ulis83 Posté(e) 5 juillet 2015 Posté(e) 5 juillet 2015 Bonjour, Après deux ans en ULIS collège et plusieurs élèves sans solution à la sortie de 3ème je me pose beaucoup de questions sur l'orientation des élèves: - Quelles sont les solutions possibles ? Petite liste (ulis lycée, CAP, CAP en apprentissage, IME (en espérant une orientation ESAT)) - Problématique des élèves avec orientation vers IME et refus des parents ? - Comment présenter l'orientation aux parents ? - Difficultés pour nos élèves de se déterminer ? - Quelles difficultés avez-vous rencontré ? - Quelle aide peut-on attendre de l'enseignant référent ? du copsy ? Merci de partager votre expérience,
nadegewen Posté(e) 5 juillet 2015 Posté(e) 5 juillet 2015 il y a aussi l'EREA comme orientation, la MFR, les CAP en lycée agricolepour les orientations en IME refusées par les parents j'essaie de négocier au moins un SESSAD ID si l'enfant n'en a pas et en général je commence à préparer le terrain dès la fin de 5èmela difficulté première pour moi c'est surtout qu'ils refusent de bouger et d'aller ailleurs que la petite ville où on est et du coup ça laisse peu de possibilité au niveau de leur orientationpour qu'ils aient moins de difficultés pour se déterminer je commence les stages dès 14 ans et j'essaie de leur faire varier au plus leurs lieux de stagel'enseignant référent peut t'appuyer lors de l'ESS mais pas grand chose de plus, par contre le COP peut les prendre en RDV +++ pour leur orientation et voir les parents (voir faire des bilans psy en plus pour l'oreintation en IME par exemple), sinon il y a aussi le CIO
lod6 Posté(e) 5 juillet 2015 Posté(e) 5 juillet 2015 CFA, CFAS aussi. Beaucoup de parents ont une mauvaise image des IME. Il faut leur conseiller d'aller visiter (beaucoup le font et organisent même des stages), cela permet de rassurer. L'orientation peut être discutée très tôt en ESS pour "préparer" les parents et donc tous les partenaires ont un rôle à jouer.
Moo Posté(e) 5 juillet 2015 Posté(e) 5 juillet 2015 pour les élèves qui n'arrivent pas à se déterminer, malgré des stages, 3ème prépapro (+Ulis ou pas)
ulis83 Posté(e) 6 juillet 2015 Auteur Posté(e) 6 juillet 2015 J'organise des visites en IME, et ESAT avec mes élèves, mais il est vrai que les parents sont très réticents. Un certain nombre de mes élèves arrivent en ULIS après un refus de l'orientation IME, alors, bien sûr ... 3ème prépapro ? Je ne connais pas.
nadegewen Posté(e) 6 juillet 2015 Posté(e) 6 juillet 2015 oui on a aussi 3ème prepapro mais c'est réservé aux élèves de 4ème qui décrochent , pas pour les miens
del20161029 Posté(e) 9 juillet 2015 Posté(e) 9 juillet 2015 (modifié) Cela fait 3 ans que je suis en ULIS. Cette année, j'ai beaucoup de sortants : 1 en CFA (la partie théorique sera difficile mais il assure vraiment en pratique) 1 en ULIS pro "prépa pro" en attente d'une place en ime (certainement pour un Cfa S) 1 en Impro 1 "sans solution" car la famille refuse l'orientation. Pour le dernier élève, nous ne pouvons que "constater" que nous ne pouvons pas faire à la place de la famille. Le projet est préparé depuis plusieurs années mais malgré tout , la famille n'y adhère pas pour plein de raisons. C'est la limite de notre intervention. Nous pouvons accompagner, aiguiller, orienter ... mais nous ne pouvons pas décider à la place des parents. La difficulté pour ma part est surtout qu'en la famille est Ok mais qu'il n'y a pas de place dans les structures .... Je travaille beaucoup en collaboration avec l'enseignant référent notamment pour préparer les sorties dès l'année de 4ème. Cela laisse le temps aux familles de mûrir le projet ... mais cela ne suffit pas toujours. Modifié 9 juillet 2015 par podemos
ulis83 Posté(e) 9 juillet 2015 Auteur Posté(e) 9 juillet 2015 Merci à tous pour vos réponses ! Je ne sais toujours pas ce que sont les : prépa pro et CFA S ??? Podemos (quel joli nom), je pourrais faire les mêmes remarques que toi. Ce qui me préoccupe c'est la tendance que prennent les parents ( bien que je comprenne leur position) à ne pas faire de vœu d'orientation pour leur enfant et de demander un maintien dérogatoire en ulis collège pour attendre 1 an de plus avant l'orientation. Choix qui leur est accordé. (J'ai conscience que notre système éducatif ne doit pas laisser ses élèves sans solution). Le problème est que leur démarche ne va pas plus loin et que l'année suivante, ils refusent toujours les vœux d'orientation qui sont à la portée de leur enfant. Un an de plus dans le collège, sans véritable projet d'orientation, sans recherche de stage (à part les miennes), en ayant obtenu le CFG n'est pas très constructif. L'enseignant référent les conseille, mais c'est le libre choix des parents.
del20161029 Posté(e) 10 juillet 2015 Posté(e) 10 juillet 2015 Merci Pour le CFA S c'est un établissement qui propose une préparation au cap (donc avec un patron) mais sur 3 ans avec des aménagements et adaptations pour des jeunes en situation de handicap. Le souci, toutes les filières ne sont pas proposées et qu'il y en a très peu. La prépa pro c'est une classe dans laquelle un certain nombre d'heures sont affectées à la découverte de milieu pro et aux stages. Cela laisse un an aux élèves pour affiner leur projet pro et s'inscrire dans une filière qui leur plait. Mais là aussi très peu de places. Ici, nous arrivons dans une situation où la MDPH ne notifie plus que très très exceptionnellement des maintiens en ULIS car la dérive que tu décris a été constatée. Les seuls élèves pour qui un maintien est proposé en projet alternatif sont ceux qui n'ont pas encore 16 ans et sont donc encore soumis à l'obligation scolaire. Il faut être lucide, pour certaines familles l'ULIS est le moyen d'éviter le plus possible l'ime même si cela ne correspond pas aux besoins de l'enfant ... L'acceptation du handicap , de ses répercussions sur la scolarité de leur enfant reste encore trop difficile pour certains parents . C'est vrai que par moment , je me dis mais pourquoi ne nous font ils pas confiance... mais je me dis aussi "si j'étais moi aussi parent d'un enfant en situation de handicap, est ce que je ne réagirai pas comme eux".
ulis83 Posté(e) 10 juillet 2015 Auteur Posté(e) 10 juillet 2015 Chez nous le CFA S correspond au CFA FA (effectivement peu de places) et la prépa pro à la 3ème en alternance ( pas d'accès prévu pour les élèves du dispositif ULIS). Maintenant c'est clair pour moi.
plumebulle Posté(e) 11 juillet 2015 Posté(e) 11 juillet 2015 Quand je propose à la famille une réorientation en établissement spécialisé ( IME principalement ), je parle d'IMPRO, accessible dès l'âge de 14 ans, en insistant sur le PRO. J'explique bien les avantages pour leur enfant: ateliers professionnels, suivis +++ par l'établissement pour l'orientation et le démarrage dans la vie professionnelle et le début de leur vie d'adulte. Je leur propose de visiter l'IMPRO avec leur enfant. Pour l'instant, alors que ces familles avaient refusé l'orientation IME préconisée au départ, toutes ont accepté ensuite l'IMPRO. Pour certains, aussi, qui ont de gros problèmes de comportement et/ou scolaire, je sors toutes les feuilles d'incidences que nous rédigeons à chaque problème rencontré au collège, cela a le mérite de mettre cartes sur table que non, le collège et à fortiori le lycée, ça ne va pas convenir à leur enfant. Ensuite, et bien, nous n'avons plus d'emprise quand l'élève est en fin de 3ème... Si les parents continuent de refuser et bien... Tant pis. C'est dommage, triste pour le jeune mais qu'y pouvons-nous ? Pour la préparation de l'orientation, je m'y prends dès la 4ème avec des cours de découverte pro, visite de lycée... Comme ça, en général dès le 1er trimestre de 3ème je sais où ils veulent s'orienter. Je prépare le terrain très en avance pour éviter d'être prise de court... ça marche pas toujours, cette année, refus des parents à la dernière minute pour 1 élève d'aller en lycée en dehors de sa ville... Sauf qu'il n'y a pas de lycée dans la dite ville... Alors qu'il avait un bon projet pro Il a 16 ans, il arrête donc l'école... On ne peut rien contre la bêtise de certains parents
del20161029 Posté(e) 12 juillet 2015 Posté(e) 12 juillet 2015 Je ne pense pas qu'on puisse parler de bêtise... Juste un déni des conséquences du handicap de leur enfant.
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