontée du nombre de profs recrutés, le seuil des ouvertures/fermetures reste inchangé... me trompe-je ? En Seine-Saint-Denis (je ne sais pas ailleurs) il n'y a plus de seuils, mais des "repères", que nul n'est tenu de respecter... et que nul ne respecte, donc.
blacknader Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 Le nombre d'enfants remonte lui aussi! Oui le nombre d'enfant remonte mais ce que je constate c'est que dans mon département, le seuil ne change jamais - peut-être équilibre il y a à chaque rentrée entre nombre enseignant et nombre d'enfant
nonau Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 Mon fils de 4 ans est dans une classe de 31, avec une atsem la moitié de la journée...le grand luxe, non? Cet état de fait relève de la maltraitance primaire! Après on vient nous parler de numérique, de rythmes ou de notes... avec une gueule de miss France écervelée...! Les irresponsables qui sont à la tête de ce ministère me font ger...!
Zarko Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 La situation a empiré en 15 ans...Le snuipp le déplore mais accepte en même temps que nos conditions de travail dégénèrent (rythmes scolaires...) Dans les écoles de l'académie de Montpellier, le compte n'y est vraiment pas Écrit par Annie Menras vendredi 7 novembre 2014 13:00 Imprimer La mobilisation académique se situe dans le cadre d'une semaine nationale d'action du SNUipp. archives L'utilisation de l'article, la reproduction, la diffusion est interdite - LMRS - © Copyright Journal La Marseillaise Le SNUipp appelle les enseignants du premier degré des cinq départements de l'Académie à une journée de grève le jeudi 20 novembre. Sureffectifs, salaires et conditions de travail en cause. Le calcul est vite fait : entre 2009 et 2014, l'Hérault a accueilli 5032 élèves supplémentaires. Face à eux, 79 profs en plus. Soit un enseignant pour 63 élèves. Une classe virtuelle particulièrement chargée ! Dans les autres départements de l'Académie, la situation n'est pas meilleure. Les syndicalistes SNUipp des Pyrénées-Orientales, prenant en compte les années 2008 à 2014, se sont rendu compte que pour 1500 élèves supplémentaires pendant cette période, une seule classe avait été créée. La situation est de la même veine dans le Gard. Lors des dix dernières années alors que le nombre d’élèves y a progressé de 8,7 %, l'augmentation du nombre d’enseignants a été plus de deux fois moindre (3,6 %). Le taux d’encadrement 2014 a renoué avec son niveau de 1996 ! "Où est la priorité accordée au 1er degré ? Est-il besoin de rappeler que les budgets alloués aux écoles sont inférieurs à la moyenne des pays de l'OCDE ?", interroge le SNUipp du Gard. "Le ratio entre le nombre d'enseignants pour 100 élèves, est le même dans l'Hérault que ce qu'il était en 2000", analyse Eric Perlès. Le coordinateur académique du SNUipp, premier syndicat du premier degré, rappelle qu'après huit semaines de grève cette année-là, " l'administration avait admis le déficit et nous avait accordé un plan de rattrapage sur la foi de ce ratio". Entre 400 et 450 postes avaient ainsi été créés dans le cadre d'un plan pluriannuel. Même chose dans les Pyrénées-Orientales où les instits avaient obtenu un plan de rattrapage de 170 postes. A l'époque, se souvient Eric Perlès, qui avait été une des chevilles ouvrières de la grève dans le Biterrois, "le gouvernement, qui était également socialiste, ne parlait pas de dépenses publiques à réduire, mais de contraindre les politiques budgétaires. Lors du CDEN* qui s'est tenu lundi, j'ai fait remarquer qu'à l'époque on avait fini par trouver une cagnotte de 21 milliards d'euros." Outre les difficultés qu'entraînent classes surchargées et autres cours doubles, sans compter le fait que l'accueil des enfants de moins de trois ans en maternelle devient "marginal", les enseignants doivent encore composer avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires (voir ci-contre). Et tout cela avec un gel des salaires qu'ils trouvent très injuste. Pour toutes ces raisons, le syndicat a déposé une alerte sociale et prévu une journée de grève le jeudi 20 octobre dans les cinq départements de l'Académie. "Nous avons lancé l'invitation aux collègues des autres syndicats", précise Eric Perlès, mais quelle que soit leur réponse, la grève aura bien lieu. Au menu de cette journée, des assemblées générales dans chaque département (sauf peut-être en Lozère en raison de l'éloignement) puis un pique-nique académique à Montpellier à 12h30. Enfin un rassemblement devant le rectorat dans l'après-midi. L'ampleur de la mobilisation, Eric Perlès ne peut la prévoir. "On sent le ras-le-bol des collègues avec tous ces problèmes de métier, d'effectifs et de conditions de travail, peut-être la mobilisation ne sera-t-elle pas au rendez-vous mais on ne peut pas laisser le champ libre à ceux qui disent qu'on ne peut rien faire et que l'éducation reste la priorité. Nous voyons bien sur le terrain qu'il n'en est rien." C'est pour cette raison que le SNUipp prend le risque d'une mobilisation qui ne soit pas conforme aux besoins de la période. "Il est impensable de ne rien dire. Quand vont tomber les dotations en diminution, nous aurons alors été en accord avec nous-mêmes, en protestant, en disant qu'il y a d'autres alternatives que l'austérité et que pour l'éducation, le compte n'y est pas". ANNIE MENRAS Lire également dans nos éditions papier et numérique du vendredi 7 novembre " Rythmes scolaires : même les parents les plus favorables en reviennent". http://www.lamarseillaise.fr/herault-du-jour/education/33018-dans-les-ecoles-le-compte-n-y-est-vraiment-pas
borneo Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 J'ai eu il y a peu de temps un CE1 à 29, qui s'est très bien passé. Je ne pense pas que les enfants d'aujourd'hui soient très différents de ceux d'autrefois. En revanche, ce qui a changé, c'est qu'on a maintenant dans chaque classe deux ou trois (voire davantage) cas lourds, qui, "autrefois" n'étaient pas en classe, mais dans des instituts spécialisés, ou des classes spécialisées. Franchement, je préfère avoir une classe de 30 élèves "ordinaires" qu'une classe moins nombreuse avec des cas psychiatriques que je n'arrive pas à gérer, parce que ce n'est pas mon métier, et qu'on nous laisse nous débrouiller jusqu'à ce qu'on craque.
dameoiselle Posté(e) 4 janvier 2015 Posté(e) 4 janvier 2015 Je suis tout à fait d'accord avec toi borneo mais j'ajouterai que j'ai eu aussi parfois des classes ordinaires à 25 et... quel rêve !
katarinabellachichi Posté(e) 13 janvier 2015 Posté(e) 13 janvier 2015 J'ai un cp/ce1 à 29, avec quelques cas, comme dans toutes les classes. Je suis aidée, je décloisonne un peu l'après-midi et je reste avec mes ce1, seule. il arrive que je garde ma classe entière toute la journée, et là, je suis sur les rotules le soir et je ne peux rien envisager de sérieux à faire avec eux. On réclame plus de profs, il a fallu choisir: augmentation du salaire ou diminution des effectifs; Les syndicats se sont battus pour la diminution des effectifs et moralité : on a eu ni l'augmentation, ni la baisse !
fantomex Posté(e) 14 janvier 2015 Posté(e) 14 janvier 2015 Un cp/ce1 avec 29 élèves ça devrait être interdit !. Il y a je crois une nouvelle étude montrant les avantages à réduire le nombre d'élèves dans une classe surtout pour les élèves moyens ou en difficulté.
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