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Plaidoyer pour diminuer le nombre d'élèves par classe


olicaliente

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C'est clair.

Nous nous ne prenons pas de TPS si les effectifs des autres classes sont déjà chargés (du coup ça fait bien longtemps qu'on n'en a pas vu ! :getlost: ), mais je sais bien que la pression à ce sujet n'est pas la même partout...

bientôt je vais essayer de faire un mimi tutorat avec 2 élèves voisins,

Juste pour détendre l'atmosphère, c'est mignon comme lapsus ! :)

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Les taux d'encadrement sont réglementés dans l'animation.

Mais dans l'enseignement... Non !

Qui peut expliquer cette absence de cadre ?

Dans notre métier règne la politique du n'importe quoi : pas de médecine du travail, pas (ou presque) de formation, pas de définition claire des horaires de travail, pas de CA, ....

Chacun de son côté essaie de survivre et de faire survivre ses élèves dans un magma administratif sans queue ni tête.

Comment tout cela est-il possible ?

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C'est vrai que c'est inadmissible. Sachant que plus ils sont jeunes, plus on devrait avoir des classes allégées pour permettre la différenciation. C'est quand même dans les premières années qu'on met en place les compétences de base qui permettront aux élèves de réussir plus tard. Perso, j'ai 27 élèves en CP. C'est beaucoup trop. PAs le temps de les faire lire à l'oral tous sur un petit texte. Je me contente de quelques syllabes, mots, une ou deux phrases par çi, par là. On fait surtout de la lecture commune ou par deux. Du coup, les plus en difficulté, ils n'osent pas, se taisent parce que les autres lisent trop vite pour eux. Et après on les traite de fainéants. C'est ud grand n'importe quoi!

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En quelques années, l'Education Nationale a régressé dans tous les domaines.

Pendant un temps, nous parlions d'un maximum de 25 élèves par classe avec une volonté de tendre vers 20 en cycle 2 !

Pendant un temps, il existait des classes à effectifs réduits permettant à certains élèves d'être vraiment aidés et de revenir dans le cursus normal.

Puis, l'EN a commencé à tout vouloir en réduisant les coûts. L'un des maîtres mots a été "intégration".

Sous couvert de celle-ci, tout devenait possible. Tous les élèves sont devenus égaux, tous ont eu le droit à la même réussite, le tout avec une baisse des moyens et une augmentation des effectifs (et quelques AVS ou autres personnes de bonnes volontés quand c'était possible). Un zeste de l'"intérêt des enfants" pour faire passer le tout et faire avaler toutes les couleuvres.

Et maintenant, nous constatons les dégâts de cette politique sans en remettre en cause les raisons car les responsables refusent de reconnaître leurs responsabilités, qu'ils soient politiques, syndicalistes ou parents d'élèves. Bien au contraire, chacun continue à faire comme si tout allait bien et qu'il fallait continuer cette politique de destruction de l'Ecole (et des élèves !).

27 élèves en CP, 37 en PS... Jusqu'où peut-on aller ?

A quel moment notre ministère va-t-il ouvrir les yeux ? A quel moment notre société va-t-elle réagir ?

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Les taux d'encadrement sont réglementés dans l'animation.

Mais dans l'enseignement... Non !

Qui peut expliquer cette absence de cadre ?

Dans notre métier règne la politique du n'importe quoi : pas de médecine du travail, pas (ou presque) de formation, pas de définition claire des horaires de travail, pas de CA, ....

Chacun de son côté essaie de survivre et de faire survivre ses élèves dans un magma administratif sans queue ni tête.

Comment tout cela est-il possible ?

L'état veut réglementer le travail du dimanche et imposer aux employeurs de fournir un salaire décent: que fait-il pour ses infirmières? Sont-elles payées double le dimanche?

L'état exige des autres ce qu'il ne fait pas pour ses employés.

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  • 2 semaines plus tard...

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/03/05032015Article635611354559314762.aspx

Ce que n'a pas vu la Cour non plus c'est que la question est étroitement liée au nombre d'élèves par classe. Le suivi individualisé devient impossible avec les effectifs réels des classes dès la maternelle et le nombre d'enfants demandant un suivi personnel dans chaque classe. Fixer des seuils impératifs par exemple en éducation prioritaire devrait s'imposer pour la gestion du système éducatif. C'est sur le terrain de cette gestion là que la Cour aurait pu aller. Plutôt que fantasmer une gestion manageriale poussée d'une main d'oeuvre enseignante à qui on retirerait davantage encore toute marge de liberté. C'est au contraire l'affirmation de la responsabilité enseignante, la capacité réelle à se former, la reconnaissance de l'expertise enseignante qui sont les chemins de l'aide individualisée. Celle ci est une exigence suffisamment urgente pour ne pas la réduire à une question de gestion.

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