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Posté(e)
il y a 47 minutes, Lexdra a dit :

Pour certains c'est une chance de devenir contractuel car ils découvrent le métier. Ils grandissent et ont le concours l'année suivante

As-tu seulement lu l'article précédent ?

Il y est pourtant question de contractuels n'ayant pas le niveau de connaissances requis pour envisager raisonnablement de passer le concours, mais "bons pour le service" aux yeux du rectorat, et ce pendant plusieurs années de suite...

Quant à ceux qui ont le niveau requis pour espérer finir par décrocher un jour le concours, il est fort à parier qu'ils s'épargneraient bien la case "contractuel".

 

il y a 56 minutes, Lexdra a dit :

ou alors découvrent que ce métier n'est pas fait pour eux et là c'est tant mieux pour tout le monde.

Peut-être découvrent-ils surtout que ramer pour 1400 euros par mois en étant précaire sans perspective autre que celle de boucher des trous pendant des années n'en vaut pas la peine, et ce malgré un certain goût et une aptitude éventuelle à l'enseignement.

 

Il y a 1 heure, Lexdra a dit :

Ils deviennent peut-être contractuels mais pas fonctionnaire.

Et beaucoup ne le deviendront sans doute jamais, pouvant tout au plus espérer un CDI après des années de CDD :

 

http://rue89.nouvelobs.com/2013/07/05/contractuelle-leducation-nationale-fais-certains-mois-a-zero-euro-243899

 

Citation
 

Contractuelle de l’Education nationale, je fais certains mois à zéro euro

Je suis contractuelle pour l’Education nationale depuis janvier 2010, en tant que CPE, conseillère principale d’éducation. Avant cela, j’étais institutrice suppléante, toujours comme contractuelle.

J’aimerais évoquer la situation précaire dans laquelle le ministère nous maintient chaque année.

Il est vrai, nous ne sommes pas fonctionnaires, et encore moins titulaires du concours tant mis en avant par nos chers confrères.

Pourtant, non seulement nous effectuons le même travail que les titulaires, mais étant soumis à un rapport de notre chef d’établissement chaque année concernant notre aptitude, nous devons en faire davantage pour pouvoir garder notre emploi.

Un avis défavorable du chef peut nous valoir un remerciement en bonne et due forme de l’académie. Le mois de juillet est la période la plus terrible pour nous

Ne rien prévoir et attendre près du téléphone

A la fin de l’année scolaire, les services académiques placent les stagiaires pour la rentrée, puis les mutés. Ensuite, ils regardent combien de postes restent à pourvoir. C’est là que nous entrons en jeu :

  • pour les contractuels en CDI – ceux qui ont travaillé six ans sans arrêt de plus de quatre mois –, peu d’inquiétude. Ils ont la quasi-certitude d’être placés à la rentrée qui suit, mais pas forcément là où ils le souhaitent ;
  • vient ensuite notre tour. Selon une soi-disant « liste d’ancienneté » des contractuels – liste que seuls les services académiques détiennent –, on nous place dans les établissements où il y a des postes vacants.

Pour ma part, en neuf ans comme vacataire, je n’ai jamais été contactée au mois de juillet, et les postes qui m’ont été attribués ne sont arrivés que tard dans l’année : pour l’année scolaire 2012-2013, j’ai obtenu mon premier poste le 24 octobre.

Jusqu’à ce que retentisse le coup de fil de l’académie, n’ayant absolument aucune idée des postes qui vont se libérer, on ne peut rien prévoir.

Deux mois avec zéro euro

Pour les bons et loyaux services que nous rendons pendant l’année scolaire, nous sommes payés jusqu’à la fin du mois d’août. Nous devons actualiser notre statut tous les mois à Pôle emploi, mais c’est l’académie qui nous indemnise. Or, elle n’est pas en mesure de le faire avant début novembre.

Deux mois, un peu plus même, c’est le temps qu’il faut, paraît-il, aux papiers pour aller de l’académie à Pôle emploi et vice-versa. Pendant ce temps, on ne touche rien.

Pour ma part, sachant qu’à plein-temps, je touchais environ 1 500 euros, l’an dernier on a estimé mon indemnité à 800 euros. Celle du mois de septembre m’est parvenue en novembre, celles des mois d’octobre et novembre sont arrivées sur mon compte à la toute fin de l’année (décembre et janvier).

Heureusement, je n’ai que trois enfants... J’ai contacté l’assistante sociale de l’académie pour savoir si une avance pourrait m’être versée, afin de nourrir mes enfants. On m’a répondu ceci : 

« Ben non, il faut être en poste pour y avoir le droit ! »

Depuis le mois d’octobre 2012, et jusqu’au 5 juillet, l’académie m’a trouvé un poste, à mi-temps, avec un complément de chômage – ce qui me fait une perte d’environ 300 euros par rapport à un plein-temps.

Vingt ans que ça dure

Début juin, enceinte de mon quatrième enfant, je prends mon congé maternité. Là, oh surprise ! Pôle emploi me radie de ses listes :

« Ben oui, madame, c’est antinomique de rechercher un emploi et d’être enceinte.

– Mais mon bon monsieur, je me réinscris chaque mois, afin de ne pas attendre deux mois que l’académie me paye.

– Vraiment désolé, mais ça fait vingt ans que l’Education nationale fait ça !  »

Chouette alors... J’appelle l’académie :

« Alors, qu’en est-il de mon congé maternité, serai-je payée en fonction de mon mi-temps, ou alors mes indemnités chômage s’ajoutent-elles à celui-ci ?

– Ben je ne sais pas, téléphonez à la MGEN [Mutuelle générale de l’Education nationale, ndlr] pour voir. »

Je dois être la première contractuelle enceinte de l’académie ! A la MGEN, on me dit que mes indemnités chômage s’ajoutent à mes indemnités journalières pour ma grossesse, mais que pour ce mois-ci, c’est trop tard.

Le CDI ou le compteur remis à zéro

Merci à l’académie qui, une fois de plus, va me mettre dans le rouge à la banque. J’attends encore qu’elle m’envoie le précieux papier pour bénéficier de mes indemnités.

Histoire de bien me saper le moral, la même dame de l’académie m’a dit que mon congé se terminant début décembre, je ne serai indemnisée que début février, si jamais je n’avais pas de poste d’ici là !

Ce n’est pas grave, en décembre, il y a Noël et il est important de revenir sur des bases saines, d’arrêter cette foutue course à la consommation : une orange et une tablette de chocolat pour chaque gamin suffiront.

En janvier prochain, j’aurai atteint quatre ans de service continu auprès de l’académie. Je pourrai prétendre à un CDI, précieux sésame de chaque contractuel. Sauf si entre décembre et mars, je n’ai obtenu aucun poste ; dans ce cas, mon compteur sera remis à zéro pour le CDI.

 

Posté(e)

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/07/07/31001-20160707ARTFIG00129-crise-de-recrutement-des-enseignants-il-existe-des-moyens-simples-d-y-remedier.php

Citation

Crise de recrutement des enseignants : il existe des moyens simples d'y remédier

Historien, maître de conférences à l'Université Paris-Sorbonne, Eric Anceau est responsable du projet pour la France et délégué national à la Cohésion nationale et à l'Instruction publique de Debout La France.

[...] Outre l'abrogation de la réforme du collège 2016 et le retour aux dotations horaires perdues dans les matières sinistrées, en particulier l'allemand et le latin, nous proposons cinq mesures simples:

1°) l'instauration d'un concours à Bac + 1 ou Bac +2 assorti d'une bourse mensuelle égale au SMIC, et l'obtention a priori de l'écrit du CAPES, contre un engagement décennal à servir l’Éducation nationale. Il s'agit là, ni plus ni moins, que de rétablir les IPES (Instituts de Préparation aux Enseignements du Second degré) qui ont si bien fonctionné entre 1957 et 1979.

2°) l'augmentation significative du traitement de début de carrière des enseignants. L'Europe, qui sert de référence à tant de discours creux, devrait plutôt être prise ici en modèle. La grille salariale en France est l'une des plus basses de l'Europe occidentale. Un enseignant du secondaire en Allemagne, en Suisse ou au Luxembourg gagne ainsi plus du double qu'en France à niveau de compétences et ancienneté comparables!

3°) la réinvention de la formation des enseignants, en limitant la part théorique des «sciences de l'éducation» et en plaçant les nouveaux venus dans la carrière sous le patronage bienveillant d'enseignants expérimentés, dans un esprit de compagnonnage.

4°) le renversement complet des perspectives, en donnant systématiquement la priorité au nécessaire et aux savoirs complexes sur le superflu et le moins disant. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et c'est évidemment en maîtrisant totalement ce que l'on enseigne que l'on peut répondre le mieux aux questions et aux besoins des élèves.

Enfin 5°) le retour à des concours de recrutement qui portent de nouveau, quasi-exclusivement, sur la maîtrise des disciplines à enseigner.

 

Posté(e)

Je voudrais rebondir sur le point n°2 énoncé dans l'article du Figaro. Certes, la grille salariale des enseignants en Allemagne, par exemple, est bien plus avantageuse qu'en France. Mais le temps de travail n'est pas le même non plus, les attentes des institutions publiques non plus.

Il y a eu une époque où on avait un van baba cool, on sillonnait la France tout l'été avec la petite famille. C'était l'occasion de rencontrer tout un tas de gens de nationalités et de métiers différents, super sympa. On a croisé énormément de profs belges, néerlandais, allemands, danois, etc. On échangeait donc sur les points communs et les différences de nos métiers dans nos pays respectifs. C'était souvent le choc de cultures.

Premier truc que j'ai retenu de ces discussions : ils hallucinent tous quand on parle de nos vacances. Pour la plupart, deux semaines voire trois maxi et ensuite on retourne au boulot. Sans élèves, mais au boulot.

Deuxième truc : notre niveau d'exigence bien supérieur à ce qui est exigé par nos interlocuteurs. Quand on leur a dit que nos élèves savaient lire à 6 ou 7 ans, là aussi on nous a regardé avec des yeux immenses....L'un d'eux ne nous croyait même pas, on avait du faire lire quelques mots par notre grande qui avait 6 ans à l'époque. Il l'avait prise pour une surdouée. :lol:

Troisième truc : la flexibilité des carrières. Tous ces gens que nous avons croisé ont pu faire un break dans leur carrière quelques années puis revenir dans l'enseignement. Et en plus, cerise sur le gâteau, certains ont pu faire valoriser leurs nouveaux acquis professionnels une fois revenus devant élèves. Et tout ça simplement, sans complications administratives. Si, si. En contrepartie les collègues belges et néerlandais peuvent se faire virer hyper vite s'ils ne font pas l'affaire.

Dernier truc et pas des moindres : les salaires. Alors là, pas photo, on est loin derrière tout le monde. Mais on a deux mois libres en été et ces enseignants européens expliquaient l'écart de revenus de cette façon. La répartition du temps de travail varie énormément mais nous laisse deux mois dispos.

 

Bref, tout ça pour dire que je ne trouve pas forcément judicieux de réclamer un alignement du salaire seulement pour des métiers qui, même s'ils portent le même nom, ne désignent quasiment pas la même chose.

Posté(e)

Une année j'ai discuté avec mon ancien prof d'histoire qui a été chez des collègues allemands. Et ils ont halluciné aussi sur le niveau demandé aux élèves en histoire puisqu'ils parlaient de ça.

chez eux ça paraissait aberrant que les français apprennent  l'histoire de l'Allemagne par exemple, eux ne se penchant pas autant sur la notre. Encore pire au lycée.

on a une maman finlandaise ici, et pareil elle trouve incroyable le niveau que l'on demande et la pression mise des le cp chez nous. Sachant que chez eux, à 6/7 ans seulement ils commencent l'école.

Sur le point 5e je pige pas vraiment car quand je regarde le CRPE d'aujourd'hui et celui que j'ai passê il y a 16 ans Ben il y a bien plus de notionnel aujourd'hui, plus d'analyse de production d'élève, plus de didactique. Bon des constructions de séances (mais on sait tous que quand tu as jamais vu une classe, ou alors que la classe modele! construire une séance reste de l'utopie svt!) 

non vraiment et les CAPES c'est pire. C'est comme ça qu'on se retrouve avec des tronches en maths, physique etc...e t incapable d'expliquer une notion à un élève de 6e fraîchement sorti du cocon de l'école! 

Posté(e)
il y a 38 minutes, thalie83 a dit :

chez eux ça paraissait aberrant que les français apprennent  l'histoire de l'Allemagne par exemple, eux ne se penchant pas autant sur la notre. Encore pire au lycée.

Peut-être cela tient-il en grande partie à l'histoire de l'Allemagne elle-même et en particulier celle du XXe siècle -particulièrement mouvementée outre-Rhin- aux conséquences mondiales, non ?

 

il y a 43 minutes, thalie83 a dit :

C'est comme ça qu'on se retrouve avec des tronches en maths, physique etc...e t incapable d'expliquer une notion à un élève de 6e fraîchement sorti du cocon de l'école! 

 Des élèves qui acquièrent immédiatement une notion alors que d'autres auront besoin de plusieurs années pour laisser entrevoir qu'ils commencent à la comprendre, on en a tous dans nos classes, et ce dès la petite section. Le collègue de 6ème fait, comme nous, ce qu'il peut avec tous ces élèves...

Si les écoles normales/Iufm/Espe ont une explication à ce phénomène et de véritables solutions, je suis preneur.

Posté(e)

oui enfin quand tu vois que même les bons élèves pigent difficilement y'a comme un pb quand même!

c'est bien gentil d'avoir des gens avec un master, mais si être ingénieur en ce que tu veux fait de toi un bon enseignant ça se saurait!

parce que pour enseigner en élémentaire, ya pas besoin d'avoir un niveau notionnel incroyable, une culture générale me semble une bonne base (chose que l'on voit de moins en moins, quand je discute avec des stagiaires ou sortantes qui savent pas comment est votée une loi ni qui est ministre en France ça me désole bien plus que celui qui ne sait pas calculer une intégrale!), par contre savoir transmettre son savoir, apprendre des techniques d'enseignement suivant les matières me semble primordial!

Posté(e)

Entièrement d'accord avec toi thalie, on s’intéresse trop aux savoirs et pas suffisamment aux techniques pour acquérir les savoirs. Et on pourra changer de programmes scolaires autant de fois que l'on veut, cela ne changera rien.

J'aurai aimé une formation sur la pédagogie explicite, les savoirs essentiels, le whole brain teaching, les cartes mentales, des formations spécifiques dès le début d'année lorsqu'on accueille des enfants relevant de la MDPH.

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Philippe Meirieu dans "Le Monde":

Citation

P. M. : Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.

Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.

Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".

"Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser"

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/09/02/contre-l-ideologie-de-la-competence-l-education-doit-apprendre-a-penser_1566841_3232.html

Nan oh ! C'est pô possible !

Posté(e)

"Concours de professeur des écoles : où est-il le plus sélectif ?"

Citation

Alors que les académies de la banlieue parisienne (Versailles et Créteil) peinent généralement à recruter le nombre de professeurs nécessaire, les académies îliennes opèrent une sélection drastique : lors des concours 2016, le taux de réussite a plafonné à 9,8 % en Corse ; 14,5 % en Guadeloupe ; 17,3 % à La Réunion et 18,8 % en Martinique. Mener une carrière d’enseignant sous le soleil de ces îles suscite des vocations.

 

Citation

 

En tête des académies les moins sélectives, c’est celle de Versailles qui a cette année ravi la première place à celle de Créteil. Alors qu’elle devait recruter 1 615 professeurs pour assurer sa rentrée, seuls 1 650 candidats se sont présentés aux épreuves ; 1 406 ont été admis, soit 72,9 %. C’est avec 1,1 million d’élèves répartis dans quatre départements (Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine et Val-d’Oise) l’académie la plus importante de France, qui représente à elle seule 9 % des effectifs scolarisés.

Comme Versailles, l’académie de Créteil n’est pas parvenue à faire le plein de nouveaux professeurs des écoles à l’issue de son premier concours. Pour 1 635 places proposées, seulement 1 978 candidats se sont effectivement déplacés, et 1 211 ont été admis (61,2 %). Comme lors de l’année 2015, un second concours y a été organisé, avec la particularité d’être ouvert aux candidats d’autres académies, afin de recruter 500 enseignants supplémentaires.

http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/09/22/concours-de-professeur-des-ecoles-ou-est-il-le-plus-selectif_5002024_4401467.html

 

Posté(e)

Ces politiques participent activement à détruire notre école publique républicaine avec l'aide de quelques syndicats aux ordres! Je ne comprends pas comment il y a encore des enseignants syndiqués dans ces officines collaboratrices d'un travail de  destruction!

Le niveau baisse? Certains diront que c'est une vue de l'esprit, c'est bien pratique en France on a supprimé les évaluations nationales CE2 et 6ème... Trop emmerdant pour le pouvoir, les citoyens auraient pu vraiment se rendre compte que les "réformes" engagées depuis des décennies font baisser le niveau et ne ne servent qu'à créer une défaillance de notre système public!

Posté(e)
Il y a 1 heure, nonau a dit :

Le niveau baisse? Certains diront que c'est une vue de l'esprit

Absolument. La preuve : il n'y a jamais eu autant de diplômés du supérieur. On commence à parler d'un objectif de 80% de réussite en licence, ce qui, avec les 80% du bac, amènerait pas loin des deux tiers d'une classe d'âge à bac+3. Et bon nombre de ceux-là iront en master, avec des taux de réussite tout aussi éloquents.

Aucun doute donc : le niveau de diplômés monte, objectivement et à des niveaux inimaginables il y a peu.

Ensuite, qu'un niveau bac décent de la génération précédente corresponde aujourd'hui, statistiquement, à une mention très bien au même diplôme, ou qu'on rencontre des fautes d'orthographe en pagaille dans les écrits de brillants diplômés à bac +5, c'est complètement subjectif : on ne peut comparer que ce qui est comparable. Les gamins des années 70-80 ne savaient même pas ce qu'est facebook, c'est dire !

 

 

 

Posté(e)
Il y a 5 heures, Argon a dit :

 On commence à parler d'un objectif de 80% de réussite en licence, ce qui, avec les 80% du bac, amènerait pas loin des deux tiers d'une classe d'âge à bac+3.

 

 

 

Tu confonds 80% d'une classe d'âge et 80% de ceux qui se présentent au diplôme!

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