blacknader Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 je continue donc de pousser la réflexion... on retrouverait une situation pourrie mais on serait moins nombreux... pourrait-on enfin espérer gagner plus ?
Polythene Pam Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 je continue donc de pousser la réflexion... on retrouverait une situation pourrie mais on serait moins nombreux... pourrait-on enfin espérer gagner plus ?
Nao Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 je continue donc de pousser la réflexion... on retrouverait une situation pourrie mais on serait moins nombreux... pourrait-on enfin espérer gagner plus ? Tu blagues ? Bien sûr que non.
elpissou Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Réflexion : et si effectivement, les PE enseignaient uniquement de la GS au CM2, on serait donc plus nombreux (car on récupérerait tous les enseignants de PS et MS) et donc, les classes seraient moins chargées, on aurait surement plus d'ouverture et éviterait les doubles, triples niveaux... ne travaillerait-on pas dans de meilleures conditions ? As-tu déjà accueilli dans ta classe des enfants jamais scolarisés ? Pour en avoir eu quelques uns, en MS ou GS, je t'assure que tu auras intérêt à avoir un effectif super faible en GS.... Non, nous ne faisons pas rien en maternelle... Et que des collègues puissent déjà envisager les avantages qu'ils retireraient de la suppression de la PS et de la MS, ça fait très mal.... 1
cat99 Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Réflexion : et si effectivement, les PE enseignaient uniquement de la GS au CM2, on serait donc plus nombreux (car on récupérerait tous les enseignants de PS et MS) et donc, les classes seraient moins chargées, on aurait surement plus d'ouverture et éviterait les doubles, triples niveaux... ne travaillerait-on pas dans de meilleures conditions ? As-tu déjà accueilli dans ta classe des enfants jamais scolarisés ? Pour en avoir eu quelques uns, en MS ou GS, je t'assure que tu auras intérêt à avoir un effectif super faible en GS.... Non, nous ne faisons pas rien en maternelle... Et que des collègues puissent déjà envisager les avantages qu'ils retireraient de la suppression de la PS et de la MS, ça fait très mal.... +1
blacknader Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Parce que j'ai dit que la PS et la MS ne servaient à rien ??? je poussais la réflexion face aux propositions évoquées précédemment... faut arrêter de se sentir viser. La maternelle, je n'en ai fait qu'un an, ça a été ma plus belle année, je rêve d'y retourner mais les places sont chères !!
cat99 Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Je ne me sens pas visée mais déshabiller Paul pour habiller Jacques je ne pourrai jamais m en contenter... C était mon avis ce n était pas contre toi mais contre l idée de combler les manques en supprimant la base....
nola Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 De toute façon l'argument pour la suppression de la maternelle est tout trouvé : de nombreux pays mieux classés dans PISA n'en ont pas, certains même ont une scolarité obligatoire à 7 ans seulement, comme par exemple le Danemark, la Suède ou la... Finlande dont on nous vante tant les mérites. sans bien lire en entier les études... 1
LouisBarthas Posté(e) 7 juin 2015 Posté(e) 7 juin 2015 Bonjour, Je viens de lire cet article qui interroge Bruno Lemaire, futur candidat contre N. Sarkozy aux primaires UMP ... http://www.liberation.fr/politiques/2015/05/15/il-faut-remplacer-le-college-unique-par-un-college-diversifie_1310210 Je ne sais trop quoi en penser ... La droite veut juste supprimer le collège unique.Ce n'est pas nouveau. C'est logique, il faudrait juste que ses partisans soient honnêtes et le disent clairement. Étendard de l’égalité des chances lors de sa création en 1975, le collège unique du président Valéry Giscard d’Estaing est une création de la droite libérale. La réforme du ministre de l’éducation nationale René Haby devait participer à la reconstruction de l’unité culturelle de la France en s’appuyant sur un « socle » culturel commun, un « savoir minimal », selon l’expression de Valéry Giscard d’Estaing. Le collège unique est une réforme éducative mise en place à partir de 1975, en particulier avec la réforme Haby de 1977. Le but affiché était une uniformisation de l'enseignement, passant par le regroupement de tous les élèves de la 6e à la 3e dans un même type d'établissement et de leur offrir un enseignement identique afin de « démocratiser » l'accès à l'éducation : comme le dit la loi initiée par René Haby, « les collèges dispensent un enseignement commun, réparti sur quatre niveaux successifs. »
nonau Posté(e) 8 juin 2015 Posté(e) 8 juin 2015 il s'en foutra moins le grand public quand il devra payer pour mettre leurs enfants dans des kindergarden..Mais ce sera trop comme d'habitude... Quant au collège unique quelle était la position de la Fen à l'époque??
Phil Guilen Posté(e) 10 juin 2015 Posté(e) 10 juin 2015 Tout le monde est d'accord au moins pour dire que le collège, tel qu'il fonctionne actuellement est à bout de souffle. Personne ne croit vraiment que la dernière réforme va donner plus de chances à ceux qui en ont le moins, surtout quand on en fait pas forcément plus pour eux. Donc, certains élèves qui n'y sont pas à leur place continueront à y mettre le souk ou à ne rien faire, car ce qui s'y passe n'est pas pensé pour eux. Lemaire dit des choses intéressantes : oui il faut revaloriser le travail manuel, on a besoin d'électriciens, de mécaniciens, surtout pour les gens comme moi qui ne savent rien faire de leurs dix doigts. Ces orientations par défaut sont une honte ! Et cela ne fonctionne pas comme cela dans d'autres pays. Je me souviens bien dans les années 80, et ça doit être encore le cas maintenant : aller en LEP était signe de déchéance sociale et morale. Ces établissements avaient mauvaise réputation : on y trouvait les voyous et les bons à rien, ceux qui étaient trop nuls pour continuer au collège. Bref, l'enfer ! Et pourtant, combien qui ont continué péniblement jusqu'à bac +3 et se seraient bien plus épanouis avec un CAP de pâtissier ? Donc, entièrement d'accord pour une revalorisation des filières professionnelles. Mais, attention, problème ! Si l'on ne fait pas un gros effort sur le primaire, lors de l'entrée en 6e, vous allez avoir une sur-représentation des classes populaires dans l'apprentissage, et une sur-représentation des classes aisées dans le cursus classique, cursus qui mènera certains à des postes de direction, à la magistrature, dans les hautes sphères de l'état... Et si l'on pousse le constat un peu plus loin, les classes populaires étant maintenant constituées de beaucoup de gens issus de l'immigration africaine, eh bien on va se retrouver dans quelques années avec majoritairement des Arabes ou des Noirs dans les métiers manuels et majoritairement des gens d'origine européenne à des postes clé. Je pense que cela pourrait déboucher sur des choses graves, des tensions, des frustrations, etc... J'ai bien dit, si on ne fait pas l'effort sur le primaire, là où tout est encore possible, là où on peut encore rattraper les choses, mais avec d'autres moyens que de la différenciation ou du décloisonnement...Ainsi, a niveau à peu près égal, les élèves feraient un vrai choix et non pas un choix par défaut. Bien sûr, Lemaire n'en parle pas, et le fait de ne pas parler de la maternelle n'est pas un oubli, on comprend bien qu'il compte la supprimer, ce qui affaiblira encore plus les élèves issus de milieux défavorisés, qui termineront, au mieux, une clé à molette à la main, qu'ils ne manqueront pas de lancer sur la figure du premier gars en costard cravate qu'ils verront. Voila comment on galvaude une bonne idée, parce qu'on y met pas vraiment les moyens, parce que les politiques voient toujours tout à court terme, parce qu'il y a cette gueguerre stupide entre la droite qui veut un collège différencié , mais en gardant les meilleures places pour ses enfants, et la gauche qui veux un collège égalitaire, mais...heu...en gardant les meilleures places pour ses enfants. Entièrement d'accord
LouisBarthas Posté(e) 10 juin 2015 Posté(e) 10 juin 2015 Quant au collège unique quelle était la position de la Fen à l'époque?? Bonne question. On entre dans l'histoire du syndicalisme, et je n'ai pas les éléments pour y répondre précisément. J'ai quand même trouvé un entretien très intéressant avec René Haby, ici : http://sauv.free.fr/archives2/0,5987,3264--169880-,00.html On comprend, à sa lecture, que la gauche était gênée par une réforme qui allait dans son sens. Effectivement, les idées que Haby développait peuvent entièrement être reprises par la gauche.
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