Freepaille Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Ne t'inquiète pas Yufi, je te rejoins entièrement sur les propos que tu as tenus auparavant, excepté pour Bulle que j'adore Maintenant, si tu n'as jamais lu les lettres qui accompagnent la méthode mais juste les textes du livre, je te comprends !! Je me souviens de ma réaction quand j'ai reçu le spécimen, je trouvais les textes navrants. Mais une fois que tu as compris que ces textes sont seulement un bref extrait simplifié d'une lecture feuilleton, tu vois ça autrement...
fantomex Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Après 15 ans de CP Ce1 et 3 méthodes essayées sur 5 ans chacune à savoir Lecture en fête puis un monde à lire et maintenant Taoki je trouve quand même qu'il y a des méthodes meilleures que d'autres. Bien sûr les bons élèves ou les assez bonss'en sortent toujours peu importe la méthode. Mais pour les un peu juste ou tout simplement les faibles comme on en a beaucoup dans mon coin il y a quand même des choses qui marchent mieux que les autres.
Goëllette Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Oui mais il n'y a pas que l'identification des mots (par le décodage ou la forme orthographique) dans l'apprentissage de la lecture. Les programmes parlent aussi de la compréhension orale, écrite, de l'encodage, de la production d'écrits, d'une culture littéraire. Et là on ne parle plus de méthode syllabique. Cela me paraît normal. La compréhension est le but final. La méthode de lecture est juste le moyen d'y parvenir et cela ne fait pas tout. Je ne suis pas 100% pro syllabique. Les méthodes qui proposent aux CP des mots imaginaires à décoder (comme bulle) sont tout aussi néfastes que celles qui leur demandent de reconnaître d'emblée des mots complexes (comme Ribambelle <- je vais me faire des ennemis). Une bonne méthode syllabique introduit quelques mots outils à "reconnaître" et s'enrichit de textes littéraires auxquels les enfants sont confrontés à l'oral (Chut je lis a presque trouvé le bon équilibre à ce niveau, mais ce n'est pas assez syllabique à mon goût). Ces programmes me semblent aller dans ce sens : "faites du syllabique, mais gardez à l'esprit qu'il faut qu'ils pigent ce qu'ils lisent et qu'ils soient capables d'aligner une phrase à l'écrit." Je suis ton ennemie ! On ne peut pas mettre sur le même plan une méthode qui prend les élèves pour des demeurés et une autre qui les prend pour ce qu'ils sont : des individus qui ont déjà un bagage de mots et une culture, donc qui peuvent très bien démarrer la lecture avec ces mots. Après, que ce soit plus difficile pour l'enseignant (avec les élèves actuels qui refusent l'effort) que de les faire ânonner des suites de lettres sans sens et qu'ils ne retrouveront pas forcément dans des mots usuels, j'en conviens. Mais j'ai utilisé plusieurs années "Ribambelle" au CP et au CE1 et j'ai adoré, car elle permet d'apprendre à lire (et pas seulement à déchiffrer) et à aimer lire et écrire. De plus, le livre du maître est très bien fait et complet, avec des programmation pour des cours doubles, avec des évaluations très poussées, du travail différencié, de la remédiation, ... Et pour finir, on peut l'utiliser à la fois "en l'état" ou en lui ajoutant des fiches de phono déjà prévues, des lectures en rapport avec un projet de classe, ... Je n'ai gâché aucun élève avec cette méthode et je connais des écoles de REP+ fonctionnant avec et où ça se passe très bien. J'ai, par contre, des collègues qui ont utilisé "Léo et Léa" ou "Taoki" et qui ont eu malgré tout "du déchet", car il n'y a pas de magie, il faut un jour ou l'autre que l'élève arrive au sens pour passer du déchiffrage à la lecture, et ils avaient perdu de vue ce paramètre, donc les collègue de CE1 (ou eux-mêmes lorsqu'ils ont suivi leur classe) ont énormément ramé pour y arriver. Il n'y a pas, à mon sens, de bonne ou mauvaise méthode de lecture, je connais de super enseignants de CP avec "Ratus", "Gafi", "Taoki", "Ribambelle", ... Tout est question pour moi d'investissement de l'enseignant, des élèves et de leurs parents. Et c'est malheureusement à cause de l'absence d'investissement de ces derniers qu'il y a actuellement un net recul dans l'apprentissage de la lecture, quelle que soit la méthode, car il est certain que si les parents ne font pas l'effort de prendre 10 minutes chaque soir pour regarder avec leur enfant ses cahiers et le faire lire, s'ils ne lui montrent pas à quel point il est important de savoir lire et que c'est agréable, s'ils remettent en question devant lui les choix de l'enseignant, ça ne peut pas bien se passer. Je ne veux surtout pas remettre en question la qualité d'enseignement des collègues qui utilisent Ribambelle. On est tous d'accord sur un point : le prof est bien plus important que la méthode. J'ai utilisé Ribambelle en CP pendant 2 ans. Les histoires sont géniales. La production d'écrit est très (trop?) riche et intelligente. J'avais de bons élèves, en petit groupe car double niveau. Cette méthode était parfaite pour eux. Mais (il y a toujours un "mais"), j'ai aussi vu ce que donnait cette méthode dans le CP pur. Je l'avais prise justement pour m'aligner sur le collègue. Et j'ai vu des élèves arrivant en CE1 en sachant très bien lire, et d'autres arriver sans être capable de déchiffrer des mots inconnus parce qu'ils cherchaient juste à les deviner en ressortant des mots de leurs histoires de l'an dernier. C'est, à mon sens, pour ces enfants que Ribambelle (appliquée telle quelle) pose problème, pour ceux qui arrivent justement avec un peu moins de connaissances qu'on le suppose. Le problème de Ribambelle, c'est qu'ils ont fait les choses à l'envers. Ils ont cherché des textes littéraires simples et sympas à caler dans leur méthode. Puis ils ont regardé quels mots colleraient à une progression syllabique et ils ont décrété que tous les autres mots seraient à connaître en globale. Quand on fait les choses à l'endroit, on cherche quels mots seraient déchiffrables à quelle période de l'année, et on pond des histoires affligeantes en conséquence. On voit bien que dans les deux cas, ça ne colle pas. Mais ça me semble plus faisable de combler les manques d'une méthode syllabique idiote qui fait les choses dans l'ordre, que de contourner le "trop de globale" d'une méthode semi-globale où certains sont vite paumés avec des mots à connaître par cœur pour lire la belle histoire dès le mois de septembre. Cependant, je ne suis pas objective. J'ai appris à lire avec Ratus, en entrant en CP vierge de tout savoir sur l'écrit à part les histoires qu'on m'avait lues. Je me rappelle encore de la satisfaction que je ressentais quand je lisais un mot ou une phrase. Cette méthode me rassurait et me valorisait. J'avais lu "Belo a un vélo." non pas parce qu'on m'avait soufflé chaque mot avant, mais parce que je les avais décodés moi-même. Quelle fierté ! Les histoires de Ratus sont objectivement nulles, mais je les aimais bien et j'avais envie de lire la suite. Cette année, en CE1, j'ai un élève qui a eu grand besoin de reprendre le CP. J'ai filé Bulle à lire à la maison (sans les mots imaginaires) en plus de ce que je mettais en place. La maman m'a confié que le petit trouvait les histoires géniales (wtf?), que c'était la première fois qu'elle le voyait autant investi. Il a pourtant suivi Ribambelle l'an dernier, Ribambelle et ses histoires de bien meilleure qualité que les daubes de Bulle. Alors pourquoi préfère-t-il les "histoires" de Bulle ? Peut-être pour la même raison que moi avec Ratus. Parce que les textes nous permettaient de nous sentir libres et autonomes face à la lecture. Mais ce n'est qu'un témoignage, d'autres affirmeront sûrement le contraire. Nos ressentis sont très différents à ce sujet, et ceux de nos élèves aussi. Disons que nous parlons toute les deux d'expériences vécues en tant qu'enseignant de CP, donc j'estime qu'elles ont plus de valeur que des rapports de soit-disant experts n'ayant jamais fait la classe et encore moins en CP à classe entière. J'avoue n'avoir jamais eu d'élève ayant été au CP avec Ribambelle et passant au CE1 sans savoir déchiffrer la plupart des syllabes et je ne pense pas que ce soit la faite de la méthode si ce n'est pas le cas. Mais peut-être n'ai-je pas eu la même lecture que toi du guide du maître. J'avoue aussi que, même si je ne l'ai pas utilisé dans mes propres classes (seulement comme TR), j'adore Ratus, qui est paru à mes débuts et a subi de grandes critiques à l'époque (l'allusion raciste à un rat vert qui fait des bêtises, l'absence de majuscules). Je pense que c'est, de loin, la méthode de ce type la plus rigoureuse au niveau de la chronologie de l'abord des sons, ne serait-ce que parce qu'elle a été créée par des orthophonistes. Encore aujourd'hui, même s'il n'y a plus la dynamique des début, avec le club Ratus et le journal, elle aide de nombreux élèves. Cela dit, ce n'est pas une méthode syllabique mais une méthode mixte, et il faut également que les élèves reconnaissent des mots globalement.
Yufi Posté(e) 8 juin 2015 Posté(e) 8 juin 2015 @ Freepaille : C'est tout à fait ça. Je ne connais pas les lettres de Bulles. Je n'utilise cette méthode qu'en remédiation en CE1 avec mon précieux et unique spécimen, donc je ne connais que les histoires du bouquin (je suis bien placée pour parler n'est-ce pas ? ^^ ). Du coup, merci pour les précisions @ Goelette : Je n'ai jamais utilisé Ribambelle en CP pur (je suis bien placée pour parler n'est-ce pas ? ^^ ). Je parlais des élèves qui avaient suivi Ribambelle l'an dernier avec mon collègue et que je récupérais en CE1. Je ne l'ai utilisée qu'en CP/CE1 avec de bons élèves de CP. Très bonne méthode pour eux.
Goëllette Posté(e) 8 juin 2015 Posté(e) 8 juin 2015 J'ai en effet adoré utiliser cette méthode intelligente, passionnante, très fournie et ambitieuse, qui se renouvelle chaque année puisqu'il y a au moins deux séries de livres en CP et en CE (avec une découverte du fonctionnement de la langue originale et intéressante).
nafela Posté(e) 14 juin 2015 Posté(e) 14 juin 2015 Goelette et Yufi , je suis votre amie En sortant du débat méthode BIEN/ méthode PAS BIEN , comme vous le dites, il est assez conseillé de percevoir le sens de l'acte de lire pour un enfant. - d'un point de vue cognitif, on assiste à une véritable guerre cérébrale (sisisisi) dans la tête de pas mal d'enfants qui ne parviennent pas à traiter simultanément le global et l'analytique (le principe de "double-voie" qui s'acquiert normalement par l'entraînement) et du coup ne possèdent pas de stratégie mentale au moment de la lecture. A nous de diagnostiquer et de remédier MAIS on ne peut pas toujours (voir mon cas où les CP sont dans des classes multi-niveaux, avec CE1-CE2 l'an prochain ). - pourquoi apprendre à lire? Et bien faites un sondage, bien souvent les enfants ne savent absolument pas pourquoi et pensent que c'est pour faire plaisir!! Les adeptes du "c'était mieux avant" me rétorqueront qu'il faut bien travailler sans toujours justifier le pourquoi du comment, et bien non, dans l'acte d'apprentissage et je parle bien d'APPRENTISSAGE, établir une transparence de motivation est bien plus efficace! Lorsqu'on a un projet, un objectif, une ligne à suivre, on avance bien mieux! Idem pour nous adultes, si notre employeur nous force à suivre une formation continue et que l'on ne voit pas bien à quoi cela va nous servir, croyez-moi , il va y avoir des traînards, des malades, des j'menfoutistes Ah ben oui, c'est usant de remotiver les foules!!! Mais c'est bien plus intéressant que de "tirer sur le blé jusqu'à ce qu'il casse" (une métaphore de l'éducation tirée des tibétains!!!). Cette année, j'ai galéré avec deux CP qui ne parvenaient pas du tout à faire sens au moment de lire. Il y avait, certes, une déficience de capacités mais ajoutée à une réelle démotivation, nous piétinions. L'un des deux a commencé à être bien plus "éveillé" lorsqu'on a tout simplement eu une grande discussion sur l'importance de lire, documents à l'appui (étant fan de bolides je lui ai bien fait comprendre qu'il fallait lire un minimum pour le code de la route et les papiers adjacents, bon il est vrai qu'on peut conduire sans maîtriser le code écrit MAIS je me suis bien gardée de tout détailler, je lui ai juste présenté mes papiers de voitures et quelques panneaux, il a vu des écritures, il n'a pas pu lire, il s'y est mis et maintenant il est fier de ne plus être à la traîne même s'il rame encore!). Pour la seconde, le fait de répéter des syllabes, d'écrire en projet et de lire des histoires ne suffisait pas. Alors j'ai expliqué à la maman que j'allais m'occuper de sa fille deux soirs (20mn) par semaine pour reprendre en douceur. Il s'avère que cette petite fille a une vie assez difficile au niveau familial. Elle était contente que je m'occupe d'elle un peu plus et que quelqu'un prenne le temps de la comprendre. Au bout de quelques séances...elle lit et commence à aimer ça. Je ne prétends pas détenir le secret absolu mais pour chaque cas difficile, je pense que la première attitude, c'est la bienveillance. C'est se donner le temps. C'est y croire. Bien sûr les outils sont importants et l'avis des spécialistes irremplaçable. On a un métier nerveusement terrible et on a pas toujours envie....Vous savez ce qui m'aide? Imaginer un de mes enfants à la place de celui qui ne va pas bien....la force revient illico. Bien à vous
Goëllette Posté(e) 16 juin 2015 Posté(e) 16 juin 2015 Goelette et Yufi , je suis votre amie En sortant du débat méthode BIEN/ méthode PAS BIEN , comme vous le dites, il est assez conseillé de percevoir le sens de l'acte de lire pour un enfant. - d'un point de vue cognitif, on assiste à une véritable guerre cérébrale (sisisisi) dans la tête de pas mal d'enfants qui ne parviennent pas à traiter simultanément le global et l'analytique (le principe de "double-voie" qui s'acquiert normalement par l'entraînement) et du coup ne possèdent pas de stratégie mentale au moment de la lecture. A nous de diagnostiquer et de remédier MAIS on ne peut pas toujours (voir mon cas où les CP sont dans des classes multi-niveaux, avec CE1-CE2 l'an prochain ). - pourquoi apprendre à lire? Et bien faites un sondage, bien souvent les enfants ne savent absolument pas pourquoi et pensent que c'est pour faire plaisir!! Les adeptes du "c'était mieux avant" me rétorqueront qu'il faut bien travailler sans toujours justifier le pourquoi du comment, et bien non, dans l'acte d'apprentissage et je parle bien d'APPRENTISSAGE, établir une transparence de motivation est bien plus efficace! Lorsqu'on a un projet, un objectif, une ligne à suivre, on avance bien mieux! Idem pour nous adultes, si notre employeur nous force à suivre une formation continue et que l'on ne voit pas bien à quoi cela va nous servir, croyez-moi , il va y avoir des traînards, des malades, des j'menfoutistes Ah ben oui, c'est usant de remotiver les foules!!! Mais c'est bien plus intéressant que de "tirer sur le blé jusqu'à ce qu'il casse" (une métaphore de l'éducation tirée des tibétains!!!). Cette année, j'ai galéré avec deux CP qui ne parvenaient pas du tout à faire sens au moment de lire. Il y avait, certes, une déficience de capacités mais ajoutée à une réelle démotivation, nous piétinions. L'un des deux a commencé à être bien plus "éveillé" lorsqu'on a tout simplement eu une grande discussion sur l'importance de lire, documents à l'appui (étant fan de bolides je lui ai bien fait comprendre qu'il fallait lire un minimum pour le code de la route et les papiers adjacents, bon il est vrai qu'on peut conduire sans maîtriser le code écrit MAIS je me suis bien gardée de tout détailler, je lui ai juste présenté mes papiers de voitures et quelques panneaux, il a vu des écritures, il n'a pas pu lire, il s'y est mis et maintenant il est fier de ne plus être à la traîne même s'il rame encore!). Pour la seconde, le fait de répéter des syllabes, d'écrire en projet et de lire des histoires ne suffisait pas. Alors j'ai expliqué à la maman que j'allais m'occuper de sa fille deux soirs (20mn) par semaine pour reprendre en douceur. Il s'avère que cette petite fille a une vie assez difficile au niveau familial. Elle était contente que je m'occupe d'elle un peu plus et que quelqu'un prenne le temps de la comprendre. Au bout de quelques séances...elle lit et commence à aimer ça. Je ne prétends pas détenir le secret absolu mais pour chaque cas difficile, je pense que la première attitude, c'est la bienveillance. C'est se donner le temps. C'est y croire. Bien sûr les outils sont importants et l'avis des spécialistes irremplaçable. On a un métier nerveusement terrible et on a pas toujours envie....Vous savez ce qui m'aide? Imaginer un de mes enfants à la place de celui qui ne va pas bien....la force revient illico. Bien à vous C'est super ce que tu as fait mais ne trouves-tu pas qu'il y en a assez que l'école pallie les manques de la famille (avec toutes les excuses possibles et imaginables) ? J'ai un collègue de CP qui va prendre la retraite, qui enseigne dans la même école plutôt tranquille et qui a, cette année, un tiers de ses élèves qui n'ouvre pas un cahier le soir à la maison ! Même pas le weekend. Pourtant, leurs parents regardent la télé avec eux, jouent à la console les emmènent eu fastfood et passer l'après-midi au centre commercial, au cinéma, ... Donc le temps, ils l'ont. C'est se battre contre des moulins à vent ! Même mon arrière grand-mère, qui était illettrée et travaillait aux champs, trouvait du temps chaque soir pour faire répéter les leçons de ses enfants, quand ils rentraient de l'école et qu'elle préparait le souper ... Je pense que c'est ce désinvestissement familial qui est la raison principale de l'échec des élèves au CP et pas du tout une histoire de méthode. Nous aurons beau nous remettre perpétuellement en question, revenir de façon cyclique à la méthode d'avant "qui marchait mieux", si on ne s'occupe pas du nœud du problème, on court à la catastrophe.
Japet Posté(e) 17 juin 2015 Posté(e) 17 juin 2015 ceci dit il existe aussi beaucoup de collègues qui pensent que les devoirs doivent être fait à l'école, et que rien ne doit être fait à la maison, que ce n'est pas le rôle des parents (et aussi des assistantes familiales qui font le strict minimum parce que ce n'est pas leur rôle soit-disant d'en faire plus, mais ça c'est un autre débat..)
Goëllette Posté(e) 17 juin 2015 Posté(e) 17 juin 2015 Les devoirs, oui, mais la répétition des leçons a tout à fait sa place à la maison, en particulier en CP pour la lecture.
Japet Posté(e) 17 juin 2015 Posté(e) 17 juin 2015 Les devoirs, oui, mais la répétition des leçons a tout à fait sa place à la maison, en particulier en CP pour la lecture. c'est ce que j'appelle les devoirs
Goëllette Posté(e) 17 juin 2015 Posté(e) 17 juin 2015 C'est pourtant très important que'il y ait le relais entre l'école et la maison et que les parents s'investissent de ce point de vue là, entre autre.
Yufi Posté(e) 17 juin 2015 Posté(e) 17 juin 2015 Mais pour cela, il faut les former les parents. Car faire lire un enfant de CP ce n'est pas intuitif pour tout le monde. Ça veut dire: - Les former pendant la réunion de rentrée. - Inviter en rdv les parents absents à cette réunion pour les former aussi. - Dépister les situations où les parents ne peuvent pas faire lire l'enfant. - Prendre en charge ces enfants en faisant de l'aide aux devoirs (sous couvert d'APC) pour qu'ils n'aient rien à faire à la maison. Or personne ne fait vraiment cela en CP. En ce sens je comprends les collègues qui préfèrent ne pas donner de devoirs au nom de l'égalité des chances, ou plutôt qui intègrent les devoirs aux heures de classe (cela dit, avec la lecture en CP, cela me parait très compliqué voire impossible). J'aimerais pouvoir passer le cap un jour, ne plus donner de devoirs, mais je ne me lance pas car je sens aussi qu'il y a une forte attente dans beaucoup de familles. Pour beaucoup de gens, un prof qui ne donne pas de devoirs est un prof qui ne fait pas assez travailler ses élèves.
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