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Fusillade à Charlie Hebdo


André Jorge

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Les dessinateurs de Charlie Hebdo (étaient (ou sont pour ceux qui fort heureusement sont encore là) tout sauf des hypocrites : ils ont défendu leur point de vue, à coups de caricatures (et une caricature grossit par essence le trait) et des dessins satyriques et ironiques. Mais ils étaient et sont des êtres humains, faillibles et sensibles. Et puis mourir pour des idées ça n'est pas con (comme l'a dit le président du conseil général du Tarn à propos du décés de T.Fraysse), mais on peut préférer comme Brassens que ce soit de mort lente ...

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c'est sûr, il aurait mieux fait de mourir avec ses copains et copines, il aurait pas subi de se faire traiter de lâche. d'hypocrite

il pourrait avoir la décence de tendre l'autre joue, et avec le sourire. Franchement.

Je ne vois vraiment pas trop le rapport entre ce que tu écris et ma réponse.

Ce n'est pas parce que les terroristes ont gagné, du fait qu'il leur obéit en ne dessinant plus le prophète que je pense qu'il n'a pas le droit de le faire.

OK je corrige ma réponse pour reprendre tes mots.

On a le droit d'etre lache, je n'ai pas dit que tu lui déniais ce droit.

C'est ça.

Sauf que c'est quand même une petite lâcheté, au regard de tout ce que d'autres sont capables de produire.

Et je ne la lui reprocherai pas, sauf que je suis triste.

Par contre, je n'accepterai pas qu'il dise que c'est le hasard, qu'il ne dessine plus le prophète juste parce comme ça, par pure coïncidence.

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c'est sûr, il aurait mieux fait de mourir avec ses copains et copines, il aurait pas subi de se faire traiter de lâche. d'hypocrite

il pourrait avoir la décence de tendre l'autre joue, et avec le sourire. Franchement.

Je ne vois vraiment pas trop le rapport entre ce que tu écris et ma réponse.

Ce n'est pas parce que les terroristes ont gagné, du fait qu'il leur obéit en ne dessinant plus le prophète que je pense qu'il n'a pas le droit de le faire.

OK je corrige ma réponse pour reprendre tes mots.

On a le droit d'etre lache, je n'ai pas dit que tu lui déniais ce droit.

C'est ça.

Sauf que c'est quand même une petite lâcheté, au regard de tout ce que d'autres sont capables de produire.

Et je ne la lui reprocherai pas, sauf que je suis triste.

Par contre, je n'accepterai pas qu'il dise que c'est le hasard, qu'il ne dessine plus le prophète juste parce comme ça, par pure coïncidence.

Je pense que si il te lit, il va préférer dessiner encore le truc plutôt que d'encourir ta réprobation et tenter de justifier devant toi son éventuelle lâcheté ...

Sans blague, tu te relis de temps à autre, ou tu es vraiment convaincue de ce que tu dis ?

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Allez vous engu***ez pas les filles...

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Allez vous engu***ez pas les filles...

tu as raison, ça ne vaut pas le coup, je supprime

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c'est sûr, il aurait mieux fait de mourir avec ses copains et copines, il aurait pas subi de se faire traiter de lâche. d'hypocrite

il pourrait avoir la décence de tendre l'autre joue, et avec le sourire. Franchement.

Je ne vois vraiment pas trop le rapport entre ce que tu écris et ma réponse.

Ce n'est pas parce que les terroristes ont gagné, du fait qu'il leur obéit en ne dessinant plus le prophète que je pense qu'il n'a pas le droit de le faire.

OK je corrige ma réponse pour reprendre tes mots.

On a le droit d'etre lache, je n'ai pas dit que tu lui déniais ce droit.

C'est ça.

Sauf que c'est quand même une petite lâcheté, au regard de tout ce que d'autres sont capables de produire.

Et je ne la lui reprocherai pas, sauf que je suis triste.

Par contre, je n'accepterai pas qu'il dise que c'est le hasard, qu'il ne dessine plus le prophète juste parce comme ça, par pure coïncidence.

mince, pas accepter? tu irais jusque là? wahou ....

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  • 2 semaines plus tard...

Enquête en cours pour savoir si un militant d'extrême-droite a vendu des armes à un terroriste islamiste... :whistling:

http://www.liberation.fr/societe/2015/05/12/trafiquant-ou-infiltre-claude-hermant-le-trouble-de-l-identitaire_1308251

Trafiquant ou infiltré, Claude Hermant, le trouble de l’identitaire

775442-maison-flamande.jpg?modified_at=1Claude Hermant en octobre 2011. (Photo C. Lefebvre. Voix du Nord. MAX PPP)

PROFIL L’ex-barbouze, figure de l’ultradroite, est soupçonné d’avoir fourni des armes à Amedy Coulibaly.

Il a un look de videur, une carrure de catcheur, et cet homme-là est encombrant. En prison depuis le 23 janvier, Claude Hermant, 52 ans, figure de l’ultradroite identitaire lilloise, est soupçonné d’être impliqué dans le réseau qui a fourni des armes à Amedy Coulibaly, auteur de l’attaque contre l’Hyper Cacher en janvier. Mais aussi d’être un informateur de la gendarmerie et des douanes. La Voix du Nord a révélé l’affaire fin janvier, et ce dernier rebondissement en mai. Ce pilier de l’extrême droite locale, bête noire des antifas de Lille, aurait-il réussi l’exploit d’être à la fois un trafiquant d’armes qui alimentent les filières jihadistes et… un indic des gendarmes ?

Incarcéré à l’isolement depuis le 23 janvier, au centre d’une information judiciaire ouverte à Lille pour «trafic d’armes en bande organisée», il est un polar à lui tout seul : ex-membre du service d’ordre du FN, ancien para et mercenaire. Quand il a été arrêté, il était vendeur de frites occasionnel à Lille le jour, et surveillant d’internat dans un centre médico-pédagogique de la région trois nuits par semaines. Il aurait trouvé le temps, comme le prouverait un mail du 21 novembre cité par la Voix du Nord, d’informer les gendarmes sur un trafic d’armes franco-belge à Charleroi : «Salut Claude, nous avons vu avec notre hiérarchie, nous sommes partants pour les deux dossiers que tu nous as présentés (armes-Charleroi…).»

Paintball. L’information judiciaire a été ouverte dès le 7 mai 2014, six mois avant ce mail, et huit avant les attentats de Paris. On lui reproche d’avoir «remilitarisé» des armes, c’est-à-dire de les avoir rendues opérationnelles sans autorisation, puis de les avoir revendues. Son avocat, Maxime Moulin, reconnaît que son client s’y connaît en armes : «C’est un combattant.»

Claude Hermant a quitté les parachutistes en 1982 au grade de sergent, a été volontaire auprès des légions croates pendant la guerre de l’ex-Yougoslavie, puis barbouze au Congo à la fin des années 90. Vrai trafiquant, ou juste infiltré abandonné par sa hiérarchie ? C’est la thèse que l’ex-mercenaire tente de vendre aux enquêteurs. «Je ne serai pas le prochain Marc Fievet», a-t-il lâché aux journalistes de la Voix du Nord entre deux portes du palais de justice. Fievet est cet ancien douanier français infiltré chez les narcotrafiquants, lâché après avoir été arrêté au Canada, incarcéré onze ans. Indic des gendarmes ? Son avocat ne veut «ni confirmer ni infirmer», mais ajoute : «Si les informations des journaux sont vraies, qu’a fait la gendarmerie ?» Sous-entendu : pourquoi n’a-t-elle pas pu empêcher Coulibaly de nuire ? Selon le Nord Eclair belge, un trafiquant de Charleroi serait toujours en cavale, faute de coordination entre les forces de l’ordre françaises et belges. La friterie où Hermant travaille, la Frite Rit, rue de Solférino à Lille, dont le fonds appartient à sa compagne, était le QG de militants de l’ultradroite lilloise. Le week-end, Hermant animait des séances de paintball à Ennetières-en-Weppes, dans la campagne lilloise. L’homme, qui «refuse le qualificatif "d’extrême droite"»,raconte son avocat, mais qui se dit «chauvin, fier de son drapeau», a été responsable de la sécurité de la controversée Maison du peuple flamand de Lambersart, près de Lille, ouverte entre 2008 et 2012, repaire d’identitaires. Il organisait des «camps Arès», du nom du dieu grec de la guerre, avec réveils la nuit, marches forcées, techniques de survie et «messes, pour ceux qui le souhaitaient», dit son avocat, «des camps scouts un peu virils». En octobre 2011, il était l’un des organisateurs d’une manif identitaire à Lille, avec Serge Ayoub, le chef de «Troisième Voie», mouvement dissous après l’assassinat du militant antifa Clément Méric.

«Fantôme». Hermant est né au cœur du pays minier, à Bruay-la-Buissière, à l’époque Bruay-en-Artois. Il grandit entre un mineur encarté au Parti communiste et une mère au foyer. Il a un diplôme de plombier. Après l’armée, il est recruté par «d’autres services de l’Etat», indique son avocat sans en dire plus. Entre 1994 et 1999, il a été membre du Département protection et sécurité (DPS) du Front national, avec lequel il est aujourd’hui brouillé. En 2001, il raconte ses missions de «fantôme» (Libération du 6 juin 2001), démenties par le FN. Il dit avoir été «formé» à «l’infiltration et à la manipulation de foule», au siège du FN en 1997, par d’anciens fonctionnaires du renseignement pour «organiser la déstabilisation de certains quartiers ou des villes qui ne sont pas acquises aux idées du Front. […] Infiltrer. Prendre contact avec des bandes. Inciter à la violence ou à la rébellion. […] Dans un quartier, si vous mettez le feu à une voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois sur dix, vous en avez quinze autres qui brûlent. […] En faisant avancer l’insécurité, vous faites progresser l’électorat du Front».

Il a ensuite joué les instructeurs au Congo-Brazzaville pour le compte du DPS et, lâché par le service d’ordre du FN, a passé huit mois dans les prisons congolaises dans le cadre d’une affaire rocambolesque de complot contre Brazzaville, puis gracié. Du fond de sa cellule, l’homme fait passer le message qu’il n’a pas l’intention de porter un costume trop grand pour lui et que, comme il a balancé le DPS, il pourrait inquiéter d’autres personnes. Son avocat : «Il peut se mettre en quatre pour vous rendre service, mais si vous n’êtes pas réglo avec lui, il s’en souviendra.»

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«Charlie Hebdo» : étranges rôdeurs autour du domicile de Riss

Deux hommes, dont un islamiste radical présumé, auraient pris des photos de l'immeuble du directeur de « Charlie Hebdo », mi-mai à Paris. Entendus, ils ont nié les faits.

L'affaire a été traitée dans la plus grande discrétion par les policiers. Elle débute par la remontée d'informations liées à des événements intrigants survenus les 12 et 13 mai à Paris. Le mardi 12 mai en fin de matinée, des policiers aperçoivent un homme d'une trentaine d'années qui semble rôder à proximité du domicile de Laurent Sourrisseau, dit Riss, le directeur de la rédaction de « Charlie Hebdo ».

Selon plusieurs témoignages, le même inconnu aurait photographié avec un smartphone l'entrée de l'immeuble avant de repartir au guidon d'un puissant scooter de marque japonaise. Le lendemain, des policiers vont assister à une scène quasi similaire. Arrivé sur un scooter de marque italienne, un homme, la trentaine, aurait, lui aussi, pris plusieurs clichés de l'entrée de l'immeuble où réside Riss avant de disparaître. L'enquête sur ces étranges « paparazzis » prend un tour particulier avec l'identification des deux « suspects ».

Entendus dans le cadre d'une audition libre

Le premier possède un casier judiciaire bien fourni, avec une vingtaine d'inscriptions. Le second a un casier bien plus étoffé, mais cet individu présenté comme proche de la mouvance islamiste radicale est surtout visé par une fiche de sûreté de l'Etat, dite fiche S. D'intrigants, les faits deviennent préoccupants.

Il y a quelques jours, les deux individus concernés ont finalement été entendus dans le cadre d'une audition libre. Selon nos informations, ils ont nié avoir pris une quelconque photo et ont également contesté se connaître. Quant à leur présence près du domicile de Riss, le premier a prétendu qu'il passait simplement par là, l'autre, celui visé par une fiche S, a indiqué qu'il accompagnait une relation chez un praticien... Tous deux sont ressortis libres après leurs auditions.

http://www.leparisien.fr/charlie-hebdo/charlie-hebdo-etranges-rodeurs-autour-du-domicile-de-riss-20-05-2015-4786513.php

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Luz sur Médiapart, évoque un de ses dessins, deux gars avec des mitraillettes au pied d'un immeuble qui se métamorphose en danseurs à la Matisse.

Pour parler d'eux, il dit "les zozos".

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