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Posté(e)

Bref, le nombre d'heures n'est pas le seul paramètre à prendre en compte.

Posté(e)

Non, ce n'est en effet pas'le seul paramètre. C'est un des paramètres, parmi beaucoup d'autres.

Avant les années 70, oui, il y avait des enseignants trop sévères et autoritaires. Mais une collègue, qui a 61 ans aujourd'hui me dit de jamais avoir connu ce genre d'école. Cela dépend donc....cette collègue, et d'autres également, gardent un très bon souvenir de leurs années d'école.

Ma maman, par exemple, c'est l'inverse. Elle se souvient d'une école bien peu bienveillante...elle a été déscolarisée à 14 ans, pour aller travailler. Et malgré la sévérité certaine des instit, elle aurait aimé continuer d'étudier...

Posté(e)

Je ne suis pas aussi âgée mais je n'ai jamais connu d'enseignant violent lorsque j'étais élève.

Rigueur, exigence, cadre, ne riment pas toujours avec violence. Par contre, ça rime à coup sûr avec davantage de réussite.

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Rigueur, exigence, cadre sont des mots justes mais je ne crois pas que chacun de nous donne le même sens à ces mots.

Le fils de mon beau frère va avoir 4 ans. Il est dans une école particulière en Suisse en raison du travail de ses parents. Sa classe de maternelle compte 23 élèves mais ceux-ci ne viennent jamais tous en même temps (d'ailleurs, ils viennent quand ils veulent, la règle est ainsi faite dans cette maternelle). A chaque fois, que mon beau-frère vient le chercher, son fils est en train de jouer dedans ou dehors : l'intégralité des apprentissages qu'il reçoit passe par le jeu. Au final, son fils possède un vocabulaire et une qualité d'expression d'une grande qualité, il connait la plupart des lettres et sait compter après trente. Il n'a rien d'un génie : les autres enfants présents ont les mêmes caractéristiques.

Comment ? 23 enfants mais aussi entre 3 et 4 adultes toujours en action pour apporter aux enfants des éléments positifs. Aucune évaluation, pourtant chaque adulte connait exactement les compétences des uns et des autres.

Mon beau-frère avait la possibilité de mettre son fils en maternelle en France, il ne regrette pas son choix.

Sinon, ailleurs...

Lors d'un échange avec des anglais, dans une classe, une enseignante anglaise, pour lancer le travail de sa classe, a fait 15 minutes de frontal (tous les enfants écoutent en même temps) puis un travail par groupes s'est mis en place.

A peine la séance terminée, le directeur de l'école lui a demandé de sortir, il l'a incendiée au point de la faire pleurer : 15 minutes de frontal c'était intolérable, elle avait gaspillé le temps de ses élèves !

Rigueur, exigence, cadre, certes... Encore faut-il être en accord sur le sens de tous ces mots.

Posté(e)

Je ne suis pas aussi âgée non plus, mais je garde en mémoire les humiliations qu'on faisait subir aux élèves en échec. Je me rappelle aussi d'un copain Marocain hyper timide et de la maîtresse qui lui disait à longueur de journée qu'il était gracieux comme une porte de prison.

Je suis allée à l'école la peur au ventre car mes maîtresses me faisaient peur.

Je ne suis pas sûre qu'encenser l'école d'antan nous aidera à avancer. Nous n'avons pas en face de nous les mêmes enfants que nos enseignants à l'époque. La société n'est plus la même, les compétences professionnelles recherchées non plus. Il faut évoluer en prenant en compte ces paramètres au lieu de se lamenter et de penser qu'avant c'était merveilleux.

Les enfants passent des heures devant leurs écrans, sont de moins en moins cadrés à la maison, de plus en plus livrés à eux-mêmes en paradoxalement se comportent en enfants rois. Il faut prendre en compte cette donne pour dispenser des apprentissages adaptés à ce public, et ne pas imaginer qu'il se pliera à "un enseignement d'autrefois".

Posté(e)

Rigueur, exigence, cadre sont des mots justes mais je ne crois pas que chacun de nous donne le même sens à ces mots.

Le fils de mon beau frère va avoir 4 ans. Il est dans une école particulière en Suisse en raison du travail de ses parents. Sa classe de maternelle compte 23 élèves mais ceux-ci ne viennent jamais tous en même temps (d'ailleurs, ils viennent quand ils veulent, la règle est ainsi faite dans cette maternelle). A chaque fois, que mon beau-frère vient le chercher, son fils est en train de jouer dedans ou dehors : l'intégralité des apprentissages qu'il reçoit passe par le jeu. Au final, son fils possède un vocabulaire et une qualité d'expression d'une grande qualité, il connait la plupart des lettres et sait compter après trente. Il n'a rien d'un génie : les autres enfants présents ont les mêmes caractéristiques.

Comment ? 23 enfants mais aussi entre 3 et 4 adultes toujours en action pour apporter aux enfants des éléments positifs. Aucune évaluation, pourtant chaque adulte connait exactement les compétences des uns et des autres.

Mon beau-frère avait la possibilité de mettre son fils en maternelle en France, il ne regrette pas son choix.

Sinon, ailleurs...

Lors d'un échange avec des anglais, dans une classe, une enseignante anglaise, pour lancer le travail de sa classe, a fait 15 minutes de frontal (tous les enfants écoutent en même temps) puis un travail par groupes s'est mis en place.

A peine la séance terminée, le directeur de l'école lui a demandé de sortir, il l'a incendiée au point de la faire pleurer : 15 minutes de frontal c'était intolérable, elle avait gaspillé le temps de ses élèves !

Rigueur, exigence, cadre, certes... Encore faut-il être en accord sur le sens de tous ces mots.

Quel est le coût de la scolarité dans cette école ? De quel milieu viennent les élèves ?

Les adultes (sont-ils tous enseignants ?) arriveraient-ils au même résultat avec les mêmes méthodes (que des jeux, enfants-rois) avec MES élèves de REP+ ?

A priori, l'école anglaise n'est pas une référence en matière de rapport pédagogie-résultats de TOUS les élèves dans TOUTES les écoles.

Les enfants passent des heures devant leurs écrans, sont de moins en moins cadrés à la maison, de plus en plus livrés à eux-mêmes en paradoxalement se comportent en enfants rois. Il faut prendre en compte cette donne pour dispenser des apprentissages adaptés à ce public, et ne pas imaginer qu'il se pliera à "un enseignement d'autrefois".

Justement, c'est pour ces raisons qu'il leur fait à l'école encore plus de limites et de cadre qu'à une autre époque.

Posté(e)

Il faut, je pense, un cadre, rassurant et bienveillant. une trop grande liberté, trop de laxisme, font que beaucoup d'enfants, finalement, se sentent perdus et angoissés...de l'autorité, mais pas d'autoritarisme.

On ne peut comparer notre système scolaire actuel avec celui d'antan: ce n'est pas la même société, les valeurs ont évolué, l'éducation des enfants a changé.

On veut réformer l'école en se basant sur des rapports PISA. Mais les chiffres, je le dis souvent, on les fait parelr comme cela nous arrange.

On compare souvent d'autres systèmes scolaires européens au nôtre sans prendre en compte les fondements des sociétés. Comment peut on comparer le système finlandais et le nôtre. Ce ne sont pas les mêmes sociétés, du tout.

On peut réformer l'école mais il faut s'adapter à la société qui est la notre, en France, avec tout ce qui la compose.

Il étatit grand temps de revoir les programmes de l'école maternelle, pour en finir avec ses dérives, comme son élémentarisation. Redonner la place au jeu, à l'expression personnelle, au corps, làmotricité. Mon fils ainé , en GS? groffonnait plus de fiches que mes élèves de cycle 3!!!! Quand manipulait-il? Quand apprenait-il'par le jeu?

Il fallait aussi alléger les programmes, trop lourds pour une semaine de 24h.

Ensuité il y a le bon sens de chacun d'entre nous...

Posté(e)

Goëlette, le problème est que pour toi jeu rime avec absence de règles, alors que c'est tout le contraire.
Diriger une classe au garde à vous est plutôt simple, cela demande poigne et fermeté.
Diriger une classe où les élèves travaillent majoritairement en autonomie ou en petits groupes demande une précision beaucoup plus grande dans la qualité du cadrage.

Alors, oui, dans les conditions actuelles, nous sommes plus ou moins forcés de choisir la méthode "policière".
Mon propos était de dire que d'autres fonctionnement existent. L'école présentée est inclue dans une grosse entreprise internationale et profite à ses employés. Au niveau adultes, l'un est l'enseignant référent, les autres sont des auxiliaires formés à l'encadrement de la petite enfance. Les parents travaillent en équipe d'où un système particulier d'accueil scolaire mais aussi de garderie, mais effectivement ce ne sont pas des élèves de REP+, mais il y a plusieurs nationalités (les cadres scolaires parlent allemand et français, obligatoire pour une école en Suisse, ainsi qu'anglais.)

Quant à l'Angleterre, l'exemple nous a frappé. Mais nous avons noté des fonctionnements similaires dans l'école des Pays-Bas, dans celle d'Allemagne et dans celle de Suède qui étaient en relation avec nous. Les écoles italiennes et espagnoles avaient par contre un fonctionnement proche du nôtre. Il semblerait que nous soyons plutôt dans des dissemblances Nord/Sud de l'Europe au niveau de la conception de l'enseignement.

Posté(e)

Je ne suis pas aussi âgée mais je n'ai jamais connu d'enseignant violent lorsque j'étais élève.

Rigueur, exigence, cadre, ne riment pas toujours avec violence. Par contre, ça rime à coup sûr avec davantage de réussite.

Parce que les enseignants aujourd'hui ne sont pas exigeants et rigoureux ?

Posté(e)

Et on en revient toujours au même problème. C'est plus difficile de gérer une classe de 30 qu'une classe de 20. Dans une classe de 30, moins de possibilité de travail de groupe et donc d'enseignement autre que frontal.

En effet, mettre en place des jeux dans sa classe n'est pas synonyme de manque de rigueur, au contraire...

Et concernant les parents, je crois malheureusement qu'on ne fait jamais l'unanimité et souvent, on nous reproche tout et son contraire.

Posté(e)

Pour faire de la pédagogie montessori depuis la rentrée je confirme que faire du travail en autonomie demande bien plus de rigueur et de cadre qu'en pédagogie traditionnelle. Et pourtant mes élèves ne font pas ce qu'ils veulent.

Sinon j'ai été à l'école au début des années 80 et j'ai adoré, j'avais de chouettes enseignants. Mais je me souviens d'un remplaçant qui mettait des claques et des coips de pieds! Ben nos parents, déjà à l'époque, pourtant très respectueux, était allé le voir.

Même la titulaire de l'époque s'en souvenait (quand je lui en ai reparlé y'a qq année! Car c'était loinnnn de ses méthodes!)

J'ai eu un instit de cm2 très droit, exigent, mais qu'on adorait. On faisait déjà à l'époque les crêpes à la chandeleur, la boum de fin d'année et des sorties de 3 jours sous tente.

Je pense que oui le nb d'heures de français a chuté et a été remplacé par pleins de choses qui pourraient être simplifiées et épurer.

Mais le changement de pédagogie, même au collège (chose que l'on voit rarement) me semble une étape à franchir, car nous n'avons plus les mêmes élèves en face.

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