vero3317 Posté(e) 6 juin 2015 Posté(e) 6 juin 2015 Bonsoir à tous, pas mal de choses me font tiquer dans ce projet. Mais il y en a une surtout que je n'aime pas, dans les compétences attendues en fin de cycle en lecture : "Lire et comprendre des textes adaptés à l'âge et à la culture des élèves." Que comprenez-vous par "et à la culture des élèves" ?
cyrille1 Posté(e) 6 juin 2015 Posté(e) 6 juin 2015 Moi ça m'a paru très clair, mais peut-être que je me trompe. Identifier les mots écrits La capacité à identifier des mots écrits demande que l’élève reconnaisse les lettres dans leurs formes variées (manuscrites ou d’imprimerie, majuscules ou minuscules), qu’il sache les orienter. Il faut qu’il conçoive ce qu’est un mot. Il est encore nécessaire, en s’appuyant sur une claire conscience phonologique, qu’il comprenne le principe alphabétique qui met en relation des lettres et les phonèmes. Pour y parvenir, il faut qu’il dépasse les seules stratégies analogiques ("c’est comme dans...") qui ont pu soutenir à l’école maternelle les efforts pour identifier des mots, qu’il fasse l'expérience de la stabilité des relations entre phonèmes et graphèmes et,de façon symétrique, des relations entre graphèmes et phonèmes, qu’il perçoive comment ces relations,relativement stables, constituent un système. L’élève développe sa perception des syllabes et, à l’intérieur de celles-ci, des phonèmes réalisés ; il est conduit à associer les phonèmes et les graphèmes ; il élabore puis exerce les processus de décodage et d’encodage de mots, de phrases, de textes. Une attention particulière est portée aux difficultés de la fusion des phonèmes en syllabes, de la fusion des syllabes en mots. Dès le CP, occasionnellement, le statut des graphèmes sans valeur phonique ("lettres muettes") est expliqué : lettres qui distinguent des homophones (vingt / vin), qui marquent une relation syntaxique (-ent des verbes ; marques de genre et de nombre des adjectifs), lettres qui sont un héritage du passé (heure, temps). L’identification des mots doit devenir de plus en plus aisée. Elle est soutenue par un travail de mémorisation de formes orthographiques : copie, restitution différée, encodage. L’augmentation de la quantité de lecture, les lectures réitérées ou la lecture de textes apparentés conduisent à une automatisation progressive. Relire plusieurs fois un même livre qui a plu est encouragé. Compétences attendues en de fin de cycle - Savoir décoder les mots inconnus réguliers et proposer un encodage plausible pour des mots inconnus réguliers ou irréguliers et fréquents. - Lire et comprendre des textes adaptés à l'âge et à la culture des élèves. - Lire à voix haute avec fluidité, après préparation, un texte d'une demi-page. Il n'est plus du tout question de reconnaître des mots. Les seules traces de globale qui restent portent sur l'orthographe ce qui est plutôt une bonne chose. Les mots "syllabes, graphèmes, phonèmes, décodage, encodage" sont employés à outrance. On est dans de la syllabique quasi pure. Bon, par contre, c'est le seul point positif que j'ai relevé. Oui mais il n'y a pas que l'identification des mots (par le décodage ou la forme orthographique) dans l'apprentissage de la lecture. Les programmes parlent aussi de la compréhension orale, écrite, de l'encodage, de la production d'écrits, d'une culture littéraire. Et là on ne parle plus de méthode syllabique.
Yufi Posté(e) 6 juin 2015 Posté(e) 6 juin 2015 Oui mais il n'y a pas que l'identification des mots (par le décodage ou la forme orthographique) dans l'apprentissage de la lecture. Les programmes parlent aussi de la compréhension orale, écrite, de l'encodage, de la production d'écrits, d'une culture littéraire. Et là on ne parle plus de méthode syllabique. Cela me paraît normal. La compréhension est le but final. La méthode de lecture est juste le moyen d'y parvenir et cela ne fait pas tout. Je ne suis pas 100% pro syllabique. Les méthodes qui proposent aux CP des mots imaginaires à décoder (comme bulle) sont tout aussi néfastes que celles qui leur demandent de reconnaître d'emblée des mots complexes (comme Ribambelle <- je vais me faire des ennemis). Une bonne méthode syllabique introduit quelques mots outils à "reconnaître" et s'enrichit de textes littéraires auxquels les enfants sont confrontés à l'oral (Chut je lis a presque trouvé le bon équilibre à ce niveau, mais ce n'est pas assez syllabique à mon goût). Ces programmes me semblent aller dans ce sens : "faites du syllabique, mais gardez à l'esprit qu'il faut qu'ils pigent ce qu'ils lisent et qu'ils soient capables d'aligner une phrase à l'écrit."
Goëllette Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Oui mais il n'y a pas que l'identification des mots (par le décodage ou la forme orthographique) dans l'apprentissage de la lecture. Les programmes parlent aussi de la compréhension orale, écrite, de l'encodage, de la production d'écrits, d'une culture littéraire. Et là on ne parle plus de méthode syllabique. Cela me paraît normal. La compréhension est le but final. La méthode de lecture est juste le moyen d'y parvenir et cela ne fait pas tout. Je ne suis pas 100% pro syllabique. Les méthodes qui proposent aux CP des mots imaginaires à décoder (comme bulle) sont tout aussi néfastes que celles qui leur demandent de reconnaître d'emblée des mots complexes (comme Ribambelle <- je vais me faire des ennemis). Une bonne méthode syllabique introduit quelques mots outils à "reconnaître" et s'enrichit de textes littéraires auxquels les enfants sont confrontés à l'oral (Chut je lis a presque trouvé le bon équilibre à ce niveau, mais ce n'est pas assez syllabique à mon goût). Ces programmes me semblent aller dans ce sens : "faites du syllabique, mais gardez à l'esprit qu'il faut qu'ils pigent ce qu'ils lisent et qu'ils soient capables d'aligner une phrase à l'écrit." Je suis ton ennemie ! On ne peut pas mettre sur le même plan une méthode qui prend les élèves pour des demeurés et une autre qui les prend pour ce qu'ils sont : des individus qui ont déjà un bagage de mots et une culture, donc qui peuvent très bien démarrer la lecture avec ces mots. Après, que ce soit plus difficile pour l'enseignant (avec les élèves actuels qui refusent l'effort) que de les faire ânonner des suites de lettres sans sens et qu'ils ne retrouveront pas forcément dans des mots usuels, j'en conviens. Mais j'ai utilisé plusieurs années "Ribambelle" au CP et au CE1 et j'ai adoré, car elle permet d'apprendre à lire (et pas seulement à déchiffrer) et à aimer lire et écrire. De plus, le livre du maître est très bien fait et complet, avec des programmation pour des cours doubles, avec des évaluations très poussées, du travail différencié, de la remédiation, ... Et pour finir, on peut l'utiliser à la fois "en l'état" ou en lui ajoutant des fiches de phono déjà prévues, des lectures en rapport avec un projet de classe, ... Je n'ai gâché aucun élève avec cette méthode et je connais des écoles de REP+ fonctionnant avec et où ça se passe très bien. J'ai, par contre, des collègues qui ont utilisé "Léo et Léa" ou "Taoki" et qui ont eu malgré tout "du déchet", car il n'y a pas de magie, il faut un jour ou l'autre que l'élève arrive au sens pour passer du déchiffrage à la lecture, et ils avaient perdu de vue ce paramètre, donc les collègue de CE1 (ou eux-mêmes lorsqu'ils ont suivi leur classe) ont énormément ramé pour y arriver. Il n'y a pas, à mon sens, de bonne ou mauvaise méthode de lecture, je connais de super enseignants de CP avec "Ratus", "Gafi", "Taoki", "Ribambelle", ... Tout est question pour moi d'investissement de l'enseignant, des élèves et de leurs parents. Et c'est malheureusement à cause de l'absence d'investissement de ces derniers qu'il y a actuellement un net recul dans l'apprentissage de la lecture, quelle que soit la méthode, car il est certain que si les parents ne font pas l'effort de prendre 10 minutes chaque soir pour regarder avec leur enfant ses cahiers et le faire lire, s'ils ne lui montrent pas à quel point il est important de savoir lire et que c'est agréable, s'ils remettent en question devant lui les choix de l'enseignant, ça ne peut pas bien se passer.
ColdTurkey Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Mais j'ai utilisé plusieurs années "Ribambelle" au CP et au CE1 et j'ai adoré, car elle permet d'apprendre à lire (et pas seulement à déchiffrer) et à aimer lire et écrire. Je crois que tu dis ici l'essentiel. Il faut se sentir bien dans sa pédagogie et dans les outils que l'on utilise. Car au final, ce ne sont que des outils. N'importe quel outil mal utilisé donnera de mauvais résultats. Certes, il y a des outils plus ou moins bien adaptés : la moissonneuse-batteuse convient bien aux grands champs, mais ne passera pas en milieu pentu, bosselé ou étroit... Après, la magie n'existe pas et toutes les méthodes de lecture sans exception rencontreront des enfants qui ne pourront pas entrer dedans. Les raisons sont multiples et parfois totalement indépendantes de la méthode. Cependant, autant je comprends que nous souhaiterions que les enfants et leurs parents soient différents (c'est toujours plus agréable d'avoir de bons élèves avec des parents sympathiques et engagés), autant je m'étonne que vous attendiez que la société ne soit pas ce qu'elle est. En fait, nous devons faire avec ces élèves qui ont ces parents et nous ne les changerons pas. La société évolue et l'un de nos défis majeurs est d'évoluer aussi. Nous pouvons rêver d'un monde meilleur, mais nous devons faire avec celui qui est le nôtre. Et, oui, c'est de plus en plus complexe.
Polythene Pam Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 S'il y avait une méthode miracle, ça se saurait, non ? Le problème, c'est toujours comment faire avec les enfants qui n'entrent pas dans les cases. L'Ecole à la française est excessivement normative, et a oublié que la société évolue.Tant qu'on ne mettra pas le paquet sur la formation des enseignants, on ne saura effectivement pas comment faire vraiment avec les pitchounes à la ramasse.
ColdTurkey Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Il y a effectivement un problème de formation. Mais pas seulement. L'idée des cycles et des apprentissages par compétences n'est pas mauvaise. Encore faut-il mettre les moyens derrière. Repérer les difficultés n'est pas ce qui représente le plus de problèmes. Trouver les solutions pour les corriger et permettre à chacun de progresser mérite plus que des mots, cela mérite des finances. Mais de finances, il n'y a pas... Bien au contraire, il a été décidé d'augmenter les difficultés en partant du principe que l'école allait corriger toutes les erreurs de la société.
Japet Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 S'il y avait une méthode miracle, ça se saurait, non ? Le problème, c'est toujours comment faire avec les enfants qui n'entrent pas dans les cases. L'Ecole à la française est excessivement normative, et a oublié que la société évolue. Tant qu'on ne mettra pas le paquet sur la formation des enseignants, on ne saura effectivement pas comment faire vraiment avec les pitchounes à la ramasse. encore faut-il savoir de quelle formation on parle! Mettre le paquet sur une formation de m---- ne donnera que de la m---- On en revient toujours au même point finalement. Ceux qui sont sensés nous formés sont déconnectés des réalités des classes et de nos besoins de formation. C'est super une anim péda sur les fractions où on te fournit tout un tas de situations qui prennent 3 heures et que les gamins ne comprennent pas, mais on n'a pas besoin de ça!
Goëllette Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 On est d'accord. Cela dit, je veux bien que la société évolue et même qu'on ne puisse plus rien demander aux parents et aux élèves, aucun investissement, aucun effort. Mais même avec le B-A-BA, on n'apprendra pas mieux à LIRE à ces élèves et même avec une meilleure formation des enseignants, on ne relèvera pas le niveau. Par contre, il est vrai qu'avec une meilleure formation, les collègues démunis seraient moins tentés de croire les faiseurs de miracles et autres charlatans ou commerçants de la pédagogie car ils auraient d'autres billes que google pour s'informer sur la légitimité des personnes.
Yufi Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Oui mais il n'y a pas que l'identification des mots (par le décodage ou la forme orthographique) dans l'apprentissage de la lecture. Les programmes parlent aussi de la compréhension orale, écrite, de l'encodage, de la production d'écrits, d'une culture littéraire. Et là on ne parle plus de méthode syllabique. Cela me paraît normal. La compréhension est le but final. La méthode de lecture est juste le moyen d'y parvenir et cela ne fait pas tout. Je ne suis pas 100% pro syllabique. Les méthodes qui proposent aux CP des mots imaginaires à décoder (comme bulle) sont tout aussi néfastes que celles qui leur demandent de reconnaître d'emblée des mots complexes (comme Ribambelle <- je vais me faire des ennemis). Une bonne méthode syllabique introduit quelques mots outils à "reconnaître" et s'enrichit de textes littéraires auxquels les enfants sont confrontés à l'oral (Chut je lis a presque trouvé le bon équilibre à ce niveau, mais ce n'est pas assez syllabique à mon goût). Ces programmes me semblent aller dans ce sens : "faites du syllabique, mais gardez à l'esprit qu'il faut qu'ils pigent ce qu'ils lisent et qu'ils soient capables d'aligner une phrase à l'écrit." Je suis ton ennemie ! On ne peut pas mettre sur le même plan une méthode qui prend les élèves pour des demeurés et une autre qui les prend pour ce qu'ils sont : des individus qui ont déjà un bagage de mots et une culture, donc qui peuvent très bien démarrer la lecture avec ces mots. Après, que ce soit plus difficile pour l'enseignant (avec les élèves actuels qui refusent l'effort) que de les faire ânonner des suites de lettres sans sens et qu'ils ne retrouveront pas forcément dans des mots usuels, j'en conviens. Mais j'ai utilisé plusieurs années "Ribambelle" au CP et au CE1 et j'ai adoré, car elle permet d'apprendre à lire (et pas seulement à déchiffrer) et à aimer lire et écrire. De plus, le livre du maître est très bien fait et complet, avec des programmation pour des cours doubles, avec des évaluations très poussées, du travail différencié, de la remédiation, ... Et pour finir, on peut l'utiliser à la fois "en l'état" ou en lui ajoutant des fiches de phono déjà prévues, des lectures en rapport avec un projet de classe, ... Je n'ai gâché aucun élève avec cette méthode et je connais des écoles de REP+ fonctionnant avec et où ça se passe très bien. J'ai, par contre, des collègues qui ont utilisé "Léo et Léa" ou "Taoki" et qui ont eu malgré tout "du déchet", car il n'y a pas de magie, il faut un jour ou l'autre que l'élève arrive au sens pour passer du déchiffrage à la lecture, et ils avaient perdu de vue ce paramètre, donc les collègue de CE1 (ou eux-mêmes lorsqu'ils ont suivi leur classe) ont énormément ramé pour y arriver. Il n'y a pas, à mon sens, de bonne ou mauvaise méthode de lecture, je connais de super enseignants de CP avec "Ratus", "Gafi", "Taoki", "Ribambelle", ... Tout est question pour moi d'investissement de l'enseignant, des élèves et de leurs parents. Et c'est malheureusement à cause de l'absence d'investissement de ces derniers qu'il y a actuellement un net recul dans l'apprentissage de la lecture, quelle que soit la méthode, car il est certain que si les parents ne font pas l'effort de prendre 10 minutes chaque soir pour regarder avec leur enfant ses cahiers et le faire lire, s'ils ne lui montrent pas à quel point il est important de savoir lire et que c'est agréable, s'ils remettent en question devant lui les choix de l'enseignant, ça ne peut pas bien se passer. Je ne veux surtout pas remettre en question la qualité d'enseignement des collègues qui utilisent Ribambelle. On est tous d'accord sur un point : le prof est bien plus important que la méthode. J'ai utilisé Ribambelle en CP pendant 2 ans. Les histoires sont géniales. La production d'écrit est très (trop?) riche et intelligente. J'avais de bons élèves, en petit groupe car double niveau. Cette méthode était parfaite pour eux. Mais (il y a toujours un "mais"), j'ai aussi vu ce que donnait cette méthode dans le CP pur. Je l'avais prise justement pour m'aligner sur le collègue. Et j'ai vu des élèves arrivant en CE1 en sachant très bien lire, et d'autres arriver sans être capable de déchiffrer des mots inconnus parce qu'ils cherchaient juste à les deviner en ressortant des mots de leurs histoires de l'an dernier. C'est, à mon sens, pour ces enfants que Ribambelle (appliquée telle quelle) pose problème, pour ceux qui arrivent justement avec un peu moins de connaissances qu'on le suppose. Le problème de Ribambelle, c'est qu'ils ont fait les choses à l'envers. Ils ont cherché des textes littéraires simples et sympas à caler dans leur méthode. Puis ils ont regardé quels mots colleraient à une progression syllabique et ils ont décrété que tous les autres mots seraient à connaître en globale. Quand on fait les choses à l'endroit, on cherche quels mots seraient déchiffrables à quelle période de l'année, et on pond des histoires affligeantes en conséquence. On voit bien que dans les deux cas, ça ne colle pas. Mais ça me semble plus faisable de combler les manques d'une méthode syllabique idiote qui fait les choses dans l'ordre, que de contourner le "trop de globale" d'une méthode semi-globale où certains sont vite paumés avec des mots à connaître par cœur pour lire la belle histoire dès le mois de septembre. Cependant, je ne suis pas objective. J'ai appris à lire avec Ratus, en entrant en CP vierge de tout savoir sur l'écrit à part les histoires qu'on m'avait lues. Je me rappelle encore de la satisfaction que je ressentais quand je lisais un mot ou une phrase. Cette méthode me rassurait et me valorisait. J'avais lu "Belo a un vélo." non pas parce qu'on m'avait soufflé chaque mot avant, mais parce que je les avais décodés moi-même. Quelle fierté ! Les histoires de Ratus sont objectivement nulles, mais je les aimais bien et j'avais envie de lire la suite. Cette année, en CE1, j'ai un élève qui a eu grand besoin de reprendre le CP. J'ai filé Bulle à lire à la maison (sans les mots imaginaires) en plus de ce que je mettais en place. La maman m'a confié que le petit trouvait les histoires géniales (wtf?), que c'était la première fois qu'elle le voyait autant investi. Il a pourtant suivi Ribambelle l'an dernier, Ribambelle et ses histoires de bien meilleure qualité que les daubes de Bulle. Alors pourquoi préfère-t-il les "histoires" de Bulle ? Peut-être pour la même raison que moi avec Ratus. Parce que les textes nous permettaient de nous sentir libres et autonomes face à la lecture. Mais ce n'est qu'un témoignage, d'autres affirmeront sûrement le contraire. Nos ressentis sont très différents à ce sujet, et ceux de nos élèves aussi.
Freepaille Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Cette année, en CE1, j'ai un élève qui a eu grand besoin de reprendre le CP. J'ai filé Bulle à lire à la maison (sans les mots imaginaires) en plus de ce que je mettais en place. La maman m'a confié que le petit trouvait les histoires géniales (wtf?), que c'était la première fois qu'elle le voyait autant investi. Il a pourtant suivi Ribambelle l'an dernier, Ribambelle et ses histoires de bien meilleure qualité que les daubes de Bulle. Alors pourquoi préfère-t-il les "histoires" de Bulle ? Peut-être pour la même raison que moi avec Ratus. Parce que les textes nous permettaient de nous sentir libres et autonomes face à la lecture. Mais ce n'est qu'un témoignage, d'autres affirmeront sûrement le contraire. Nos ressentis sont très différents à ce sujet, et ceux de nos élèves aussi. C'est Marie-Aude Murail qui a écrit l'histoire de Bulle, c'est quand même une auteur de littérature de jeunesse reconnue. J'utilise Bulle une partie de l'année et je trouve que cette histoire feuilleton est géniale pour les enfants (je parle des lettres bien sûr, les textes du livre étant juste des extraits simplifiés). On est loin d'une daube, et je la préfère nettement à "J'ai rêvé que " ou "Quel bazar chez Zoé"... Désolée pour le HS
Yufi Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Mince, pardon Si ça peut me rattraper un peu, l'élève de CP qui est en moi aurait sûrement adoré les histoires de Bulle. Je crois que je vais arrêter de critiquer les méthodes de lecture. Je me fais trop d'ennemis.
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