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Posté(e)

Merci pour ce partage d'expérience "côté famille" Fraise des bois. Les 50h dont tu parles, nous les faisons déjà en tant que PE et dirlo, différemment, certes mais ils sont bien là... Entre la préparation des cours, l'impulsion des projets, la gestion de la paperasse administrative, les réunions diverses, les familles à recevoir et j'en oublie....

Tu peux m'en dire plus concernant l'histoire des arts? Quel est le rôle à jouer du chef d'établissement dans le cas de ton mari?

Je trouve personnellement que ces 50h sont plus lourdes que quand on est enseignant parce qu'il y a beaucoup de réunions le soir, le mercredi aprem, des formations ou conférences sur 3-4jours et des réunions même le WE (hier il avait par exemple une réunion en mairie à 17h pour le collège), mais c'est ma vision de l'autre côté de la barrière.

Après l'avantage aussi c'est de pouvoir organiser son emploi du temps comme on veut : s'il veut emmener les enfants à l'école le matin il lui suffit de le dire à sa secrétaire pour qu'elle ne prenne pas de rdv. C'est un autre mode de vie que celui d'enseignant ;-)

Il part au bureau à 6h30 le matin (il dit que c'est là où on bosse le mieux car personne dans le bahut), et ne rentre que rarement avant 19h (avec 30min de pause à midi) pour idée.

APrès on habite sur place (90% des postes de chef sont logé) et la condition de départ c'était qu'il ne ramène pas de boulot à la maison. Bon il lui arrive le samedi de passer une heure au bureau malgré tout mais exceptionnellement.

Je sais que dans son bahut il pilote et coordonne cette discipline: organisation des temps de travail en équipe, réunions entre tous les enseignants concernés pour décider des thématiques, s'assurer que tout le monde participe bien et y mette de la bonne volonté (encore le plus dur à faire !!!), et organiser tant matériellement qu'humainement les épreuves d'histoire des arts etc etc.

Il adore ça !!

C'est un sacré job que je ne ferai pour rien au monde, mais je reconnais qu'il a le profil pour et que du coup ca lui convient tout à fait.

Au début la part "responsabilité" du chef d'établissement me faisait vraiment peur, la moindre boulette etc ben c'est lui qui trinque mais maintenant je me rends compte que si vraiment on est carré et rigoureux peu de chances que ca arrive. (bon j'avoue je fais pas la maligne quand il doit appeler les gendarmes et qu'un père violent pète un plomb dans son bureau mais bon on va dire que c'est très occasionnel !)

Posté(e)

Merci pour ce partage d'expérience "côté famille" Fraise des bois. Les 50h dont tu parles, nous les faisons déjà en tant que PE et dirlo, différemment, certes mais ils sont bien là... Entre la préparation des cours, l'impulsion des projets, la gestion de la paperasse administrative, les réunions diverses, les familles à recevoir et j'en oublie....

Tu peux m'en dire plus concernant l'histoire des arts? Quel est le rôle à jouer du chef d'établissement dans le cas de ton mari?

Je trouve personnellement que ces 50h sont plus lourdes que quand on est enseignant parce qu'il y a beaucoup de réunions le soir, le mercredi aprem, des formations ou conférences sur 3-4jours et des réunions même le WE (hier il avait par exemple une réunion en mairie à 17h pour le collège), mais c'est ma vision de l'autre côté de la barrière.

Après l'avantage aussi c'est de pouvoir organiser son emploi du temps comme on veut : s'il veut emmener les enfants à l'école le matin il lui suffit de le dire à sa secrétaire pour qu'elle ne prenne pas de rdv. C'est un autre mode de vie que celui d'enseignant ;-)

Il part au bureau à 6h30 le matin (il dit que c'est là où on bosse le mieux car personne dans le bahut), et ne rentre que rarement avant 19h (avec 30min de pause à midi) pour idée.

APrès on habite sur place (90% des postes de chef sont logé) et la condition de départ c'était qu'il ne ramène pas de boulot à la maison. Bon il lui arrive le samedi de passer une heure au bureau malgré tout mais exceptionnellement.

Je sais que dans son bahut il pilote et coordonne cette discipline: organisation des temps de travail en équipe, réunions entre tous les enseignants concernés pour décider des thématiques, s'assurer que tout le monde participe bien et y mette de la bonne volonté (encore le plus dur à faire !!!), et organiser tant matériellement qu'humainement les épreuves d'histoire des arts etc etc.

Il adore ça !!

C'est un sacré job que je ne ferai pour rien au monde, mais je reconnais qu'il a le profil pour et que du coup ca lui convient tout à fait.

Au début la part "responsabilité" du chef d'établissement me faisait vraiment peur, la moindre boulette etc ben c'est lui qui trinque mais maintenant je me rends compte que si vraiment on est carré et rigoureux peu de chances que ca arrive. (bon j'avoue je fais pas la maligne quand il doit appeler les gendarmes et qu'un père violent pète un plomb dans son bureau mais bon on va dire que c'est très occasionnel !)

Merci pour ce partage!

Posté(e)

Une tribune d'un ancien IEN que j'apprécie beaucoup, il faisait partie de ces inspecteurs qui connaissaient bien le métier, et il fait un constat très amer sur la situation actuelle dans le primaire.

http://www.educavox.fr/accueil/debats/je-plains-les-professeurs-d-ecole

C'est signé Pierre Frachowiak.

Bonne lecture !

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L'Education Nationale recrute encore des PE pour le concours d'IEN……??

Posté(e)

Je suis cette année prof en collège et waouh, jamais je ne voudrais être chef d'établissement!

Comme dit fraise, il faut vraiment avoir le profil: aimer diriger et ne pas avoir peur des responsabilités notamment et avoir les épaules solides, très solides...

Et comme dans tout boulot, il y a de la critique: le chef est un peu responsable de tous les maux du bahut, et il y a des langues de vipères partout...

Bref, très peu pour moi!

Sans compter qu'il faut habiter sur place, muter tous les 7 ans maxi (c'est ça Fraise?), bosser avec un adjoint, un gestionnaire, des secrétaires, un CPE, des AED qu'ont n'a pas choisis...les conflits de pouvoirs sont nombreux et quand ça dysfonctionne: vive l'ambiance....

Désolée le tableau est un peu noir d'après moi!

Posté(e)

aimer diriger et ne pas avoir peur des responsabilités notamment et avoir les épaules solides, très solides...

Et comme dans tout boulot, il y a de la critique: le chef est un peu responsable de tous les maux du bahut, et il y a des langues de vipères partout...

Oui, il faut aimer le pouvoir m'a dit une directrice d'école. Mais un autre enseignant m'a affirmé que du pouvoir, les IEN en ont bien peu et ne peuvent pas faire grand chose...

Et qu'en est-il du salaire d'un IEN ? S'il faut bosser 60 heures par semaine, j'espère que le salaire suit.

Reste-t-il du temps pour la vie de famille ?

Posté(e)

Ce n'est pas pour le pouvoir que je passe le concours PERDIR, mais bien dans une perspective d'évolution de carrière et de défis à relever.... L'autre soir, au conseil école-collège où j'avais invité deux profs PLP qui préparent le concours avec moi, une collègue PLC a sorti "ah ben, vous voulez passer de l'autre côté, hein".... Une belle preuve du fossé qui sépare les profs de leurs chefs d'établissement...

Si, les IEN ont du pouvoir. Mais il ne faut surtout pas faire de vagues, ce serait mauvais pour leur carrière.... Oui, je leur en veux beaucoup, parce que ça fait aussi partie de leur boulot que de faire remonter les doléances. Idem pour les chefs d'établissement....

Posté(e)

Que se soit IEN ou chef d'établissement: oui ils ont du pouvoir sur les agents qui sont en dessous (pour lesquels ils sont les supérieurs hiérarchiques) mais non ils n'en ont pas tant que ça: ils sont pieds et poings liés par leurs supérieurs à eux... C'est bien le principe de la hiérarchie....

En effet, les profs et le chef d'établissement ne sont pas du même côté même s'ils doivent aller dans le même sens pour le même objectif...Mais ce n'est trahir personne que de vouloir changer de côté! Et heureusement qu'il y en a!!!

Perso, quand je vois la vie du chef et de l'adjoint de mon bahut ben ça ne me fait pas rêver: il ne faut pas avoir de vie à côté quoi!...mais chacun sa route, ses envies....

Bon courage et bonne chance pour le concours en tout cas :clover: :clover:

Posté(e)

Merci, Lulutte, j'en ai vu d'autre, et à mon âge, plus grand chose ne peut m'atteindre.

Je persiste : la loyauté n'est pas pour moi synonyme de blanc-seing au manque de courage institutionnel. Avoir un supérieur hiérarchique ne signifie pas pour moi, se la fermer systématiquement. C'est sûr, j'ai souvent été très mal vue par mes chefs, mais comme je suis toujours dans les clous institutionnels, je n'ai jamais eu de problème de type remontée de bretelles, blâme ou mise à pied. Et pourtant, j'ai toujours dit ce que je pensais.

Je persiste encore : le manque de courage politique, qu'il soit à notre niveau ou tout en haut de la pyramide, explique le marasme dans lequel nous sommes.

Posté(e)

Sans compter qu'il faut habiter sur place, muter tous les 7 ans maxi (c'est ça Fraise?), bosser avec un adjoint, un gestionnaire, des secrétaires, un CPE, des AED qu'ont n'a pas choisis...les conflits de pouvoirs sont nombreux et quand ça dysfonctionne: vive l'ambiance....

Désolée le tableau est un peu noir d'après moi!

Au bout de 3 ans on t'incite à muter mais tu peux rester jusqu'à 6 ans max sur ton poste.

Ce que tu décris arrive c'est vrai. Là il a de la chance ca se passe très bien. L'équipe change entièrement l'an prochain il appréhende mais bon...

Posté(e)

Que se soit IEN ou chef d'établissement: oui ils ont du pouvoir sur les agents qui sont en dessous (pour lesquels ils sont les supérieurs hiérarchiques) mais non ils n'en ont pas tant que ça: ils sont pieds et poings liés par leurs supérieurs à eux... C'est bien le principe de la hiérarchie....

En effet, les profs et le chef d'établissement ne sont pas du même côté même s'ils doivent aller dans le même sens pour le même objectif...Mais ce n'est trahir personne que de vouloir changer de côté! Et heureusement qu'il y en a!!!

Perso, quand je vois la vie du chef et de l'adjoint de mon bahut ben ça ne me fait pas rêver: il ne faut pas avoir de vie à côté quoi!...mais chacun sa route, ses envies....

Bon courage et bonne chance pour le concours en tout cas :clover: :clover:

C'est juste. Les chefs ont des missions confiées par le recteur et ils doivent atteindre leurs objectifs. Certains y mettent plus de formes que d'autres.

Pour la vie à côté il faut vraiment être clair dès le début quand on a une famille. Je vais passer pour la grosse égoïste mais tant pis, mais quand mon mari a souhaité changer de boulot, déjà ça a été l'occasion de beaucoup de discussions par rapport à ce choix qui a été un choix familial et pas juste son choix perso., ensuite les conditions ont été claires dès le début : pas de boulot ramené à la maison le soir, pas de réunion imprévue avec les voisins (donc ses collègues), et je veux en entendre le moins possible sur les soucis au collège (bien entendu on en parle mais ca reste très limité), et aucune réponse à des mails pros le soir (et il y en a 100 à 200 par soir !!!) . Je veux que quand il rentre il soit avec nous, avec les enfants et pas au boulot. Il y a d'un coté le boulot, d'un coté la famille et la vie privée.

La ligne interne est débranchée quand il rentre manger le midi (plusieurs fois il a été appelé sur son temps de pause), et souvent le mercredi aprem.

Après on ne supporte ni l'un ni l'autre tout ce qui est "réunion pour se montrer", "réunion où il faut être", alors il fait ce qui est nécessaire. Pour le reste, je ne vais jamais à son bureau quand le collège est ouvert au public, ni aux invitations diverses genre pot de départ, repas de fin d'année etc même si j'y suis conviée.

J'aime qu'il y ait nettement un fossé entre boulot et privé

Ca parait surement très "carré" mais c'est nécessaire.

On habite déjà sur place donc il faut qu'il y ait une coupure sinon on pète vite un plom!!

Les limites posées, franchement ça se gère très bien.

Côté salaire...mon mari gagne moins sa vie que quand il était prof. Si si !!! Effectivement : pas d'heures supp (très bien payées en tant qu'agrégé), pas d'ISOE, pas d'heures supp pour la chorale, pas de "prime" pour la formation des délégués, pas de prime pour l'histoire des arts, et pas rémunération pour les corrections du bac (puisqu'il n'en fait plus).

Donc on a gagné car logement de fonction, pas de loyer (enfin si 250€ par mois donc rien pour notre région, ce qui me permet aussi d'être à mi-temps), on a qu'un seul véhicule car lui n'a plus de transport, mais si on s'en tient aux chiffres, il gagne par mois 400-500€ de moins que quand il était prof.

Il dit très souvent que la plupart des profs de son bahut (beaucoup de personnes en fin de carrière) ont un meilleur salaire que lui.

Mais bon il est passionné alors...

Posté(e)

Une tribune d'un ancien IEN que j'apprécie beaucoup, il faisait partie de ces inspecteurs qui connaissaient bien le métier, et il fait un constat très amer sur la situation actuelle dans le primaire.

http://www.educavox.fr/accueil/debats/je-plains-les-professeurs-d-ecole

C'est signé Pierre Frachowiak.

Bonne lecture !

Merci pour ce lien, très amer en effet (à ne pas lire la veille d'une reprise sinon on a envie de s'enfuir!!! lol) mais qui est un constat que beaucoup font. Ce qui motive un peu plus non?

Je suis cette année prof en collège et waouh, jamais je ne voudrais être chef d'établissement!

Comme dit fraise, il faut vraiment avoir le profil: aimer diriger et ne pas avoir peur des responsabilités notamment et avoir les épaules solides, très solides...

Et comme dans tout boulot, il y a de la critique: le chef est un peu responsable de tous les maux du bahut, et il y a des langues de vipères partout...

Bref, très peu pour moi!

Sans compter qu'il faut habiter sur place, muter tous les 7 ans maxi (c'est ça Fraise?), bosser avec un adjoint, un gestionnaire, des secrétaires, un CPE, des AED qu'ont n'a pas choisis...les conflits de pouvoirs sont nombreux et quand ça dysfonctionne: vive l'ambiance....

Désolée le tableau est un peu noir d'après moi!

La mobilité c'est une réalité pour les personnels de direction, c'est vrai.

Les dysfonctionnements existent aussi dans les écoles, à moindre échelle mais les dirlos y parviennent pourtant, sans pouvoir aucun d'ailleurs (je tire d'ailleurs mon chapeau aux dirlos)

Aux chefs d'établissements de savoir trouver les leviers pour faire fonctionner le système, c'est aussi le challenge de la profession.

aimer diriger et ne pas avoir peur des responsabilités notamment et avoir les épaules solides, très solides...

Et comme dans tout boulot, il y a de la critique: le chef est un peu responsable de tous les maux du bahut, et il y a des langues de vipères partout...

Oui, il faut aimer le pouvoir m'a dit une directrice d'école. Mais un autre enseignant m'a affirmé que du pouvoir, les IEN en ont bien peu et ne peuvent pas faire grand chose...

Et qu'en est-il du salaire d'un IEN ? S'il faut bosser 60 heures par semaine, j'espère que le salaire suit.

Reste-t-il du temps pour la vie de famille ?

Ce n'est pas non plus le "pouvoir" qui m'attire mais plus l'envie de participer autrement au système, le goût du challenge aussi, (pour faire court).

Pour le salaire: la classe normale comporte 10 échelons de l'indice brut 416 à l'indice brut 966.

Je pense qu'un personnel de direction est mieux rémunéré.

La vie de famille est une question d'organisation, non?

Ce n'est pas pour le pouvoir que je passe le concours PERDIR, mais bien dans une perspective d'évolution de carrière et de défis à relever.... L'autre soir, au conseil école-collège où j'avais invité deux profs PLP qui préparent le concours avec moi, une collègue PLC a sorti "ah ben, vous voulez passer de l'autre côté, hein".... Une belle preuve du fossé qui sépare les profs de leurs chefs d'établissement...

Si, les IEN ont du pouvoir. Mais il ne faut surtout pas faire de vagues, ce serait mauvais pour leur carrière.... Oui, je leur en veux beaucoup, parce que ça fait aussi partie de leur boulot que de faire remonter les doléances. Idem pour les chefs d'établissement....

Le fossé profs/chef d'établissement est une réalité, relayée très souvent par des Perdir qui ont des propos parfois très durs à l'encontre des profs mais je pense que l'inverse est vrai aussi.

Que se soit IEN ou chef d'établissement: oui ils ont du pouvoir sur les agents qui sont en dessous (pour lesquels ils sont les supérieurs hiérarchiques) mais non ils n'en ont pas tant que ça: ils sont pieds et poings liés par leurs supérieurs à eux... C'est bien le principe de la hiérarchie....

En effet, les profs et le chef d'établissement ne sont pas du même côté même s'ils doivent aller dans le même sens pour le même objectif...Mais ce n'est trahir personne que de vouloir changer de côté! Et heureusement qu'il y en a!!!

Perso, quand je vois la vie du chef et de l'adjoint de mon bahut ben ça ne me fait pas rêver: il ne faut pas avoir de vie à côté quoi!...mais chacun sa route, ses envies....

Bon courage et bonne chance pour le concours en tout cas :clover: :clover:

Ce sont des choix de carrière qui n'engagent pas à la légère...

L'Education Nationale recrute encore des PE pour le concours d'IEN……??

Si on regarde les stats, oui, oui... :closedeyes:

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