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Bellefontaine


Sarri

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Faut que ça se sache : http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/24/2131022-mepris-va-jusqu-interdire-acces-toilettes-rectorat.html

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Laure Betbeder est en grève de la faim depuis 48 heures./Photo DDM, X. de Fenoyl
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Laure Betbeder, professeur de sciences au collège Bellefontaine, a commencé une grève de la faim, lundi 22 juin à 8 heures. Elle dénonce sa mutation forcée, ainsi que celle de cinq autres professeurs, catalogués comme «meneurs», suite à la grève qui a touché l'établissement fin 2014. Elle dort dans une tente, sous les fenêtres de la rectrice d'académie.

Comment allez-vous ?

ça va. Je me sens bien. Physiquement je tiens le coup, même si je ne me nourris que d'eau plate. Je suis bien entourée par mes collègues et ma famille.

La rectrice d'académie est-elle passée vous saluer ?

Non. Elle m'a même interdit l'accès aux toilettes du rectorat. On me l'avait autorisé lundi, et là, subitement, c'est terminé. C'est symbolique de la manière dont nous sommes traités depuis le début dans ce dossier : par le mépris et la violence. On nous a quand même envoyé les huissiers à domicile, on a été convoqués, mutés d'office, et nous sommes l'objet d'une procédure disciplinaire. Du jamais vu, de mémoire de syndicaliste dans le département.

La rectrice a déclaré qu'elle n'avait pas d'autre choix que de muter tout le monde, le principal y compris, dans l'intérêt des élèves. Les relations entre le principal et vous, les enseignants grévistes, étant devenues trop tendues...

Nous avons demandé à plusieurs reprises aux inspecteurs d'académie de venir nous rencontrer. Nous avons demandé de l'aide, depuis le début du conflit social, fin novembre 2014. Personne n'est venu. Et puis, fin avril, le 30 exactement, deux inspecteurs ont débarqué au collège, sans nous prévenir. Et surtout, sans nous rencontrer. Ils ont rencontré la direction, deux enseignants non grévistes, et quatre représentants de parents d'élèves. Des rapports ont été rédigés. Ils sont truffés d'erreurs. Nous sommes affligés.

Il se dit que vous seriez mutés à Toulouse ou en proche banlieue, sans perdre vos points d'ancienneté. Un moindre mal ?

À Toulouse ou à Lille, ça n'a pas d'importance. Je veux, et nous voulons travailler au collège Bellefontaine. Nous sommes formés pour travailler dans l'éducation prioritaire. Nous aimons notre travail. J'ai moi-même 8 ans d'expérience dans l'éducation prioritaire, dont six à Paris. Quel est l'intérêt de se séparer de six enseignants formés, bien notés, appréciés par leurs élèves ?

Qu'est-ce qui peut vous faire cesser votre grève de la faim ?

Un signe, un rendez-vous, une décision du ministère de l'Éducation nationale. Je m'inflige cette douleur car je ne veux pas quitter mon collège.

Nous n'avons pas pu joindre le rectorat d'académie hier.

Recueillis par Cyril Doumergue

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http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haute-garonne/toulouse/toulouse-apres-son-transfert-aux-urgences-l-enseignante-du-college-bellefontaine-reprend-sa-greve-de-la-faim-758203.html

Toulouse : après son transfert aux urgences, l'enseignante du collège Bellefontaine poursuit sa grève de la faim

Pour protester contre sa "mutation dans l'intérêt du service" et celle de 5 de ses collègues suite à un mouvement de grève de trois semaines fin 2014, une enseignante du collège Bellefontaine a entamé son 6è jour de grève de la faim devant le rectorat après avoir dû être hospitalisée aux urgences

Elle est revenue devant le rectorat où elle a installé sa tente depuis lundi.

Après une grosse hypoglycémie qui l'a menée quelques heures hier aux urgences, Laure Betbeder a entamé ce samedi son 6 è jour de grève de la faim.

Assistée de ses collègues et amis, suivie médicalement, cette professeur de SVT du collège Bellefontaine de Toulouse n'en démord pas. Elle refuse la mutation d'office qu'elle et 5 autres de ses collègues se sont vus infliger à la suite d'une grève de trois semaines observée fin novembre 2014 dans le collège Bellefontaine. Le 18 juin 2015, ces 6 enseignants s'étaient vus signifier une mutation et la mise sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Pour sa part, le collectif de soutien à l'enseignante grèviste de la faim explique que "ces décisions s'appuient uniquement sur les rapports d’un chef d’établissement débutant dont l’inexpérience a empêché de prendre la juste mesure d’un mouvement collectif. Ces rapports, remplis d’inexactitudes, de faits déformés, d’évènements tronqués, sont pourtant suffisants aux yeux de la rectrice et de l’inspecteur académique pour dresser une liste de coupables parmi les enseignants et les sanctionner sans jamais les avoir entendus."

Jeudi soir, Laure Betbeder avait reçu la visite de la rectrice auprès de son campement. "Je l'ai sentie à l'écoute", affirme-t-elle. "Elle reste bien sûr sur ses positions, mais je pense qu'elle a entendu des choses".

Ce samedi après-midi, un rassemblement de soutien à l'enseignante en grève de la faim devait avoir lieu à 15 heures place du Capitole.

En signe de soutien, le poète Serge Pey lira pour sa part ses textes devant le rectorat lundi 29 juin à partir de 18h30.

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3 décembre 2014

http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/12/03/cinquieme-jour-de-greve-au-college-bellefontaine-de-toulouse-605284.html

Cinquième jour de grève au Collège Bellefontaine de Toulouse

Depuis jeudi dernier, les enseignants du Collège >Bellefontaine ont lancé un mouvement de grève pour dénoncer la non application de la réforme du Réseau d'Education Prioritaire

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"D'accord pour être Collège pilote pour tester la réforme Réseau d'Education Prioritaire Plus , encore faudrait -il avoir les moyens correspondants à cette réforme ", c'est la principale revendication des grévistes de ce collège toulousain qui a été désigné par le ministère pour tester la réforme qui s'appliquera en 2015.

Comme 102 collèges en France le collège Bellefontaine ainsi que le collège Raymond Badiou à la Reynerie doivent se mettre en situation "REP +".
le problème, c'est que cette réforme prévoit des aménagements qui ne sont pas encore en place à Bellefontaine :

  • accompagnement continu des élèves de 6ème
  • prime REP pour les personnels précaires
  • pondération du temps de travail pour les personnels
Les enseignants et personnels de Bellefontaine attendent ces aménagements.

Ce mercredi, ils sont à la rencontre de la population du quartier pour expliquer leur mouvement.
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Il est regrettable de ne donner qu'un seul son de cloche.

Etant toulousaine, j'ai "un peu" suivi l'histoire...

J'ai essayé de me faire ma propre opinion et et je pense qu'en écoutant les 2 parties, on peut se rendre compte que ce n'est ni tout blanc, ni tout noir d'un côté comme de l'autre.

Alors, oui, cette situation est regrettable, mais la "victimisation", je me méfie....

Il me semble qu'il n'y a pas 36 solutions pour ramener une ambiance "normale" dans ce collège.

Mais bon, cet avis n'engage que moi.

Plus je vieillis, plus je me méfie des titres accrocheurs de la presse et des médias (entre autre).

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Nous sommes là pour discuter, donc il serait intéressant que tu nous donnes plus d'infos afin que, nous aussi, nous puissions nous faire une opinion.

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Je n'essaie de convaincre personne de quoi que ce soit.

J'ai écouté France Bleu Toulouse et France Info depuis que ça dure et cette semaine.

Il y aurait eu des menaces, l'utilisation des boites mail professionnelles pour le faire, des manquements aux devoirs des fonctionnaires (et oui, on en a)... Le mouvement est certainement "entendable" mais il y a peut-être des limites à ne pas dépasser. Sinon, ça devient vite l'anarchie.

Si je retrouve les interview je mettrai les liens. Mais ça ne date pas d'aujourd'hui. J'ai tendu l'oreille quand ils en parlaient à la radio car c'est un collège où je suis allée en formation l'an dernier ou il y a 2 ans mais je ne me souviens pas de quand datent ces infos.

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http://31.fo-snudi.fr/article888.html

Communiqué intersyndical de soutien aux collègues de Bellefontaine
[CGT Educ’Action 31, SUD Education 31, Snes 31, SNUIPP 31, FNEC-FO 31]
Publié le 29 mai 2015 | le Snudi FO 31

Mercredi 27 mai plus de 150 personnes se sont rassemblées en soutien aux collègues du collège Bellefontaine, faisant l’objet de procédures disciplinaires.

Ces collègues, dont les compétences et l’engagement de longue date dans l’éducation prioritaire et auprès des élèves sont largement reconnus, ont participé activement à la grève et à la lutte de 22 jours engagées par une majorité des personnels du collège Bellefontaine en décembre dernier, sur les modalités d’application de la réforme REP+ et la reconsidération des emplois précaires dans l’éducation nationale.

L’administration locale et rectorale ont non seulement totalement ignoré ce mouvement mais ont aussi tout fait pour le casser, puis pour réprimer les collègues (baisse de notes administratives, brimades, annulations de projets pédagogiques…).

Aujourd’hui le Rectorat franchit un pas supplémentaire !

Alors qu’une enseignante avait déjà été suspendue de ses fonctions depuis le mois d’avril, c’est au tour de 5 de ses collègues d’apprendre, par voie d’huissier le 22 mai, qu’une procédure de mutation imposée, ainsi qu’une procédure disciplinaire ont été lancées à leur encontre. Mercredi 27 mai, la collègue suspendue a appris qu’elle était convoquée devant le conseil de discipline.

Le rassemblement de ce mercredi appelé dans l’urgence témoigne de la forte émotion et indignation devant les sanctions encourues par les collègues. A travers ce rassemblement, les collègues ont exprimé toute leur solidarité et ont dénoncé ces attaques violentes contre le droit de grève et l’action syndicale.

Les organisations syndicales suivantes CGT Educ’Action 31, SUD Education 31, Snes 31, SNUIPP 31, FNEC-FO 31 s’insurgent contre cette répression. Ce sont les droits constitutionnels de la grève et de l’action syndicale qui sont ainsi bafoués. Nous ne laisserons pas faire ! Les organisations syndicales appellent les personnels à se mobiliser largement, à faire grandir le rapport de force. Afin d’obtenir le maintien de tous les personnels du collège Bellefontaine sur leur poste à la rentrée 2015 et la levée de toutes les procédures engagées à leur encontre.

Les organisations syndicales sus-citées appellent les personnels :

puce-32883.gif à se mobiliser largement, à faire grandir le rapport de force afin d’obtenir le maintien de tous les personnels du collège Bellefontaine sur leur poste à la rentrée 2015 et la levée de toutes les procédures engagées à leur encontre.
puce-32883.gif à se réunir en Assemblées Générales et Heures d’information syndicale pour informer largement les collègues et organiser les actions de soutien

puce-32883.gif à participer à un nouveau rassemblement mercredi 3 juin à 15h devant le Rectorat

puce-32883.gifet exigent que la rectrice reçoive les organisations syndicales en audience.

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  • 3 semaines plus tard...

http://www.ladepeche.fr/article/2015/07/18/2145893-enseignante-greviste-faim-obtient-reintegration-college-bellefontaine.html

L'enseignante gréviste de la faim obtient sa réintégration au collège Bellefontaine

Laure Betbeder, enseignante du collège Bellefontaine en grève de la faim depuis 26 jours, a obtenu gain de cause. En tout cas partiellement

Elle demandait l'annulation de sa mutation «dans l'intérêt du service» et celle de cinq de ses collègues, mais le rectorat aurait décidé de la réintégrer elle seule. Ses collègues seraient quand même mutés à Toulouse ou dans l'agglomération (trois d'entre eux avaient demandé leur mutation, en dehors de toute sanction).

Par ailleurs, les dossiers des six enseignants seraient totalement lavés de toute procédure disciplinaire.

Très affaiblie et ayant fait plusieurs malaises ces derniers jours, Laure Betbeder a accepté d'être évacuée par le Samu sur l'hôpital Joseph-Ducuing, hier vers 16 heures. Sa mère, en grève de la faim depuis 12 jours, a également été hospitalisée.

Laure Betbeder, que nous n'avons pu joindre hier soir, réserverait sa réponse au rectorat. Elle n'accepterait pas d'être réintégrée alors que d'autres enseignants ne le sont pas.

Le rectorat a réagi hier en indiquant que «la médiation est encore en cours», et que ses services «attendent une réponse de Madame Betbeder».

Les sanctions avaient été prises suite à un mouvement social à l'hiver 2014. Les enseignants et personnels grévistes demandaient davantage de moyens pour le collège Bellefontaine, classé en REP +. La grève avait débouché sur un conflit avec le principal du collège et le rectorat.

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